Détail de l'auteur
Auteur Claire MULLER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (15)


![]()
![]()
Mildiou et vigne: Que retenir de 2021? - Quelques pistes concrètes pour une meilleure maîtrise des risques
Claire MULLER, Auteur ; Mathias LUDWIG, AuteurL'année 2021, avec un mois de mai froid et un été pluvieux, a été particulièrement favorable au mildiou. Les vignerons suisses, quel que soit leur territoire, ont dû s'adapter en permanence à cette saison exceptionnelle, mais qui pourrait se reproduire à l'avenir. Il leur a fallu traiter rapidement, au bon moment, et surtout à de nombreuses reprises. Si cela s'est avéré d'autant plus difficile dans les vignobles qui sont peu ou pas mécanisés, ces systèmes ne sont pas pour autant à oublier. Des adaptations sont possibles, comme passer en vignes hautes ou mi-hautes, ou encore implanter des variétés plus résistantes. Dans un second article, trois vignerons romands en agriculture biologique présentent les stratégies qu'ils ont mises en place pour faire face à la situation de 2021 : - Eric Meylan, à Mont-sur-Rolle, mise sur la portance et donc sur la qualité de ses sols, et a adapté un quad pour appliquer certains traitements avec du matériel plus léger ; - André Bélard, à Chexbres, a pu agir en temps et en heures pour protéger ses vignes mais, à l'avenir, il souhaite développer plus de biodiversité via un projet de vitiforesterie ; - Damien Mermoud, à Lully, s'en est sorti grâce à une bonne maîtrise de la vigueur de ses vignes. Celles-ci sont cultivées mi-hautes et traitées avec des préparations biodynamiques.
![]()
![]()
L'agroforesterie, lart de placer larbre au cur des systèmes agricoles
Claire MULLER, AuteurPratiquée jusquà présent par quelques pionniers, lagroforesterie se répand en Suisse. Il y a huit ans, Corentin et Gaïta Tissot (grandes cultures et élevages) ont restructuré leur domaine (conduit en bio) en plantant des essences fruitières et forestières. Ils ont fait ce choix après avoir observé, en 2012, année caniculaire et de sécheresse, que lherbe repoussait plus facilement sous les arbres et que le bétail y trouvait volontiers refuge. Ils ont alors commencé par lister les différentes essences quils pouvaient planter sur leurs terrains argileux situés à 550 m daltitude. Ils souhaitent diversifier le plus possible les essences pour pouvoir tirer un maximum de profit des effets à court et à moyen terme de lagroforesterie, avec, pour premier objectif, de créer un effet parasol pour protéger les cultures des coups de chaud. La plantation des arbres a également permis de scinder leurs champs en micro-parcelles consacrées à différentes cultures (céréales, lentilles, sarrasin, pois chiches). Même sil est trop tôt pour constater leffet des arbres sur le microclimat des parcelles, certains effets sont déjà visibles : diminution de lérosion, amélioration de la structure du sol, augmentation de la biodiversité
![]()
![]()
Dossier : Les 40 ans de Bio Suisse
Stéphanie FUCHS, Auteur ; Claire MULLER, Auteur ; David EPPENBERGER, Auteur ; ET AL., AuteurA l'occasion de ses 40 ans d'existence, en 2021, Bio Suisse revient sur les étapes marquantes de son histoire. Ce dossier s'ouvre sur une interview de Regina Fuhrer, présidente de Bio Suisse pendant 10 ans ; puis, ce sont 6 portraits de fermes bio, parmi les 7 500 fermes du réseau, qui sont présentés. Ces fermes, issues des 4 régions linguistiques de la Suisse, rendent toutes hommage à des pionniers de la bio et permettent de voir comment les agriculteurs abordent l'avenir avec la prochaine génération : - La Ferme des Sapins a fait éclore l'agriculture biologique en Romandie ; - Un pionnier de la viticulture bio a pris la décision de lever le pied ; - Champs multicolores et vaches grises : une ferme bio en mutation ; - Une famille engagée et authentique a lutté pour exister ; - Azienda Agricola Bianchi : L'art d'évoluer au rythme de la nature ; - Une ferme pionnière diversifiée vise l'avenir en misant sur deux surs. Le dossier se termine par une interview d'Urs Brändli et de Balz Strasser, respectivement président et directeur de l'institution, sur les perspectives de Bio Suisse et sur leur vision de l'avenir.
![]()
![]()
Dossier : Une journée du Bétail Bio virtuelle
Claire MULLER, Auteur ; Anet SPENGLER, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; ET AL., AuteurLa 2ème Journée suisse du Bétail Bio s'est déroulée en ligne, le 10 juin 2021. Mathieu et Noël Saucy, éleveurs laitiers bio dans la vallée de Delémont, ont "accueilli" virtuellement les visiteurs. Ce dossier propose 5 articles sur des thématiques qui étaient au programme de cette journée technique : - Une ferme, deux paysans, 50 vaches ; Présentation de la ferme de la famille Saucy ; - Bonne sélection pour vaches en santé ; Quels sont les principes de sélection dont il faut tenir compte pour avoir un troupeau bien adapté aux conditions locales ? ; - Bovins : Savoir soigner les onglons ; Un pareur d'onglons explique en quoi consiste la prévention des maladies des onglons des vaches ; - Des plaisirs mouillés pour les jours chauds ; Présentation de quelques solutions simples à mettre en place sur la ferme pour rafraîchir les cochons ; - "Face au changement climatique, la diversité est la clef des prairies" ; Olivier Huguenin, spécialiste des systèmes herbagers pour Agroscope, explique l'importance de multiplier, à l'avenir, les espèces et les combinaisons dans les mélanges fourragers.
![]()
![]()
Gel de printemps à la vigne : Prévenir plutôt que lutter
Claire MULLER, AuteurFace au risque grandissant de gels tardifs, les vignerons adaptent leurs pratiques culturales. Deux vignerons bio, basés en Suisse, expliquent comment ils ont revu leur manière de tailler la vigne. Christian Vessaz a mis en place une stratégie de taille différenciée, en fonction des cépages et surtout des parcelles sensibles au gel. Pour cela, il sest inspiré des pratiques utilisées dans les vignobles allemands, où le gel est plus fréquent. Dans ses parcelles sensibles, il ne laisse pas une, mais deux branches à fruits sur ses ceps conduits en guyot simple. Cest la stratégie de « la branche à fruits de secours » : cette dernière permet de sauver suffisamment de bourgeons en cas de gels tardifs. Lune des deux branches est palissée sur le fil porteur et la deuxième est laissée à la verticale (plus les bougeons sont éloignés du sol, moins ils sont sensibles au froid). Émilienne Hutin Zumbach a, quant à elle, choisi de retarder la taille dans ses parcelles sensibles : ceci permet de retarder légèrement le débourrement. Cette technique engendre, en revanche, quelques difficultés organisationnelles.
![]()
![]()
Homme-animal, vers une relation nouvelle
Claire MULLER, AuteurDu fait notamment de la demande sociétale, la question du bien-être animal est devenue un point-clé en élevage. Globalement, on observe un changement du rapport à lanimal, reconnu comme un être sensible. Le bien-être animal devient une préoccupation de léleveur au même titre que les aspects zootechniques. Cela sous-entend aussi un positionnement diffèrent de lhomme vis-à-vis de lanimal, non basé sur la dominance. Ces changements concourent à augmenter les performances des troupeaux, les animaux étant moins stressés, ou encore à réduire les risques daccidents. Cela peut aussi être la base de nouvelles approches pour soigner, manipuler ou communiquer avec lanimal. Ainsi, larticle revient sur certaines de ces approches alternatives, comme le chuchotement, la communication à l'intuition ou encore le Reiki, méthodes qui souvent demandent aussi de travailler sur soi.
![]()
![]()
Une nouvelle association défend et promeut les vins natures
Claire MULLER, AuteurLAssociation Suisse Vin Nature vient de voir le jour grâce à une poignée de vignerons bio. La notion de vin nature était jusqualors inexistante en Suisse : elle ne bénéficiait daucune définition officielle alors que, dans dautres pays comme la France, les démarches de reconnaissance officielle étaient lancées depuis quelques années. Actuellement, lAssociation Suisse Vin Nature regroupe une dizaine de professionnels de la viticulture. A terme, lobjectif est de fédérer tous les vignerons suisses bio (certifiés Bourgeon, Bio fédéral ou Demeter) qui possèdent au moins un vin nature. Cette association permettra également dhomogénéiser les pratiques (ex : les vins natures doivent se passer de tous les intrants, y compris les sulfites) et dobtenir davantage de reconnaissance de la part du grand public et du milieu professionnel. Elle fonctionne sur le principe de la confiance et de lautodéclaration, mais une commission de contrôle pourra effectuer des dégustations inopinées.
![]()
![]()
A Ô Faya Farm, la valaisanne Ilona Thétaz met de la liberté en bouteilles
Claire MULLER, AuteurIlona Thétaz a grandi en Suisse, dans une ferme conduite en biodynamie. Elle ne se destinait pas à devenir agricultrice et a très vite intégré une école de cirque. Cependant, après un accident, elle a décidé de changer de voie et sest prise de passion pour le vin. Elle a obtenu un diplôme en viticulture, puis a travaillé dans plusieurs institutions avant dexercer le métier dnologue durant trois ans. Parallèlement, elle nourrissait lenvie de sinstaller et a acquis, petit à petit, du terrain et une maison dhabitation dans une vallée verdoyante. La crise sanitaire et le confinement lui ont permis de faire aboutir son projet. Elle est maintenant installée à son compte sur une ferme diversifiée qui regroupe une dizaine dhectares, dont 4 ha dabricotiers, 3,5 ha de vignes et le reste en pâturage pour ses moutons. Elle a obtenu la certification bio en 2021. Ses vins se rapprochent des vins natures : ils sont non filtrés et se caractérisent par une utilisation raisonnée du soufre. Comme de nombreux autres producteurs, Ilona Thétaz a dû faire face au gel durant le printemps 2021 : ses abricotiers ont subi de plein fouet ce gel et la jeune productrice na donc pas pu honorer toutes ses commandes.
![]()
![]()
A la Pépinière Jacquet, la reconversion au bio comme défi et opportunité
Claire MULLER, AuteurLa pépinière Jacquet sétend sur une vingtaine dhectares, en Suisse, à proximité de Genève. Cette entreprise est notamment spécialisée dans la vente de gros arbres (érables, cèdres, platanes, chênes ) destinés aux particuliers, collectivités, paysagistes... En 2016, cette pépinière a pris un premier virage écologique afin de recevoir un label cantonal suisse. Pour cela, lentreprise a amélioré la gestion de leau, des carburants, de ses déchets, et a redéfini sa stratégie dachat. Il y a deux ans, elle a franchi un cap supplémentaire en sengageant dans une conversion à lagriculture biologique. Cette conversion a engendré des changements, mais ils nont pas été insurmontables. Par exemple, les rares désherbants chimiques encore utilisés ont été remplacés par un désherbage manuel, ce qui demande plus de main duvre et une réorganisation du travail. En revanche, labandon des traitements contre la cochenille a exigé une remise en question technique du système de production et une recherche de solutions alternatives. Comme toute léquipe de la pépinière était enthousiaste à lidée de se passer de produits de synthèse, les nouvelles pratiques ont vite été intégrées : couverts végétaux, BRF, savon noir contre les pucerons, décoction de fenouil contre la rouille du poirier
![]()
![]()
Produire biologiquement, aussi pour le climat
Aline LÜSCHER, Auteur ; Stéphanie FUCHS, Auteur ; Claire MULLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré aux enjeux liés au changement climatique et aux moyens permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur agricole suisse, et plus particulièrement aux objectifs que se sont fixés les agriculteurs biologiques. Le premier article effectue un état des lieux rapide des causes et des conséquences du changement climatique en Suisse. Dans ce pays, la température augmente deux fois plus vite que la moyenne mondiale : la fonte des glaces et de la neige libère beaucoup de chaleur et locéan est trop loin pour avoir un effet tampon. De plus, les aléas climatiques, notamment la grêle et le gel, sont de plus en plus fréquents et intenses. En 2021, ces intempéries ont causé des dégâts évalués à 110 millions de francs suisses selon une estimation de Suisse Grêle. Des agriculteurs témoignent des difficultés climatiques rencontrées en 2021. Afin de ne pas accentuer ces phénomènes, la Suisse sest engagée, dans le cadre des accords climatiques de Paris, à atteindre la neutralité carbone dici 2050. Les agriculteurs de Bio Suisse veulent aller encore plus loin en atteignant une « Agriculture biologique climatiquement neutre en 2040 ». Ce sont les bovins qui émettent la majorité des GES attribués à lagriculture suisse. Le levier le plus efficace, qui est également exigeant, réside dans la diminution du cheptel par unité de surface. La consommation de viande doit également diminuer, tout comme le gaspillage alimentaire.
![]()
![]()
Les super-pouvoirs de lavoine font de lil aux producteurs
Claire MULLER, AuteurLavoine, cultivée pour lalimentation humaine, fait son retour en Suisse, notamment dans les assolements des systèmes conduits en agriculture biologique. Cette céréale présente plusieurs atouts. Elle est notamment connue pour être une culture nettoyante : comme elle occupe rapidement le terrain, elle empêche la levée dadventices concurrentielles, telles que le chiendent ou le chardon. De plus, les composés allélopathiques diffusés par son système racinaire lui confèrent un pouvoir antigerminatif et diminueraient la proportion de nématodes et de champignons parasites. Cette culture permet également de casser le cycle de nombreuses maladies, comme, par exemple, le piétin verse. Son enracinement profond améliore aussi la structure du sol, en lameublissant et en laérant. Cette plante a des besoins en azote modestes, mais a des exigences plus élevées en eau, notamment pour que le remplissage du grain soit suffisant pour être bien valorisé. Mis à part un éventuel passage de rouleau ou de herse en début de végétation, cette culture ne nécessite aucune intervention.
![]()
![]()
Flexible, fiable, ergonomique, le drone est le nouvel ami du vigneron
Claire MULLER, AuteurMélanie Besse est une jeune viticultrice, installée en Suisse, qui cultive 4,5 ha de vignes en terrasses. Elle va entamer une conversion bio en 2021 et a déjà recours à des traitements utilisables en AB. Jusquà lannée dernière, Mélanie Besse et son père traitaient les vignes en terrasses avec un pulvérisateur manuel, mais le chantier était long et lourd à gérer. Par ailleurs, le traitement par hélicoptère ne leur convenait pas pour différentes raisons. Dans ces circonstances, les traitements par drone se sont imposés et ils leur ont permis de gagner en confort de travail, en souplesse dintervention et en qualité de pulvérisation. Mélanie Besse et son père ont suivi deux semaines de formation relatives aux conditions dutilisation du drone en Suisse et à des questions de sécurité. Une fois leur licence de pilotage en poche, ils ont généré des lignes de traitement sur leurs parcelles, défini langle dorientation du drone, sa hauteur de vol Il a aussi fallu adapter leur véhicule au transport du drone et dune cuve de traitement, trouver un système pour pouvoir recharger les batteries du drone Lors du traitement, les arrêts au « stand » sont fréquents pour remettre de la bouillie et recharger les batteries : lorganisation doit être rodée pour ne pas perdre trop de temps. En complément de ce témoignage, Axel Jaquerod, conseiller viticole, explique en quoi les drones ont tout à fait leur place en viticulture bio.
![]()
![]()
Du houblon suisse et bio pour un marché en devenir
Claire MULLER, AuteurA Grandcour-VD, en Suisse, Gérard Pillionnel en est à sa quatrième récolte de houblon bio. Depuis 2016, cet agriculteur et sa femme consacrent 1,7 ha au houblon, sur leur domaine de 12 ha. Ils ont opté pour cette culture lorsquils cherchaient un atelier de diversification compatible avec leur conversion bio. Ils ont implanté 1 200 pieds/ha (densité plus faible quen conventionnel) et ont orienté les rangs dans le sens du vent dominant, lobjectif étant doptimiser la ventilation pour limiter le développement du mildiou et de loïdium. Les lianes de houblon sont accrochées à 6 m de hauteur grâce à un maillage de poteaux et de câbles métalliques. Concernant la gestion des adventices, les rangs sont buttés et recouverts de paillage, tandis que linterrang est enherbé avec du trèfle et fauché. A la fin de lété, pour la récolte, les lianes sont décrochées manuellement et sont amenées à une batteuse. Le houblon est commercialisé sous forme de cônes entiers (frais ou secs) ou sous forme de pellets. Après quatre ans, la houblonnière de Gérard Pillionnel ne lui procure pas encore un revenu correct. Linvestissement dans les infrastructures est en effet conséquent (50 000 francs suisses par hectare) et la main duvre constitue un autre grand poste de dépenses. Gérard Pillionnel souhaite se diversifier en créant et en multipliant des variétés de houblon.
![]()
![]()
La luzerne, garantie dune sécurité fourragère et protéique
Claire MULLER, AuteurEn Suisse, la luzerne séduit les exploitations bio, car elle garantit une sécurité fourragère et protéique. Néanmoins, elle exige de véritables savoir-faire. Cet article sappuie sur les pratiques et les conseils des trois associés de la ferme Deslarzes. Cette exploitation suisse est en bio depuis 2003 et élève 600 brebis laitières, avec une production moyenne de 300 kg de lait par animal et par an. Pour nourrir les brebis, cinq hectares de luzerne sont cultivés, situés à plus de 1 000 mètres daltitude, ce qui permet dassurer un quart de la ration hivernale. Afin dobtenir un fourrager de qualité (en préservant notamment les feuilles), les associés ont opté pour le séchage en grange : la luzerne est en effet une culture qui demande peu dentretien, mais qui nécessite de la réactivité au moment de la récolte pour obtenir un fourrage intéressant, à la fois dun point de vue qualitatif et quantitatif. Les conseils de ces producteurs ovins sont complétés par ceux de Fabienne et Alain Gisiger, deux éleveurs suisses de vaches laitières.
![]()
![]()
A Thierrens, le cur dEmmanuel Piot bat pour la pomme de terre ; « Le courage et lesprit pionnier de mon père étaient admirables »
Claire MULLER, Auteur ; René SCHULTE, AuteurCes deux articles sont dédiés à la culture et à la transformation de pommes de terre bio en Suisse. Le premier détaille litinéraire technique mis en uvre par Emmanuel Piot, un agriculteur en bio depuis trois ans. Avec son frère, ils cultivent 17 ha de pommes de terre sur une SAU de 96 ha. Leurs pommes de terre sont destinées à la consommation et à la multiplication. Elles sont positionnées en tête de rotation et reçoivent un engrais du commerce pour couvrir leurs besoins (elles ne reçoivent pas de fumier pour éviter les faims dazote). Emmanuel Piot fait pré-germer lui-même ses plants chaque hiver, ce qui lui permet déconomiser des charges conséquentes et dimplanter plus précocement (mi-avril), ce qui constitue, pour lui, lune des clés du succès en bio. Il veille également à laisser un espace de 95 cm tous les deux rangs de façon à créer des couloirs de ventilation. Il obtient ainsi des rendements allant de 20 à 25 tonnes par hectare. Le second article retranscrit linterview de Christoph Zweifel, le directeur de lentreprise familiale zurichoise Zweifel Pomy-Chips, spécialisée dans la production de chips. Il explique notamment ce que fait son entreprise dans le domaine du bio.