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Auteur Jean HARZIG |
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Dossier Bio : Des enjeux complexes
Jean HARZIG, Auteur ; Julie MARTIN, Auteur ; Tomas GARCÍA AZCÁRATE, AuteurFace au développement important de lAB en France et en Europe, ce dossier tente danalyser le risque quencoure la Bio par rapport à ce changement d'échelle. En effet, face à un consommateur sappuyant parfois sur une vision simplifiée dune AB porteuse de toutes les vertus versus une agriculture conventionnelle à bannir, et des acteurs économiques de plus en plus nombreux à souhaiter bénéficier de la manne de ce marché en forte progression, les tensions sont fortes. Certains voudraient notamment voir le cahier des charges bio sassouplir afin, notamment, de massifier la production en AB. Comment tenir compte alors des valeurs liées à lAB ? Dautant plus que lon peut observer une convergence de pratiques entre producteurs biologiques et conventionnels en lien avec une recherche croissante de réduction de lusage des intrants chimiques. Ces éléments faisaient dire à M. Le Foll, ministre de lagriculture, en novembre 2016 : "[ ]. Si on nest que dans une logique de parts de marché, on risque de perdre les spécificités de la bio. [ ] Quelles conséquences en termes de qualité et de rémunération ?". Le développement de lAB en Espagne, qui compte 18 % des surfaces européennes engagées en bio, amène certains à imaginer une AB à deux visages : de grandes structures de production, axées sur les circuits longs et lexportation, et une agriculture locale, de proximité, à taille humaine, basée sur un contrat de confiance entre producteur et acheteur.
L'interview du mois : Claude Gruffat : Pour une bio porteuse d'un projet de société
Jean HARZIG, AuteurDans cet interview, Claude Gruffat, président de Biocoop, rappelle les valeurs fondamentales de ce réseau engagé pour une alimentation de qualité et durable pour tous. En plein essor, le réseau des Biocoop repose sur un modèle basé sur la coopération plutôt que sur les lois du marché, et sur une approche militante de l'agriculture biologique. Quatre familles d'acteurs sont associées au sein de la coopérative pour uvrer à un autre mode de production et de consommation alimentaire : les magasins bio (420), les groupements de producteurs bio sociétaires (17), les salariés associés des magasins ou de la coopérative ou des groupements de producteurs et les associations de consommateurs. Claude Gruffat s'exprime sur sa vision de la bio, les défis de l'augmentation de la demande en produits bio et l'engagement de Biocoop pour garantir une bio qui inclut des valeurs sociales et environnementales.
L'interview du mois : Florent Guhl : Dépasser la conformité ou l'équivalence
Jean HARZIG, AuteurFlorent Guhl, directeur de l'Agence BIO, rappelle le rôle et les missions de l'Agence BIO et explique les mécanismes relatifs à l'agrément des produits bio des pays tiers. 12 pays tiers disposent d'un règlement bio évalué "équivalent" au règlement européen par la Commission Européenne, et 154 pays suivis par 59 organismes certificateurs disposent d'un cahier des charges reconnu "équivalent" par la Commission Européenne. Pour Florent Guhl, le régime d'"équivalence" est plus souple et plus réaliste que les principes de conformité et de réciprocité. En effet, la question de la réciprocité pose problème, par exemple, lorsque les États-Unis interdisent les sulfites dans les vins bio alors qu'ils sont autorisés par le règlement bio de l'UE. Le principe de conformité, quant à lui, entrave l'adaptation aux spécificités du terrain. L'enjeu central reste quoi quil en soit la confiance dans le système de contrôle exercé dans le pays d'origine. Florent Guhl sexprime ensuite sur les solutions envisageables pour réduire les distorsions, dénoncées, par exemple, dans la filière banane des Antilles françaises. Il rappelle également le rôle des organismes certificateurs et des cahiers des charges.
L'interview du mois : Nicolas Sinoir, animateur national de l'Atelier Paysan : « Conjuguer innovation "low tech" et autonomie »
Jean HARZIG, AuteurL'Atelier Paysan est né de la volonté d'un groupe de maraîchers bio de Rhône-Alpes qui, au début des années 2000, se sont mis en quête d'outils adaptés à des sols lourds et difficiles et aux techniques de culture en planches permanentes. Ils ont fini par concevoir eux-mêmes, après voyages d'études et réflexions collectives, trois outils qu'ils vont fabriquer, et qu'ils feront évoluer par la suite : la butteuse à planche, le vibroplanche et le cultibutte. En 2011, portés par lidée fondatrice que beaucoup doutils pertinents sont élaborés par les paysans et que ces derniers sont un maillon essentiel dune révolution agronomique en cours, Joseph Templier, maraîcher en Isère, et Fabrice Clerc, alors technicien à lAdabio, élargissent la démarche de conception et déchange autour de la machine agricole autoconstruite. Pour lAtelier Paysan, la technique agricole sous-tend un choix de société et la machine est un vrai enjeu de politique agricole. Dans cette interview, Nicolas Sinoir, animateur national de la structure, explique en quoi le projet de lAtelier Paysan, à la fois technique et engagé, est au service dune agriculture autonome, paysanne et biologique. Il présente les actions mises en place pour accompagner, partout en France, la conception doutils adaptés, efficaces, ergonomiques, ainsi que leur fabrication en autoconstruction par des groupes dagriculteurs. L'Atelier Paysan s'engage aussi pour la relocalisation des filières alimentaires et le développement de la transformation à la ferme.
Journée nationale : Accueillir la faune et la flore
Jean HARZIG, AuteurDe solides connaissances sont déjà disponibles sur les mécanismes de la nature et les possibilités conférées par une biodiversité fonctionnelle au verger. Comment, dès lors, mettre en uvre des objectifs de réduction des intrants et protéger efficacement les cultures ? Un groupe de chercheurs de lInra et du Ctifl a entrepris danalyser les services écosystémiques rendus en vergers de pommiers et a identifié les systèmes aboutissant aux compromis les plus favorables entre services au sein des systèmes virtuels de ce type de vergers. Cent cinquante personnes se sont retrouvées pour approfondir ces problématiques lors de la Journée nationale de la faune et de la flore, en mai 2017, au Ctifl de Balandran (30).
De vrais progrès !
Jean HARZIG, AuteurDeux enseignes bio, La Vie Claire et Biocoop, cohabitent dans la vaste zone commerciale de Romans (26). Les deux magasins se caractérisent par un rayon fruits et légumes bien présent, témoignant des nets progrès réalisés dans tous les magasins bio en France depuis 15 ans dans ce rayon. Les deux magasins font l'objet d'une présentation générale, puis d'une comparaison des prix pratiqués pour 22 fruits et légumes frais par chacun d'eux, à partir des relevés effectués le 15 juin 2017.
Agriculture biologique : Filière fruits et légumes : Regard sur 20 ans de mutation
Jean HARZIG, AuteurPatrick Marcotte, directeur du CIVAM bio des Pyrénées Orientales, analyse l'évolution de la bio pour la filière fruits et légumes sur les 20 dernières années. Ce secteur a connu une véritable révolution culturale et culturelle : le nombre d'exploitations en filière longue en bio a explosé alors qu'avant, les exploitations bio étaient plutôt tournées vers les circuits courts. Les prix des produits en circuits longs sont devenus plus raisonnables, les produits sont mieux travaillés en magasin, les rayons plus soignés. Ces progrès ont permis le maintien d'exploitations moyennes qui n'auraient pas su résister en conventionnel. De plus, du fait de la consommation citoyenne, le sourcing s'est relocalisé en France. On assiste à l'intensification des pratiques culturales, notamment dans les pays de Sud, cependant, le bio dit « industriel » reste encore loin du conventionnel hors-sol. Aujourd'hui, le développement de la bio est accompagné par la recherche-développement, par des organismes de recherche spécialisés en bio ou par des stations expérimentales régionales autrefois dédiées au conventionnel.
L'interview du mois : Leo Coutellec : Redonner du sens à l'agriculture et à l'alimentation
Jean HARZIG, AuteurLéo Coutellec est engagé depuis 10 ans dans le Mouvement des Amap, d'abord en Rhône-Alpes, puis en Bourgogne. Il est aujourd'hui porte-parole du Miramap, le Mouvement Inter-Régional des Amap. Ce mouvement uvre pour une transition agricole et alimentaire qui passe par une nouvelle alliance vertueuse entre le monde paysan et la société. Dans cet interview, il parle de son engagement pour une agriculture paysanne, du rôle des Amap pour permettre d'accélérer la transition agricole vers plus de soutenabilité écologique, économique et sociale. Pour lui, de nouvelles solidarités sont en train de se construire, et le consommateur devient aussi co-producteur d'un autre modèle agricole.
L'interview du mois : Marc Dufumier : Changement de paradigme agricole
Jean HARZIG, AuteurPour Marc Dufumier, l'agroécologie, c'est ce que l'agronomie n'aurait jamais dû cesser d'être. "On s'est trompé, dit-il, en pensant résoudre la question des rendements en se polarisant sur la génétique. Le rendement ne doit plus se mesurer à l'échelle de la plante, mais à celle de l'agro-système". Marc Dufumier appelle à une évolution technique majeure des systèmes agricoles, en procédant par étapes via la transition écologique, sur fond de remise à plat de la PAC et de valorisation des services écologiques et sociaux rendus par l'agriculture. Dans cet article, il apporte sa vision et son analyse de la crise actuelle de l'agriculture française, de la crise du lait, des atouts de l'agriculture française, mais aussi de la question des engrais phosphatés et de la gestion des bioagresseurs.
Montée en gamme dans le bio
Jean HARZIG, AuteurCur de Nature, enseigne du groupe Auchan, distribue des produits bio dans des points de vente offrant un véritable confort de visite aux clients. A Paris, près de la gare du Nord, un magasin de cette enseigne propose un espace de vente étudié pour répondre à une attente des consommateurs. Très tendance, il représente en effet une certaine manière de consommer des produits bio, où l'on cherche à se faire du bien tout en associant santé, respect de l'environnement, confort et esthétique, et en restant dans des tarifs accessibles. Des relevés de prix ont été effectués en novembre 2016 dans ce magasin et dans le magasin Naturalia du boulevard Magenta, représentatif d'une famille de magasins plus "classiques".
Agriculture biologique : Regard sur la production maraîchère : De sérieux défis à relever !
Jean HARZIG, AuteurElie Dunand, agronome et conseiller en production maraîchère, pose un regard sur les enjeux liés à la production légumière biologique. Pour lui, la faible maîtrise de la fertilisation azotée organique en maraîchage bio est un frein à son développement (à-coups de minéralisation, surdosage de matière organique dans certains sols ). Les producteurs de légumes doivent aussi faire face à laccélération de larrivée de nouveaux ravageurs (aleurodes, Tuta absoluta ). Le maraîchage étant conduit traditionnellement dans des terres riches, Elie Dunand estime que la culture intensive de légumes bio ne sera sans doute pas possible, à long terme et sans conséquences, dans des sols plus pauvres, pour lesquels une culture légumière en rotation avec des cultures céréalières ou fourragères lui semble préférable (avec une fertilisation et une irrigation réduites par rapport aux parcelles plus intensives). Par ailleurs, avec la multiplication des cultures en pots conduites selon les techniques de la bio (en plantes aromatiques notamment), fertilisées avec des engrais organiques à haut niveau de solubilisation, la distance avec lagriculture conventionnelle se réduit nettement, même si ces produits nont pas le label AB. La sélection potagère bio pose également problème. Peu de sélectionneurs ont un programme de sélection dédié à lAB, en travaillant notamment sur la rapidité de levée qui est un aspect majeur pour réussir une culture. Enfin, la réglementation en matière de protection des plantes est aussi un frein au développement de la culture légumière bio.
Du direct producteur et du bio
Jean HARZIG, Auteur"Du direct producteur et du bio", tels sont les deux registres sur lesquels joue la nouvelle enseigne Naturenville, qui rode avec succès son concept dans le XVème arrondissement parisien. Ouvert au printemps 2014, le concept du magasin est assez large pour attirer des clientèles au profil assez différent. Il propose aux consommateurs des produits frais directement issus des productions de Normandie ou d'autres régions proches de l'Ile-de-France, à des prix très raisonnables. Un laboratoire de fraîche découpe a été installé dès l'ouverture et les deux références préparées sur place connaissent un véritable succès, appelant un enrichissement de la gamme.
L'interview du mois : Guilhem Cheron : Manger mieux, manger juste !
Jean HARZIG, AuteurGuilhem Cheron a créé "La Ruche qui dit oui", un circuit court reliant les producteurs locaux et les consommateurs, via une plateforme internet. Aujourd'hui, environ 700 points de retrait de produits alimentaires paysans de proximité sont répartis dans l'Hexagone, mettant en contact direct, chaque semaine, 100 000 ménages et 4 500 agriculteurs. Ce système est en plein essor. Son créateur raconte l'origine du projet, son fonctionnement, ses valeurs et principes, mais aussi les enjeux sociaux et les perspectives de développement. Il estime que, le système ayant pris beaucoup d'ampleur, il est désormais nécessaire de maîtriser son développement pour qu'il conserve son authenticité, tout en continuant à porter un projet d'innovation, dans l'offre, dans l'organisation, dans la logistique, dans les relations au sein du réseau...
ProNatura : Le leader de la bio en France consolide ses positions
Jean HARZIG, AuteurProNatura, grossiste en fruits et légumes bio, a présenté un chiffre d'affaires de 87 millions d'euros pour 2014, soit dix fois plus que les autres opérateurs de sa catégorie. Lionel Wolberg a pris la succession de la direction de cette entreprise il y a environ deux ans. Selon lui, malgré ce succès, les marges de progrès sont encore considérables. Numéro 1 des fruits et légumes bio en France, ProNatura affirme son ambition d'une croissance forte, et se dote de moyens adaptés, pour être au plus près des attentes et besoins de ses clients, comme l'explique le dirigeant.
Rendre la Bio accessible
Jean HARZIG, AuteurLes magasins Bio c' Bon se sont lancé le défi de proposer des produits bio à des prix accessibles. Le point de vente situé place Pigalle, à Paris, bénéficie d'une bonne visibilité dans un quartier populaire déjà bien doté en points de vente alimentaires. L'un d'eux, Carrefour City, propose, aux côtés des produits conventionnels, un certain nombre de produits biologiques. Un tableau comparatif répertorie les relevés de prix effectués en mai 2015 dans les deux magasins, sur une sélection de produits parmi les plus courants, en fruits et légumes, en bio et en conventionnel. Le magasin Bio c' Bon parisien, organisé sur 3 niveaux, est décrit. L'enseigne, qui vient de dépasser sa centième ouverture depuis sa création en septembre 2008 et possède un deuxième point de vente dans la capitale, se développe aussi en Italie.