Détail de l'auteur
Auteur Anaïs KERNALEGUEN |
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Le GAEC la ferme des hirondelles à Plédéliac
Anaïs KERNALEGUEN, AuteurDominique Le Calvez sest installé, en 2014, hors cadre familial, sur une exploitation située dans les Côtes dArmor. Il a été rejoint par Jeanne Brault en 2016. Ils devaient normalement sinstaller en bovins allaitants, production du cédant, mais cela ne passait pas économiquement. Suite à la fin des quotas laitiers (2013), ils ont calculé les volumes de lait quils pouvaient produire en fonction du potentiel foncier de la ferme. Lexploitation comptait 82 ha, dont 25 ha autour du siège de lexploitation et un autre bloc de 36 ha à trois kilomètres du siège de lexploitation, de lautre côté dune route départementale. Afin de pouvoir faire pâturer au maximum leurs vaches et produire du lait bio, ces deux jeunes éleveurs ont opté pour une salle de traite mobile. Après sêtre assurés que Biolait accepterait de collecter du lait trait au champ, ils ont pu lancer leur projet dinstallation.
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Le GAEC de Kroaz Min, une installation en brebis lait à Lannion
Anaïs KERNALEGUEN, AuteurDans les Côtes d'Armor, Ana-Gaëlle Le Damany et son compagnon Paul Françoise se sont installés, en 2016, sur la ferme familiale qui était alors en vaches laitières conventionnelles. Toutefois, ce couple souhaitait transformer le système de production pour produire du lait de brebis en agriculture biologique, avec transformation à la ferme et vente directe. Ils sont restés deux ans et demi en GAEC avec le père dAna-Gaëlle, avant le départ en retraite de ce dernier. Durant cette période, les trois associés nont pas suffisamment pris le temps de préparer ensemble les changements de système de production en raison de divergences de valeurs et dun conflit de génération. Par la suite, l'ergonomie a été une préoccupation majeure lorsquil a fallu réadapter la ferme : hauteur des quais de traite, achat dune pailleuse, lactoduc Tout a été pensé pour éviter de porter des charges, deffectuer des gestes répétitifs et davoir à trop marcher. La bergerie et la fromagerie ont été auto-construites par Paul Françoise et son père, ce qui a permis de réaliser 50 à 60 % déconomies. En cinq ans, le couple na pris que trois semaines de congés. Comme la ferme est prévue pour 2,5 UTH, ils sont en cours de discussion avec un autre couple déleveurs de brebis pour partager lembauche dun salarié à mi-temps annualisé.
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Sinstaller éleveurs laitiers, un choix de vie paysanne
Anaïs KERNALEGUEN, AuteurLe CEDAPA (Cendre détude pour un développement agricole plus autonome) poursuit son tour des anciens animateurs du réseau, non issus du milieu agricole, qui ont décidé de sinstaller en élevage. Cet article rapporte le témoignage de Louis Motte et de Gwennenn Montagnon, qui ont repris une ferme en Ille-et-Vilaine, en 2018, en bovins lait bio sur 38 ha. Lorsquils cherchaient une ferme à reprendre, ces porteurs de projet avaient deux critères en tête : avoir suffisamment de terrains accessibles (système herbager) et pouvoir mettre en place un système qui leur permettrait de se dégager du temps. Ils ont visité une dizaine de fermes. Leur première piste na pas abouti : le cédant nétait pas prêt moralement à arrêter son activité et demandait un prix de reprise trop élevé. Louis Motte et Gwennenn Montagnon ont alors revu leurs critères pour privilégier une reprise qui puisse se faire dans de bonnes conditions sur le plan humain et financier. Ils ont ainsi trouvé cette ferme de 38 ha, en système conventionnel, dont il fallait optimiser le système herbager pour pouvoir sinstaller à deux. Le cédant a engagé une conversion bio avant leur installation et Serge Aubert, un voisin déjà en bio, a parrainé leur projet. Les deux jeunes repreneurs ont également été salariés six mois sur l'exploitation, en menant, en parallèle, les démarches administratives liées à l'installation.