Détail de l'auteur
Auteur Émilie SKOWRON |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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Dossier : Les systèmes fourragers s'adaptent au changement climatique
Aurélie MADRID, Auteur ; Jean-Christophe MOREAU, Auteur ; Émilie SKOWRON, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs caprins doivent faire face à des aléas climatiques de plus en plus intenses et récurrents qui impactent fortement les systèmes fourragers. Dans ce dossier, après un exposé des évolutions climatiques à attendre pour les années à venir et de leurs impacts sur la production fourragère, des résultats de recherche et des témoignages d'acteurs de la filière caprine viennent proposer des pistes d'adaptation : sélection variétale et mélanges prairiaux ; résilience des systèmes caprins (projet REDCap) ; diversification des surfaces fourragères, y compris par l'implantation de cultures dérobées et d'arbres fourragers ; ou encore systèmes basés sur le pastoralisme.
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"Je commercialise mon agneau bio en vente directe"
Émilie SKOWRON, AuteurLa famille Mandaroux, productrice de viande ovine en bio élève un troupeau de 600 femelles Préalpes du Sud (avec divers croisements) sur 160 ha, dont 50 ha de parcours, 20 ha de prairies naturelles et le reste avec une forte diversité de cultures. Les agnelages sont réfléchis pour fournir des agneaux toute lannée, commercialisés à des particuliers en vente directe, à des magasins bio ou de producteurs et à des restaurateurs. Le pâturage est au cur du système, avec notamment la possibilité que les brebis exploitent des surfaces très diversifiées, représentant au total 250 ha, certaines parcelles appartenant à des voisins. Ceci permet de gérer au mieux le parasitisme. La finition des animaux se fait en bergerie ouverte avec du foin de luzerne, des céréales et des tourteaux de colza et de tournesol autoproduits (la ferme est autonome pour l'alimentation animale). La stratégie de commercialisation est aussi réfléchie pour valoriser au mieux les produits (carcasses, produits transformés type saucissons) entre les divers circuits de vente. Lexploitation commercialise aussi la majeure partie de ses récoltes en vente directe (farines, huiles, lentilles, pois chiches). Au final, cette exploitation très diversifiée compte 5 salariés (dont un dédié à la vente) et, pour aller plus loin, ces producteurs réfléchissent à créer, avec 4 autres éleveurs, une boucherie fermière multi-espèces, ce qui permettrait de mieux valoriser les produits tout en limitant lusage de barquettes.
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Le jeu sérieux des associations céréales-légumineuses
Émilie SKOWRON, AuteurInterplay est un jeu sérieux co-développé par Inrae et par l'Itab dans le cadre du projet européen ReMIX. L'objectif : faire réfléchir, par le jeu, des agriculteurs ou des futurs agriculteurs, en systèmes bas intrants ou bio, à la mise en place d'associations céréales-légumineuses.
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« Nous misons sur le lait et la vente directe »
Émilie SKOWRON, AuteurInstallés depuis cinq ans sur leur exploitation, Elodie et Zacharie Belle commencent à atteindre leur rythme de croisière. Ils ont ainsi pu embaucher deux salariés : Mathieu et Angèle. Les deux associés ont repris la ferme familiale, située dans le Vercors (Drôme), en 2016. Ils ont conservé latelier ovin viande déjà présent et ont créé un atelier ovin lait, ainsi quune fromagerie. Ils sont également passés en bio. En 2019, pour augmenter leur autonomie alimentaire, ils ont repris une exploitation voisine, composée de 120 ha de pâtures. Ils ont conservé le troupeau bovin allaitant de cette ferme (30 vaches). Lexploitation est maintenant composée de 185 ha, dont 100 ha destinés à la fauche. Les brebis laitières effectuent du pâturage tournant sur six paddocks proches de la ferme. Les brebis et vaches allaitantes pâturent au loin. A cause de la pression exercée par le loup, le couple souhaite arrêter latelier ovin viande et développer latelier ovin lait. Pour avoir du lait toute lannée, les brebis laitières sont divisées en deux lots : un saisonné et un désaisonné. La fin du pic de lactation du lot désaisonné correspond avec la mise à lherbe, ce qui favorise la persistance de la lactation. La fin de lactation est ainsi commune aux deux lots : ils passent en monotraite en juillet et août, avec un arrêt de lactation en septembre. Le lait des brebis est transformé en différents types de fromages et yaourts qui sont vendus en direct.
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S'adapter au changement climatique dans le Sud-Ouest
Émilie SKOWRON, AuteurDans le cadre dune collaboration entre le projet LiveAdapt et le dispositif Inosys Réseaux délevage, une diversité de leviers, mis en place par des éleveurs du Sud-Ouest pour sécuriser leur système fourrager et leur conduite du troupeau, ont été répertoriés. Cet article décrit les leviers mis en uvre par quatre exploitations, dont une en bio : celle de Thierry Chanut. Il élève des ovins viande dans le Lot. Son système délevage est en plein-air intégral. Le changement climatique impacte directement le rendement de ses luzernes et de ses prairies temporaires. Ce phénomène pénalise dautant plus cet éleveur, puisquil fait très peu de stocks de foin (seulement pour affourager au pré lorsque cela est nécessaire). Pour pallier ce manque de ressources durant la période estivale, Thierry Chanut a trouvé de nouvelles surfaces à faire pâturer : des friches et les luzernes dexploitations céréalières voisines. Il envisage aussi de revoir son calendrier de production en passant en agnelages dautomne. Lobjectif étant dengraisser les agneaux à lherbe pendant six ou sept mois, avant lété.
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Sélection et mélanges pour adapter les prairies
Émilie SKOWRON, AuteurAfin de s'adapter aux futures évolutions du climat, une équipe de l'Inrae de Lusignan, spécialisée sur les fourrages et les prairies, étudie les espèces et les variétés capables de supporter des températures plus élevées et des stress hydriques plus marqués qu'aujourd'hui. Pour ce faire, les chercheurs utilisent notamment un simulateur de climat extrême, le Siclex, abri mobile qui permet de contrôler les conditions climatiques pour les cultures.