Les cochenilles farineuses peuvent être des ravageurs redoutables dans plusieurs cultures. L'espèce la plus importante est la cochenille farineuse des agrumes, Planococcus citri, qui est présente surtout dans les plantes ornementales. Parmi les autres espèces identifiées, Pseudococcus affinis peut entraîner des dégâts dans les cultures de tomates. Les cochenilles femelles, par leur ponte abondante (300 à 500 oeufs) causent des dégâts importants : les jeunes cochenilles, très mobiles, se dispersent et cherchent l'endroit idéal afin de sucer la sève de la plante. Outre l'inhibition de la croissance, le jaunissement des feuilles et leur chute, la sensibilité accrue aux maladies cryptogamiques, on constate aussi des dégâts esthétiques dus à la masse laineuse blanche produite par le ravageur. En lutte biologique, deux auxiliaires se révèlent particulièrement efficaces pour lutter contre les cochenilles farineuses. L'un est une coccinelle d'origine australienne, Cryptolaemus montrouzieri, dont les larves mangent tous les stades de cochenille. L'autre est un hyménoptère, Leptomastix dactylopii, dont la larve se nourrit de la cochenille dans laquelle l'oeuf a été pondu.