Détail de l'auteur
Auteur Véronique BARGAIN |
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274 hectares bio high-tech
Ludovic Guerton et Sébastien Chevalier sont associés dans le Gaec l'Offraire à Mouchamps, en Vendée. Les 274 hectares du Gaec, sur lesquels ils cultivent du maïs, du blé, du pois et de la féverole, ont été convertis en bio en 2000 dans le cadre d'un contrat territorial d'exploitation. Alors qu'ils passent près de 600 heures par an sur le tracteur, ils en ont équipé un du système RTK d'autoguidage par GPS (Autofarm) dès 2004. Ils ont investi en commun avec un voisin cultivant 200 hectares en bio. Ils ont choisi "ce système pour sa précision à deux centimètres et ses débits de chantier". Le fonctionnement du système, ses utilisations possibles dans les différentes étapes de culture (semis, binage, passage de herse étrille, épandage de compost), les économies et l'investissement qu'il génère sont exposés. Par ailleurs, une présentation est faite des résultats économiques de leur exploitation et des méthodes de culture liées à la fertilisation, à l'implantation de couverts ou à l'assolement.
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Agneau Label Rouge de Vendée : A la recherche d'éleveurs
Quand d'autres filières peinent à écouler leurs surplus, la filière Agneau Label Rouge de Vendée recherche des éleveurs. Ce Label Rouge Agneau de boucherie a été créé en 1994, en partenariat avec l'entreprise Vendée Loire Viandes, déjà engagée dans des démarches qualité en viande bovine. Cette démarche a été confortée par la crise de la vache folle, et en 2002, ce sont 40 éleveurs de Vendée, du Sud de la Loire-Atlantique, de l'Ouest des Deux-Sèvres, et des cantons limitrophes, qui ont produit 9 600 agneaux selon le cahier des charges du label, avec un taux de labellisation de 72 %. Basée sur une démarche de partenariat, cette filière offre à ses éleveurs la garantie de débouchés et prix rémunérateurs. Cet article est complété par la présentation de l'exploitation de Christophe Bobineau, éleveur, et président de la section Label Rouge du Mouton Vendéen.
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Agriculture biologique : Le groupement Les chèvres bio France en plein développement
Véronique BARGAIN, AuteurCréé en 2014, le groupement de producteurs Les chèvres bio France compte aujourdhui 37 éleveurs situés de la Loire-Atlantique au bassin Lozère-Aveyron. Premier groupement de producteurs de lait de chèvres bio en France, il travaille en partenariat étroit avec un transformateur, la Lémance, et leur principal client, Biocoop, avec des valeurs fortes, comme léthique, la taille des élevages (pas plus de 600 chèvres par cheptel), ou encore limportance du pâturage. Une grille de prix sur 3 ans permet aux éleveurs davoir une visibilité suffisante. Face à la demande en forte croissance en lait de chèvre bio, la Lémance est à la recherche de nouveaux producteurs, avec aussi le souhait de trouver des réponses aux difficultés liées à la saisonnalité de la production de lait. Une grille de prix, avec une différenciation entre lait dhiver et lait dété, est dailleurs envisagée.
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Agroforesterie : Le Gaec Pilet associe arbres et cultures
Véronique BARGAIN, AuteurCet article présente la plantation d'arbres au sein de parcelles cultivables. Cela permet de produire à la fois les cultures nécessaires à l'alimentation des animaux et la production de bois d'uvre, sur le long terme. Témoignage de Dominique Pilet, agriculteur à Machecoul, en Loire-Atlantique.
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Des ailes pour les racines !
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurLes mycorhizes s'attachent aux racines des végétaux et développent un réseau « d'hyphes fongiques » capable d'augmenter le système radicalaire des végétaux jusqu'à 700 %. Les mycorhizes offrent différents avantages : augmentation de l'absorption du phosphore, de l'azote ou de micronutriments, piégeage du carbone dans les sols, atténuation de stress abiotiques ou biotiques. Le projet Végé durable 2, programme Interreg France-Angleterre, a permis d'étudier les mycorhizes, et des essais ont également eu lieu sur la station expérimentale horticole de Bretagne Sud, en légumes biologiques. Différents essais montrent une amélioration du rendement, du calibre, de la précocité ou de la classification commerciale des cultures avec l'introduction de mycorhizes. A noter que pour certaines cultures, la mycorhization n'a pas d'effet, voire un effet dépressif. Induire une relation entre la plante et le champignon n'est pas toujours facile (notamment pour la carotte, le poireau). Différentes solutions sont testées. Les effets combinés de l'utilisation de mycorhizes et des rizobactéries bénéfiques ont aussi été testés.
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Ali Ba Bio : le bio à domicile
Histoire d'une démarche originale : Stéphane Garry et Luc Breton ont démarré un service de livraison à domicile de produits biologiques sur la région nantaise. De la même façon que le boulanger ou le boucher, ils tournent dans les villages et au gré des commandes.
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Des alliacées pour désinfecter les sols
Véronique BARGAIN, AuteurLes plantes de la famille des alliacées contiennent certaines substances qui, lorsque la plante est broyée, se réarrangent en composés soufrés. Différentes expérimentations ont montré l'effet de ces composés sur les insectes, sur les maladies fongiques ou encore sur les nématodes qui se conservent dans le sol. Les produits qui ont été testés sont des écarts de tri et déchets d'oignons et de poireaux, ainsi que différents principes actifs des Alliacées. Tous ont montré une efficacité intéressante contre Pythium ultimum sur culture de concombre. Un des principes actifs des alliacées, le DMDS (diméthyldisulfure), est également efficace sur Sclerotinia sclerotiorum sur salade, et devrait être l'objet d'une demande d'homologation en 2012. Les alliacées sauvages, très riches en DMDS, représentent une alternative intéressante pour l'agriculture biologique.
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Lalternative Pathosol
Véronique BARGAIN, AuteurDans le cadre de l'association régionale d'expérimentation légumière des Pays-de-la-Loire (Arelpal), le programme Pathosol recherche des solutions durables pour aider les maraîchers à lutter contre les bioagresseurs. Les techniques à l'étude sont l'introduction d'engrais verts dans les rotations, la solarisation et l'apport de biostimulants. Un essai a été mené sur l'introduction d'un engrais vert estival à base de graminées, implanté avant mâche et radis. Il n'a pas montré d'effets significatifs sur le sol ni sur les bioagresseurs en plein champ. Sous abris, la présence de certains pathogènes a été limitée (Pythium, Rhizoctonia). Toutefois, cet essai n'a été conduit que pendant deux ans et nécessiterait d'être poursuivi pour voir les effets des engrais verts à plus long terme. Concernant la solarisation, des effets intéressants apparaissent dès 150 h de solarisation sous abri. En plein champ, c'est aussi une solution intéressante avec des effets également sur l'enherbement. Enfin, trois biostimulants ont été testés sur aubergines sous abri dans le but de lutter contre Verticillium dalhiae : Vertal, Kanne et Bactériosol. Si la verticilliose a été autant présente que sur les plants témoins, les plants traités ont présenté de meilleurs rendements. A noter que ces essais n'ont pas été conduits en agriculture biologique, mais que les techniques testées peuvent s'y appliquer.
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L'aménagement de parcelles pour limiter la pression des ravageurs
Sébastien PICAULT, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurDans l'objectif d'attirer et/ou de maintenir les auxiliaires aux abords des parcelles cultivées, des infrastructures agro-écologiques peuvent être mises en place (haies, bandes enherbées, mélanges fleuris). Ainsi, les populations de ravageurs peuvent être maîtrisées par la présence de leurs prédateurs et parasitoïdes. On parle alors de biodiversité fonctionnelle. Dans ce contexte, le projet Biodivleg étudie l'effet de la présence de haies sur la régulation naturelle de mouches dans différentes cultures de Brassicacées. L'effet potentiel des haies n'a pas pu être clairement identifié et les méthodes de l'étude doivent être affinées pour les prochains essais. En ce qui concerne les populations de pucerons sur culture de laitues, le Ctifl teste depuis trois ans l'effet de différents aménagements agro-écologiques. Dans les parcelles concernées, l'accroissement des populations d'auxiliaires est plus rapide et la durée d'infestation par les pucerons est plus courte.
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L'approbation des substances de base continue
Véronique BARGAIN, AuteurPatrick Marchand, de l'ITAB, a expliqué, lors d'une conférence au Sival : "Les substances de base sont des substances non préoccupantes, non toxiques, dont la destination principale n'est pas d'être utilisées à des fins phytosanitaires, mais qui peuvent néanmoins être utiles dans la protection sanitaire, et qui ne sont pas des biostimulants." Ces substances (bicarbonate de sodium, vinaigre, prêle...) sont, pour certaines, utilisées depuis longtemps en bio. Neuf substances de base ont déjà été approuvées par la Commission européenne. De nombreux autres dossiers sont en cours d'instruction ou de montage. Cependant, ne pouvant être vendues en tant que produits phytosanitaires, des problèmes de conditionnement, de présentation du produit, de règles d'utilisation... ne facilitent pas leur commercialisation.
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Après compostage, un amendement plus souple et plus sain
Epandable toute l'année, d'un volume réduit, sans odeur, plus sain et plus régulier, le compost ne manque pas d'atouts. Les travaux à son sujet ont connu un regain d'intérêt... avec encore quelques questions en suspens, notamment le problème de l'impact de l'apport de compost sur le réveil des graines d'adventices et celui des pertes d'azote sous forme NO,NO2, par volatilisation.
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Asperge : Du bio sur 80 hectares
Véronique BARGAIN, AuteurFrédéric et Laura Poupard se sont installés en 1998 sur une exploitation en polyculture-élevage située dans le Maine-et-Loire. Des asperges blanches étaient déjà produites auparavant et Frédéric a choisi de se spécialiser dans cette production. En 2008, il est passé en bio, à la fois par conviction mais aussi pour le challenge technique que cela représentait. Actuellement, lEARL Langevine cultive 75 à 80 ha dasperges blanches et vertes (dont 15 ha sous tunnels), 40 ha de cultures de diversification, 70 ha de céréales et 70 à 80 ha de prairies valorisées de manière extensive par des bovins. Frédéric et Laura emploient quatre salariés permanents et une trentaine de saisonniers. Ils produisent 400 t/an dasperges bio de différentes variétés afin détaler les récoltes du 1er mars au 25 juin. Lasperge blanche est plantée dans les sols plus sableux. Son itinéraire technique est le suivant : un apport de 10 t de MO (compost de fientes, de déchets verts et de fumier de bovin) chaque hiver, un buttage en janvier-février avec la pose du plastique afin de limiter les pontes de mouches, 5 à 6 passages de désherbage mécanique et une irrigation au goutte à goutte pour limiter lenherbement. Quant à lasperge verte, elle est implantée dans des sols plus argileux et demande des interventions supplémentaires (notamment des passages de désherbeur thermique entre les rangs).
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Asperge verte : L'intérêt des paillages biodégradables
Pour proposer une alternative aux films plastiques utilisés en production d'asperges vertes, le CEHM a testé l'utilisation des paillages biodégradables. Après un premier essai test en 2002, un essai plus complet a été réalisé en 2003 : 5 paillages de deux épaisseurs (17 et 25 um) et quatre colorations (transparent, vert, noir, marron) ont été comparés au témoin Isolène 25 um sur la variété Dariana. Les observations réalisées ont confirmé les intérêts multiples des paillages biodégradables pour la production d'asperges vertes : Economie de main d'oeuvre : les films plus fragiles sont plus facilement percés par les turions quand ils sortent (ce qui élimine une intervention des cueilleurs à ce stade) ; Possibilité d'étaler la production : le paillage a un effet sur le rendement et la précocité selon la coloration du film ; Effet herbistatique : les films colorés empêchent la levée des adventices. Bien que plus coûteux à l'achat que les films polyéthylène, les films biodégradables présentent d'ores et déjà de nombreux intérêts dont un essentiel : plus de problème de récupération et de recyclage.
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L'association céréales-protéagineux, c'est payant
Véronique BARGAIN, AuteurLe Gaec Ursule, en Vendée, cultive des méteils en agriculture biologique depuis 1997 et travaille à l'autonomie en concentrés des 100 vaches laitières grâce à de la féverole, du pois fourrager, du lupin et du tourteau de colza fermier. Le lupin a été abandonné à cause du salissement. Les associations de céréales avec du pois augmentent le rendement, réduisent les attaques de bruches et le salissement. Les céréales et les protéagineux sont respectivement semés à 30 % et 90 % de la dose en culture pure, il y a donc une augmentation de densité de semis. La féverole de printemps est semée à 50 grains/m2 avec de l'avoine. Les pois de printemps sont semés à 90 grains/m2 avec de l'orge à 40 kg/ha. Le lupin d'hiver est semé à 40 grains/m2 en octobre, puis l'orge ou le blé associés sont semés par la suite à 100 kg/ha.
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Une association pour promouvoir le lait cru
Véronique BARGAIN, AuteurLe 28 mai 2011 est née l'"Association pour la promotion du lait cru et de ses produits dérivés", à l'initiative d'éleveurs laitiers de Loire-Atlantique. Cette association regroupe 15 éleveurs du département aux profils très différents, puisqu'ils sont installés en bio ou en conventionnel, et vendent leur lait cru par des circuits de commercialisation très différents allant de la vente à la ferme à la GMS ou à la restauration collective. L'objectif de l'association est de promouvoir les atouts du lait cru et de casser son image négative auprès des consommateurs. Ainsi, elle prévoit de baser sa communication sur les aspects nutritionnels du lait cru avec l'aide d'un nutritionniste et elle a mis en place un cahier des charges axé sur l'hygiène et la sécurité alimentaire. Les éleveurs envisagent de faire appel à une agence de communication, de trouver une marque ou un logo pour l'association et d'organiser une journée « lait » avec visites d'exploitations. Ils désirent rapidement rencontrer des intervenants de la restauration collective pour leur fournir des produits.