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Auteur Eric JUSTES |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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Crucifer-legume cover crop mixtures provide effective sulphate catch crop and sulphur green manure services
Antoine COUËDEL, Auteur ; Lionel ALLETTO, Auteur ; Eric JUSTES, AuteurDe la même façon que les légumineuses sont des pièges à nitrates, les cultures de crucifères ont la capacité de piéger les sulfates présents dans le sol, limitant ainsi leurs pertes par lessivage. Ces plantes peuvent également fournir du soufre sous forme de sulfure au sol, et donc aux cultures suivantes, lorsqu'elles sont utilisées en tant qu'engrais verts. A travers l'étude de diverses associations binaires crucifères-légumineuses, l'objectif de cette étude était de mieux comprendre ces propriétés de capture et de fourniture de soufre et d'évaluer leurs potentiels. Des essais sur deux ans ont été mis en place près de Toulouse et d'Orléans : ils ont permis de comparer huit espèces de crucifères et neuf espèces de légumineuses, cultivées seules ou en association binaire. Les associations et les crucifères cultivées seules ont montré des potentiels similaires de capture de soufre, autour de 12 kg S/ha, un niveau significativement supérieur à celui des légumineuses cultivées seules (4 kg S/ha). De même, les crucifères, seules ou en association, fournissent des niveaux similaires de soufre au sol lorsqu'elles sont utilisées comme engrais vert (respectivement 6,5 et 5,5 kg S/ha). Ainsi, la compatibilité et la complémentarité de certaines espèces de crucifères et de légumineuses utilisées en association pour leurs rôles de piège à soufre et nitrate leurs services comme engrais vert ont pu être démontrées.
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Associations végétales
Eric JUSTES, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Guénaëlle CORRE-HELLOU, Auteur ; ET AL., AuteurLe 20 novembre 2014, un colloque des Carrefours de l'innovation agronomique (CIAG), organisé par l'Inra, était consacré aux associations végétales. Les interactions entre espèces annuelles et entre espèces annuelles et pérennes ont été abordées, de même que les interactions avec les animaux d'élevage, des volailles biologiques dans le cas présenté. Le colloque était organisé en sessions : - Session 1 : Principaux facteurs qui influent sur les associations végétales plurispécifiques : similitudes et différences des processus à l'uvre ; - Session 2-A : Combiner des espèces au sein des couverts herbacés ; - Session 2-B : Associations : Combiner à une échelle spatiale large des strates différentes. Les articles correspondant aux présentations de cette journée forment le contenu de ce numéro de la revue Innovations Agronomiques.
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Les cultures intermédiaires pour une production agricole durable
Eric JUSTES, Auteur ; N. BEAUDOIN, Auteur ; P. BERTUZZI, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2013
La présence de nitrate en excès dans les eaux de surface et les nappes phréatiques, due à une fertilisation azotée trop importante et à la production naturelle de nitrate par minéralisation des matières organiques du sol, constitue un double enjeu de santé publique et de protection de l'environnement. L'introduction d'une culture intermédiaire piège à nitrate (CIPAN) en interculture permet de piéger l'azote minéral du sol avant la période de drainage à l'automne et en hiver, et de réduire les fuites de nitrate et la concentration nitrique de l'eau de drainage qui alimente les nappes. Dans quelles conditions peut-on mettre en place des CIPAN ? Comment évaluer leur potentiel agronomique et écologique en fonction des pédoclimats et des systèmes de culture français ? Quelle est leur efficacité pour réduire les pertes de nitrate, notamment dans les zones classées vulnérables pour la qualité de l'eau ? Quels sont les autres services environnementaux ? Dans le cadre de la préparation du 5ème programme d'action « directive européenne Nitrate », les ministères chargés de l'Ecologie et de l'Agriculture ont sollicité l'Inra pour faire le point des acquis, des incertitudes et des questions à approfondir sur la gestion de l'azote durant l'interculture. L'étude, qui s'appuie sur une analyse bibliographique et sur l'utilisation de simulations, démontre l'efficacité des CIPAN dans la plupart des situations. Elle évalue le niveau d'efficacité « piège à nitrate » en fonction des contextes pédoclimatiques et des pratiques, et dresse le bilan des éventuels impacts négatifs et des autres services écosystémiques : réduction de l'érosion hydrique, séquestration de carbone, impact sur les gaz à effet de serre, contribution au contrôle des adventices, maladies et ravageurs, etc.
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Est-il possible d'améliorer le rendement et la teneur en protéines du blé en agriculture biologique au moyen de cultures intermédiaires ou de cultures associées ?
Eric JUSTES, Auteur ; Laurent BEDOUSSAC, Auteur ; Loïc PRIEUR, AuteurLe volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. L'objectif du travail est de trouver des systèmes de culture durables pour produire en AB des rendements de blé réguliers et de bon niveau avec une teneur en protéines satisfaisante. La démarche repose sur une valorisation optimale des ressources naturelles en azote provenant de la minéralisation du sol et de la fixation symbiotique. D'une part, des cultures intermédiaires ont été semées en été et enfouies avant le semis du blé réalisé en novembre afin de limiter les pertes hivernales d'azote nitrique. D'autre part, le blé a été cultivé en association avec une légumineuse à graines (pois ou fèverole d'hiver). Les cultures intermédiaires sont efficaces dans leur rôle de piège à nitrate et permettent d'augmenter le rendement et la teneur en protéines du blé lors des années pluvieuses. En culture associée, le rendement du blé est réduit mais la teneur en protéines est significativement augmentée et le rendement total (blé+légumineuse) est plus élevé. Ainsi, en AB, les cultures associées sont plus efficaces pour utiliser les ressources naturelles en azote. Il reste cependant i) à optimiser les itinéraires techniques de ces systèmes de culture, et, ii) déterminer la place des associations au sein des rotations et analyser leur effet pour la gestion des bioagresseurs.
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Disponibilité en azote issue de l'effet du précédent légumineuse, de culture intermédiaire et d'engrais organique - Conséquences sur le rendement et la teneur en protéines du blé tendre d'hiver
Un dispositif conduit en agriculture biologique a été mis en place à la ferme de la Hourre (Gers) afin de comparer la disponibilité en azote des sources organiques suivantes : - précédent cultural légumineuse à graine (féverole d'hiver et soja) ; - implantation de culture intermédiaire plantes pièges à nitrates ou engrais (mélange vesce/avoine de printemps et culture de moutarde blanche) ; - forme de fertilisant organique : farines de plumes hydrolysées et vinasse de betterave. Les essais réalisés ont permis d'apporter de nouvelles références sur l'effet des précédents " légumineuse à graine " et des cultures intermédiaires ainsi que de confirmer des résultats d'expérimentations déjà observés sur l'effet des fertilisants organiques. Les principaux résultats sont décrits dans cet article.
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Des atouts en faveur de l'environnement
L'industrie de la déshydratation de luzerne est soumise en France à des textes réglementaires et des taxes fiscales affectées à l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe). Cependant la luzerne est autorisée à recevoir des effluents agro-industriels pour les recycler. Cet article permet d'analyser l'impact des activités de la filière luzerne en région Champagne-Ardenne en terme de bilan énergétique. Il apparait que la culture de la luzerne réduit l'impact environnemental de l'activité humaine et produit pour l'alimentation animale des protéines qui évitent l'usage de tourteaux de soja américains. Que dire des taxes vis-à-vis des "cultures dépolluantes ? "