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Auteur Laurence VIGIER |
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Les arbres fourragers : Comment les utiliser ? Planter ou se servir de l’existant ?
Comment valoriser les arbres comme source de fourrages ? Toutes les espèces d’arbres n’ont pas le même intérêt, selon la teneur en protéines ou encore la digestibilité de leurs feuilles, comme le montrent les données présentées dans ce document, issues d’une étude menée sur diverses espèces par INRAE de Lusignan (Vienne). A cela, s’ajoute la question de l’appétence qui dépend autant des habitudes alimentaires du troupeau que de l’espèce animale consommatrice. Le document présente plusieurs pratiques d’éleveurs en la matière. La technique la plus fréquente pour utiliser les arbres comme fourrage est la coupe de rames déposées au sol. Une autre technique, la table d’alimentation, permet aux animaux de prélever directement la ressource sur l'arbre ou l'arbuste. Cette possibilité est aussi en test sur le site d’INRAE de Lusignan. Peu de données sont disponibles sur les quantités de fourrage apportées par les arbres. Plusieurs données issues de la recherche et de tests de producteurs (avec, par exemple, l’exploitation d’arbres taillés en trogne) sont reprises dans ce document. Les arbres peuvent ainsi être une ressource possible pour les producteurs disposant déjà de haies, de lisières ou de bois, sans trop de frais. Planter aujourd’hui n’apportera pas de ressources fourragères immédiates, mais cela permet de capter du carbone, de produire de l’ombre ou encore d’améliorer la biodiversité.
Dossier spécial Elevage herbivore : Arbres fourragers : Un levier face au changement climatique ? ; Pâturages : Des prairies pâturées à haute densité de mûriers blancs ?
Laurence VIGIER, Auteur ; Philippe DESMAISON, AuteurCe dossier se penche sur l'utilisation des arbres comme fourrage pour les élevages herbivores. Cette alternative séduit, en effet, de plus en plus d'éleveurs, ces derniers devant faire face à des aléas climatiques récurrents. Un premier article met en avant les atouts de cette pratique agroforestière (production de fourrages d'appoint en cas de sécheresse, appétence accentuée par la diversification de la ration, déparasitage naturel par les tanins présents dans les feuilles...) et présente quelques retours d'expériences et résultats issus d'exploitations ou de la station expérimentale Inrae de Lusignan. Ce fourrage peut être consommé directement sur l'arbre (table d'alimentation), posé au sol après une coupe (rame au sol), voire même en affouragement après séchage ou ensilage. Un second article s'intéresse plus particulièrement à l'expérimentation mise en place chez un éleveur bio ariégeois (le GAEC Authier), dans le cadre du programme Agrosyl : des mûriers blancs destinés à être pâturés ont été implantés dans une prairie à raison de 25 000 tiges/ha. La conduite de la parcelle, les résultats sur trois ans d'expérimentation et les perspectives pour l'avenir sont présentés.
Cow-pea, Lablab... Testés par la Chambre d'Agriculture de Dordogne : L'innovation est notre moteur !
Le cow-pea et le lablab sont deux légumineuses fourragères estivales qui permettent d'enrichir le fourrage en MAT (matières azotées totales). Elles ont un intérêt dans un contexte où il est de plus en plus difficile de produire du fourrage en été. Cette vidéo présente les essais mis en place par la Chambre d'agriculture de Dordogne, en 2018 et en 2019. L'essai de 2018 visait à mesurer la quantité de biomasse produite par une association lablab-maïs par rapport à une culture pure de maïs. L'essai de 2019 a été conduit chez un éleveur en bio, à Saint-Saud-Lacoussière. Quatre espèces de couverts estivaux ont été semées et pâturées, en culture pure ou en mélange : sorgho, trèfles, moha et cow-pea. Le comportement des vaches laitières à la pâture, les rendements et les valeurs alimentaires des mélanges ont été observés et analysés. Le cow-pea ne semble pas être très appétent pour les vaches lors de la première sortie au champ, mais cela change par la suite.