Publié tous les 2 ans, le Rapport Planète Vivante mesure l'état de la biodiversité sur la planète. Lindice Planète Vivante 2020 fait état dun déclin moyen de 68 % des populations de mammifères, doiseaux, damphibiens, de reptiles et de poissons, suivies entre 1970 et 2016. Les variations des populations despèces sont un indicateur majeur de la santé globale des écosystèmes. Cependant, mesurer la biodiversité, la variété de tous les êtres vivants, demeure complexe ; il nexiste pas de mesure unique qui puisse saisir tous les changements dans cette immense toile de la vie. Il n'en reste pas moins que la nature décline à un rythme sans précédent. Les conséquences, non seulement sur les populations danimaux sauvages, mais aussi pour la santé humaine et sur de nombreux autres aspects de notre vie, devraient dicter un changement culturel systémique et profond, et un rééquilibrage de notre relation avec la planète. La tendance peut-elle être inversée, et comment ? Après avoir présenté les derniers chiffres de la perte de biodiversité (animale et végétale), les auteurs abordent les activités humaines et leurs conséquences écologiques (commerce mondial, surconsommation de ressources, surpêche et pollution des océans, empreinte écologique des pays
) ainsi que les risques du changement climatique pour la biodiversité. Les auteurs montrent également comment la santé des humains et celle de la planète sont intrinsèquement liées et comment la biodiversité est essentielle à la sécurité alimentaire. Inverser la courbe est possible, selon les travaux de modélisation initiés par Bending the Curve (Californie) qui mettent en avant plusieurs scénarios dactions réalisables.