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Auteur Eric WYSS |
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Agriculture biologique et génie génétique : Pour une agriculture biologique sans OGM
"Partout dans le monde, l'agriculture biologique renonce à l'emploi d'organismes génétiquement modifiés (OGM) et aux produits qui en dérivent. En revanche, l'agriculture conventionnelle, notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Argentine, fait de plus en plus appel aux plantes transgéniques. Il existe donc un risque croissant de contamination fortuite par des OGM, du fait de la dissémination de pollen, de l'emploi d'adjuvants conventionnels ou de mélanges dans les flux de produits. Ce dossier fait le point sur les discussions et les mesures de sécurité destinées à maintenir l'agriculture biologique exempte d'OGM et de leurs dérivés. Après une introduction au génie génétique, le dossier se divise en quatre sous-parties intitulées : - Pourquoi l'agriculture biologique renonce-t-elle au génie génétique ? - Pourquoi l'agriculture biologique est-elle concernée par le génie génétique ? - Comment éviter l'interférence du génie génétique avec l'agriculture biologique ? - Que signifie ""sans OGM"" dans la production bio ?"
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Amélioration de la lutte biologique en arboriculture au moyen de bandes de plantes sauvages : bilan intermédiaire
La promotion de techniques culturales respectueuses de l'environnement est l'un des traits de l'orientation de la politique agricole suisse. Un des buts pratiques à atteindre en arboriculture est la réduction de l'emploi d'insecticides. C'est dans cette optique que le projet de bandes de plantes sauvages a été mis en place en Valais, au Centre des Fougères de la station fédérale de Changins, en collaboration avec l'Insitut de Recherche de l'Agriculture Biologique (IRAB) d'Oberwil. L'effet positif de ces bandes sur le développement des prédateurs de pucerons a été démontré par E. Wyss en 1995. Il a été jugé opportun de contrôler et de préciser ici le mode d'implantation des semis de bandes de plantes sauvages et leurs effets (dans les conditions culturales du Valais).
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Anthonome du pommier : On a enfin trouvé une solution
Claudia DANIEL, Auteur ; Eric WYSS, Auteur ; Jean-Luc TSCHABOLD, AuteurL'anthonome du pommier peut causer localement de gros dégâts. Le coléoptère qui en est responsable migre dans les vergers au moment du gonflement des bourgeons. Les femelles installées dans les boutons floraux encore verts donnent naissance à des larves : celles-ci mangent l'intérieur des fleurs qui restent fermées... Les seules possibilités en agriculture biologique, pour limiter les attaques, consistent à évacuer les fleurs attaquées et à ce que des oiseaux soient présents dans les vergers. Cependant, une nouvelle matière active, Spinosad, apparaît très prometteuse pour la lutte contre l'anthonome. Spinosad exerce une action sélective contre les papillons ravageurs et les mouches, les coléoptères et les sauterelles... Les premiers essais effectués avec du Spinosad par le FiBL en Valais et en Thurgovie (Suisse) chez des praticiens datent de 2002. Il s'agit du produit "Audienz" de la société Omya AG. Dans les quatre essais, Spinosad (concentré à 0,03 % et à 0,04 %) a montré une bonne efficacité quelle que soit l'importance de l'attaque sans qu'il y ait une nette différence entre les procédés à une et à deux applications. L'efficacité de l'application simple (0,04 %) entre les différentes exploitations variait entre 56,3 % et 94,9 % (due à des différences entre les techniques de traitement). En 2003, des concentrations plus faibles (0,03 % et 0,02 %) ont été testées : il apparaît alors que c'est avec la concentration la plus haute appliquée deux fois que l'efficacité est la meilleure.
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Applications de soufre en automne : une nouvelle manière de lutter contre l'ériophyide à galles du poirier
L'ériophyide à galles du poirier peut occasionner localement de très gros dégâts. Un traitement de printemps à l'huile minérale, lors de la migration des ériophyides des bourgeons vers les jeunes feuilles et fleurs est actuellement le seul moyen de lutte autorisé en agriculture biologique. Le but de l'essai décrit ici était de tester l'efficacité des traitements effectués lors de la migration automnale de l'acarien vers ses lieux d'hivernage. Les différents produits (soufre, huile minérale ), appliqués juste après la récolte ont montré, pour les contrôles de bourgeons effectués en laboratoire, d'excellents résultats pour toutes les variétés testées. Cependant, cette efficacité n'a pas été confirmée dans tous les cas par les contrôles visuels effectués à la floraison. Seuls les arbres traités au soufre étaient pratiquement sans symptômes au printemps suivant et un assainissement des parcelles fortement attaquées peut être envisagé.
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Attaques en rase-mottes dans les cultures maraîchères biologiques suisses
De nombreux ravageurs (mouche de la carotte, mouche du chou, cécidomie du chou...) se déplacent en volant sous la couverture protectrice du végétal, ou juste au dessus d'elle. L'idée d'une clôture anti-insectes a donc été testée. Les résultats de deux années d'essais sont positifs, mais la clôture doit encore être améliorée car seul un produit de qualité, et facile à manipuler peut avoir du succès auprès des producteurs.
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Biodiversité : Les principes bio recèlent encore un énorme potentiel
Eric WYSS, AuteurLa protection phytosanitaire pratiquée par les fermes bio fait sans cesse l'objet de discussions passionnées. Faut-il développer de nouveaux produits phytosanitaires naturels pour l'agriculture biologique ? Ne serait-il pas mieux de chercher à s'en passer à long terme et de miser à fond sur les organismes auxiliaires. Est-ce seulement possible ? Ce débat est en fait celui des principes de l'agriculture biologique, dont le potentiel est encore loin d'être épuisé. L'article revient sur certains de ces principes : modèle pyramidal (stratégie phytosanitaire de l'agriculture biologique), utilité et lâchers d'auxiliaires, enjeu pour l'agriculture biologique de la stratégie pyramidale de protection des plantes, le potentiel du sol et des fleurs, avant de conclure sur un avenir sans pesticides.
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La mouche de la cerise - Que faire ?
Les difficultés, avec la mouche de la cerise, freinent beaucoup d'exploitations pour se convertir en bio. Les années avec forte pression du ravageur augmentent les coûts du triage des cerises à la limite du tolérable. En avril 1996, l'ASOAB a décidé que les méthodes "mâles stériles" et "phéromone de marquage" n'étaient plus conformes au cahier des charges. Les deux méthodes ont été développées durant les vingt dernières années par la station fédérale de Wädenswil comme alternative au traitement chimique. Comment l'ASOAB justifie-t-elle sa décision ?
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Une nouvelle manière de lutter contre l'ériophyide à galle du poirier : Applications de soufre en automne
L'ériophyide à galle du poirier (E. pyri) peut provoquer localement de très gros dégâts. Afin d'apporter une solution aux arboriculteurs biologiques confrontés à ce problème, l'institut de recherche de l'agriculture biologique suisse (FiBL) et Agroscope RAC Changins, la station fédérale de recherches agronomiques en Suisse ont mis en place un essai de lutte contre E. pyri durant les années 2003-2005. Le but de cet essai était de tester l'efficacité de traitements effectués lors de la migration automnale de l'acarien vers ses lieux d'hivernage. Trois matières actives ont été testées : le soufre mouillable, l'huile minérale, l'argile kaolin. Il est apparu que le soufre mouillable présente une excellente efficacité. Suite à ces résultats, l'office fédéral de l'agriculture en Suisse a déjà homologué ce produit. Dans cet article, des éléments de biologie sur E. pyri et sur les dégâts qu'il cause sont également donnés.
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Organic Plant Breeding and Biodiversity of Cultural Plants
Dans le cadre d'un projet soutenu par la Commission Européenne, les différents professionnels concernés par la sélection végétale en AB, producteurs et associations de producteurs, sélectionneurs, jardiniers et scientifiques, se sont réunis afin de mettre en commun leurs connaissances sur le sujet. Les discussions et les idées échangées lors de cette rencontre ont donné lieu à la rédaction de cet ouvrage, qui se veut être un document de base pour les évolutions à venir. Dans la première partie, le compte-rendu de la conférence "Biodiversity and Organic Plant Breeding", qui s'est tenu à Frick (Suisse) en décembre 1999, offre les points de vue de nombreux experts, dont des explications sur le cadre légal existant pour les semences en Europe. La seconde partie, rapport de la conférence "Diversity - The Chance! Alternative to Gene-Technology", du 16 janvier 2000, lors de l'International Green Week, à Berlin, reprend les différents sujets abordés à cette occasion, et mettant en avant divers aspects de la biodiversité des cultures. En dernière partie, les auteurs de l'ouvrage commentent les six objectifs généraux de la sélection végétale appliquée à l'agriculture biologique. Pour conclure, deux projets sont rapidement décrits : "Crop Diversity" du NABU et "arche noah BioGene" du FiBL.
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Préservation d'une production biologique sans OGM : le projet Biogène de l'IRAB
Comment faire pour que l'agriculture biologique reste une alternative aux aliments transgéniques ? Le groupe Biogène de l'Institut de Recherche de l'Agriculture Biologique présente ici ses activités qui visent à assurer la qualité et la traçabilité des productions biologiques.
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Les principes bio recèlent encore un énorme potentiel
La protection phytosanitaire pratiquée par les fermes bio fait sans cesse l'objet de discussions passionnées. Faut-il développer de nouveaux produits phytosanitaires naturels pour l'agriculture biologique ? Ne serait-il pas mieux de chercher à s'en passer à long terme et de miser à fond sur les organismes auxiliaires ? Est-ce seulement possible ? Ce débat est en fait celui des principes de l'agriculture biologique, dont le potentiel n'est encore de loin pas épuisé.
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Du soufre en automne contre le phytopte du poirier
Présentation simplifiée des essais menés par le FiBl pour traiter le phytopte du poirier par des traitements au soufre en automne. (voir notice 96-073, extraite de la Revue Suisse de viticulture vol 36 n°4)
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Du soufre contre le phytopte du poirier - Efficacité confirmée
Les essais effectués cette année par le FiBL et par Agroscope Changins et Wädenswil confirment la bonne efficacité du soufre contre le phytopte du poirier. Dans les vergers atteints, il est recommandé de faire un traitement au soufre (à 2 pour-cent) après la récolte des poires.
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Techniques de sélection végétale : Evaluation pour l'agriculture biologique
Il est important et devient urgent de définir un cadre pour la sélection végétale biologique, afin de développer la filière semences biologiques. Des discussions internes au mouvement de l'agriculture biologique ont été engagées sur la compatibilité des techniques de sélection végétale. Elles ont été accélérées par les discussions publiques sur le génie génétique. Ce dossier présente toutes les techniques standards utilisées par la sélection végétale moderne et explique pourquoi elles ont été développées. Il souligne aussi les raisons et les conséquences d'un possible refus de ces certaines techniques en sélection végétale biologique et il propose des techniques alternatives qui pourraient être adoptées pour les remplacer.