Détail de l'auteur
Auteur Michel JOST |
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Qualité nutritionnelle et aromatique de la carotte : Caractérisation selon le type variétal
Christophe AUBERT, Auteur ; Guillaume CHALOT, Auteur ; Michel JOST, AuteurDepuis 2011, le Ctifl travaille sur 12 variétés de carottes de différentes couleurs afin d'en évaluer les qualités nutritionnelles et aromatiques, les caractéristiques physico-chimiques et leurs teneurs en composés volatils et micronutritionnels. La qualité nutritionnelle est étroitement liée à la teneur en pigments caroténoïdiques et anthocyaniques, variable selon les différentes variétés et qui est responsable de leurs différentes couleurs (blanche, jaune, orange, rose, violette). Ces pigments jouent également un rôle important sur la santé du consommateur. La caractérisation des 12 types variétaux étudiés a notamment permis de montrer que les carottes violettes avec un cur orange sont les plus riches en alpha- et beta- carotène et sont de ce fait très intéressantes d'un point de vue nutritionnel.
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Les variétés anciennes de tomate : une contribution à la diversité de l'offre
Brigitte NAVEZ, Auteur ; Valentine COTTET, Auteur ; Michel JOST, AuteurLa diversité variétale des tomates anciennes a été étudiée dans le cadre du projet QualiTomFil, afin de répondre aux attentes des producteurs en culture biologique. Ce projet, mené par plusieurs structures d'expérimentation (Civam bio 11, Grab, Ctifl et INRA d'Alénya), a étudié 43 variétés anciennes ou hybrides des années 80-90. Dans cet article, les résultats d'analyse sensorielle de tests consommateurs, menés en 2009, sur 16 variétés, sont présentés. Les variétés anciennes se caractérisent par un calibre plus élevé, une chair plus charnue, une fermeté moindre ainsi qu'une évolution plus rapide que les variétés classiques. Elles doivent être récoltées au bon stade afin de préserver leur intérêt gustatif.
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Aspect et critères sensoriels de la tomate gustative de petit calibre : Une très grande diversité
Brigitte NAVEZ, Auteur ; Valentine COTTET, Auteur ; Michel JOSTLes tomates "Cerises" et "Cocktail" constituent les segments gustatifs de "l'espace tomate". Leur commercialisation, accompagnée de communication, se développe. Les semenciers proposent chaque année de nouvelles sélections. Pendant deux ans, la caractérisation physico-chimique et sensorielle de 12 variétés du segment Cerise et 14 du segment Cocktail en essai a été réalisée au centre Ctifl de Balandran. La diversité d'aspect s'accompagne d'une grande diversité des critères sensoriels. Les segments Cerise et Cocktail se distinguent clairement et peuvent répondre à des attentes différentes des consommateurs. La perception des saveurs correspond à des critères chimiques caractéristiques de chaque segment. En revanche, les critères de texture, qui constituent une source importante de différenciation, ne se caractérisent que par l'analyse sensorielle descriptive.
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Intérêt nutritionnel de la tomate : Impact des variétés et des itinéraires post-récolte
L'intérêt nutritionnel de la tomate est établi par des études épidémiologiques qui montrent des diminutions de l'incidence de certains cancers et de maladies cardio-vasculaires. Les constituants impliqués sont nombreux. Dans cette étude réalisée par l'INRA et le CTIFL, trois constituants ont été retenus pour caractériser des lots de tomates : la vitamine C et deux pigments, le carotène et le lycopène. Le type variétal apparaît comme un facteur déterminant. Les préconisations pour obtenir une bonne qualité globale, récolte à maturité, délais brefs de conservation, sont favorables à la teneur en vitamine C.
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Les qualités organoleptiques de la tomate : Des essais concluants !
La tomate de manière générale a une bonne image, facile à consommer, présente toute l'année avec une valeur nutritionnelle reconnue. Cependant, les consommateurs critiquent sa qualité organoleptique. Des essais ont été mis en place afin de mettre en évidence l'influence des conditions de récolte et de conservation sur les caractéristiques sensorielles de quelques variétés présentant des caractéristiques génétiques différentes. D'après les résultats restitués dans cet article, l'effet défavorable de la conservation au froid a été mis en évidence. L'intensité aromatique est un critère très affecté, mais la texture peut également être modifiée. Le passage à une température de 18°C permet de restituer une partie de la qualité gustative avec des différences variétales notables.
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Carnitine dans des rations pour porcelets à teneur réduite en matière azotée
Dans un essai d'alimentation de cinq semaines, comprenant en tout 128 porcelets sevrés de la race "Grand porc blanc", pesant de 10 à 30 kg, a été étudié l'effet de l'adjonction de 50 mg/kg de L-Carnitine. En présence de 50 mg/kg de Mécadox dans l'aliment, avec des taux de matière azotée de 17 % et de 16 %, les performances et la santé des animaux ont été suivies. La disposition de l'essai consistait à examiner deux facteurs à deux niveaux. Considéré sur toute la durée de l'essai, le facteur teneur en matière azotée n'a influencé en fait ni l'accroissement journalier ni la consommation. Le facteur L-Carnitine n'a pas eu d'effet stimulateur de croissance. La consommation a eu tendance à baisser (-4 %) chez les animaux recevant la carnitine. L'effet sur l'indice de consommation est en relation avec l'interaction significative entre la teneur en matière azotée et l'adjonction de L-Carnitine. L'indice de consommation a été amélioré de 3,6 % lorsque l'apport de matière azotée était suboptimal. Dans les quatre variantes d'essai, les valeur suivantes ont été obtenues respectivement pour l'accroissement journalier, la consommation et l'indice de consommation : 17 % MA-CAR : 579 g, 882 g, 1,524 kg/kg ; 17 % MA+CAR : 551 g, 846 g, 1,535 kg/kg ; 16 % MA-CAR : 556 g, 891 g, 1,601 kg/kg ; 16 % MA+CAR : 558 g, 861 g, 1,544 kg/kg.
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Emploi de poudre d'ail dans l'aliment pour porcelets d'élevage
La restriction croissante des possibilités d'utilisation des substances antimicrobiennes dans le domaine alimentaire favorise l'apparition d'autres produits tels que, par exemple, les préparations à base de plantes. L'efficacité de l'ail se révèle au niveau de l'amélioration des performances de croissance et de la diminution de la fréquence des diarrhées. Des effets comparables sont connus lors de son utilisation chez l'homme. Au cours d'un essai de cinq semaines réalisé avec 128 porcelets de la race "Grand Porc Blanc", on a étudié l'influence d'une adjonction de poudre d'ail à deux concentrations de 0,05 et 0,25%, par rapport à deux variantes de contrôle sans et avec chimiothérapeutique (50 ppm Mecadox), sur le gain journalier, la consommation, l'indice de consommation et la fréquence des diarrhées. Avec une concentration de 0,05% de poudre d'ail, le gain journalier a été de 414 g et l'indice de consommation de 1,777. Dans la variante de contrôle sans chimiothérapeutique, les résultats ont atteint respectivement 382 g et 1,883. Ces différences ne sont pas statistiquement significatives. L'adjonction de 50 mg/kg de Mecadox a amélioré l'accroissement journalier de manière statistiquement significative à 465 g. Avec une adjonction de poudre d'ail de 0,25%, l'accroissement journalier (376 g) se situe pratiquement au même niveau que celui du contrôle négatif. Le test du Chi-carré montre une tendance aux pertes d'animaux plus élevée dans le groupe de contrôle négatif que dans les trois autres variantes expérimentales.
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Systèmes de production porcine - Divers aspects alimentaires dans l'élevage porcin
L'éleveur de porcs dispose aujourd'hui de divers systèmes de production. Il peut élever ses porcs de façon tout à fait traditionnelle en stabulation, mettre les animaux dans un enclos à l'extérieur en fonction des besoins ou, dans les cas extrêmes, les laisser en liberté. Pour l'alimentation, il existe de multiples possibilités pour la réalisation des rations ; elles vont de l'approvisionnement des animaux avec uniquement de l'aliment complet jusqu'à l'utilisation d'aliments et de sous-produits provenant presque exclusivement de l'exploitation. Les exigences sont tout aussi diverses dans l'emploi des différents additifs alimentaires selon les programmes de label. Dans l'élevage des porcelets, il s'agit avant tout d'assurer la sécurité et d'obtenir des performances.
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Utilisation du tourteau d'extraction et du tourteau de presse de colza dans l'élevage des porcs
Deux essais réalisés avec des porcelets d'élevage ont permis d'étudier , d'une part, l'influence de proportions croissantes de 5 à 15 % de tourteau d'extraction de colza (TEC-OO) et, d'autre part, l'effet d'un traitement hydrothermique (env. 103° C, 1h, adjonction de vapeur) du tourteau de presse de colza (TPC-00) sur les performances et les paramètres sanguins. Dans un essai avec des truies d'élevage, on a testé les effets d'une adjonction de 8 % de TEC-OO dans l'aliment de gestation et dans celui de lactation. Les résultats obtenus sont les suivants : - Chez les porcelets, une diminution du gain de poids et de l'indice de consommation avec 15 % de TEC-OO permet de fixer la limite supérieure de son utilisation à 10 % ; - Le traitement hydrothermique du TPC-OO a amélioré l'appétence de l'aliment pour les porcelets, ainsi que leur consommation (+ 11 %) et leur croissance (+ 15 %), par rapport au TPC-OO non traité ; grâce au traitement, la teneur en glucosinolates a pu être réduite de moitié ; - Les effets de 10 % de TEC-OO non traité et de TPC-OO non traité sur les performances des porcelets sont semblables ; - Chez les truies d'élevage, l'introduction de 8 % de TEC-OO n'a pas eu d'effet sur la fécondité ; - Les publications de Jost et Bracher (1992) et de Gutzwiller (1996) donnent un compte-rendu des paramètres sanguins et du poids de la thyroïde chez les porcelets ; - En 1995, les sous-produits du colza en Suisse avaient une teneur moyenne en glucosinates de 14,2 mmo/kg. Les limites d'incorporation dans les aliments pour porcelets et pour truies d'élevage découlent de la valeur maximale fixée à 2 mmo/kg d'aliment complet.
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Poudres de lait écrémé et de lactosérum dans l'alimentation du porcelet
Dans deux essais, a été testé l'effet de sous-produits laitiers sur la performance et la fréquence des diarrhées chez des porcelets sevrés âgés de 4 à 6 semaines. Dans le premier essai, un aliment contenant 17 % de poudre de lait écrémé a été comparé avec un aliment dont la principale source azotée était le tourteau de soja. Les porcelets recevant l'aliment contenant le lait écrémé ont réalisé un accroissement supérieur aux animaux témoins (390 contre 350 g par jour, p = 0,08) et un meilleur indice de consommation (19,9 contre 21,4 MJ EDP par kg d'accroissement, p = 0,01). Dans un deuxième essai, un aliment contenant 10 % de poudre de lactosérum a été comparé à un aliment sans sous-produits laitiers. Laccroissement des animaux dans les deux traitements était pratiquement identique. L'aliment contenant le lactosérum avait tendance à améliorer l'indice de consommation (21,5 contre 22,4 MJ EDP par kg d'accroissement, p = 0,11). Les sous-produits laitiers n'ont pas permis de diminuer la fréquence des diarrhées ; celle-ci était même tendanciellement plus élevée chez les porcelets recevant l'aliment avec la poudre de lactosérum.
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Réduction de la teneur en matière azotée dans les aliments pour porcelets dans le but de diminuer les excrétions d'azote
En diminuant la teneur en matière azotée de la ration, on peut réduire les excrétions d'azote. Dans cet essai sur porcelets, on a examiné l'effet d'un apport réduit en matière azotée, tout en gardant le même niveau de lysine, de méthionine/cystine, de thréonine et de tryptophane, sur les paramètres de performance. L'essai a été réalisé avec des porcelets dans la tranche de poids de 8 à 30 kg. L'aliment ne contenait pas de stimulateur de croissance et présentait les teneurs en matière azotée suivantes : variantes A = 18,2 %, B = 17,2 %, C = 16 %, D = 15,3 %. La teneur en énergie s'élevait à 13,9 MJ EDP et, par MJ EDP, l'aliment contenait 0,9 g de lysine, 0,5 g de méthionine/cystine, 0,59 g de thréonine et 0,17 g de tryptophane Par l'appréciation de la consistance des fèces, on a décelé une tendance accrue aux diarrhées chez les porcelets avec l'approvisionnement le plus élevé en matière azotée. Quant aux critères de performance, ils présentaient sur toute la durée de l'essai des valeurs significativement plus élevées dans les variantes A et B, par rapport aux variantes C et D. Les variantes A et B d'une part, et les variantes C et D d'autre part, étaient statistiquement équivalentes. Pendant la durée de l'essai (35 jours), les porcelets ont consommé en moyenne dans le procédé A : 727 g ; dans le B : 729 g ; dans le C : 678 g et dans le D : 667 g d'aliment . L'accroissement journalier s'élevait, pour les animaux du procédé A à 448 g, B 452 g, C 390 g et D 390 g, et l'indice de consommation était : pour A de 1,62, pour B de 1,62, pour C de 1,70, pour D de 1,71. Nos résultats montrent que les porcelets qui reçoivent des rations contenant seulement 16 % ou moins de matière azotée, réalisent des diminutions de performance trop importantes pour présenter encore un intérêt pour l'engraisseur. Pour obtenir des excrétions d'azote aussi basses que possible, tout en garantissant un accroissement satisfaisant des porcelets, la teneur optimale en matière azotée doit s'élever à 17 % environ, avec un apport énergétique de 13,9 MJ EDP, à condition de rajouter les acides aminés essentiels les plus limitants. La concentration d'urée dans le plasma peut être considérée comme un bon indicateur de l'approvisionnement en protéines des porcelets.