Détail de l'auteur
Auteur Jérôme PAVIE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (32)


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Fourrages et prairies 2.0
C. ALLAIN, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; P. GAUTIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro de la revue « Fourrages » est consacré à lutilisation de nouveaux outils, notamment des nouvelles technologies (objets connectés) et des jeux sérieux, pour optimiser la gestion des fourrages et des prairies. Les différents articles regroupés dans cette revue portent ainsi sur : 1 lintérêt des objets connectés appliqués aux fourrages, à la conduite des prairies et à la surveillance des animaux ; 2 lutilisation de données satellites pour quantifier la production dherbe et de biomasse ; 3 le recours à la télédétection pour prédire la biomasse du maïs ; 4 la prévision de la croissance de lherbe en Irlande ; 5 la spectrométrie dans le proche infra-rouge pour évaluer la valeur alimentaire des fourrages ; 6 lutilisation de colliers de monitoring pour optimiser le pâturage des vaches laitières ; 7 la prise en main de clôtures virtuelles pour gérer le pâturage ; 8 la mise en réseau dacteurs de la prairie pour accélérer les échanges et les innovations ; 9 lappropriation, par des agriculteurs en Cuma, des stations météo connectées et des outils daide à la décision associés ; 10 - les jeux sérieux en élevage pour transférer les connaissances ; 11 lanimation de séances de diagnostic prairial en collectif pour favoriser le vieillissement des prairies temporaires (outil PERPET) ; 12 un jeu sérieux pour tout comprendre sur les prairies du Massif Central (AEOLE-le-jeu) ; 13 peu doutils numériques en élevage pâturant ; 14 la mesure de la hauteur despèces fourragères pérennes par photogrammétrie.
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Les filières laitières biologiques françaises : La 3ème vague de conversion, un changement d'échelle
Benoît BARON, Auteur ; Philippe CHOTTEAU, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; ET AL., AuteurLa filière lait de vache biologique a profondément muté ces dernières années : partant de 1 % de la collecte laitière nationale en 2008, elle a dépassé la barre des 4 % en 2019. Cette mutation sest opérée au travers de plusieurs vagues de conversions massives : une première à la fin de la décennie 90/début 2000, une deuxième à la fin des années 2000/début 2010, et une troisième à partir de 2015 qui semble être arrivée à maturité en 2018/2019. La troisième vague de conversions a vu la production de lait de vache biologique senvoler littéralement. La collecte a enregistré une hausse de près de 280 millions de litres (+ 49 %) entre 2015 et 2018 pour atteindre près de 850 millions de litres, selon lEnquête Annuelle Laitière. Le nombre de livreurs certifiés, qui navait augmenté que de 140 exploitations entre 2012 et 2015 (+ 7 %), a enregistré plus de 1 100 entrées supplémentaires sur la période 2015-2018 (+ 52 %). Une vague de conversion dimportance supérieure encore à celle connue au début de la décennie puisque, entre 2009 et 2012, la hausse navait été "que" de 800 fermes. Ce document dresse un état des lieux de la filière lait biologique depuis le début des années 1990, en abordant également les filières lait de brebis et de chèvre bio qui, bien que de tailles réduites, ont connu, elles aussi, un véritable élan.
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Ressources supports des différentes interventions du colloque de restitution du projet CasDar Résilait
Jérôme PAVIE, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; Augustine PERRIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Le projet CasDar Résilait s'est déroulé de 2016 à 2020. Il visait à étudier la résilience des systèmes laitiers biologiques bovins, ovins et caprins, en France. Ce projet a permis d'étudier ce sujet sous des angles variés. Les vidéos traitent des facteurs de résilience des élevages laitiers bio ; des risques et freins perçus par les éleveurs quant à l'installation ou la conversion en bio ; et de l'enseignement en lycée agricole. Des éleveurs témoignent, un état des lieux des filières bio est dressé, ainsi que des perspectives pour l'avenir, différentes pour les trois types délevages. Parmi les principaux résultats présentés, des tendances montrent que les systèmes les plus résilients comprennent en majorité une main duvre familiale, sont plus petits, avec des charges de structure (surtout de mécanisation) plus faibles. Ensuite, l'un des principaux freins à la conversion mis en évidence est le manque de connaissances techniques nécessaires à la gestion d'un élevage en bio.
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AutoSysEl, un outil de sensibilisation et de conseil sur l'autonomie alimentaire
Mathilde VAN DEN BROEK, Auteur ; Patrick SARZEAUD, Auteur ; Jérôme PAVIE, AuteurDans le cadre du programme Autosysel (Autonomie alimentaire et protéique des systèmes délevage), un bilan des facteurs darbitrage (motivations, pratiques ) des éleveurs a été réalisé concernant lautonomie alimentaire. Ces facteurs ont été utilisés pour mettre en place un accompagnement des éleveurs dherbivores, sous forme dune plateforme en ligne. Au travers d'un premier questionnaire sur les motivations qui peuvent expliquer une évolution vers plus dautonomie (6 choix proposés), et un second questionnaire sur les pratiques utilisées, linternaute accède à des fiches conseil illustrant différents leviers (notés selon leur durabilité), ainsi quà des témoignages. Au total, entre 40 et 50 fiches par filière animale (ruminants) ont été rédigées en valorisant les résultats de divers dispositifs de recherche conduits par lIdele et ses partenaires. Un module indépendant permet destimer son niveau dautonomie, de manière très brève. Cet outil se présente comme une plateforme (www.autosysel.idele.fr) de sensibilisation qui amènera les éleveurs et les sonseillers à trier les solutions individuelles les plus adaptées aux contraintes de lexploitation et aux objectifs des éleveurs.
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Efficience, résilience et robustesse en système lait bio
Une étude réalisée dans le cadre du projet Résilait montre que l'efficience globale des exploitations laitières bio est intéressante (EBE (hors MO)/produit brut = 45%), avec cependant des situations qui peuvent être très contrastées entre le groupe des exploitations les plus performantes et celui avec les moins bons résultats. La meilleure maîtrise technique explique l'efficience économique. La robustesse des exploitations (moins d'écarts de revenus pluriannuels) s'accompagne souvent de revenus globaux inférieurs et n'est donc pas liée à l'efficience. Ce diaporama a été réalisé dans le cadre des conférences BioThémas sur le thème "Références et résilience des systèmes de production de ruminants biologiques face aux aléas climatiques et économiques", un évènement ITAB Lab, coorganisé par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central et l'ITAB lors du Sommet de lÉlevage 2017.
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RESILAIT : Résilience des systèmes laitiers biologiques ; optimisation des facteurs de compétitivité et mise au point de systèmes plus efficients dans la gestion des risques à venir : Analyse des filières laitières biologiques en Europe : Allemagne ; Autriche ; Danemark ; Espagne ; Italie ; Pays-Bas ; Royaume-Uni
Le projet RESILAIT vise à analyser les facteurs de résilience des systèmes laitiers biologiques pour les filières bovine, ovine et caprine. Ses objectifs sont dévaluer les niveaux actuels de résilience et de performance sur de larges échantillons, danalyser les facteurs de réussite ou de défaillance, de mesurer les impacts de certaines évolutions récentes des systèmes biologiques et dappréhender certains risques futurs. Lobjectif est de fournir aux futurs éleveurs en conversion les éléments de réussite en optimisant leurs trajectoires de conversion, et de conforter la solidité actuelle de ces systèmes et celle des filières laitières biologiques en assurant la pérennité des exploitations actuelles et futures. Les premiers résultats concernent lanalyse des filières laitières biologiques en Europe. Les 7 fascicules présentent chacun les résultats dun pays en particulier : Analyse des filières laitières biologiques pour lAllemagne, lAutriche, le Danemark, lEspagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Italie ; Analyse des filières laitières caprines et ovines biologiques pour lItalie.
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Intérêt technico-économique de l'engraissement des mâles à l'aide de simulations dans le contexte de la nouvelle PAC - Sommet de l'élevage Septembre 2014
Matthieu COUFFIGNAL, Auteur ; Christèle PINEAU, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2014Une simulation a permis d'étudier, en élevage bovin allaitant bio, différentes possibilités d'engraisser les animaux mâles, dans le contexte de la nouvelle PAC. Deux systèmes étaient visés : polyculture-élevage et tout herbe. Les simulations du système initial intègrent une modulation de la taille du troupeau, la réduction des ventes en maigre et l'engraissement des mâles dans des proportions variables (en veaux, barons, bufs). En système de polyculture-élevage, les hypothèses qui maximisent la surface en culture de vente sont souvent les plus intéressantes, mais celles qui valorisent le broutard en veau sous la mère sont économiquement plus favorables. En système tout herbe, l'engraissement est économiquement favorable (veaux sous la mère, bufs), mais principalement en conservant le même nombre de vaches.
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Bien-être animal équivalent en bio et conventionnel
Loïc MADELINE, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013Le bien-être animal relèverait peu du mode de production choisi, biologique ou conventionnel, mais plutôt de l'éleveur lui-même. C'est en effet une des conclusions du projet CedABio. 60 élevages de bovins lait et 28 élevages de bovins viande, biologiques et conventionnels, ont pour cela été enquêtés. Des mesures ont également permis d'évaluer la propreté des animaux, leur état d'engraissement, les boiteries et blessures. Sans être significatives, quelques tendances se dégagent toutefois : les animaux biologiques passent plus de temps en extérieur et sont un peu plus propres.
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De bons résultats économiques en élevage bovin biologique
Loïc MADELINE, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013Dans le cadre du projet CedABio, les résultats économiques d'élevages bovins, laitiers et allaitants, obtenus en agriculture biologique et conventionnelle ont été comparés. En bio, la bonne valorisation du lait permet une meilleure rémunération de la main-d'uvre, et ce, malgré des charges de mécanisation, de capital et de foncier supérieures. Les écarts sont toutefois plus faibles en zone de montagne qu'en zone de plaine. Du côté des élevages allaitants, l'écart de rémunération entre bio et conventionnel est plus réduit. Cela est lié principalement au fait que les broutards biologiques ne sont pas valorisés en tant que tels et sont vendus dans la filière conventionnelle.
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CEDABIO : Contributions environnementales et durabilité socio-économique des élevages en agriculture biologique
Loïc MADELINE, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; Erika MOUSSEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2013
Réalisé sur la période 2009-2012, le projet CasDar CEDABIO a suivi 144 élevages bovins, dont la moitié en AB, (96 exploitations laitières et 48 allaitantes), pour étudier leurs contributions environnementales et leur durabilité socio-économique. Les fermes étaient étudiées par paire, une exploitation conventionnelle / une exploitation en AB, présentant toutes deux des caractéristiques comparables (même zone, surface ou type de production comparables ). L'étude s'est faite selon trois axes, piliers de la notion de durabilité : les axes économique, social et environnemental. Parmi les résultats les plus significatifs, figurent l'efficacité des élevages biologiques en termes de bilan des minéraux, de consommations d'énergie, de performance économique (surtout en élevage laitier) ou encore dans l'utilisation des produits sanitaires d'élevage ou phytosanitaires. Par contre, il n'a pas été mis en évidence de différence significative entre AB et conventionnel en termes de ressenti de travail, de bien-être animal et de biodiversité au sens de la présence d'éléments agro-écologiques (le territoire semble être un facteur plus déterminant que le type d'agriculture pour ce critère). L'étude montre que, pour les déchets, la volonté de l'éleveur et la présence de filières de recyclages sont des éléments très déterminants, même si certains types de déchets (ex : les sacs de produits phytosanitaires) sont très peu présents sur les élevages biologiques.
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CedABio : Un projet pour mesurer l'efficience économique, sociale et environnementale des élevages
Loïc MADELINE, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013Entre 2009 et 2012, à travers l'analyse d'exploitations de bovins lait (96 fermes) et de bovins viande (48 fermes), dont la moitié sont conduites en agriculture biologique, le projet CedABio a permis de mettre en exergue les contributions environnementales et la durabilité socio-économique de ces élevages. Ainsi, les intérêts de l'agriculture biologique ont été démontrés, ou confirmés, en ce qui concerne le bilan des minéraux, les consommations d'énergie, l'utilisation de produits sanitaires d'élevage ou phytosanitaires, la performance économique et la gestion des déchets. En revanche, il n'y a pas d'écart significatif entre les modes de production biologique et conventionnel sur les aspects de bien-être animal, de travail (ressenti de l'éleveur) et de biodiversité. Ces résultats mériteraient d'être complétés par l'analyse sur une période plus longue de ces élevages ou par l'analyse d'élevages en recherche d'optimisation.
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Dossier Elevage bovin : Contributions environnementales et durabilité socio-économique
Loïc MADELINE, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Casdar CedABio, coordonné par l'Institut de l'Élevage, a suivi, pendant trois ans, 144 fermes dans le but d'évaluer leur durabilité, d'un point de vue environnemental, mais aussi d'un point de vue socio-économique. Une partie des fermes étaient des élevages de bovins lait, et une autre partie des élevages de bovins viande, avec, pour chacune de ces filières, 50 % d'élevages biologiques et 50 % d'élevages conventionnels. Les principaux résultats obtenus sont présentés dans ce dossier. Ils concernent plus particulièrement les résultats économiques, le ressenti des éleveurs au travail, le bien-être animal et la performance environnementale des élevages.
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Meilleure performance environnementale des élevages bovins bio
Loïc MADELINE, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013Le projet CedABio s'est penché sur les trois axes de la durabilité des exploitations d'élevages bovins : social, économique et environnemental. Sur ce dernier, les exploitations biologiques dégagent globalement de meilleures performances que les exploitations conventionnelles. Cette conclusion concerne plus particulièrement le bilan des minéraux, la consommation d'énergie, l'utilisation des traitements sanitaires et l'impact environnemental sur le milieu. Une plus grande recherche d'autonomie en bio, entraînant un moindre recours aux intrants, explique en partie cette différence entre élevages biologiques et conventionnels. Peu de différences ont été observées entre les deux modes de production en termes de biodiversité et de gestion des déchets.
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Plus de temps libre et de sérénité face à l'avenir pour les éleveurs bio
Loïc MADELINE, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013Une partie des enquêtes réalisées auprès d'éleveurs de bovins biologiques et conventionnels, dans le cadre du projet CedABio, s'est intéressée au ressenti de ces agriculteurs au travail. Très lié au contexte conjoncturel et à certains évènements (climatiques, personnels ), ce ressenti varie peu entre les deux filières et les deux modes de production étudiés (bovin lait et bovin viande ; bio et conventionnel). Alors que les éleveurs biologiques semblent plus sereins face à leur avenir et se dégagent plus de temps libre, les conventionnels semblent moins isolés, notamment en élevage allaitant.
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Le « Baron Bio », une voie supplémentaire à la production de veaux et de bufs en élevages allaitants biologiques ?
Amaury BELLIOT, Auteur ; Aurèle DE PREAUMONT, Auteur ; Jérôme PAVIE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2012En élevage allaitant biologique, la valorisation des mâles est encore difficile et ces animaux sont souvent vendus en broutards dans la filière conventionnelle. En complément des productions de veaux et de bufs bio, voies de valorisation souvent limitées, un autre type de production a été étudié pour l'engraissement des bovins en AB : le baron, jeune mâle non castré de races à viande (12-16 mois) et léger (280-330 kg carcasse). Afin d'établir des références sur ce type de production et de caractériser la qualité des carcasses et des viandes produites, une expérimentation a été menée de 2008 à 2011 par les différents partenaires techniques et économiques du projet. Les principaux résultats en termes de conduites d'élevage, de rentabilité et de qualité des carcasses sont présentés dans cette publication, présentée lors des 19èmes « Rencontres Recherches Ruminants », tenues en décembre 2012.