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Auteur Aurélie PARANT-SONGY |
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)


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Soutien et développement de la filière tournesol biologique en Champagne-Ardenne : Projet TEauBio
Aurélie PARANT-SONGY, AuteurLa culture du tournesol présente de nombreux intérêts pour les producteurs bio du Grand Est : au-delà de l'augmentation de la demande en huile et en tourteaux, le tournesol s'intègre bien dans les rotations et il s'accommode du manque d'eau, ce qui n'est pas négligeable face aux enjeux du changement climatique. De ce fait, Bio en Grand Est s'est associé à l'institut technique Terres Inovia pour s'investir dans le projet TEauBio, aux côtés de Cérèsia et de la Chambre d'agriculture de la Marne. Ce projet, TEauBio, lancé en 2022 par l'Agence de l'Eau Seine-Normandie et la Région Grand Est, vise à développer les surfaces de tournesol biologique, en particulier sur les aires d'alimentation de captage. Pour cela, différentes actions sont menées afin de soutenir et de développer la filière tournesol biologique, notamment avec la mise en place d'un observatoire qui permettra d'obtenir des références technico-économiques pour la Champagne-Ardenne et de mieux comprendre les performances du tournesol et les difficultés rencontrées par les agriculteurs.
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Dossier : Fertilisation et fertilité des sols en agriculture biologique : Evolutions à prévoir, nouveautés et recherche d'autonomie et de résilience
Aurélie PARANT-SONGY, Auteur ; Yoan MICHAUD, Auteur ; Julie GALL, AuteurLa fertilisation et la fertilité des sols sont 2 thèmes qui suscitent de nombreux débats dans les réseaux de l'agriculture biologique. Entre l'actualité (avec, en ligne de mire, la nouvelle interprétation de la règlementation qui interdit, en bio, l'utilisation d'effluents d'élevage dits "industriel"), les expérimentations portant sur l'apport d'autres types de roches broyées comme amendements, la recherche d'autonomie et l'adaptation au changement climatique, la fertilisation et la fertilité des sols sont au cur des réflexions des agriculteurs bio pour progresser dans leurs pratiques. Ce dossier fait un point sur plusieurs notions relatives à ces sujets.
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Portrait : Rencontre avec Vincent Gauvain, agriculteur en grandes cultures bio à Beine-Nauroy (51)
Aurélie PARANT-SONGY, AuteurDans cette interview, Vincent Gauvain, agriculteur bio en grandes cultures dans la Marne, raconte son parcours. Après un BPREA et une première expérience d'installation en bio, Vincent a repris, en 2016, la ferme de ses beaux-parents, convertie à la bio. Engagé dans le développement des semences paysannes, il a ensemencé une plateforme de conservation de blés paysans comportant, en 2021, 64 variétés de blés anciens. Il explique les aménagements qu'il a effectués sur son exploitation, ainsi que l'investissement nécessaire pour la culture en micro-parcelles. Aujourd'hui, il envisage mettre en place un atelier d'élevage et réfléchit, sur le plus long terme, à un projet de meunerie.
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Structuration de la filière chanvre bio en Champagne-Ardenne : Bilan et perspectives
Aurélie PARANT-SONGY, AuteurLe dernier comité de pilotage du projet chanvre bio en Champagne-Ardenne sest tenu le 15 décembre 2020. Ce fut loccasion de dresser un bilan de ce projet, débuté en 2017 et qui venait de se terminer. Le projet avait pour objectif de développer les surfaces de chanvre bio dans cette région et de structurer cette filière émergente de manière pérenne. Il était piloté par Bio en Grand Est, regroupait plusieurs partenaires (des Cuma, un Civam et des GAB) et était financé par lAgence de lEau Seine Normandie. Il avait été décliné en trois axes : promouvoir la culture du chanvre bio ; accompagner les producteurs dans le développement de la production ; structurer la filière. Au final, il a permis de multiplier par dix les surfaces de chanvre bio dans cette région et dorganiser des groupements locaux. Des références technico-économiques sur cette culture ont également été acquises et restituées aux producteurs en novembre 2020. Par ailleurs, une étude de marché a été réalisée et a démontré que le premier débouché du chènevis bio est lalimentation humaine. Laccompagnement sur le séchage et le stockage du chanvre va se poursuivre au travers du Partenariat Européen pour lInnovation Séchage jusquen 2023.
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Dossier : Agriculture, biodiversité et climat : Les agriculteurs bio proposent des solutions
Yoan MICHAUD, Auteur ; Aurélie PARANT-SONGY, Auteur ; Marvin SOPHIE, Auteur ; ET AL., AuteurDes agriculteurs bio du Grand Est participent à des projets innovants visant à lutter contre l'érosion du vivant et à s'adapter au changement climatique. Dans la Vallée du Longeau (Meuse), 5 fermes en maraîchage, viticulture, arboriculture, grandes cultures et élevage bovin et ovin se sont engagées dans différentes actions, notamment pour favoriser la biodiversité fonctionnelle ; les agriculteurs ont créé des puits de carbone, planté des haies, etc. Un réseau de 80 fermes bio-diversité a été mis en place dans tout le Grand Est pour favoriser les échanges de savoirs et de savoir-faire en matière d'actions concrètes (haies, bandes enherbées, mares...). Une formation sur l'intérêt des nichoirs en haute densité en maraîchage bio a permis de construire 210 nichoirs qui ont ensuite été installés sur des parcelles. L'association Bio en Grand Est poursuit ses actions en faveur des semences paysannes qui font aussi partie des leviers pour la biodiversité. En matière de réduction des gaz à effet de serre dus à l'agriculture, des pistes restent à explorer dans les fermes du Grand Est. L'application "Je diagnostique ma ferme", élaborée en collaboration avec Bio de PACA, permet à chaque ferme d'évaluer sa propre empreinte carbone et d'identifier des actions pour améliorer son système.
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Dossier : La filière chanvre bio en Grand Est : un fort potentiel de marché pour le chènevis bio !
Aurélie PARANT-SONGY, AuteurEn Champagne-Ardenne, le nombre de producteurs de chanvre bio est passé de 4 en 2016 à 40 en 2018, et les surfaces cultivées en chanvre bio ont atteint 437 ha (dont 192 ha en conversion), soit 16,4 % des surfaces de chanvre bio en France. Bio en Grand Est a multiplié ses actions pour faire connaître les multiples intérêts agronomiques, environnementaux et économiques de cette culture et a démarré, en 2017, un projet de structuration de la filière afin d'accompagner les agriculteurs pour qu'ils introduisent le chanvre bio dans leurs rotations et qu'ils s'équipent en outils de séchage. Les produits alimentaires à base de chènevis, la graine de chanvre, sont nombreux : farine, huile, graines et produits transformés. Afin de mieux connaître le potentiel du marché de ces produits à l'échelle internationale (en bio et en conventionnel), Interchanvre et Bio en Grand Est ont cofinancé une étude de marché, réalisée par Ecozept, dont les principaux résultats sont présentés. Le marché mondial du chènevis est en pleine croissance, soutenu par certaines tendances de consommation (sans gluten, aliment santé, produits pauvres en glucides et riches en protéines...). De fortes croissances sont prévues, notamment pour l'huile de chanvre, et les nouveaux produits à base de chanvre se multiplient. La farine de chanvre est un marché de niche au fort potentiel de croissance. Pour le chènevis destiné à l'alimentation humaine, les clients recherchent la qualité du bio. Au total, l'Europe importe 10 000 tonnes de graines de chanvre provenant essentiellement de Chine, pays dans lequel les opérateurs ont développé un process de décorticage très efficient. La France, 1er producteur de chanvre en Europe (16,2 % en bio en 2018), destinait le chènevis essentiellement à l'oisellerie et à la pêche, très peu à l'alimentaire. Le challenge, pour les années à venir, sera de parvenir à positionner la France sur la production de chènevis bio destiné à l'alimentaire.
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Dossier : Une production de betteraves sucrières bio en Europe en pleine expansion
Aurélie PARANT-SONGY, AuteurEn 2018, un projet, financé par le Conseil Régional et porté par Bio en Grand Est, a été lancé en partenariat avec la FRCUMA Grand Est et les Chambres d'agriculture de la Marne et de l'Aube, avec pour objectif d'accompagner le développement de la filière betterave sucrière bio en Champagne-Ardenne (production et filière). Dans ce cadre, une étude sur les filières de betteraves sucrières bio en Europe a été réalisée. Ce dossier présente les résultats de cette étude. Il est notamment rappelé qu'en 2018, la consommation mondiale de sucre bio était de 320 000 tonnes, soit entre 0,2 % et 0,6 % de la consommation mondiale de sucre, et que le marché, en plein essor, devrait augmenter de 15 % d'ici 2023. En Europe, en 2018, environ 10 % seulement du sucre bio provenait de la betterave sucrière du nord de l'Europe, le reste étant issu de la filière canne à sucre. La consommation annuelle de sucre bio française est estimée autour de 50 000 tonnes qui, jusqu'en 2019, étaient importées en totalité. Depuis 2000, des filières de sucre de betterave bio ont été développées en Europe, en se basant sur des sucrières industrielles déjà implantées. Dans un marché aujourd'hui très concurrentiel, les sucreries européennes recherchent des volumes de betteraves bio. Des microsucreries ont vu le jour, par exemple en Allemagne, où une dizaine d'entreprises de transformation produisent du jus de betterave bio et du sirop. Leur capacité de production serait d'environ 10 à 20 tonnes par jour. En Hauts-de-France, un projet porté par Bio en Hauts-de-France est en cours et une microsucrerie bio sera opérationnelle d'ici 2 à 3 ans, avec une capacité de production de 100 tonnes par jour. A ce jour, une dizaine de producteurs bio, des transformateurs et des distributeurs sont impliqués. La production de betteraves sucrières bio en France a démarré en 2019, notamment en Grand-Est. Un encadré revient sur le bilan mitigé de cette première campagne, bien que la provenance locale pour le sucre bio soit plébiscitée, en France comme en Europe.
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Dossier : Tour d'horizon sur les céréales anciennes
Aurélie PARANT-SONGY, Auteur ; Yoan MICHAUD, Auteur ; Julie GALL, Auteur ; ET AL., AuteurBio en Grand Est présente un tour d'horizon de travaux et d'actions réalisés par la structure, par certains de ses agriculteurs adhérents ou par d'autres organisations autour des céréales anciennes, du champ à l'assiette. Côté réglementation, le nouveau règlement européen n°2018/848 relatif à la production biologique autorise la commercialisation de semences population, et ce, malgré leur caractère hétérogène. Pour les agriculteurs, ces variétés anciennes, qui présentent une grande hétérogénéité, peuvent jouer un rôle-clé dans l'adaptation au changement climatique. Si elles semblent, à première vue, plus difficiles à cultiver (paille haute sensible à la verse) ou à transformer (propriétés qui ne répondent pas aux normes de la boulangerie française), certains agriculteurs et/ou boulangers ont appris à travailler avec ces variétés et en témoignent dans ce dossier : pâturage par des ovins en sortie d'hiver pour limiter la hauteur de la paille, panification avec pétrissage manuel, etc.