Détail de l'auteur
Auteur Benjamin AUGRAIN |
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Du nou-veaux sur le logement !
Alexandre SAILLARD, Auteur ; Gilles DUCHEMIN, Auteur ; Benjamin AUGRAIN, AuteurAu GAEC du Thielley, à Magneville (50), Alexandre Saillard et Gilles Duchemin élèvent, en bio, des bovins lait et des ovins, sur une surface de 193 ha, dont 178 ha en herbe. Chaque année, ils élèvent 65 veaux, dont 35 génisses pour le renouvellement du cheptel et 30 bufs. Le reste des veaux est vendu à 15 jours. Afin de simplifier leur système, les associés ont investi dans des igloos collectifs pour l'élevage des veaux, depuis 2014, ce qui leur a permis de s'adapter facilement à la nouvelle réglementation bio. Ainsi, après un premier jour avec leurs mères, les veaux sont mis en pouponnière à plusieurs pendant 4 jours. Ils sont ensuite mis en case individuelle pour encore 4 jours, pour l'apprentissage de la buvée au seau, avant d'être conduits en igloos collectifs, où ils consomment lait, foin, eau et maïs grain. Le temps de travail pour les repas est facilité par une cuve, installée dans la laiterie, équipée d'un chauffe-lait. À 3,5 mois, les veaux commencent à être sevrés et sont mis au pâturage quand les conditions météorologiques le permettent. Ce système a permis, non seulement de simplifier le travail pour les associés, mais aussi d'améliorer la croissance et la santé des veaux : retour d'expérience. La dernière page est consacrée à la réglementation concernant les espaces de plein-air pour les veaux.
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Nettoyage des installations de traite, vers le sans chlore !
Benjamin AUGRAIN, Auteur ; Gwénolé LE QUINTREC, AuteurLe 9 avril 2021, l'assemblée générale de Biolait a voté l'interdiction d'utiliser des produits chlorés pour nettoyer et désinfecter le matériel de traite et le tank, ainsi que pour l'hygiène mammaire. Quelles sont les alternatives aux produits chlorés, quelles sont leurs conditions d'utilisation, leur efficacité ? Cet article propose un tour d'horizon des solutions et des conditions de réussite d'un nettoyage du matériel de traite et du tank sans utiliser de chlore. Il est possible d'utiliser des produits alcalins à base de soude et de potasse. Ceux-ci n'auront pas le rôle de désinfectant, mais permettront un bon nettoyage. En effet, le principe à retenir est que, pour éviter le développement des germes dans les installations de traite et de stockage du lait, il est préférable de procéder à un bon nettoyage sans désinfection qu'à une désinfection sans lavage efficace. Si une désinfection s'avère nécessaire, alors, des produits contenant des acides, disponibles auprès des fournisseurs, pourront être utilisés. Ils auront pour objectifs d'éliminer la pierre de lait et le tartre et de désinfecter les surfaces. Il conviendra, quelle que soit la situation, de respecter les dosages et de suivre les conseils d'utilisation.
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La non-mixité à Biolait : Un seul et même objectif pour tous, une variété de chemins pour l'atteindre
Benjamin AUGRAIN, Auteur ; Céline MEFFE, AuteurEn 2017, Biolait entérinait l'objectif de 100 % des fermes du réseau en 100 % bio au 1er avril 2022 (soit 5 ans pour que les fermes mettent leurs pratiques en conformité). A quelques mois de cette première échéance, Biolait dresse un premier état des lieux et présente des témoignages d'éleveurs qui ont passé le cap du 100 % bio pour rentrer dans le cadre de la règle de non-mixité : Mélanie Renard et Thomas Guerard, du GAEC du Coudray (Eure), ont arrêté l'atelier ovins viande en conventionnel pour se tourner vers la transformation du lait de brebis bio, qui vient compléter l'atelier vaches laitières, en bio depuis plus de 10 ans ; - Jean-André et Maryse Biscar, dans les Pyrénées-Atlantiques, ont arrêté d'exploiter leur 2,7 ha de vignes en conventionnel et, plutôt que de convertir le vignoble, ont agrandi leur troupeau de quelques Jersiaises.
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Des vaches heureuses et des paysans heureux... C'est la démarche HAPPY !
Benjamin AUGRAIN, AuteurCharles Quesnel est éleveur de bovins lait bio dans la Manche. C'est son vétérinaire, Thibaut Hintzy, qui lui a fait connaître la démarche HAPPY, qui vise l'optimisation du bien-être des animaux et des humains sur la ferme. Pour Charles, cet objectif s'inscrit tout simplement dans la continuité du cahier des charges bio. A partir d'un premier audit, l'éleveur est accompagné pour mettre en place des améliorations, qui peuvent aller de l'installation de bacs à eau à la prise de repos pour l'éleveur, en passant par la qualité des chemins... L'éleveur a constaté une diminution des interventions du vétérinaire et expérimenté un nouveau lien avec celui-ci. Pour le vétérinaire, cette relation de confiance est primordiale pour permettre à l'éleveur de faire de la prévention avec son troupeau. Tout le monde y trouve son compte.