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Auteur Juliette MICHEL |
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Chénopode : la plus fréquente des adventices au printemps
Juliette MICHEL, AuteurLe chénopode blanc est une dicotylédone annuelle fortement répandue dans les cultures de printemps. Elle peut être très invasive avec sa production semencière de 3 000 à 4 000 graines par plante et son taux annuel de décroissance de 50 %. C’est également une plante bio-indicatrice : elle se développe sur les sols riches, voire excédentaires en matières organiques et/ou en nitrates. Pour limiter son apparition, il est conseillé de pratiquer des faux semis et d'alterner des cultures de printemps et d’hiver. Il est également recommandé de raisonner sa fertilisation pour éviter les excès d’azote. Enfin, le désherbage mécanique permet d’éviter son développement (passage de herse étrille, de houe rotative ou de bineuse).
Du colza bio avec un semis 3 en 1 au GAEC les Rocs
Juliette MICHEL, AuteurLe GAEC les Rocs est une ferme biologique en polyculture-élevage, basée en Vendée. Ses associés cherchent à diversifier au maximum l’assolement. Depuis deux campagnes, ils sèment du colza, du trèfle et du sarrasin en même temps, afin de réduire le travail du sol et de maximiser sa couverture. Ces trois cultures sont récoltées en deux ans. Le semis s’effectue en mai (30 kg/ha de sarrasin, 5 kg/ha de colza et 5 kg/ha de trèfle nain blanc) à l’aide d’un semoir en ligne combiné à une herse rotative. Les associés du GAEC veillent alors à ce que le colza lève bien et ne soit pas attaqué par des limaces, sinon ils traitent à l’aide d’un anti-limace autorisé en AB (SLUXX). Leur objectif est d’avoir 15 pieds/m2 de colza au début de l’hiver. C’est la seule intervention qu’ils peuvent avoir à réaliser sur ces cultures. Le sarrasin est récolté en septembre (première année), ce qui laisse la place au colza et au trèfle. Le colza est ensuite récolté en juin de l’année suivante, puis le trèfle peut être pâturé par les vaches. Les associés du GAEC recommandent d'utiliser du trèfle nain blanc et non du trèfle violet qui est trop agressif et envahit le colza.
Une dynamique ovine se crée en Vendée ; Le parcours d’installation de Mathilde Besson
Juliette MICHEL, AuteurA l’automne 2019, le GRAPEA et le CIVAM Haut Bocage ont organisé une journée technique à destination d’éleveurs ovins vendéens. Cette journée avait notamment pour objectif de lancer une dynamique d’échanges, afin d'améliorer la gestion du pâturage et celle du parasitisme. Cet article décrit le parcours à l’installation de l’une des éleveuses, Mathilde Besson, qui souhaite développer un système herbager autonome et économe. Elle est originaire du Nord de la France et fille d’un éleveur ovins viande. Après plusieurs années en tant que salariée dans le para-agricole, elle s'est installée, en 2019, en Vendée, sur 42 ha qui jouxtent la ferme de son mari (éleveur laitier). Elle a repris une ancienne ferme bovine qu’il a fallu réaménager pour les ovins, a récupéré le cheptel de son père (160 brebis, dont 90 Boulonnaises et 70 Finnoises croisées Ile-de-France), ainsi qu’une partie du matériel. Après avoir débuté sa conversion à l'agriculture biologique, Mathilde Besson souhaite vendre en direct et étaler le travail sur toute l’année avec trois saisons de mises bas.
Le vulpin, la graminée la plus fréquente
Juliette MICHEL, AuteurLe vulpin est une adventice couramment présente dans les céréales d’automne. Cette graminée annuelle a une production semencière allant jusqu’à 3 000 graines par pied, mais la durée de vie de ses graines est assez faible (taux annuel de décroissance de 84 %). Son apparition est favorisée par une proportion importante de cultures d’hiver dans les assolements, par les semis précoces et par les TCS. Il est donc important d’introduire des cultures de printemps dans les rotations culturales. Pour limiter son apparition, il est aussi conseillé de labourer tous les 3 à 4 ans, de déchaumer ou d’effectuer des faux-semis couplés à un semis tardif.