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Auteur Véronique BARGAIN |
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Retenues collinaires : Pour une spécificité
Bien que bénéficiant d'une pluviométrie globalement suffisante, la Bretagne présente des déficits importants de mai à août pour de nombreuses cultures légumières et horticoles. Pour sécuriser ces productions, les producteurs de légumes, fruits et fleurs ont fait le choix depuis 12 ans d'une irrigation raisonnée utilisant les excédents d'eau de l'hiver stockés dans des retenues collinaires pour être réutilisés en été. Plus de 550 retenues d'une capacité moyenne de 13 000 m3, pour un coût moyen de 335 000 francs par installation, ont été créées sur la région. Les professionnels souhaiteraient donc que la spécificité de la retenue collinaire, qui nécessite plus d'investissements qu'un forage et respecte l'environnement, soit reconnue dans la prochaine loi sur l'eau.
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Travail du sol : Facteur d'homogénéité... ou d'hétérogénéité
Première intervention réalisée sur une parcelle en vue de l'implantation d'une culture de salade, le travail du sol est un élément fondamental pour l'homogénéité des salades à la récolte. En effet, la salade ayant un système racinaire peu puissant, facilement arrêté, tout obstacle ou irrégularité peut entraîner un mauvais développement ou un développement retardé des racines donc de la plante. Si le travail du sol peut favoriser cette homogénéité, il peut aussi être la cause d'hétérogénéité. En effet, un travail trop profond ramenant en surface des parties grossières a un effet négatif sur le développement racinaire. De même, il faut éviter de créer en profondeur une semelle qui bloquera l'écoulement de l'eau et empêchera les racines de se développer profondément. A l'opposé un travail trop fin, réduisant la surface à l'état de poudre, entraîne à la première pluie ou irrigation, une prise en masse de la terre et par la suite une asphyxie du sol. Comme le souligne Gilles Bertrand, conseiller à la Chambre d'Agriculture du Roussillon, "le travail du sol, en tant que facteur d'homogénéité, passe par la connaissance de son sol, par le choix d'outils adaptés à ce sol et par leur bonne utilisation."
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Avec du lin dans la ration : Un lait naturellement riche en oméga-3
Tout a commencé lorsqu'un éleveur a constaté que la santé et la production laitière de ses vaches étaient meilleures en pâturage de printemps. La société Valorex, fabriquant d'aliment pour bétail, a alors lancé des travaux de recherche et a découvert que l'herbe de printemps est naturellement riche en acide alpha-linoléique, acide gras précurseur de la famille des oméga-3. La graine de lin, du fait de sa teneur en cet acide gras, a été ajoutée dans la ration d'hiver des vaches. Outre les effets positifs sur la santé animale et la qualité du lait démontrés par des essais menés en collaboration avec l'Institut de l'Elevage, les oméga-3 ont un rôle physiologique et constitutif dans notre organisme (constitution des phospholipides et des membranes cellulaires, médiateurs) et interviennent dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. L'alimentation française contenant très peu d'oméga-3, la laiterie Saint-Père, en partenariat avec des éleveurs, produit, depuis octobre 2000, un lait naturellemnt riche en oméga-3, grâce à l'introduction de graines de lin dans la ration des vaches laitières.
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Les côteaux Nantais dans la bio
Alors que peu d'arboriculteurs osent franchir le pas de l'agriculture biologique, l'exemple des côteaux Nantais, à Vertou, montre que l'on réussit. Certifié depuis 1990, l'exploitation compte aujord'hui 66 ha, dont 46 ha de vergers et le reste en prairies, répartis sur 5 sites. Chaque année, les côteaux Nantais replantent 2 à 4 ha de vergers et n'hésitent pas à tester de nouvelles variétés.
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Cultures intermédiaires : un bon intermède pour le sol et l'environnement
Eviter un sol nu en interculture, principalement pour limiter le lessivage de l'azote et l'érosion du sol, voici deux objectifs d'une culture intermédiaire ; reste à choisir la bonne ! Plusieurs solutions sont, en effet, possibles : des crucifères (moutarde, colza,...), des céréales, des cultures fourragères, toutes ont leurs avantages, mais certaines seront plus adaptées selon la durée de l'interculture, le précédent cultural, la culture à venir, les conditions climatiques,... L'article propose ainsi plusieurs solutions intégrant ces paramètres, ainsi que le témoignage d'un céréalier ayant fait le choix des cultures intermédiaires depuis 3 ans.
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Des filières bio très diverses en Europe
Aides à la reconversion, cahiers des charges, organisation de la production et de la commercialisation du lait biologique, etc... Voici un tour d'horizon des filières laitières biologiques allemande, autrichienne, belge et espagnole.
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Gouttières suspendues : alternative ou révolution ?
Apparues il y a trois ans aux Pays-Bas et en Belgique, les cultures en gouttières arrivent en France, on en trouve 6 ha dans le Sud-Est. De nombreux serristes s'y intéressent, particulièrement dans le Sud ou les projets de serres nouvelles intègrent des gouttières suspendues. Le premier objectif est de faciliter la contreplantation et de permettre ainsi une production continue. Un autre objectif est de faciliter le travail de mise en place, effeuillage et récolte. Les gouttières suspendues permettent également de faciliter la récupération du drainage et donc son recyclage.
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Un nouveau défi pour la filière chanvre
Jusqu'à présent, la production de chanvre bénéficiait d'une aide européenne de 4359 F/ha en 1999. Elle s'accompagnait d'obligations : utilisation de variétés homologuées et de semences certifiées, rendement minimum de 2,5 t/ha en paille + graines et transformation obligatoire. Pour la campagne 2000/2001, une nouvelle réglementation, votée en juillet dernier, a été mise en place.
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Bio et mécanisé
Agriculture biologique n'est pas toujours synonyme d'absence de mécanisation. Pour preuve, ce GAEC de Fresnay-en-Retz, en Loire-Atlantique qui a du s'équiper pour répondre à une demande croissante. Reportage.
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Débouché nouveau : du lupin pour l'alimentation humaine
Depuis 2 ans la Cana, coopérative agricole de Loire-Atlantique propose de la farine de lupin pour l'alimentation humaine. Source de protéines végétales, sa production est actuellement dopée par les soupçons qui pèsent sur le soja transgénique et par la réglementation qui oblige les industriels à mentionner sur leurs étiquettes la présence d'OGM. Devant ce succès, la coopérative envisage même un agrandissement de son outil de transformation.
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Difficile décollage des F et L bio
Bien que les Pays de la Loire soient la première région française en surface en agriculture biologique, le démarrage reste difficile, notamment en fruits et légumes. En arboriculture, les freins sont d'ordre technique, tandis qu'en maraîchage, la pression vient des grandes surfaces qui mettent la pression sur les prix.
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Produits biologiques, la demande s'élargit
Témoignage de deux maraîchers biologiques sur la filière et le marché des fruits et légumes bio, à l'occasion d'un forum organisé par un supermarché spécialisé.
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Le sarrasin cultive l'image de la Bretagne
"Après onze ans d'efforts pour faire revivre le blé noir breton, la filière du sarrasin se professionnalise et met en place une IGP, Indication Géographique Protégée ""Blé noir tradition Bretagne"", avec pour objectifs de protéger l'image de la région et instaurer des règles de production et de commercialisation. La demande des consommateurs permet de croire au développement de cette plante rustique, d'autant que 80 % du tonnage consommé est importé."
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Ali Ba Bio : le bio à domicile
Histoire d'une démarche originale : Stéphane Garry et Luc Breton ont démarré un service de livraison à domicile de produits biologiques sur la région nantaise. De la même façon que le boulanger ou le boucher, ils tournent dans les villages et au gré des commandes.
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Après compostage, un amendement plus souple et plus sain
Epandable toute l'année, d'un volume réduit, sans odeur, plus sain et plus régulier, le compost ne manque pas d'atouts. Les travaux à son sujet ont connu un regain d'intérêt... avec encore quelques questions en suspens, notamment le problème de l'impact de l'apport de compost sur le réveil des graines d'adventices et celui des pertes d'azote sous forme NO,NO2, par volatilisation.