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Lutte biologique : La cochenille farineuse
Les cochenilles farineuses peuvent être des ravageurs redoutables dans plusieurs cultures. L'espèce la plus importante est la cochenille farineuse des agrumes, Planococcus citri, qui est présente surtout dans les plantes ornementales. Parmi les autres espèces identifiées, Pseudococcus affinis peut entraîner des dégâts dans les cultures de tomates. Les cochenilles femelles, par leur ponte abondante (300 à 500 oeufs) causent des dégâts importants : les jeunes cochenilles, très mobiles, se dispersent et cherchent l'endroit idéal afin de sucer la sève de la plante. Outre l'inhibition de la croissance, le jaunissement des feuilles et leur chute, la sensibilité accrue aux maladies cryptogamiques, on constate aussi des dégâts esthétiques dus à la masse laineuse blanche produite par le ravageur. En lutte biologique, deux auxiliaires se révèlent particulièrement efficaces pour lutter contre les cochenilles farineuses. L'un est une coccinelle d'origine australienne, Cryptolaemus montrouzieri, dont les larves mangent tous les stades de cochenille. L'autre est un hyménoptère, Leptomastix dactylopii, dont la larve se nourrit de la cochenille dans laquelle l'oeuf a été pondu.
Les aleurodes
Fiche de synthèse sur l'aleurode, puceron qui attaque les tomates, les concombre et les aubergines, et ses ennemis : Encarsia et Macrolophus. Le premier est un hyménoptère parasite qui se nourrit du miellat et qui pond ses oeufs dans le troisième ou quatrième stade larvaire de l'aleurode. La seconde est une punaise qui se nourrit des oeufs, larves ou pupes d'aleurode. La protection des cultures peut se faire en utilisant en duo ces précieux auxiliaires.
Le thrips
Le thrips cause des dégâts, en suçant les cellules de l'épiderme, dans beaucoup de cultures légumières et ornementales. Le lutte biologique contre ce petit insecte s'effectue avec trois prédateurs : les arachnides Amblyseius cucumeris et Amblyseius degenerans, et la punaise Orius. Cycle biologique et mode d'action de ces auxiliaires.