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Auteur CONFÉDÉRATION PAYSANNE |
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Biosécurité en élevage de porcs plein-air : Comprendre et se défendre !
La réglementation « biosécurité » et ses obligations de moyens est appliquée à l’ensemble des élevages de porcs, sans distinction, depuis 2020. Cette réglementation, pensée pour l’élevage confiné en bâtiment, impose des obligations de moyens rarement compatibles avec le fonctionnement et la configuration des élevages plein-air. Ce guide a pour objectif principal de faire connaître la réglementation telle qu’elle est actuellement en vigueur. Pour chaque point abordé (nettoyage des bâtiments et parcours, protéger sa ferme des contaminations extérieures, etc.), un encart apporte des éléments sur la compatibilité des mesures avec l'élevage plein-air. Chaque éleveur et chaque éleveuse peut également s’en saisir pour préparer d’éventuels contrôles « biosécurité », ou encore pour rédiger le plan de biosécurité (un document-type est proposé en annexe). Pour finir, la Confédération Paysanne formule des propositions pour faire évoluer la réglementation.
Guide : La gestion quantitative de l'eau en agriculture
Dans le contexte d'accélération du changement climatique, la question de la gestion quantitative de l'eau et de sa disponibilité pour l'agriculture est devenue d'autant plus cruciale que, dans toutes les régions de France, des projets très controversés de stockage de l'eau (les « méga-bassines ») ont émergé. La première partie de ce document fait le point sur les cadres réglementaires qui régissent l'usage de l'eau à l'échelle nationale, européenne et internationale. La seconde partie présente les institutions et les organisations qui mettent en œuvre les politiques liées à la gestion de l'eau. Les grands principes et les outils de la gestion de l'eau en France sont présentés dans la troisième partie (SDAGE, contrats de rivière...). La dernière partie de ce document est consacrée à des pistes de réflexion qui visent à s'orienter vers des solutions plus justes et réellement efficaces pour répondre aux enjeux actuels.
La relocalisation de l’engraissement : Synthèse de l’étude menée de juin à décembre 2021
59 exploitations du réseau de la Confédération paysanne et de ses partenaires, dont une large part en agriculture biologique, ont été enquêtées en 2021, afin d’étudier les valorisations alternatives aux broutards pour les mâles allaitants et aux veaux de 8 jours pour les mâles laitiers. Les valorisations possibles pour les mâles, dans cet échantillon, sont : le bœuf, le taurillon et jeune bovin, le veau sous la mère (VSLM) et le veau de lait. Le document présente les caractéristiques des systèmes étudiés, les types de commercialisation utilisés, les caractéristiques de la production de VSLM et de bœufs, ainsi que les trajectoires de systèmes naisseurs à naisseurs-engraisseurs. Enfin, des systèmes d’engraissement sans naissage sont décrits. Pour conclure, le document dresse un rapide bilan et donne des perspectives quant à la relocalisation de l’engraissement.
Organiser son travail d’éleveur pour le rendre plus agréable
CONFÉDÉRATION PAYSANNE, AuteurClément Badoinot a repris la ferme laitière de ses parents en 2017. Cette dernière est située en Haute-Marne et est en bio depuis 1999. Ce fut l’une des premières de ce territoire à faire le choix de la conversion. Les quarante vaches laitières de Clément Badoinot bénéficient d’une alimentation 100 % herbagère et sont en pâturage tournant sur 103 ha de prairie. La ration hivernale est constituée d’enrubannage riche (coupé très précocement), avec, certaines fois, un mélange triticale-pois comme correcteur énergétique. Les vaches produisent entre 5 000 et 6 000 L/an. L’objectif de cet éleveur n’est pas d’atteindre une forte productivité, mais d’organiser son travail de manière à se dégager du temps libre. Ce jeune paysan trait deux fois par jour, sauf le dimanche où il ne trait qu’une fois, vers 13 h. Il réfléchit aussi à la monotraite. Il a également mis en place un nouvel atelier (un petit troupeau de génisses Limousines), qui pourrait lui permettre de financer un salarié et ainsi de répartir le travail et les astreintes. Autre particularité de son système : il a mis en place de l’agroforesterie en implantant 160 arbres dans ses prairies.
Paroles paysannes sur les relations humain-animal : Plaidoyer pour l'élevage paysan
Ce livre recueille 45 paroles d'éleveurs et d'éleveuses paysans.nes sur leur métier. Celles et ceux qui font et vivent la nature au quotidien s’expriment dans un discours positif sur l'élevage paysan. Ils exposent la cohérence de l'éthique paysanne et des choix concrets sur leurs fermes. Ainsi reprennent-ils la parole sur leur métier, leurs savoir-faire et leur vision de la nature, dans un temps où il est plus que jamais nécessaire de redonner du sens à l'élevage en tant que relation Humain-Animal et de la valeur au métier d'éleveur. Ils parlent de leur relation à leurs animaux : "Pour nous, nos animaux ne sont pas des machines vivantes, nos fermes ne sont pas des usines" ; "C'est l'altérité qui m'intéresse, voir leur corps se mouvoir, nos regards se croiser, cherchant le contact, improbable sans le langage commun, mais l'envie est là, on aimerait bien discuter ensemble, comme des extra-terrestres curieux de connaître la vie de l'autre"... Les témoignages permettent aussi de mieux comprendre les difficultés rencontrées en élevage paysan. Ils contribuent à défaire les généralités et les idées reçues sur l'élevage paysan. Porteur de solutions via l'agriculture paysanne, ce recueil ouvre le dialogue avec la société sur l'agriculture et l'alimentation que nous souhaitons avoir.
Prix agricoles en berne et inflation en rayon
CONFÉDÉRATION PAYSANNE, Auteur ; UFC-QUE CHOISIR, Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : CONFÉDÉRATION PAYSANNE | 2019La loi Agriculture et Alimentation intègre deux mesures emblématiques pour relever le revenu agricole : le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) à 10 % pendant 2 ans et le rééquilibrage des conditions de négociations commerciales. Un an après l’entrée en vigueur de cette loi, l’UFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne tirent un bilan de ces mesures. Pour ce qui est de l’impact du relèvement du SRP, l’étude présentée dans ce document montre une inflation de +0.83 % en moyenne des prix alimentaires pour le consommateur, entre janvier et février 2019 au moment du relèvement du SRP, avec des hausses plus marquées en hypermarchés, ou encore sur les grandes marques nationales. Cette inflation, sur les 2 ans de mise en place de ce relèvement du SRP, représente de l’ordre de 1.6 milliard d'euros de dépenses en plus pour les ménages, sans répercussion de hausse de prix pour les producteurs. Pour ce qui est de la question des négociations commerciales, on ne peut pas noter de rééquilibrage en faveur des agriculteurs : la distribution impose toujours ses exigences, ne prend pas en compte les prix de revient à la production (même par exemple pour le lait bio). Ces éléments amènent les auteurs à demander l’abandon immédiat du relèvement du SRP, la transparence totale dans la construction des prix via la publication des niveaux de marges nettes réalisées, le rééquilibrage des négociations commerciales via la publication des conditions de ces dernières, des contrôles officiels et l’application de sanctions en cas de non-respect de la loi, et enfin un dispositif pour déterminer des prix agricoles rémunérateurs traduisant les efforts qualitatifs des exploitants aussi bien aux niveaux sanitaire, environnemental que nutritionnel.
La biosécurité pour les petits élevages de volailles en circuits courts et en autarcie
Ce guide propose un cadre pour la mise en œuvre de pratiques de biosécurité dans les petits élevages avicoles en circuits courts et en autarcie, dans le respect de la réglementation. Au sommaire : - Des élevages et des pratiques spécifiques ; - Quel est le cadre réglementaire ? ; - Pour quel type de ferme ? ; - Définition des zones ; - Protéger sa zone d’élevage ; - Nettoyage des bâtiments et parcours ; - Vide sanitaire ; - Fonctionnement en bande multiple (composée d'espèces différentes) en continu ; - Protéger sa ferme des contaminations extérieures ; - Gérer les sous-produits animaux sur sa ferme ; - Plan de lutte contre les nuisibles ; - Protection de l’avifaune et stockage de la paille ; - Autocontrôles visuels. En fin de document, un « Mémo Plan biosécurité » invite l'éleveur à élaborer son propre plan de biosécurité.
La biodiversité animale à la ferme
Deux visions de la biodiversité animale s'affrontent : l'une en ramène l'expression à la cryo-conservation des génomes, l'autre considère que la biodiversité co-évolue avec le milieu et les pratiques d'élevage. La Confédération paysanne s'inscrit dans la seconde démarche et considère que l'érosion de la biodiversité animale résulte de l'industrialisation de l'élevage. Ce livret issu du travail de Julia Bessin contient de nombreux témoignages, établit un historique de la sélection animale et en décrit le fonctionnement. Il illustre les limites de la sélection classique, par exemple la résistance à la tremblante, l'homogénéisation des troupeaux laitiers et allaitants en France, intra- et inter-race, ou encore la difficulté pour les éleveurs ovins biologiques d'être sélectionneurs car la synchronisation des chaleurs est interdite, ce qui réduit les possibilités d'insémination artificielle. Or le schéma de sélection actuel teste les progrès génétiques par insémination. Pour les auteurs, les principes de la sélection animale moderne ne favorisent pas la biodiversité car ils se basent sur : 1) une organisation pyramidale par la voie mâle ; 2) l'accroissement continu des performances sur des critères restreints (GMQ, productivité laitière, etc.) ; 3) l'éloignement de l'éleveur des centres de décision, donc l'ignorance de ses critères d'observation. Un parallèle est établi avec la Roumanie et la Bulgarie, qui ont importé des races d'Europe occidentale plus productives dans les années 1960, entraînant la raréfaction des races régionales. Le syndicat propose que des éleveurs s'organisent hors des schémas de sélection conventionnels, par exemple grâce à la voie femelle qui permet d'impliquer tout le troupeau d'une ferme dans une sélection paysanne et d'utiliser des critères de rusticité ou de longévité. Les organisations de conservation et de sélection des races à faibles effectifs sont localisées sur une carte de France. Différents acteurs et initiatives européens et internationaux sont cités.
Il faut une autre politique agricole européenne : Positionnement de la Confédération paysanne sur les orientations de la PAC en 2008
Dans le cadre des discussions sur l'orientation de la PAC en 2009 (réforme à mi-parcours de la réforme de 2003) et en 2013 (nouveau cadre budgétaire, nouvelle politique), la Confédération paysanne rappelle les objectifs de la Politique agricole commune, et revendique le développement et la mise en oeuvre urgente des outils de régulation des marchés afin de garantir pour l'Europe : - La souveraineté alimentaire ; - Le maintien des exploitations et l'installation de paysans ; - Le revenu des paysans ; - La relocalisation de l'agriculture et des outils de transformation ; - La vie du milieu rural ; - Le maintien de l'activité agricole, économique et sociale dans les zones difficiles. Le document qui met en avant le contexte institutionnel, les enjeux prioritaires pour la Confédération paysanne et les revendications du syndicat est téléchargeable à l'adresse : http://www.confederationpaysanne.fr/images/imagesFCK/File/2008/pac/2008_positionnementconf_pac.pdf
OGM : si près de gagner, ne risquons pas de tout perdre
En cette fin 2003, le mensuel de la Confédération paysanne fait le point sur le dossier OGM en 12 pages. Guy Kastler rappelle la nécessité à la fois de lutter contre les OGM, mais aussi de défendre la production de semences paysannes (les deux versants d'un même combat). Cécile Koehler, à partir de différents documents des associations Greenpeace, Inf'OGM et Geyser, argumente le refus des OGM. Un chercheur du CIRAD, Michel Dulcire, explique pourquoi certains chercheurs du public ont lancé une pétition pour défendre José Bové, tandis que Jean Jacques Drevon, directeur de recherche à l'Inra, explique également pourquoi il a signé cette pétition. Enfin, Arnaud Apoteker de Greenpeace fait le point sur le protocole de Biosécurité de Carthagène, et Bob Brac annonce les activités prévues sur les OGM et les semences dans le cadre du Forum Social européen.
OGM : Septembre tout chaud
Dès qu'elle a pris connaissance du communiqué de l'AFSSA en juillet, confirmant la pollution des semences de maïs, colza et soja par des OGM, la Confédération paysanne a appelé à la destruction des parcelles d'OGM. Si en août, ces destructions se sont passées dans le calme, en septembre, les forces de l'ordre étaient présentes sur le terrain. Dans cet article, récit des principales actions.
Pas touche à mes semences
"Avec ce sous-titre ""Le droit de produire est inaliénable"", le mensuel de la Confédération paysanne ouvre le dossier des semences. Les grands semenciers aimeraient bien consolider leur monopole sur la production de semences, notamment avec l'introduction des brevets liés aux OGM. Mais, les agriculteurs ne l'entendent pas de cette oreille, eux pour qui la reproduction des semences est l'acte fondateur de leur métier."