Détail de l'auteur
Auteur Caroline CHAVRIER |
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Menthe poivrée : Une culture qui ne manque pas de piquant
Caroline CHAVRIER, AuteurPlante vivace ayant de nombreuses vertus, la menthe poivrée est très utilisée dans les plats, les boissons, en herboristerie, ainsi que dans les produits d'hygiène sous forme d'huile essentielle. Pour cultiver la menthe poivrée, plusieurs points de vigilance sont à prendre en compte : choix de la variété, implantation, irrigation et surtout enherbement. La première année, pour favoriser le développement de la culture, la difficulté principale réside dans la gestion des adventices (désherbage, sarclage). Il faudra également être attentif au risque d'infestation par la rouille ; pour lutter contre cette maladie, l'article présente plusieurs mesures préventives et curatives. Une frise chronologique décrit un exemple d'itinéraire technique, pour réaliser la culture sur 1 à 3 ans. Pour finir, Isabelle Chaillou, de la Ferme de Kerlaoudet, à Guiclan (29), Claire Moly, de la Ferme de Cardénoual, à Buléon (56), et Sarah Mell, de Graine de mélisse, à Hédé-Bazouge (35), partagent leurs expériences en culture de menthe.
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PPAM : La Bretagne se met au parfum
Caroline CHAVRIER, AuteurEn France, une grande majorité de la production de Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (PPAM) est localisée en Provence. Le nombre de fermes produisant des PPAM a connu une hausse de plus de 280 %, entre 2008 et 2018, hausse qui concerne plus particulièrement des petites structures en-dessous de 5 ha. En Bretagne, en 2020, 137 fermes produisant des PPAM bio étaient dénombrées, réparties sur 136 ha et représentant près de 40 % des surfaces totales en PPAM de la région (en France, 18 % des surfaces de PPAM sont en bio). Les PPAM bio cultivées en Bretagne sont principalement la menthe, la mélisse, le persil, le fenouil, le cerfeuil, le calendula, la camomille. Dans une moindre part, on retrouve la lavande, le thym et le romarin. Une partie de la production provient de la cueillette sauvage (aubépine, reine des prés...). La production de PPAM est règlementée. 2 fermes bretonnes produisant des PPAM bio sont présentées : La Ferme de Kerlaoudet (29) et la Ferme de l'Amante Verte (35).
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Le ressuyage des sols : Ralentir ou accélérer le passage de leau sur sa ferme
Caroline CHAVRIER, AuteurLexcès deau peut avoir des conséquences négatives sur les sols : lessivage, érosion, création de conditions favorables aux plantes (asphyxie racinaire, dérive microbienne ). Pour éviter cela, il est parfois nécessaire de réaliser un diagnostic hydraulique sur sa ferme et davoir recours au drainage pour augmenter la vitesse de ressuyage des sols. Pour réaliser un diagnostic hydraulique cohérent, il faut idéalement étudier la géologie (caractéristiques de la roche mère), la morphologie (forme du relief) et la pédologie (types de sols) des parcelles. Ces observations permettent de caractériser les différentes qualités des sols et des sous-sols afin de mettre en valeur leurs différences de perméabilité. Si ces observations ne permettent pas dexpliquer les phénomènes de stagnation deau, de mouillère ou de mauvais ressuyage, il faudra alors analyser les pratiques culturales, et plus particulièrement le travail du sol (ex : présence dune semelle de labour).
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Séchage des porte-graines : Le haricot ne se met pas la tête à lenvers
Caroline CHAVRIER, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurLa production de semences de haricots biologiques est peu développée en France : elle sétendait sur 39 ha en 2019 et sur 67 ha en 2020. Les faibles volumes produits, et donc la faible offre commerciale en graines de haricots biologiques, poussent certains producteurs à lautoproduction de semences fermières. Dautant que le haricot passera dans la catégorie « hors dérogation » en 2025. Cest également un moyen, pour les producteurs, de se réapproprier la création variétale. Binable et battable, la production de semences de haricots ne semble a priori pas poser de problème ; mais, il faut toutefois se méfier de la bactériose sur porte-graines, qui provient souvent des semences de base. Le haricot est très peu allogame ; les variétés cultivées sont des variétés population entretenues en lignée pure. Pour éviter les croisements, il vaut mieux séparer les plants porte-graines des autres plants cultivés de quelques mètres. Le semis seffectue dès que le sol est assez chaud, souvent entre mi-mai et mi-juin, avec une dose denviron 25 graines au mètre linéaire. Plusieurs binages seront nécessaires pour maîtriser les adventices, selon les fenêtres météo et les faux semis réalisés auparavant. Un désherbage manuel pourra également être nécessaire. Pour la production de semences, le séchage des graines doit être lent (donc réalisé avec le porte-graines la tête en haut). Il se fera majoritairement au champ, avant récolte, pour les porte-graines cultivés sur de grandes surfaces.