Détail de l'auteur
Auteur Robin HORRIOT |
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Les atouts d'un atelier ovin complémentaire en bio
Robin HORRIOT, Auteur ; Damien HARDY, AuteurDe nombreuses exploitations biologiques décident de se diversifier avec la mise en place dun atelier ovin. Les moutons apportent, en effet, de nombreux avantages, notamment pour les fermes uniquement tournées vers les productions végétales (fertilisation, protection des végétaux ). Ils permettent aussi, certaines fois, de renforcer la trésorerie. Cet article illustre les complémentarités entre les ovins et dautres productions, au travers de divers exemples de fermes biologiques du Grand Est et du Nord. En Alsace, le domaine viticole Muller travaille avec un berger bio : 150 brebis pâturent les différentes parcelles de fin juin à mi-août. Les brebis ne restent que quelques jours par parcelle et mangent les feuilles des vignes trop vigoureuses, ce qui permet au viticulteur de ne pas avoir recours à un effeuillage mécanique. Un échange entre un berger et un arboriculteur sest également mis place : les moutons mangent les feuilles mortes à lautomne, ce qui permet de diminuer le risque de tavelure. Dans les Ardennes, Laurent Cousin, producteur de lait, a mis en place un troupeau ovin pour préparer linstallation de son fils. Le pâturage mixte favorise la pousse du ray-grass, tout en diminuant le tri et les refus. Dans le Nord, Bernard et Yves Carpentier associent grandes cultures et ovins. Les brebis pâturent les prairies temporaires et les couverts végétaux au cours de lautomne. Les effluents exportés de la bergerie permettent de fertiliser les cultures.
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Dossier : Davantage de soins avec les médecines complémentaires
Bérenger MOREL, Auteur ; Robin HORRIOT, AuteurDe plus en plus déleveurs ovins ou caprins ont recours aux médecines dites alternatives ou complémentaires pour gérer la santé de leurs animaux et, ainsi, limiter le recours aux produits chimiques et les frais vétérinaires. Ces médecines sont diverses : phytothérapie, aromathérapie, manipulations, homéopathie, acupuncture, Reiki Cependant, leur utilisation nécessite dêtre formé et davoir lappui dun vétérinaire. Certaines plantes à tanins, consommées au pâturage, peuvent aider à enrayer les infestations parasitaires chez les petits ruminants. Par ailleurs, tout traitement, même avec des produits naturels, nécessite de tenir compte des possibles effets secondaires et des délais dattente. De plus, les produits à base de plantes dépendent de la même réglementation que tout autre traitement vétérinaire. Ce qui pose problème pour les éleveurs qui font de lautomédication sur leur troupeau. En effet, le cadre réglementaire actuel nest pas adapté aux pratiques et le faire évoluer permettrait de répondre aux attentes des éleveurs et même de la société. Certains acteurs travaillent à lassouplissement de cette réglementation auprès des différentes instances. Au final, il faut éviter les dérives dans la pratique de la phyto-aromathérapie et, ainsi, ne pas « jeter lopprobre sur des pratiques pourtant davenir ».
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Ils engraissent les chevreaux à la ferme
Robin HORRIOT, AuteurCet article regroupe des témoignages déleveurs caprins qui ont fait le choix dengraisser eux-mêmes leurs chevreaux. Lun dentre eux, François Borel, est en agriculture biologique. Il élève 90 chèvres Roves en système bio extensif, dans les Bouches-du-Rhône. Il transforme son lait en fromages AOP Brousse du Rove. Le lait est ainsi valorisé à plus de 8 /L. Malgré cette valorisation élevée, François Borel a fait le choix délever une partie de ses chevreaux et pense être gagnant. Ses premiers chevreaux sont achetés par une restauratrice qui les cuisine en blanquette. Les autres partent à lâge de 3,5 mois ou à 4,5 mois et sont commercialisés en vente directe. Ceci est rendu possible grâce à la mise en place dun abattoir mobile.
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De la laine et du lin pour faire des voiles géotextiles
Robin HORRIOT, AuteurUn groupe dindustriels, spécialisé dans la production de tissus pour lintérieur des voitures, est intéressé par la production d'un voile géotextile mêlant laine et lin. Ce voile peut être utilisé par des collectivités et par le BTP pour stabiliser des terrains. Il est une alternative aux voiles tissés à partir de fibres de coco. Il pourrait également être utilisé par les maraîchers pour limiter le développement des adventices. La filière ovine réfléchit à fournir au mieux les industriels qui développent cette technologie en laine. Ce nouveau débouché permettrait louverture dune usine de lavage de laine en Ariège. Les besoins ont été estimés à 400 t/an.
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Aux Pays-Bas, lautonomie avec des brebis et des vaches
Robin HORRIOT, Auteur ; Jacques ENGELEN, AuteurAux Pays-Bas, Wilco Van der Vaart élève 95 vaches laitières et 40 brebis Texel sur 50 ha de prairies temporaires et 40 ha de prairies naturelles. Avec son système herbager, cet éleveur cherche à être autonome et aime bien la complémentarité que lui offrent ses ateliers ovins et bovins, même si les ovins lui rapportent moins dargent. Depuis peu, Wilco et Renée, son épouse, réfléchissent à passer en bio, afin notamment de mieux valoriser leur lait. Ils souhaitent convertir, dans un premier temps, latelier lait, en séparant les deux ateliers, puis ils verront sils passent toute la ferme en bio. Pour cela, ils se font accompagner par le réseau « Wij land » (« Notre terre » en français). Cette association conseille et accompagne les agriculteurs sur la gestion naturelle des sols, le pâturage et les mélanges prairiaux. Wilco et Renée voient également leur passage en bio comme un moyen de pérenniser leur exploitation, car ils souhaitent que leur fils reprenne un jour la ferme.
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Quand les brebis pâturent les plantes bioactives
Robin HORRIOT, AuteurLe sainfoin, la chicorée et le plantain sont des plantes bioactives qui participent à lamélioration de la santé des ruminants, notamment des ovins. Elles sont riches en tanins, ce qui fait baisser la charge parasitaire. Elles ont également lavantage dêtre résistantes à la sécheresse grâce à leur important système racinaire et ne présentent pas de risque de météorisation. Le programme Fastoche a recueilli les témoignages déleveurs conquis par les bénéfices de ces plantes. Le Gaec Cassenjouls, situé en Aveyron, implante, depuis longtemps, 4 à 5 ha de sainfoin pur. Pour les associés de ce Gaec, le gros inconvénient de cette fourragère est sa pérennité : il faut la ressemer tous les deux ans. Cette légumineuse est également traditionnellement cultivée dans le Sud-Est de la France. Le directeur de la ferme expérimentale de Carmejane a remarqué que les brebis la mangent tout le temps avec appétence, même lorsquelle est en fleurs. En Haute-Vienne, Didier Dussouchaud intègre du plantain dans tous ses semis de prairies. Il a également essayé la chicorée, mais les brebis ont arrêté de la consommer lorsquelle montait, contrairement au plantain que les brebis pâturent tout le temps.