Détail de l'auteur
Auteur Beat GROSSRIEDER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (7)


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L'agricultrice qui protège le paysage
Beat GROSSRIEDER, AuteurEsther Scherz élève, en bio, 14 bovins de race Highland et une douzaine de moutons, et cultive également des arbres fruitiers. Installée sur la ferme familiale à Wädenswil (Suisse), dans une région où l'agriculture biologique est encore rare, cette agricultrice se démarque sur plusieurs plans : d'abord, c'est une femme, comme seulement 6 % des chefs d'exploitations suisses ; elle est double active, n'a pas le permis et elle attache une importance toute particulière au maintien de la biodiversité et des paysages sur sa ferme. Elle a ainsi mis en place un système extensif, autonome en fourrages, et où de nombreux aménagements ont été faits pour maintenir la biodiversité (haies, mares, abris pour les animaux sauvages...).
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Agrotourisme : Détente et expériences dans des fermes
Harry ROSENBAUM, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; René SCHULTE, Auteur ; ET AL., AuteurEn Suisse, l'agrotourisme se développe. Cette activité est une bonne source de revenus pour de nombreuses fermes et elle comprend toute forme d'hébergement, avec ou sans services, offrant la possibilité de voir de près l'agriculture, la vie paysanne et le monde animal. L'agrotourisme est souvent géré par des femmes, en complément de l'activité agricole. Des portraits de fermes bio présentent différentes offres en agrotourisme : - Une ferme, une école - et de la nature, avec le gîte rural de La Bergerie, à Mormont JU ; - Wellness avec panorama, une offre spa à la ferme Hof Bach, à Trub BE ; - Activités sous le signe du respect, avec les activités pédagogiques, loisirs et sports à La Finca, à Cresciano TI.
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Faire du fourrage avec eau et lisier
Beat GROSSRIEDER, AuteurTimo Stadtlander, co-responsable du groupe Alimentation animale du département des sciences animales du FiBL, en Suisse, s'intéresse depuis 2015 à la lentille d'eau pour l'alimentation animale. En effet, cette plante aquatique est particulièrement riche en protéines (jusqu'à 40 %) et présente une croissance - et donc une production de matière sèche - particulièrement élevée : jusqu'à 70 tonnes par hectare et par an. Cultivée en bassins enrichis par du lisier, la masse de lentilles double environ toutes les 36 heures. Déjà utilisée en élevage de truites, cette ressource fourragère représente un potentiel intéressant pour les ruminants, mais aussi les monogastriques. En Suisse, où la part de fourrages importés depuis l'étranger est élevée, même en bio, et ce malgré une part très importante des terres dédiée à la production d'aliments pour les animaux d'élevage (80 à 90 %), cette culture innovante pourrait participer à une nécessaire réaffectation des terres pour l'alimentation humaine.
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Le changement climatique fera-t-il de nous des amandiculteurs ?
Beat GROSSRIEDER, AuteurStefan Germann est un paysan bio basé en Suisse. Il sessaie, depuis plus de vingt ans, à cultiver des amandes. Il est en effet possible, bien qu'inhabituel, de cultiver ce fruit à coque dans cette région, à condition de respecter certaines conditions : pas de brouillard, un emplacement pas trop humide et très chaud (lamandier préfère les sols perméables avec du calcaire). Les rendements obtenus néquivalent toutefois pas ceux du pourtour méditerranéen. Mais le changement climatique favorise la culture de lamandier, en augmentant le nombre de jours caniculaires, ce qui convient très bien à cet arbre. Au total, en Suisse, une vingtaine de paysans et quelques pépiniéristes diversifient leur offre avec de lamande douce, et des projets de plantation voient le jour. Des acheteurs, comme Biofarm, ont également signalé leur intérêt pour cette production. Depuis 2020, Agroscope sintéresse aussi à cette culture et a publié une étude intitulée « Les amandiers peuvent-ils être une alternative valable aux cerisiers haute-tige ? ». Agroscope mène dailleurs un essai variétal sur les amandiers les plus adaptés au climat suisse.
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Dossier : Une journée du Bétail Bio virtuelle
Claire MULLER, Auteur ; Anet SPENGLER, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; ET AL., AuteurLa 2ème Journée suisse du Bétail Bio s'est déroulée en ligne, le 10 juin 2021. Mathieu et Noël Saucy, éleveurs laitiers bio dans la vallée de Delémont, ont "accueilli" virtuellement les visiteurs. Ce dossier propose 5 articles sur des thématiques qui étaient au programme de cette journée technique : - Une ferme, deux paysans, 50 vaches ; Présentation de la ferme de la famille Saucy ; - Bonne sélection pour vaches en santé ; Quels sont les principes de sélection dont il faut tenir compte pour avoir un troupeau bien adapté aux conditions locales ? ; - Bovins : Savoir soigner les onglons ; Un pareur d'onglons explique en quoi consiste la prévention des maladies des onglons des vaches ; - Des plaisirs mouillés pour les jours chauds ; Présentation de quelques solutions simples à mettre en place sur la ferme pour rafraîchir les cochons ; - "Face au changement climatique, la diversité est la clef des prairies" ; Olivier Huguenin, spécialiste des systèmes herbagers pour Agroscope, explique l'importance de multiplier, à l'avenir, les espèces et les combinaisons dans les mélanges fourragers.
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En Suisse, des paysans bio découvrent les pseudocéréales des Incas
Beat GROSSRIEDER, AuteurEn 2020, en Suisse, 10 à 12 tonnes de quinoa bio ont été récoltées par les paysans Bourgeon suisses. Michael Kipfer, éleveur de bovins, fait partie des agriculteurs bio qui se sont lancés dans l'aventure de la culture du quinoa bio en Suisse. Sa première récolte n'a pas été à la hauteur de ses espérances. "C'est une culture passionnante, mais risquée", confie-t-il. Les rendements, qui ne sont pas encore au rendez-vous, ainsi que la difficulté à trouver des semences et des données techniques freinent le développement de la production de quinoa en Suisse. Selon Hansueli Brassel, de Biofarm, les essais conduits chez des producteurs de quinoa bio, avec Bio Suisse, montrent que, pour le moment, cette culture reste risquée et pas forcément appropriée à toutes les fermes.
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Plantes aromatiques : Engouement séduisant ; Plantes aromatiques : Tout un art ! ; De la plante au bonbon
René SCHULTE, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, AuteurCe dossier est consacré à la filière plantes aromatiques et médicinales (PAM) bio en Suisse. Le premier article fait un point sur loffre et la demande : les porteurs de projet qui souhaitent sinstaller dans cette production sont nombreux mais, même si la demande en PAM augmente dans ce pays, les nouveaux producteurs doivent sattendre à avoir des difficultés à trouver des débouchés satisfaisants. Ilona Stoffel, de Bio Suisse, recommande dailleurs aux petits producteurs de se grouper en coopérative pour mutualiser le matériel et faciliter les accès à certains débouchés. Il faut également souligner que cette filière manque de références et de transparence (volumes, prix, importations) et que la concurrence étrangère participe à saturer le marché. Le deuxième article sintéresse à la production, avec les témoignages de Birgit Kratt et de Nathalie Graf (deux associées et productrices de PAM bio en Suisse) et de conseillers, il montre à quel point la culture des PAM demande des savoir-faire et est gourmande en travail (notamment manuel) pour obtenir des plantes de qualité. Enfin, le dernier article est consacré au plus grand transformateur de plantes aromatiques en Suisse : lentreprise Ricola. Cette dernière naccepte que les plantes cultivées en bio.