Détail de l'auteur
Auteur Christian COUTURIER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (16)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Agriculture bio : quels débouchés pour sauver la filière ?
Louise LE PROVOST, Auteur ; Thomas UTHAYAKUMAR, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; ET AL., Auteur | BOULOGNE-BILLANCOURT (6 Rue de l'Est, 92 100, FRANCE) : FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH) | 2024En France, en 2024, l’État prévoit de lancer un nouveau Programme Ambition Bio, qui servira de feuille de route pour atteindre les objectifs fixés dans plusieurs stratégies et plans nationaux : atteindre 18% de la Surface Agricole Utile (SAU) en agriculture biologique en 2027 et 21% en 2030. Or, cette filière aux multiples bienfaits traverse une crise sans précédent, dont les composantes sont détaillées dans le document. Pour sortir de cette situation, il est nécessaire de créer de nouveaux débouchés pour les produits bio. La Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) a réalisé, avec le soutien technique de Solagro, un travail de modélisation visant à estimer dans quelle mesure l’évolution de la consommation de produits bio dans les différents secteurs de la consommation alimentaire (consommation à domicile, restauration collective et restauration commerciale) impacterait l’évolution des surfaces cultivées en agriculture biologique. La feuille de route qui découle de ce travail projette : 12% de la SAU en bio grâce à l’application de la loi Egalim (20% de produits bio en restauration collective), 14% en mobilisant l’ensemble de la restauration hors domicile (avec 20% de bio) ; 18% avec une consommation à domicile de 6.5% de bio dans les achats (chiffre de 2020) et, si cette dernière consommation passait à 7.8%, cela permettrait d’avoir des débouchés pour 21% de la SAU en bio. FNH formule ensuite des recommandations de politiques publiques : 1 - poursuivre le développement de débouchés en mobilisant l’ensemble de la restauration hors domicile (fonds Egalim pour les secteurs de la santé, affichage du % de bio dans chaque restaurant commercial, enseignement sur la bio dans les formations hôtelières…) et 2 - renforcer la consommation de produits bio à domicile (aides aux plus précaires, affichage environnemental non pénalisant pour les produits bio, transparence sur les prix et les marges des acteurs de la transformation et de la distribution…).
Afterres2050 Biodiversité : Un scénario fondé sur la nature & pour la nature
Christian COUTURIER, Auteur ; Caroline GIBERT, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2022Ce nouveau document, qui porte sur le volet biodiversité du scénario Afterres2050, fournit 12 propositions concrètes et réalistes pour préserver la biodiversité, tout en luttant contre le changement climatique. Il réaffirme qu’on ne peut résoudre les problèmes de préservation de la biodiversité sans se poser des questions plus larges, sur la transition énergétique, sur nos modes de production agricoles ou sur nos régimes alimentaires. Le scénario invite donc tous les acteurs du système alimentaire à changer les manières de produire et de consommer, et à avancer vers davantage de sobriété. 8 objectifs clairs sont énoncés : - maintenir et restaurer les habitats naturels ; - mieux protéger et exploiter les forêts ; - stopper l’artificialisation ; - généraliser l’agroécologie ; - désintensifier et réduire l’élevage ; - stopper la déforestation importée ; - lutter contre le changement climatique ; - mettre fin à la surexploitation des ressources marines. Pour répondre à ces objectifs, Afterres2050 propose des solutions fondées sur la nature et pour la nature, pouvant être mises en œuvre dès maintenant. Le scénario implique, outre un recours à l’agroécologie qui impose des pratiques respectueuses de l’environnement, un changement dans notre manière de nous nourrir, en optant pour des régimes alimentaires plus végétaux et biologiques, ou encore en modérant notre utilisation des sols. Ce scénario repose sur 4 leviers principaux d’action : 1 - Le régime alimentaire des Français ; 2 - Les systèmes et les pratiques agricoles ; 3 - Les flux d’import-export ; 4 - L’utilisation des terres. Parmi les 12 actions prioritaires proposées : - Augmenter la part des infrastructures agroécologiques à 5 % de la SAU, avec un doublement du linéaire de haies et 10 % d’agroforesterie ; - Augmenter les surfaces forestières de 3 millions d’ha ; - Réduire fortement l’artificialisation des sols (en moyenne 10 000 ha par an d’ici 2050) ; - Réduire de 90 % l’usage des pesticides chimiques et atteindre 70 % de surfaces en bio ; - Privilégier les élevages sous label ; - Réduire les importations des cultures à risque et être plus sobre dans la consommation de produits tropicaux ; - Atténuer les émissions de GES, substituer les ressources fossiles par des ressources renouvelables, séquestrer le carbone et s’adapter au changement climatique ; - Réduire de 85 % la consommation de poissons piscivores.
Les Notes de La Fabrique Ecologique – Fondation pluraliste de l’écologie : Note ouverte à la co-construction citoyenne : Les prairies et l’élevage des ruminants au cœur de la transition agricole et alimentaire
François DEMARQ, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; Elyne ETIENNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (150-154 Rue du Faubourg Saint Martin, 75 010, FRANCE) : LA FABRIQUE ECOLOGIQUE | 2022Les transitions agricoles et alimentaires, notamment dans le domaine de l’élevage, sont indispensables pour faire face à l’urgence écologique et aux enjeux sanitaires. Ces transitions s’avèrent néanmoins complexes. Cette Note, dédiée aux élevages de ruminants, s’attèle à résoudre la contradiction apparente entre le besoin de protéger les prairies permanentes (pour le stock important de carbone qu’elles abritent dans leurs sols et pour les services écosystémiques qu’elles rendent à l’agriculture et à la société) et la nécessité de réduire les émissions de méthane dues aux ruminants (environ 9 % des émissions de gaz à effet de serre de la France), tout comme notre consommation de protéines animales (pour suivre les recommandations de santé publique), ce dernier point impliquant de réduire la place de l’élevage dans la production agricole. Pour tenter de trouver un compromis, cette Note apporte des éléments de réflexion et de discussion articulés en deux parties : la première détaille les multiples enjeux auxquels doit répondre et faire face l’élevage de ruminants ; la seconde offre une vision et des propositions pour un avenir durable des élevages de ruminants à l’horizon 2050. Ce document est le fruit d’un groupe de travail constitué d’experts. Il est ouvert à la co-construction citoyenne : tout citoyen peut contribuer à son amélioration en faisant des commentaires ou en proposant des amendements précis. À l’issue d'une période dédiée aux amendements, le groupe de travail se réunira pour retenir les ajouts pertinents.
Prospective du système alimentaire et de son empreinte énergétique et carbone : Cinq visions de l'alimentation en France vers la neutralité carbone en 2050
Carine BARBIER, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; Patrice DUMAS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 16 (3 Rue Michel Ange, 75 794, FRANCE) : CNRS | 2022Le projet de recherche SISAE (Simulation prospective du Système Alimentaire et de son Empreinte carbone), auquel participent notamment le CNRS, le CIRED, INRAE, Solagro et le CIRED, a pour objectif de dessiner différentes visions du système alimentaire français en 2050, dans le cadre des engagements européens à la neutralité carbone à cet horizon. Il cherche à répondre aux questions suivantes : Comment faire évoluer la production et la transformation des denrées alimentaires pour répondre à la demande future de la population, tout en réduisant l’impact environnemental du système alimentaire ? Quels arbitrages cette évolution suscite-t-elle aux différents niveaux du système alimentaire (partage d’usage des sols, importations et des exportations des produits et le transport associé, transformation, modes d’approvisionnement des ménages...) ? Cinq scénarios du système alimentaire sont décrit dans ce rapport : Génération frugale (avec 70 % de SAU bio) ; Coopérations territoriales (avec 50 % de SAU bio) ; Technologies vertes (20 % des surfaces en AB) ; Pari réparateur ; SNBC 2019 (stratégie nationale bas carbone). La partie 1 présente l’empreinte énergétique et carbone du secteur alimentaire actuel, les éléments communs aux scénarios et le scénario Tendanciel. La partie 2 décrit, dans le contexte propre à chacun des 5 scénarios visant à la neutralité carbone, le système alimentaire en 2050. En partie 3, les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre des scénarios en 2050 sont décrites de manière comparative. Une analyse des leviers principaux d’évolution des systèmes alimentaires vers la neutralité carbone est présentée en partie 4.
Simulation prospective du Système Alimentaire et de son Empreinte carbone (SISAE) : Elaboration et évaluation de différentes visions du système alimentaire français en 2050 - Rapport final
Carine BARBIER, Auteur ; Christian COUTURIER, Auteur ; Patrice DUMAS, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 01 (20 Avenue du Grésillé, BP 90406, 49 004, FRANCE) : ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie | 2022Aller vers la neutralité carbone du système alimentaire (du champ à l’assiette) à l’horizon 2050 impose une évolution sensible des régimes alimentaires. Cette évolution entraînera des arbitrages à différentes étapes : au niveau des systèmes de production agricoles, du partage d’usage des sols, des importations et des exportations de produits agricoles et alimentaires, des systèmes de transformation, des modes d’approvisionnement des ménages… Ce rapport décrit six visions du système alimentaire en 2050. Cinq d’entre elles sont communes aux scénarios de l’exercice Transitions 2050 de l’Ademe, à savoir : un scénario « tendanciel », un scénario « Génération frugale », un scénario « Coopérations territoriales », un scénario « Technologies vertes » et un scénario « Pari réparateur ». La dernière vision reprend le scénario SNBC-AMS 2019 (ce dernier se rapproche du scénario tendanciel de l’exercice Transitions 2050 de l’Ademe). Pour chacune de ces visions, ce rapport décrit : les principes généraux du scénario, l’occupation du territoire qu’il génère, les productions agricoles qu’il nécessite, l'évolution des surfaces en AB, les échanges internationaux occasionnés, les émissions de gaz à effet de serre engendrées, ainsi que la place des bioénergies au sein de ce système. Les résultats montrent, avant tout, l’importance des synergies possibles entre les préoccupations de santé publique, la recherche d’une plus grande autonomie alimentaire et la protection de l’environnement.
Afterres2050 : La place de l'élevage face aux enjeux actuels : Eléments de réflexion
Christian COUTURIER, Auteur ; Michel DURU, Auteur ; Antoine COUTURIER, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2021Selon les auteurs de cette note, le débat sur l’élevage doit s’émanciper des postures pro/anti et retrouver de la nuance. Pour cela, le débat devrait se focaliser sur la comparaison de scénarios contrastés de réduction de l’élevage dans une large plage, par exemple de -30 %, -50 % ou -70 %. Par ailleurs, il est indispensable de distinguer systématiquement les différents types de productions (lait/viande, ruminants/monogastriques) et les formes d’élevage (extensif/intensif), et de ne pas simplifier la réalité de manière outrancière, car chaque système présente ses avantages et ses inconvénients. En outre, il existe un continuum entre les différents systèmes. De plus, le débat ne doit pas être centré sur un seul enjeu. Il doit intégrer l’ensemble des problématiques, notamment le climat, la biodiversité, les enjeux d’économie rurale et d’équilibre des territoires. Sur la question climatique, la discussion ne doit pas porter uniquement sur les questions d’atténuation, mais aussi sur la vulnérabilité, l’adaptation et la résilience des agricultures. Ainsi, le document aborde différentes questions sur lesquelles les auteurs apportent des chiffres et des éléments de réflexion : Les animaux sont-ils indispensables au maintien de la fertilité des sols ? ; Produire bio sans élevage est-il possible ? ; Consommations de viande et de lait : Peut-on réduire l'une sans l'autre ? ; etc.
Quels systèmes alimentaires durables demain ? Analyse de 16 scénarios du "secteur des terres" compatibles avec l'objectif de neutralité climatique : Rapport final
Christian COUTURIER, Auteur ; Pierre-Marie AUBERT, Auteur ; Michel DURU, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 01 (20 Avenue du Grésillé, BP 90406, 49 004, FRANCE) : ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie | 2021Les enjeux auxquels doit faire face, pour l'avenir, "le secteur des terres" - c'est-à-dire ce qui concerne l'agriculture, l'alimentation, la forêt, l'usage des terres et de la biomasse - sont cruciaux et touchent à des aspects environnementaux, sociaux et économiques. Afin de mieux les appréhender et d'imaginer les différentes options de transformation de ce secteur, de nombreux exercices et scénarios prospectifs ont été réalisés ces dernières années, par différentes structures, avec des objectifs divers et à différentes échelles. Dans ce rapport, est présentée l'analyse comparative de 16 d'entre eux qui explore les types d'enjeux pris en compte, l'influence de ces enjeux sur les options proposées pour l'avenir, les convergences et divergences qui se dégagent. Deux grandes familles de scénarios ont pu être identifiées : la première est essentiellement climato-centrée et basée sur des paris technologiques, la seconde aborde des approches plus systémiques, multifonctionnelles et reposant sur des dynamiques avant tout sociétales. In fine, les grands enseignements de cette étude montrent notamment que, dans la majorité des scénarios, la diminution de la consommation de protéines animales, et donc la réduction de l'élevage, apparaissent comme une voie pour la transition. En revanche, les hypothèses sur les rendements, l'utilisation des intrants et la prise en compte de la biodiversité sont contrastées. De manière générale, la faisabilité socio-technique de ces scénarios est peu abordée.
AFTERRES2050, un scénario pour le débat public
Christian COUTURIER, Auteur ; Sylvain DOUBLET, Auteur ; Philippe POINTEREAU, Auteur ; ET AL., AuteurPublié une première fois en 2011 et réactualisé en 2015, le scénario AFTERRES2050, de l'association Solagro, présente une prospective des systèmes agricoles et alimentaires français à l'horizon 2050. Il vise notamment un maintien de la production végétale primaire actuelle tout en divisant par trois le recours aux intrants et les impacts environnementaux liés à l'agriculture. Cet article présente et analyse les caractéristiques de ce scénario et de ses variantes.
Scénario Afterres2050 : version 2016
Christian COUTURIER, Auteur ; Madeleine CHARRU, Auteur ; Sylvain DOUBLET, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2016Peut-on à la fois nourrir les hommes, lutter contre le changement climatique, améliorer le revenu des agriculteurs, restaurer les écosystèmes, fournir de nouvelles productions et de nouveaux services, intégrer le bien-être animal, garantir la qualité des produits, améliorer la santé des consommateurs, offrir saveurs, terroirs et paysages... le tout en solidarité avec le reste du monde ? La liste est longue des injonctions souvent contradictoires adressées à l’agriculture. Le scénario Afterres2050, exercice de prospective portant sur le système alimentaire français - du champ à l’assiette - permet de poser les bases physiques - limites et possibilités - du débat à ouvrir. La version 2016 du scénario est enrichie et consolidée par les travaux menés avec les acteurs de plusieurs régions. Toutes les hypothèses, les indicateurs, les arbitrages qui sont posés sont argumentés et documentés. La présentation de deux variantes et d’un scénario tendanciel (projection du système actuel avec ses tendances et sous contraintes climatiques) permet de mieux mesurer l’impact de certains choix et éclaire sur les évolutions quasi inéluctables de notre agriculture. Les deux variantes sont le scénario "SAB" (Santé, Alimentation, Biodiversité) et "REP" (Résilience et Production). Le scénario SAB est en "tout bio". Afterres2050 dessine un avenir soutenable et possible avec les cartes que nous avons déjà en main, pourvu que l’ensemble des parties prenantes les joue en cohérence, dans un cadre qui reste à co-construire pour un nouveau contrat entre agriculture et société.
Les impacts environnementaux et paysagers des nouvelles productions énergétiques sur les parcelles et bâtiments agricoles : Rapport final
Cette étude a été commandée par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche, la DGPAAT (Direction générale des Politiques Agricole, Agroalimentaire et des Territoires) et le Service de la stratégie agroalimentaire et du développement durable, et coordonnée par Philippe Pointereau (SOLAGRO) et Anouk ARNAL (Agence Paysages). L'objectif de cette étude est d'apprécier les impacts environnementaux et paysagers positifs et négatifs, à court et à moyen terme, des nouvelles productions énergétiques. Les filières étudiées concernent les cultures ligneuses hors forêt, les nouvelles cultures à vocation énergétique, les équipements solaires, la production de biogaz et les microcentrales hydrauliques (la biomasse forestière, l'énergie éolienne et les agrocarburants n'ont pas été étudiés). Ces énergies peuvent être soient autoconsommées et venir se substituer à des énergies fossiles (séchage solaire, eau-chaude solaire, plaquettes de bois, chaleur produite par la cogénération du biogaz), soient être vendues sous forme d'électricité (photovoltaïque, microhydraulique, électricité de la cogénération du biogaz) ou de chaleur dans des chaufferies collectives ou industrielles (cultures ligneuses ou agricoles). Les tarifs d'achat d'électricité "verte" incitent à la vente d'électricité et stimulent ces filières depuis 2006. Cependant, un état des lieux, fin 2008, des installations en fonctionnement montre que ces nouvelles filières énergétiques ne concernent qu'environ 1 000 exploitations pour une production énergétique estimée à 72 GWh, soit 1 pour 10 000 de la consommation électrique française, et une surface d'environ 937 ha dont 350 000 m² de toitures. Après une présentation des objectifs et méthodes et des éléments de contexte, l'étude évalue chacune des filières énergétiques, examinant leur potentiel, les effets sur la biodiversité, l'impact sur le paysage, le niveau d'affectation de surfaces agricoles...
Pistes de développement du biogaz agricole
Avec l'augmentation du prix d'achat de l'électricité depuis le 10 juillet 2006, la production de biogaz à la ferme devient rentable en France, mais pas dans n'importe quelles conditions. Les projets les plus pertinents sont ceux qui allient une bonne valorisation de la chaleur et l'utilisation de matière organique du territoire pour alimenter le digesteur. Si l'Europe compte déjà plus de 5000 installations d'unités de méthanisation à la ferme, la France n'en a que cinq, bien qu'elle soit le pays au plus gros potentiel : trois à quatre millions de tonnes équivalent pétrole ! L'article analyse de façon très pointue le retour sur investissement d'une installation de biogaz de 100 KW, et montre que cette dernière n'est rentable qu'à une double condition : utiliser les matières organiques de son territoire (déjections animales, résidus de cultures, déchets...) et non des cultures énergétiques ; et valoriser au maximum la chaleur produite (vente ou utilisation pour serre par exemple).
Les conditions d'une production de biomasse écologique
Le dossier s'organise en plusieurs parties : - De quelles surfaces disposons-nous pour les cultures énergétiques ? ; - Les conditions d'une production écologique de la biomasse ; - GAEC Oudet : le biogaz pour concilier agriculture et société.
La qualité agronomique des digestats
Cet article présente les principales conclusions d'une étude bibliographique réalisée par SOLAGRO et ORGATERRE pour l'ADEME et portant sur l'analyse de la valeur agronomique des produits de la digestion anaérobie (méthanisation). Il apparaît que la méthanisation permet de transformer la matière organique volatile en énergie, tout en préservant son potentiel fertilisant que ce soit du point de vue de la matière organique ou des éléments minéraux.
Biogaz : La France en quête de références
Au moment des chocs pétroliers de 1973, surtout de 1979, la plupart des pays européens ont cherché à développer le biogaz à la ferme. Environ 300 installations ont été construites dans l'Europe des Douze, et une centaine en Suisse. La plupart ont gardé leur caractère pilote. D'autant plus qu'à partir de 1986, la chute des cours du pétrole a annulé toute perspective de rentabilité de ces unités. A cette époque, 90% des installations de biogaz à la ferme ont été abandonnées en France. C'est pourtant le pays d'Europe qui possède le plus gros potentiel de production, grâce à son agriculture. Tour d'horizon.
Dossier "Energies renouvelables"
Sommaire de ce dossier (co-réalisé par "Entraid" et "Les Nouvelles de Solagro" : . Enjeu : des ressources à s'approprier, des opportunités à saisir . Bois : - Les noces autrichiennes du bois et du soleil - La Cuma de Goutrens chauffe le Lycée . Méthanisation : échanges danois autour de la méthanisation . Solaire : séchage d'abord, solaire d'accord ! . Electricité : les moissons du vent . Carburants : un tracteur à huile en Cuma . Pratique