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Auteur Pauline BOGE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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Dossier : Comment Bio en Grand Est peut accompagner les territoires pour le développement de l'agriculture biologique ?
Pauline BOGE, Auteur ; Marie BRILLAND, Auteur ; Hélène CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, composé de retours d'expériences, présente une palette de dispositifs, de méthodes et d'outils à disposition des collectivités territoriales, permettant d'accompagner les projets en lien avec l'agriculture biologique dans la région Grand Est : - Les diagnostics Sensibio (Bio en Grand Est) pour déterminer la propension des agriculteurs à s'engager en bio ; - Différentes opérations du Grand Reims, en collaboration avec Bio en Grand Est, visant à favoriser la conversion des agriculteurs des Aires d'Alimentation de Captages ; - L'espace-test agricole, mis à disposition des candidats à l'installation afin qu'ils puissent tester la viabilité de leur projet agricole ; - L'outil PARCEL, développé par BASIC, la FNAB et Terre de Liens, permettant d'évaluer les surfaces agricoles nécessaires et les impacts écologiques associés aux modes de production / aux régimes alimentaires sur un territoire donné ; - Des événements, à l'initiative de citoyens, pour soutenir le nouveau marché bio à Nancy ; - Les défis "Foyers à Alimentation Positive" (FAAP) qui accompagnent les consommateurs dans l'augmentation de la part de bio et de bio local dans leur alimentation...
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Dossier : Climat, le réseau bio en Grand Est se mobilise
Pauline BOGE, Auteur ; Patricia HEUZE, Auteur ; Amélie LENGRAND, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2022, les 2ème et 3ème volets du 6ème rapport du GIEC ont de nouveau mis en évidence lurgence dagir face au changement climatique. Diversification des cultures, agriculture biologique et réduction de la consommation de viande sont autant dingrédients qui pourront permettre datténuer le changement climatique et de sadapter à ses conséquences. Dans ce cadre, Bio en Grand Est participe à plusieurs projets en lien avec le climat présentés dans cet article : - Le projet Eau et Climat FNAB 2021-2022 ; - Le projet Transfrontalier Klimaco 2021-2023 ; - Un projet de développement des semences paysannes en Champagne-Ardenne et leur valorisation par des filières locales ; - Le projet « Résilience des systèmes grandes cultures biologiques en Champagne et en Meuse », proposé par lAgence de leau Seine Normandie ; - Le partenariat avec la Communauté de Communes des Crêtes Préardennaises ; - Le programme Agroécologie du Pays Terres de Lorraine ; Laccompagnement du réseau de fermes bio climat du Grand Est.
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Rencontre avec Mathilde Christmann et Fabien Thuillot, GAEC Ferme les Messicoles, céréaliers et floriculteurs bio à Somme-Tourbe (51)
Pauline BOGE, AuteurMathilde Christmann et Fabien Thuillot sont céréaliers et floriculteurs bio à Somme-Tourbe (Marne), depuis 2018. Ils cultivent une grande variété de cultures (luzerne, orge de printemps, seigle, grand épeautre, triticale/pois, triticale, lentilles, trèfle blanc semence, sarrasin, avoine, tournesol, blé), ainsi que du chanvre, sur 94 ha de SAU. Les cultures sont écoulées auprès de coopératives. Les agriculteurs réalisent aussi des échanges avec des producteurs bio locaux (paille contre fientes, méteil contre digestat). En parallèle, un demi hectare est consacré à la culture de près de 100 espèces de fleurs, de plantes aromatiques et d'arbustes, qui sont commercialisés en bouquets frais, de mars à octobre, et en bouquets secs, en hiver, en AMAP, en magasins bio et en magasins de producteurs, mais aussi en direct et auprès de fleuristes de la région. Dans ce portrait, Mathilde et Fabien font part de leurs projets, orientés vers l'augmentation de la diversité végétale, déjà très présente sur la ferme, et la valorisation économique.
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Dossier : Repenser son système suite au départ d'un associé
Pauline BOGE, Auteur ; Élise SCHEEPERS, AuteurEn France, les fermes sont de plus en plus fréquemment confrontées au départ dun associé. Avec le vieillissement de la population agricole, les fermes continuent de disparaître, faute dun nombre suffisant de repreneurs dans le ratio départ-installation. Afin de favoriser la reprise de lexploitation, les agriculteurs doivent saisir loccasion de repenser leur système en se recentrant sur certaines priorités : gagner en autonomie, installer un jeune, recruter un salarié... Sappuyant sur les données statistiques publiées par Agreste, ce dossier fait, dans un premier temps, létat des lieux des tendances démographiques en agriculture bio en France et, plus particulièrement, pour la région du Grand Est. Il présente également lévolution des profils des candidats à linstallation : une part de plus en plus importante de porteurs de projets sont non issus du milieu agricole (NIMA) et ont, par conséquent, des envies différentes par rapport aux systèmes en place. Pour favoriser la transmission de la ferme, il est donc parfois nécessaire pour les cédants, denvisager différemment leurs productions et leurs modes de commercialisation, ou de mettre en place un projet de diversification avec le repreneur. Le porteur de projet peut exercer son futur métier dans le cadre dun espace-test, lui permettant dêtre accompagné avant de décider de poursuivre, dadapter ou darrêter son projet dinstallation. Pour accéder à cette opportunité, il faut une formation agricole préalable (BPREA conseillé) ou pouvoir justifier dune expérience professionnelle, et présenter son projet (en AB) à lassociation Espaces Tests de la région. Le portrait de Jean-Luc Rosselle, installé en bio sur la ferme familiale, est présenté comme exemple de parcours et décrit les aménagements mis en place, avant le départ à la retraite de son oncle, pour la conversion en bio de l'exploitation et sa transition vers un système plus résilient.
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Portrait : Rencontre avec Sonia Meirhaeghe, céréalière, productrice de PPAM et de légumes de plein champ à Feuges (10)
Pauline BOGE, AuteurAprès un BTS obtenu en 2001 et une expérience professionnelle en tant que salariée, dans le Puy-de-Dôme, puis dans la Loire, Sonia Meirhaeghe s'est installée, avec son mari, en Saône-et-Loire, avant de reprendre finalement la ferme familiale à Feuges, dans l'Aube, en 2018. La conversion à l'agriculture biologique a été engagée dès le début. Les agriculteurs, qui produisent des céréales, ont multiplié les projets de diversification (PPAM, légumes de plein champ, semences fourragères...) et comptent maintenant accueillir un porteur de projet en élevage.
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Rencontre avec Théo Hotte, cidriculteur bio à Eaux-Puiseaux (10)
Pauline BOGE, AuteurThéo Hotte s'est installé sur la ferme familiale en 2017, après avoir travaillé 2 ans aux côtés de son père. Les 20 ha de vergers (pommes, poires, coings, raisins) ont été convertis en AB en 2008, et les 130 ha de grandes cultures ont fait l'objet d'une conversion progressive, d'une trentaine d'ha chaque année. Les productions sont transformées à la ferme : jus de pommes, cidres, gelées de pommes, vinaigre de cidre, eau de vie ; huiles de tournesol, de cameline, de colza et de moutarde. Historiquement en vente directe, les produits sont aujourd'hui vendus aussi dans les restaurants, les magasins bio, les boulangeries, chez les cavistes et sur les salons.