Détail de l'auteur
Auteur Olivia TREMBLAY |
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Produire de l'herbe biologique en Bretagne
François PINOT, Auteur ; Elodie BOUDEELE, Auteur ; Olivia TREMBLAY, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ (12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : FRAB BRETAGNE (Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne) | 2021
Ce guide technique, réalisé par le réseau GAB-FRAB de Bretagne avec l'appui de ses partenaires, a pour objectif d'aider les agriculteurs et les agricultrices dans leurs choix pour gérer la prairie et le pâturage. Il rassemble les connaissances des équipes techniques, accompagnées des expériences issues des pratiques et des savoir-faire des producteurs biologiques (ce guide recense plus d'une vingtaine de témoignages). Le guide fournit, d'une part, les moyens de comprendre et de mieux maîtriser les systèmes herbagers biologiques, en présentant les techniques et les valeurs communes à tous les éleveurs et éleveuses et, dautre part, il donne un aperçu de la diversité des systèmes. Le guide est composé de 6 parties : 1) Implanter une prairie biologique ; 2) Parcellaire bien organisé, pâturage assuré ; 3) Gérer ses prairies en fonction du contexte de la ferme ; 4) Récolter et stocker un fourrage de qualité ; 5) La prairie, un allié pour son environnement de production ; 6) L'herbe, l'aliment économe par excellence.
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Veaux sous la mère : Boulot simplifié et santé améliorée
Olivia TREMBLAY, AuteurLélevage des veaux laitiers sous leur mère, ou sous des vaches nourrices, intéresse de plus en plus déleveurs et déleveuses, notamment en agriculture biologique. La simplification du travail est lune des principales motivations pour la mise en place de cette pratique. La deuxième motivation est lamélioration de la santé des veaux, en limitant les facteurs exogènes pouvant favoriser les maladies infectieuses et digestives (notamment les diarrhées). Cette pratique peut également permettre dêtre en conformité vis-à-vis de lobligation daccès à lextérieur des veaux en agriculture biologique. Selon lobjectif des éleveurs, plusieurs conduites sont pratiquées en bio : 1 - les veaux sont exclusivement élevés sous leur mère jusquà leur vente ou leur sevrage ; 2 les veaux sont élevés sous leur mère durant une période, puis sont regroupés et alimentés au seau jusquà la vente ou le sevrage ; 3 - les veaux sont élevés sous leur mère durant une période, puis sont allaités par une vache nourrice jusquà la vente ou le sevrage. Deux éleveurs bio, basés en Bretagne, apportent leurs témoignages : Jean-Luc Gicquel laisse les veaux mâles avec leur mère jusquà leur vente, tandis que les génisses de renouvellement restent une semaine avec leur mère, avant dêtre allaitées par une vache nourrice ; Christian Guémené laisse tous les veaux avec leur mère jusquà trois semaines, puis les mâles sont vendus et les génisses de renouvellement sont regroupées et nourries au seau.
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Lait bio : Bien faire vieillir ses prairies, cest possible ?
Olivia TREMBLAY, AuteurLe projet PERPET (2015-2019), porté par le réseau CIVAM, a rassemblé différents acteurs du développement agricole et de la recherche pour mieux comprendre les facteurs influençant la pérennité des prairies temporaires composées de graminées et de légumineuses. Une première étude a analysé lévolution de prairies déjà bien implantées. Pour cela, un suivi a été réalisé dans 87 fermes en Bretagne et en Pays de la Loire. Ces prairies ont en moyenne produit 7 TMS/ha/an et la quantité dherbe na pas diminué sur les trois années de relevés. En général, la flore de ces prairies se diversifie au bout de 3-4 ans (avec en moyenne dix espèces retrouvées, dont certaines spontanées, sur cinq espèces semées) et séquilibre autour de 71 % de graminées, 16 % de légumineuses et 14 % de dicotylédones diverses. Une seconde étude a évalué limpact de certaines pratiques agricoles sur lévolution des prairies (étude réalisée sur 77 prairies). Lalternance fauche/pâturage na eu aucun effet sur la composition ou sur la densité de la prairie. Un pâturage estival sévère na pas non plus eu deffet (mais les éleveurs ont fait attention à ne pas surpâturer), tout comme le pâturage hivernal (le chargement a été adapté par les éleveurs et les animaux ont été sortis au moment opportun). Enfin, légrainage naturel augmente la part de graminées et réduit les légumineuses.
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Le travail des "pâtureur.ses" à la loupe
Olivia TREMBLAY, AuteurDans le projet Casdar Transaé (2016-2020), les questions liées à la perception et aux transformations du travail ont été abordées, notamment dans le cas de changements vers des systèmes plus agroécologiques. Des enquêtes préalables auprès d'éleveurs avaient en effet permis de montrer que le travail peut être considéré aussi bien comme un levier que comme un frein lors de transitions vers des systèmes plus économes. 66 éleveurs volontaires ont travaillé avec les partenaires du projet Transaé, ce qui a permis d'identifier leurs préoccupations, mais aussi leurs satisfactions, et d'engager avec eux un accompagnement individuel sur trois ans, ainsi que des échanges en groupe. Au-delà des questions de temps de travail, de pénibilité, etc., ces travaux ont amené les acteurs concernés - agriculteurs et équipe-projet - à mettre sur la table d'autres notions tout aussi importantes, comme le sens que l'on peut donner à son travail, les apprentissages que l'on fait, ou encore la charge mentale, et ont induit des changements aussi bien chez les agriculteurs que chez les chercheurs, enseignants et animateurs qui les ont accompagnés.