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Auteur Christine RIVRY-FOURNIER |
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Semences potagères bio : Le défi : concilier offre et demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn maraîchage biologique, la sortie progressive du système dérogatoire reste compliquée en semences potagères. Avec lallongement de la liste des espèces en hors dérogation (HD), qui conduit les producteurs à utiliser essentiellement des semences bio, les semenciers se sont mis à produire en bio. Même si loffre augmente, elle reste insuffisante face à la demande, notamment en 2020 (les cas de la carotte Nantaise, du radis rond rouge, des laitues et des tomates sont détaillés). Globalement, cette demande importante des semences bio est accentuée par la forte croissance des installations en légumes bio et des conversions. Le site officiel semences-biologiques.org, aide les producteurs à connaître la disponibilité en semences bio et à demander des dérogations. Cependant, comme les semenciers ne sont pas obligés de remplir cette base de données, les ruptures de stock ne sont pas forcément renseignées sur le site. Sapprovisionner en semences peut donc devenir un casse-tête pour certains producteurs. Cet article est accompagné de plusieurs encarts : lun souligne le manque de formations au métier de multiplicateur, un autre décrit le projet Unis-vers potager qui porte sur la sélection participative de laitues, un 3ème encart décrit 14 nouvelles variétés potagères dont les semences sont disponibles en bio, et deux autres présentent les témoignages de producteurs de plants maraîchers bio qui doivent gérer ces aléas.
Les Assises de la bio : La bio entre valeur et prix juste
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLors de l'édition 2019 des Assises de la Bio, la question du prix et de la valeur du bio était au cur des échanges et débats auxquels étaient conviés divers acteurs de la filière : représentants des producteurs, d'enseignes de grande distribution, de magasins spécialisés, etc. Aujourd'hui, même si la bio semble sortir de son marché de niche, sa démocratisation auprès du grand public rencontre encore des freins, le prix étant le premier d'entre eux. Tout l'enjeu est de permettre la croissance de ce marché tout en assurant une juste rémunération des producteurs bio et en facilitant l'accès aux produits bio pour le plus grand nombre. Parmi les pistes et propositions évoquées lors des Assises, apparaît notamment le principe d'économie de la fonctionnalité et de la coopération, ou comment rémunérer les externalités positives de la bio. Les distributeurs, de leur côté, veulent être co-acteurs de la transition à travers différentes démarches, comme la contractualisation pluri-annuelle, ou la signature de contrats tripartites, etc. Avec la loi Egalim, la construction des prix devra davantage être basée sur les coûts de production.
Auvergne-Rhône-Alpes : Auvabio rime avec demi-gros
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAuvabio est une jeune association, créée en mai 2019, qui a pour objectif de mutualiser et structurer loffre en demi-gros de fruits et légumes bio produits en Auvergne. Elle a été initialement créée et portée par huit producteurs. Ces derniers navaient pas de mal à commercialiser leurs fruits et légumes en vente directe : la demande est forte pour ces produits et lAuvergne reste un territoire délevage et de grandes cultures. Toutefois, ce mode de commercialisation présente certaines limites : il est chronophage. Par ailleurs, ces producteurs ne souhaitaient pas contractualiser leurs productions pour garder la main sur leur filière. Cest dans ce contexte quils ont entrepris de développer une offre en demi-gros. Actuellement, Auvabio regroupe une cinquantaine dadhérents pour une quinzaine de clients. Les productions sont planifiées deux fois par an afin de mieux répondre aux différentes attentes. La plateforme de cette association est basée à Clermont-Ferrand. Deux producteurs sont salariés à mi-temps pour la commercialisation et les livraisons. Les prix sont fixés en fonction des coûts de production et des aléas climatiques locaux. Lobjectif est de proposer un prix rémunérateur pour les producteurs sans déstructurer la filière locale en vente directe. Cette structuration du demi-gros est inédite en France et les producteurs ont pu constater que les collectivités locales recherchent ce type dapprovisionnement.
Bilan de Cebio, association des OC : Les non-conformités en hausse
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLassociation Cebio regroupe les différents organismes certificateurs (OC) qui soccupent de la bio. En 2019, elle fédérait neuf OC (Alpes Contrôles, Biotek agriculture, Bureau Véritas, Certipaq bio, Certis, Certisud, Ecocert, Eurofins, Qualisud) et en comptabilisait trois de plus en 2020 (Afnor Certification, Ocacia et Control Union Inspections France). Lune des principales missions de Cebio est dharmoniser les mesures prises à l'échelle de lUnion Européenne et de la France : interprétations réglementaires, décisions de certification complexes En 2019, les neuf OC membres de Cebio avaient contrôlé 67 886 opérateurs, ce qui représente 106 649 inspections (les opérateurs se sont tous fait contrôlés une première fois, puis 50 % dentre eux ont été contrôlés une seconde fois de manière aléatoire). Ces contrôles avaient mobilisé 647 salariés. Au total, 59 814 non-conformités ont été relevées : 53 307 mineures (qui naltèrent pas le caractère biologique du produit), 6 334 majeures de type déclassement et 173 majeures de type suspension ou retrait de lhabilitation.
La bio dans les régions : Des conversions partout !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon les derniers chiffres de lAgence BIO, comparées à 2018, les conversions en bio auraient un peu diminué en 2019. Au total, 266 970 ha sont passés en première année de conversion en 2019, ce qui représente environ 10 000 ha de moins que lannée précédente. Pour les professionnels, la dynamique reste tout de même très forte en France, même si la répartition des surfaces en bio reste contrastée entre les différentes régions. LOccitanie est toujours la région leader en nombre de conversions, et de loin. Elle atteint 16 % de sa SAU en bio. En Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté et Bretagne, les surfaces converties enregistrent un léger repli. Les chiffres sont en revanche en hausse et encourageants dans les Hauts-de-France, une région agricole qui a très longtemps été en retard sur la bio : à peine 2,1 % de sa SAU est en AB. Cette région comptait 210 nouvelles fermes bio en 2019. Par ailleurs, les productions biologiques ont créé 6 500 emplois directs sur ce territoire, ce qui représente trois fois plus demplois comparé au reste de lagriculture régionale.
La bio équitable au salon Natexpo : Biopartenaire prend ses marques
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes labels équitables fleurissent et sont de plus en plus présents sur les produits bio. Parmi ces labels, Biopartenaire est lun des seuls à conjuguer commerce équitable et bio dans un seul et même concept. Il affiche un chiffre daffaires de plus de 75 millions deuros et a connu une croissance de 38 % ces cinq dernières années. Ce label intègre tous les maillons de la filière (producteurs, organismes stockeurs, grossistes, transformateurs ). Des contrôles sont ainsi réalisés par un organisme tiers à tous les niveaux. Sur les 60 filières certifiées (soit 700 références), 16 dentre elles sont des filières nord-nord (300 références), et le tiers des ventes est issu de filières françaises. La dynamique saccélère dailleurs pour les projets de filières françaises puisque de nouvelles structures sont intéressées, notamment pour relocaliser leurs productions sur leur territoire. Cest le cas de Biodéal, un transformateur laitier de lEst de la France, dont lexemple est plus amplement détaillé dans larticle. Afin dêtre plus visible sur le marché, Biopartenaire a signé, en 2019, une convention avec Synadis Bio (le syndicat des distributeurs spécialisés) : elle les engage à travailler ensemble et elle permet de développer des contrats tripartites entre producteurs, transformateurs et distributeurs spécialisés engagés.
Bio en restauration collective : La dynamique est enclenchée
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSelon lenquête annuelle de lObservatoire de lAgence Bio, les produits bio commencent sérieusement à simplanter dans les restaurants collectifs (établissements scolaires, hospitaliers, maisons de retraite, restaurants dentreprises ). La loi Egalim (novembre 2018) oblige, dici 2022, à atteindre 50 % de produits durables et locaux dans les assiettes des restaurants collectifs, dont 20 % de produits bio ou en conversion. En 2018, le marché de la restauration collective bio était de 320 millions deuros selon lAgence Bio, ce qui représente 4,5 % du marché de la restauration collective français, et une croissance de 28 % par rapport à 2017. Les repas entièrement bio progressent grâce à une gamme de produits plus large et à la meilleure valorisation de cette démarche en termes de communication. Il reste cependant quelques freins, comme la difficulté à identifier les fournisseurs ou encore le surcoût (estimé en moyenne à 20 %). 49 % des établissements interrogés arrivent à ne pas répercuter ce surcoût sur leurs clients, en luttant contre le gaspillage, en achetant des produits bruts et en proposant des plats végétariens.
Biocontrôle : Le Bacillus thuringiensis (Bt) en question
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBacillus thuringiensis (Bt) est un groupe de bactéries, utilisées depuis près de 60 ans en agriculture biologique, notamment sur le chou et le brocoli, pour leur propriété insecticide, contre différentes chenilles. Avec laugmentation des pratiques nutilisant pas ou peu dinsecticides conventionnels, lANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) prévoit une hausse de l'application de ces bactéries et, par mesure de précaution, souhaite mieux étudier les impacts éventuels de Bacillus thuringiensis sur la santé humaine et sur lenvironnement. Une première alerte avait été lancée en 2012, suite à une forte concentration en Bacillus cereus (groupe incluant Bacillus thuringiensis) trouvée sur un lot de persil biologique, traité avec Bt. Deux projets de recherche ont été menés par lITAB, lAdria, lActalia et de nombreux partenaires : le projet Casdar RT BtID et le projet VegExpoBt. Leurs objectifs étaient de mieux caractériser les espèces Bt, de faciliter leur identification en laboratoire et détablir des recommandations dutilisation de ces produits sur les cultures. En effet, un point sensible est la différenciation des souches Bt des souches voisines, appartenant également au groupe Bacillus cereus mais pouvant être pathogènes. La restitution conjointe de ces deux projets sest tenue en janvier 2020 et un outil daide à la décision à destination des transformateurs verra bientôt le jour. Du côté des fabricants dinsecticides, les AMM se complexifient et découragent certains qui ne sy retrouvent plus entre le coût élevé des évaluations demandées et le marché encore trop restreint des produits de biocontrôle.
Centre-Val de Loire : Forte poussée du maraîchage bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa région Centre-Val de Loire est plutôt axée sur les grandes cultures et lélevage. Néanmoins, le maraîchage bio a le vent en poupe sur ce territoire. Des légumes frais bio étaient cultivés sur 2 133 ha en 2019, ce qui représente une hausse de 14 % par rapport à lannée précédente. Face à cet engouement, Bio Centre, le réseau interprofessionnel de la filière bio, se mobilise pour accompagner au mieux les producteurs. Pour cela, trois conseillères spécialisées sont sur le terrain. Ces dernières suivent 167 fermes maraîchères aux profils diversifiés (taille, circuit de commercialisation, niveau de diversification ), et de nouvelles installations sont prévues. Au printemps 2020, le confinement et la crise sanitaire ont augmenté lactivité de cette filière : la demande en légumes a explosé et il a fallu être réactif pour aider les producteurs à adapter leurs débouchés. Lexemple des Paniers Bio du Val de Loire, portés par le groupement Val Bio Centre, est plus amplement détaillé. Ces paniers fédèrent 50 producteurs adhérents et leur fonctionnement a été interrompu durant le confinement car les points de dépôts bénévoles ont été fermés en région parisienne. Cette crise a ainsi fait prendre conscience aux producteurs quil était nécessaire de mieux se structurer et de diversifier leurs circuits de vente.
La charte Vin méthode Nature adoptée : Enfin, une reconnaissance officielle
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Syndicat de défense des vins nature, créé en septembre 2019, a adopté la charte dengagement et les deux logos Vin méthode Nature. Il sagit de la première reconnaissance des vins nature. Cette charte privée contient douze engagements, dont lobligation pour le vin et le process dêtre certifiés bio, l'obligation de vendanger manuellement, de vinifier aux levures indigènes, sans intrants ajoutés, sans modification volontaire de la constitution du raisin, sans recours aux techniques physiques brutales ou traumatisantes (ex : filtration), sans sulfites ajoutés avant ou après la fermentation. Il est toutefois possible deffectuer des ajustements en utilisant au maximum 30 mg/L de SO2 total. Doù la création de deux logos : un pour les vins contenant moins de 10 mg/L de SO2 (seuil minimal de détection des sulfites) et lautre pour les vins contenant moins de 30 mg/L de SO2. Cette charte compte déjà plus de 200 adhérents répartis dans toute la France.
Collecte de céréales bio : Une croissance record !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn grandes cultures, lheure est au bilan de la campagne 2019-2020. En agriculture biologique, France Agrimer décompte près de 600 000 tonnes de céréales bio ou en C2, ce qui correspond à un bond de 70 % par rapport à lannée précédente. Cette tendance est le reflet de la hausse du nombre de conversions depuis deux années. Le blé tendre (dont la collecte a augmenté de 82 %), le maïs (+ 42 %), le triticale (+ 104 %) et lorge (+ 118 %) représentent plus de 90 % des volumes récoltés. De lavis de la filière, lépisode Covid-19 modifie peu les estimations de croissance du marché : les ventes en restauration hors domicile se sont effondrées, mais elles ont été compensées par laugmentation des ventes de pains et de farines en sachets (boostées durant le confinement). Les GMS se sont également recentrées sur des approvisionnements français et de proximité. Concernant lalimentation animale, la crise semble avoir dopé les utilisations de céréales (+ 17 % en orge et + 19 % en maïs). Cette tendance est en partie expliquée par le dynamisme des filières ufs et viande bio durant cette période.
Consolidons nos filières ! (Edito du Biofil 128 Mars-avril 2020)
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet éditorial revient sur le rapport dinformation du Sénat n° 277 sur les financements publics consacrés à lagriculture biologique. Lauteure signale que de nombreuses erreurs ou approximations y sont présentes, comme la remise en cause de lintérêt des prairies permanentes et des surfaces fourragères ou la soi-disante réduction des périodes de conversion Elle considère que, contrairement à ce qui est dit dans le rapport, les objectifs du plan Ambition Bio 2022 restent atteignables et elle montre une certaine incompréhension quant à la critique de la fiabilité de certains organismes bio alors que le secteur de lagriculture biologique se développe de façon plutôt harmonieuse en France.
Croissance mondiale de lagriculture bio : Records et déséquilibres
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Fibl et Ifoam ont dévoilé les chiffres de la 21ème édition des données mondiales de la bio, le 12 février 2020, lors du salon Biofach à Nuremberg (Allemagne). Ces chiffres portent sur lannée 2018. 71,5 millions dhectares étaient cultivés en bio dans le monde. La croissance de ces surfaces est de 2,9 % par rapport à 2017. Pour autant, la bio ne représente toujours que 1,5 % de la SAU mondiale. Les chiffres révèlent également des déséquilibres. Par exemple, lAustralie avec ses pâturages extensifs est en tête en matière de surfaces bio, et de loin, mais ses productions et son marché intérieur progressent peu. Loin derrière lAustralie, lArgentine, la Chine, lEspagne, lUruguay et la France se talonnent. Hormis lHexagone, tous ces pays sont tournés vers lexportation. Au total, 2,8 millions de producteurs bio sont recensés, dont presque la moitié en Asie. En 2018, le marché de la bio a dépassé les 100 milliards deuros. Trois principaux pays tirent le marché vers le haut en important des produits bio du monde entier : les USA, lAllemagne et la France. Concernant le budget dédié à lalimentation bio, ce sont les Danois et les Suisses qui dépensent le plus. Le Danemark détient dailleurs la part de bio la plus élevée dans son marché alimentaire (11,5 %).
Derniers chiffres de lAgence Bio : Toujours en croissance
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa bio française a poursuivi son essor en 2019 : 47 196 fermes bio sont enregistrées sur notre territoire (le nombre de fermes bio a augmenté de 13 % par rapport à 2018). Tous les maillons de la filière connaissent cette croissance dynamique : + 16 % de transformateurs, + 24 % de distributeurs, + 21 % dimportateurs. En matière demplois, la bio représente 179 500 équivalents temps plein (+ 15 %). Son chiffre daffaires de 11,9 milliards deuros place la France en tête des marchés européens, aux côtés de lAllemagne. Dun point de vue production, la bio couvre 8,3 % de la SAU française, avec 566 000 hectares en conversion (dont 266 970 en C1). Les productions végétales enregistrent la plus forte progression (des données chiffrées sont apportées sur la progression des surfaces bio en fourrages, vignes, légumes frais, grandes cultures, légumes secs, vergers et PPAM). Côté élevage, la croissance des conversions reste soutenue en monogastriques (porcs, volailles de chair et poules pondeuses), mais cette dynamique est plus faible chez les ruminants (bovins, ovins et caprins).
En direct de lInao : La gestion des dérogations individuelles fait peau neuve
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn agriculture biologique, déroger aux règles de production nest possible que dans certains cas spécifiques détaillés par le règlement (CE) n° 889/2008. Les dérogations sont avant tout permises pour que les producteurs bio puissent faire face à des situations exceptionnelles (ex : mortalité, aléas climatiques ). Les demandes sont gérées au cas par cas par lInao. Ces dernières se faisaient jusqualors par la voie papier : le producteur remplissait un formulaire spécifique et lenvoyait à son organisme de contrôle. Ce dernier appréciait la demande, émettait un avis, puis les transmettait à lInao. Après instruction, lInao envoyait sa décision par courrier au producteur et informait lorganisme de contrôle. Depuis juin 2020, une saisine par voie électronique est possible pour les six dérogations suivantes : attache des bovins, mixité des cultures pérennes, mixité pour les superficies destinées à la recherche ou à lenseignement agricole, production parallèle en cas de production de plants et/ou de matériel de reproduction végétative et en cas de production de semences, mortalité danimaux, perte fourragère. Cette voie dématérialisée facilite les échanges dinformations. En parallèle de cet article, un encart est réservé à linterview de Magalie Dupuy, référent AB à lInao - Délégation territoriale Auvergne-Limousin. Elle explique quelle part représente lactivité « dérogations » dans son travail et comment la saisine par voie électronique va impacter le traitement des demandes.