Détail de l'auteur
Auteur Véronique BARGAIN |
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Des bandes fleuries pour se protéger du thrips
Véronique BARGAIN, AuteurLe thrips tabaci peut provoquer d'importants dégâts en culture de poireaux et impacter économiquement la production. Dans l'optique de développer la régulation naturelle de ce ravageur, le Ctifl de Carquefou, en Loire-Atlantique, la Fredon Nord-Pas-de-Calais et LCA ont testé l'attractivité de différentes espèces végétales vis-à-vis du thrips et de ses ennemis naturels. Sébastien Picault, du Ctifl de Carquefou, livre les résultats d'essais en bandes fleuries de quatre mètres de large, implantées en bordure de parcelle. Plusieurs espèces attirent les prédateurs du thrips, comme Aelothrips intermedius, mais également le thrips lui-même. C'est le cas de l'achillée millefeuille et du chrysanthème. Les Chénopodiacées et les Amaranthacées se montrent intéressantes, mais peuvent poser des problèmes d'enherbement. Par ailleurs, la féverole et la vesce, ainsi que la tanaisie semblent être des plantes clés car elles attirent respectivement les syrphes et les Orius, mais pas le thrips. Le Grab, de son côté, a testé des bandes composées de bleuets, de fèves et de céréales contre les pucerons.
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Bretagne : 20 ans d'engagement dans la bio
Véronique BARGAIN, AuteurEngagé sur l'agriculture biologique depuis 1997, le groupement de producteurs Prince de Bretagne est aujourd'hui leader sur ce marché, avec 20 000 tonnes de légumes bio commercialisées en 2016. La gamme proposée s'est peu à peu diversifiée, avec aujourd'hui une trentaine de légumes produits par une cinquantaine d'agriculteurs. Ces derniers peuvent bénéficier de l'appui de la station expérimentale Terre d'Essais, dédiée à la bio, avec des légumes de plein champ et sous abris. Avec 20 autres producteurs en conversion ou en réflexion, l'offre de Prince de Bretagne devrait bientôt pouvoir atteindre les 30 000 tonnes.
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Comment consommer moins d'antibiotiques
Véronique BARGAIN, Auteur ; Annick CONTÉ, AuteurPour réduire la consommation dantibiotiques, lapproche globale et les médecines complémentaires sont des leviers possibles. Tout dabord, une utilisation plus ciblée des antibiotiques, en évitant les prescriptions inutiles (pour la plupart des diarrhées des veaux ) permet de limiter leur utilisation. Des astuces pour limiter les traitements ou mieux les cibler sont données. Ensuite, les moyens de prévenir lapparition des pathologies sont abordés : quantité et qualité des aliments, apport en oligo-éléments et vitamines, drainage du foie à laide dhoméopathie et phytothérapie, limitation du stress, adaptation du logement des animaux (absence de courants dair, litière, etc.). Le témoignage de Pierre-André Beaupère, éleveur de vaches laitières en conventionnel, démontre lefficacité des traitements homéopathiques et phytothérapiques. Des solutions homéopathiques et phytothérapiques de stimulation de limmunité sont présentées, notamment dans le cas de traitements visant à drainer le foie ; de lutte contre les mammites, les traumatismes de la mise-bas ou la délivrance, le stress. Enfin, les objectifs du plan Ecoantibio 2, de 2017 à 2021, décliné en vingt actions, sont présentés.
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Etre arboriculteur et éleveur
Véronique BARGAIN, AuteurL'unité Ecodéveloppement de l'Inra, impliquée dans le groupe d'échange et de réflexion "Vergers + durables", s'est intéressée aux systèmes agricoles associant arboriculture et élevage ovin, avec pâturage dans les vergers, y compris dans les vergers basse tige. Des enquêtes ont ainsi été réalisées dans le Sud-Est, le Sud-Ouest et l'Ouest de la France. Cette pratique peut concerner deux exploitations agricoles spécifiques ou une seule exploitation diversifiée. Dans ces deux cas, elle peut nécessiter des adaptations plus ou moins importantes selon qu'il s'agisse d'un pâturage permanent ou d'un pâturage sur une partie de l'année seulement : organisation du pâturage, gestion des traitements (le cuivre étant toxique à haute dose pour les ovins), démarches administratives et réglementaires, etc. Toutefois, les avantages en termes de gestion de l'enherbement et des maladies et ravageurs restent intéressants. En effet, les ovins, en piétinant les feuilles tombées au sol, limitent les risques de propagation de la tavelure. Ils limitent aussi la présence de campagnols.
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GIS Piclég : ça avance
Véronique BARGAIN, AuteurLe GIS Piclég vise à mobiliser les acteurs de la recherche et du développement pour proposer des systèmes de culture respectueux de lenvironnement et économiquement performants. Il a été créé en 2007 par Légumes de France, lInra et le Ctifl avec une convention de 10 ans. Des avancées et résultats ont été obtenus dans de nombreux domaines (biocontrôle de la mouche du chou, protection contre les pathogènes du sol, résistances aux nématodes) et une nouvelle convention de 10 ans devrait être signée pour continuer dans cette dynamique.
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Les modes de destruction des engrais verts
Véronique BARGAIN, AuteurDans le cadre du projet régional Pays de la Loire Atila 2016-2019, des essais sont menés au Ctifl de Carquefou (Loire-Atlantique) sur les modes de destruction des engrais verts. Implantés avant une culture de chou-fleur, deux couverts hivernaux sont testés (Chlorofiltre 31, mélange davoine rude, de vesce commune et de trèfle dAlexandrie ; ainsi que Chlorofiltre 30H, associant du seigle, de la vesce commune et du trèfle incarnat) selon trois modalités de destruction. Une première modalité en travail du sol classique (enfouissement), une deuxième en travail modéré ou strip-till (roulage avec rouleau Faca) et une troisième par occultation (roulage, puis bâchage pendant deux-trois semaines). Les premiers résultats montrent des points positifs et négatifs pour chacun des trois modes, en termes de structure du sol, de sensibilité aux ravageurs, ainsi que denracinement et de rendement du chou. La destruction par occultation semble un bon compromis, estime Sébastien Picault, ingénieur de recherche et dexpérimentation au Ctifl. Les essais vont se poursuivre avec un engrais vert moins robuste et qui ne monte pas trop haut, comme le trèfle. Un encart décrit la méthode strip-till issue de lagriculture de conservation.
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La mouche du chou bientôt sous biocontrôle
Véronique BARGAIN, AuteurLa technique du push-pull devrait être bientôt utilisable sur choux brocolis, grâce aux recherches menées ces dernières années à l'INRA de Rennes. La technique retenue est la diffusion deucalyptol dans les cultures pour repousser linsecte ravageur et/ou attirer les auxiliaires, et la culture du chou chinois en bordure de la parcelle de choux comme culture piège. Cette technique a été testée de manière expérimentale et semble adaptée à la lutte contre la mouche du chou. Cependant, des précisions quant à la mise en place de ce système (type de diffusion, éloignement du chou chinois, etc.), ainsi quune expérimentation à grande échelle permettront de ladapter au mieux. Des études ont également montré lintérêt des auxiliaires aériens et de surface dans la protection contre la mouche du chou et le puceron.
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La pénibilité en maraîchage bio
Véronique BARGAIN, AuteurLors de ses journées portes ouvertes, la station expérimentale en maraîchage biologique de Bretagne Sud a présenté aux visiteurs diverses solutions techniques permettant de réduire la pénibilité du travail pour les maraîchers, fortement soumis aux troubles musculosquelettiques. Parmi les pistes proposées, celle de la robotisation est testée depuis trois ans sur la station, avec le robot Oz développé par Naïo Technologies. Conçu pour le désherbage mécanique, il peut également apporter une aide pour d'autres opérations (plantation, récolte...), permettant ainsi de mieux rentabiliser l'investissement qu'il nécessite. L'automoteur Toutilo, la récolteuse en conducteur marchand et le porte-outil automoteur Culti'track de Terrateck sont également testés. D'autres expérimentations menées sur la station sont présentées en encart : tunnel mobile, matériaux biodégradables, protection contre le mildiou, et conservation du potimarron.
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Une production petite mais dynamique en Bretagne
Véronique BARGAIN, AuteurAvec moins dune trentaine déleveurs et 4 000 à 5 000 brebis, la Bretagne est une petite région pour la production de lait de brebis. La filière de Triballat-Noyal sest tournée vers le bio en 2000. Elle rassemble sept éleveurs dIlle-et-Vilaine avec chacun 300 brebis en moyenne de race Lacaune. Environ 600 000 litres y sont collectés et transformés en fromages frais et fromages affinés toute lannée, vendus sous la marque Vrai. En plus de cette filière organisée, une vingtaine déleveurs transformateurs conduisent des troupeaux de 60 à 120 brebis, principalement en bio. Avec des pratiques délevage extensives, le plus souvent à lherbe, sans désaisonnement, le lait est transformé en yaourts, fromages blancs et tommes vendus en direct sur les marchés, en Amap, en Biocoop et en magasins de producteurs. Les agneaux sont engraissés sur place ou vendus à 10kg à la coopérative Ovi-Ouest. Alain Gouedard, de la Chambre dAgriculture de Bretagne, témoigne que la plupart des éleveurs sen sortent bien et sont plutôt en manque de lait.
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Relever le défi technique de la bio
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis 1997, la marque de fruits et légumes Prince de Bretagne est engagée en agriculture biologique. Pour accompagner ses producteurs dans ce défi technique, l'expérimentation et de nouveaux outils de production ont été développés. La station expérimentale Terre d'Essais, par exemple, est dédiée exclusivement à l'agriculture bio depuis 1998. Dans cet article, six grands principes de production de légumes biologiques sont présentés : - revoir son système, avec notamment la nécessité de diversifier les productions et les rotations ; - adapter les variétés à la production, avec les niveaux de résistance et de tolérance comme critères de choix importants ; - protéger les cultures, en utilisant des méthodes basées sur la résistance, les auxiliaires et l'observation ; - produire en pleine terre, y compris sous abri ; - préserver la vie des sols, avec des techniques adaptées ; - désherber avec des techniques comme les engrais verts, les faux-semis, les paillages, ou encore le désherbage mécanique et utiliser de nouveaux outils proposés par les fabricants.
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La résistance aux nématodes avance
Véronique BARGAIN, AuteurLes nématodes à galles représentent un problème de plus en plus important en culture sous abris, notamment en Provence. Dans ce contexte, le programme de recherche Lactumel a testé la résistance d'environ 560 génotypes de laitues cultivées et sauvages à deux souches de nématodes (Meloidogyne incognita et Meloidogyne arenaria). Brigitte Maisonneuve, de l'INRA d'Avignon, estime les résultats encourageants : des génotypes sauvages résistants et partiellement résistants ont été identifiés. Sur les plants résistants, les nématodes pénètrent la racine, mais leur cycle se trouve bloqué et les pontes sont alors très réduites. Les chercheurs ont, par ailleurs, montré que la résistance aux nématodes reposait sur un déterminisme génétique simple. Pour Brigitte Maisonneuve, les sélectionneurs ont désormais les outils pour commencer un programme de sélection variétale de salades résistantes aux nématodes à galles du Sud-Est.
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Un revenu et dix semaines de congés
Véronique BARGAIN, AuteurPatrick Dufour et Jean-Marie Lebeau ne sont pas issus du milieu agricole. Lorsqu'ils se sont installés en maraîchage bio diversifié et vente directe, en 2010, un de leurs objectifs prioritaires était d'avoir une exploitation qui soit rapidement rentable, avec un taux horaire par associé au moins égal au SMIC. Ils ont donc cherché à optimiser au mieux leur temps de travail et à limiter la pénibilité des tâches quotidiennes. Après une période de tâtonnements, puis l'arrivée d'un troisième associé, Martin Grienenberger, le GAEC Légumes & Co a trouvé son équilibre, avec une organisation rodée, régulièrement revue pour maintenir l'amélioration de la rentabilité et la réduction du temps de travail. Le temps de commercialisation, notamment, fait l'objet d'attention de leur part. La vente se fait à la ferme, en libre-service, chaque jeudi, et génère 50 % du chiffre d'affaires en 2h. Elle se fait aussi sur le marché, en Amap, et auprès de quelques cantines et restaurants. Pour la production, la vigilance reste de mise, toutes les tâches étant réfléchies dans l'objectif de gagner du temps. Grâce à une bonne planification, à la mécanisation et à l'autoconstruction, les trois associés ont réussi à dégager pour chacun 10 semaines de congés annuels et 1 250 euros de revenu fixe auquel viennent s'ajouter les bénéfices de l'année précédente, soit au final un revenu d'environ 1 700 euros par mois.
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Des solutions pour lutter contre l'enherbement
Véronique BARGAIN, AuteurAu Sival, des entreprises ont présenté de nouveaux matériels de désherbage mécanique ou thermique, de désinfection des sols et de paillage : diffuseur thermique de désherbage sur le rang et de calcination des spores de tavelure en arboriculture ; géotextiles et paillages non tissés biodégradables, à base de chanvre ; bineuse pour biner sur le rang ; automate de désinfection des sols à la vapeur ; bineuse spécifique à la culture de petits fruits ; tracteur porte outil adapté au plein champ.
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Toaster ses protéagineux pour plus d'autonomie et de traçabilité
Véronique BARGAIN, AuteurA la recherche d'autonomie et de garanties sur l'origine de leurs aliments, de plus en plus d'éleveurs sont attirés par le toastage de graines de protéagineux. D'abord utilisée en bovins et volailles, cette technologie fait désormais des émules chez les éleveurs ovins, comme Jérôme Chaigneau. Installé dans les Deux-Sèvres avec un troupeau de 600 brebis laitières, il a toujours produit du lupin pour nourrir son cheptel mais, depuis 2015, les graines sont toastées par la société de nutrition Pasquier Vgt'al. Alors qu'il fallait 350 g de lupin cru et en graines entières par jour et par brebis en lactation, il ne faut plus que 280 g de lupin toasté/jour/brebis, cela grâce à une meilleure valeur alimentaire et à une meilleure valorisation. Les toasteurs, fixes ou mobiles, sont souvent achetés par des Cuma.
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Toaster ses protéagineux pour plus d'autonomie et de traçabilité
Véronique BARGAIN, AuteurInitié en bovins et volailles, le toastage des graines de protéagineux commence à intéresser les éleveurs caprins pour ses multiples intérêts. Cette technique permet de : - limiter la dégradation des protéines dans le rumen, en assurant une meilleure assimilation de celles-ci dans lintestin ; - augmenter les PDIE et PDIA des protéagineux ; - éliminer des facteurs antinutritionnels, du soja notamment ; - améliorer la conservation (95% MS). Dans les Deux-Sèvres, Anthony Maupoint et Patrice Ayrault élèvent 380 chèvres et 40 vaches sur 105 ha. Depuis 2016, ils se sont tournés vers un fabricant daliment pour toaster le lupin quils produisent, avec un coût de 60/t. Ils témoignent d'une amélioration du niveau de production (970 l/chèvre avec du lupin toasté contre 850-900 l avec du lupin cru) ainsi que du métabolisme (moins de diarrhées). Un tableau compare les valeurs alimentaires des graines toastées à celles des graines crues du lupin, de la féverole, du soja et du pois. Depuis deux ans, de nombreuses initiatives permettant de toaster ont vu le jour : mobile ou à poste fixe, acquis en CUMA ou par des entreprises. Il permet de valoriser aussi du soja produit sur lexploitation, afin de gagner en autonomie et en traçabilité. Plusieurs éleveurs caprins témoignent, dont Erramun Elichiry, en système bio dans les Pyrénées-Atlantiques, qui cultive 7 ha de soja et lapporte, toasté, à ses 80 chèvres (350g/jour avec du maïs et du méteil).