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Auteur Françoise FOUCHER |
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Lapins bio : La nouvelle réglementation suscite des inquiétudes
Françoise FOUCHER, AuteurLes éleveurs de lapins biologiques français sinterrogent sur les impacts du nouveau cahier des charges bio européen sur leur filière. Parmi les principales évolutions par rapport au cahier des charges français (CCF) jusqualors en vigueur : i) la taille de lélevage nest plus limitée ; ii) quelques changements minimes en matière de densité des animaux en intérieur, mais réduction importante en extérieur (ex. : au moins 2.5 m² pour une lapine avec lapereaux, contre 5 m² dans le CCF) ; iii) un minimum de 70 % d'aliments bio et en conversion provenant de la ferme ou à défaut de la région (soit le territoire national), contre 50 % jusqualors ; iv) pour le logement, les abris mobiles sur prairies à pâturer et les bâtiments fixes avec parcours extérieur végétal sont les seuls autorisés (le semi-plein air nest donc plus possible) ; v) en systèmes dabris mobiles, lobligation de déplacer les abris chaque jour pour renouveler loffre de pâturage disparaît ; vi) tous les logements devront rendre possible la position debout du lapin, oreilles dressées. Nombre de ces mesures, semblant contradictoires parfois, posent question : comment, en réduisant la surface par animal en extérieur, assurer un pâturage suffisant, compatible avec lobjectif exigé de 60 % daliments grossiers, et limiter le parasitisme ? Lévolution des conditions de logement comme laugmentation de la hauteur semble peu conforme avec léthologie de lanimal qui recherche plutôt des abris pour se tapir. De plus, la mise aux normes de ces mêmes logements, qui vont devenir plus lourds à déplacer, va demander des frais importants, à la charge des éleveurs, sans parler du fait que maintenir ces abris à bonne température et hors courant dair sera plus difficile. Autant déléments qui poussent les éleveurs biologiques français à sinterroger sur lavenir de leur filière émergente. Une enquête le montre : le nouveau règlement amène nombre dentre eux ou en passe de le devenir à sinterroger sur leur volonté de travailler sous lagrément bio.
Nutrition animale en Limousin : Moulin Beynel lance son nouveau site de production
Françoise FOUCHER, AuteurSur son ancien site de production, devenu vétuste, à Saint-Priest-de-Gimel, l'entreprise Moulin Beynel (groupe DFP Nutraliance) avait démarré, en 2009, une production d'aliments pour le bétail dédiée à la bio. En octobre 2017, Moulin Beynel inaugure sa nouvelle usine d'aliments bio : une ancienne meunerie, à Sadroc en Corrèze, acquise et transformée grâce à un investissement de 1,5 million d'euros. Ayant une capacité de 20 000 tonnes par an, l'entreprise ambitionne de tripler sa production d'ici cinq ans. Seule dans un rayon de 150 km, l'usine couvre une zone de chalandise limitée au Limousin et à ses zones limitrophes. Jean-Claude Floquet, directeur de Moulin Beynel, veut privilégier l'approvisionnement local. Lors de la visite des lieux, les éleveurs bio, le responsable filières animales de Biocoop et le président d'Interbio Nouvelle-Aquitaine ont apprécié la cohérence territoriale dans laquelle s'inscrit ce nouveau site de production.
Une filière à la traîne : Les lapins bio sauront-ils rebondir ?
Françoise FOUCHER, AuteurLélevage cunicole biologique est une filière confidentielle avec quelques dizaines déleveurs en France. Organisés en association, ces derniers souhaitent échanger, analyser leurs pratiques et travailler sur des leviers de progrès. Avec une demande non satisfaite, nécessitant peu dinvestissements, et des animaux faciles à manipuler, cette filière ne manque pas datouts mais demeure mal connue. De plus, les freins sont nombreux : absence de références techniques, manque de connaissances sur les stratégies alimentaires à adopter (notamment au pâturage) ou sur la gestion de la santé (parasitisme, troubles digestifs), un cahier des charges imposant 60 % de la ration (en matière sèche) en fourrages grossiers Mais ce dernier autorise aussi lélevage de lapins en intérieur, sur sol bétonné, avec aire dexercice et affouragement. Cela peut être une alternative, face à la difficulté à gérer le pâturage, mais bien plus éloignée de limage du lapin sébattant dans lherbe verte.
Lait bio : Un impératif : gérer la croissance
Françoise FOUCHER, AuteurLa filière lait bio a vu son marché doubler depuis 2009, et elle attire encore aujourd'hui un certain nombre d'éleveurs conventionnels inquiets de la situation dans ce secteur. Dans ce contexte, les acteurs de la filière insistent sur la nécessité de maîtriser les volumes et de viser l'équilibre entre l'offre et la demande. Plusieurs éleveurs laitiers bretons, en bio depuis quelques années ou depuis peu, témoignent. Les stratégies des principaux acteurs de l'aval sont brièvement décrites.
Poitou-Charentes : Se rencontrer pour développer les offres bio
Françoise FOUCHER, AuteurA Vouillé, dans les Deux-Sèvres, Agrobio Poitou-Charentes a organisé les 2èmes rencontres économiques de la transformation agroalimentaire bio. Lors d'un colloque, Jacky Collet, PDG et fondateur des Jardins de l'Orbrie, entreprise de fabrication de jus de fruits qui possède 20% de son activité en bio, a témoigné d'une part de la difficulté, pour un transformateur conventionnel, de démarrer une gamme bio, et notamment de l'approvisionnement difficile marqué par une diversité des ressources et des contraintes logistiques, et d'autre part de l'intérêt de la variété Juliette pour les arboriculteurs en conversion. L'intérêt des réseaux de commerces de « proximité » pour porter les valeurs de la bio et des labels privés régionaux bio sont ensuite abordés.
Beau comme un tracteur
Françoise FOUCHER, Auteur ; Hervé RONNÉ, Auteur | RENNES CEDEX (13 Rue du Breil, CS 26339, 35 063, FRANCE) : EDITIONS OUEST FRANCE | 2012Cet ouvrage, qui porte sur les tracteurs, est constitué : - de portraits : une photo studio de l'homme et de son tracteur, un texte mettant en lumière leur relation. Sont interviewés : des anciens qui ont conservé leur tracteur et qui racontent les souvenirs qui y sont liés, des collectionneurs, un maquettiste ; - de pages "Musées" qui présentent une dizaine de collections remarquables en France et ouvertes au public : Compa, Saint-Loup, Abbaretz... ; - Des doubles pages "Images" qui exposent les détails graphiques des tracteurs : logos, phares...
Dossier Aviculture
Françoise FOUCHER, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCe dossier regroupe quatre articles sur la question de l'alimentation entièrement biologique des monogastriques, des volailles en particulier. Au 1er janvier 2012, la dérogation qui permet 5 % de produits conventionnels dans leur alimentation s'achèvera. Même si des négociations sont en cours auprès de Bruxelles pour certains aménagements, le problème reste majeur avec deux aspects principaux : l'équilibre des formules en acides aminés et la disponibilité en matières premières. La solution la plus envisagée serait l'augmentation du soja bio dans la ration. Reste que cela ne résoudrait pas tout au niveau formulation ou au niveau approvisionnement. Ainsi, ce dossier fait le point sur la situation et sur les recherches de solutions en cours à travers des témoignages d'experts, d'agriculteurs ou de responsables d'organismes de développement de la filière avicole bio.
Contexte laitier au beau fixe : Les industriels bretons à la recherche de lait
Françoise FOUCHER, AuteurUne journée d'information organisée par la Chambre d'agriculture bretonne a réuni de nombreux professionnels, et notamment des transformateurs préoccupés par l'approvisionnement en lait bio face à la forte hausse de la demande. Différentes entreprises présentent les chiffres actuels de leur activité, caractérisés par des progressions importantes, ainsi que leurs stratégies et perspectives pour l'avenir. Il est question, entre autres, des aides à la conversion et à la production mises en place afin d'inciter à la conversion et de pouvoir satisfaire le marché dans le futur. Les problématiques spécifiques d'approvisionnement d'un beurrier sont exposées en détail.
Dossier : Fabrication d'aliments pour animaux : Une filière stratégique pour la bio
Françoise FOUCHER, AuteurL'entrée en application du règlement européen 834-2007, depuis le 1er janvier 2009, impose de nouvelles contraintes aux fabricants d'aliments bio pour le bétail. A travers l'interview de plusieurs d'entre eux, l'article expose comment ces derniers perçoivent la nouvelle réglementation. La régionalisation des approvisionnements est déjà effective chez les fabricants d'aliments bio pour des raisons de coût de transport, de taxe carbone et d'éthique. La mise en place de nouveaux élevages bio, notamment en volailles de chair, poules pondeuses et porcs, augmente la demande en aliments, mais les fabricants estiment s'y être préparés en stimulant les conversions céréalières, même progressives, afin de disposer plus facilement de ressources locales. Si les approvisionnements en matières premières ne suscitent pas d'inquiétude aujourd'hui, l'obligation de formuler à 100% bio pour les monogastriques à l'horizon 2012 partage les opérateurs. En effet, pour apporter suffisamment d'acides aminés essentiels, les fabricants d'aliments bio incorporent des protéines de pomme de terre et du gluten de maïs qui ne sont pas disponibles en bio. Sans ces produits, certains fabricants craignent des baisses de production sur les animaux et des pertes économiques pour les éleveurs. D'autres parviennent à maintenir quasiment les performances zootechniques avec des formules 100% bio mais avec un coût de formule supérieur, une formulation plus complexe et le risque d'écarter certaines céréales moins intéressantes. En revanche, l'autorisation d'unités mixtes de production d'aliments (bio et non bio) dans la nouvelle réglementation provoque l'unanimité contre de l'ensemble des opérateurs, avec des risques de contamination forts de divers composants et d'OGM.
Pommes de terre : Un combat inégal contre le mildiou
En 2007, le mildiou a décimé environ 60% des pommes de terre en Bretagne. Une plantation plus précoce semble pouvoir amoindrir les risques alors que de nombreux essais de solutions anti-mildiou intégrant du cuivre n'ont pas prouvé leur efficacité par rapport au cuivre seul. L'ensemble des acteurs sont convaincus que la solution réside dans la génétique puisque les variétés conventionnelles dont ils disposent ne sont pas adaptées aux contraintes des producteurs bio. Quelques variétés telles que l'Allians et la Nicolas, ou encore l'Eden et la Terragold pour les hybrides, se comportent bien. La Nicolas bénéfice d'un schéma de sélection 100% bio et a eu beaucoup de succès en 2008. Cet engouement est peut-être un peu précipité, mais se justifie par le manque de choix et la volonté des producteurs de sécuriser les résultats.
Sial : La percée des gammes bio
Françoise FOUCHER, AuteurDurant l'édition 2008 du Salon international de l'alimentation à Paris, les produits biologiques se sont faits remarquer du fait du regroupement de nombreuses entreprises au sein d'un espace commun. Divers représentants témoignent sur leurs produits, leurs perspectives, les tendances et innovations. L'un d'entre eux a reçu un prix au concours national de la création d'entreprise. Des entreprises de plus en plus nombreuses mettent aussi en avant leur gamme bio dans les halls thématiques, ce qui est assez nouveau. La secrétaire générale de Synabio évoque leurs approches assez diverses, affiche sa satisfaction face à cet essor, mais rappelle qu'une croissance trop soudaine n'est pas souhaitable.
Dossier Formation
Après le rapport Saddier, M. Gaymard avait préconisé de rendre obligatoires des modules sur l'AB dans toutes les formations agricoles (initiales, continues, enseignement supérieur ). Or, si selon la DGER, on peut noter des évolutions favorables à l'AB dans les programmes (approches comparatives entre différentes façons de produire, sensibilisation aux fonctions variées de l'agriculture, introduction de références explicites à l'AB), le bilan des responsables de formation est beaucoup moins optimiste : pour eux, le rapport Saddier ne s'est traduit par aucune mesure effective et l'AB reste toujours en retrait dans les formations. Après ce bilan sur le rapport Saddier, l'article présente la liste des formations en bio en France, le témoignage d'élèves et d'enseignants du CFPPA de Saint Ismier (Isère) où ce sont les stagiaires qui font évoluer les formateurs et le contenu de la formation vers l'agriculture bio, mais aussi la formation à l'AB à distance ou encore la formation possible des professeurs à l'AB dans des pays européens.
Durabilité agro-environnementale : Evaluer et améliorer ses pratiques agricoles
Toutes deux expérimentales et testées en élevage laitier, voici deux méthodes, Idea "rénovée" et Analyse du Cycle de Vie (ACV), qui font le point sur les impacts environnementaux, sous l'angle de la durabilité, des pratiques agricoles bio. La première prend en compte les successions culturales et la place de la prairie ; la seconde se base sur la notion de cycle de vie (vie d'un produit depuis son origine jusqu'à sa destruction et quantification des émissions de polluants qu'il a généré durant son existence). L'approche est basée sur sept indications qui s'intéressent aux impacts sur l'air, sur l'eau, sur le sol et sur la consommation de ressources.
Maraîchers bretons : Les CVO, le Cerafel et la bio
Alors que les maraîchers bio bretons réticents à verser la CVO (Cotisation Volontaire Obligatoire) se réjouissent des nouvelles dispositions réformant l'Organisation commune des marchés des fruits et légumes, le Cerafel remet les pendules à l'heure : "Nous ne sommes pas les fossoyeurs de la bio".
Poissons sauvages ou d'élevage bio : Le phare d'Eckmühl conserve la pêche
La conserverie Chancerelle, à Douarnenez, dans le Finistère, a complété sa marque historique Connétable d'une marque bio baptisée Phare d'Eckmühl. Le processus qui a été enclenché, les modalités de pêche, de transformation et de distribution sont abordés.
Reproduction des bovins allaitants : Objectif : Un veau par an
Jean-Paul Coutard, responsable de la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou en Maine-et-Loire, gère le troupeau allaitant de 63 mères et leur suite. Sur ce troupeau de race Limousine, il démontre la possibilité d'obtenir d'excellents résultats de reproduction en conduite bio, avec un veau par vache et par an. Globalement, les éleveurs disposent de peu d'éléments pour juger de la productivité de leur troupeau. Or, plusieurs critères apportent des informations : la proportion de primipares informe sur le taux de renouvellement, l'âge du premier vêlage donne une idée du coût de la période improductive, l'intervalle entre deux vêlages. Pour réussir la reproduction, Jean-Paul Coutard estime qu'il est essentiel de choisir précisément les périodes de vêlage (3 à 4 mois). Le contrôle de performance en ferme doit entrer dans la stratégie de sélection du troupeau. La rigueur dans l'enregistrement des données est nécessaire à une conduite efficace de la reproduction.
Space 2007 : Une présence de plus en plus remarquée
Plus d'une centaine de personnes se pressaient à la conférence organisée en marge du Space par les interprofessions bio de Bretagne et Pays-de-la-Loire. Les intervenants étaient : Joseph Pousset, agronome-agriculteur ; Patrick Chevrier, éleveur de bovins laitiers ; Luc Mangelink, responsable du service Etude du CER 35 (résultats/UTH des bio sensiblement équivalents à ceux des conventionnels) ; Philippe Letournel, éleveur laitier. En bio, la réalisation du quota laitier est plus variable car elle dépend d'abord de la campagne fourragère, vu les niveaux d'autonomie des exploitations, ce qui diminue la réactivité en cas d'aléas climatiques.
Les vaches laitières sous le microscope
La CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Bio) a fait le point, au cours de journées portes ouvertes en élevage, sur les résultats 2005-2006, dans le domaine de l'élevage laitier. Plusieurs interventions ont permis d'aborder l'impact économique des troubles de santé en élevage conventionnel et biologique ou l'efficacité du traitement des mammites à base d'huiles essentielles. Dans une autre branche de l'élevage, la Cirab s'engage pour les quatre années à venir dans un programme de recherche sur le porc.
La bio fait son retour au Space
Depuis 2001, aucun espace institutionnel ne représentait l'agriculture biologique au Space. Les interprofessions de Bretagne et des Pays-de-la-Loire ont décidé d'y remédier cette année en installant leur stand en plein coeur du hall n° 5, entre laboratoires pharmaceutiques et firmes d'alimentation animale.
Commercialisation : Innover avec de nouvelles démarches collectives
Ce dossier s'intéresse aux mises en marché alternatives des produits biologiques : magasins de producteurs, marchés bio, Amap ou livraisons de paniers, ateliers de transformation pour le lait, la viande ou les céréales. Les initiatives collectives et locales se multiplient, certaines étant déjà en place et de nombreuses, en train de germer. Les producteurs bio recherchent de nouvelles voies pour vendre, plus proches des consommateurs et valorisant davantage leurs productions locales, recherchant parfois l'aide de conseillers, de juristes ou d'industriels.
Dossier : Bénéfices environnementaux : Mesurer et convaincre : les priorités
Ce dossier regroupe différents articles sur les bénéfices environnementaux de l'agriculture bio. En France, l'AB n'est pas la solution mise en avant en priorité, malgré la prise de conscience des problèmes de pollution. Il est important de sensibiliser les élus et les agriculteurs conventionnels sur la nécessité de changer de pratiques, notamment pour la protection des captages d'eau. Différentes études d'évaluation des impacts environnementaux de l'AB existent et démontrent clairement les bénéfices environnementaux de l'AB (essai DOC, étude de M. Girardin, de M. Benoit ). Une étude est également en cours à la FNAB (à partir de diagnostics de 150 exploitations). Un article présente le bilan Planète qui permet de quantifier les consommations d'énergie à l'échelle d'une exploitation, ainsi que la valeur énergétique des produits de l'exploitation, et permet ainsi d'améliorer les résultats énergétiques et économiques de l'exploitation. Enfin, un témoignage de N. Olin est présenté, suite à l'expertise menée par l'INRA et le CEMAGREF sur les pesticides.
Pharmacie vétérinaire : Des argiles à toutes les sauces
Elle est blanche ou verte. Posée en cataplasme ou consommée sous forme de poudre par les jeunes animaux, l'argile est couramment utilisée dans les élevages biologiques. Mais peu d'éleveurs connaissent avec précision les différents types d'argiles, leur lieu d'extraction ou leur teneur en éléments indésirables.
Plants de pommes de terre : Payzons Ferme à "la patate"
Depuis 10 ans, Payzons Ferme commercialise des plants de pommes de terre et d'échalotes bio. Cette association bretonne, qui regroupe 7 fermes productrices de ces deux espèces, se charge de la promotion et de la vente, chacun restant libre de ses cultures. Les décisions sont prises en concertation pour garantir volume et diversité aux 2 500 clients.
Rationnement des troupeaux laitiers : Avec ou sans ensilage de maïs ?
Auparavant limitée à 30 %, la proportion d'ensilage de maïs dans la ration quotidienne peut désormais grimper jusqu'à 50 % en bio. L'auteur a recueilli ici différents avis sur la question. Le maïs ensilage est intéressant dans la mesure où il permet d'atteindre des niveaux de production élevés (apport énergétique élevé), mais il doit être dans ce cas complété d'une quantité importante de protéines sous peine de déséquilibre. Par ailleurs, le fait d'avoir assoupli la réglementation peut permettre à des éleveurs de rester dans le cadre du cahier des charges à certaines périodes critiques (mais cela doit rester de courte durée). Cependant, une trop forte proportion de maïs ensilage peut entraîner des risques d'acidose chronique et une usure hépathique. Enfin, l'ensilage de maïs a des incidences sur les qualités organoleptiques des fromages, notamment pour les fromages frais et pâtes pressées.
Sélection participative : Le lauréat est... le chou violet du Cap
Avec son nouveau chou violet, la filière légumière bio bretonne concrétise sa démarche de sélection participative. Initié depuis 2001 par les producteurs bretons, la plateforme agrobiologique d'Interbio Bretagne et l'Inra, ce programme de recherche participative a consisté à évaluer les collections variétales de crucifères et de légumineuses (certaines issues des réfrigérateurs de l'INRA), à multiplier les plantes retenues par bouturage, puis à sélectionner les légumes retenus en fonction des besoins (vente directe ou vente à un grossiste).
Témoignage d'un éleveur : Diversifier l'arsenal thérapeutique
Témoignage d'éleveurs (Morbihan) participant à un essai thérapeutique visant à tester l'efficacité des huiles essentielles en intra-mammaire dans le traitement des mammites. Ces éleveurs traitent habituellement les mammites par homéopathie, antibiotique, augmentent la fréquence de traite et massent les mamelles avec des huiles essentielles. Les mammites sont détectées avec le changement de comportement des animaux. La participation au test sur les huiles essentielles a beaucoup appris aux éleveurs sur l'hygiène des traitements. Mais, malheureusement, l'élevage a connu un épisode de mammites graves (hiver trop long ?), l'obligeant à interrompre l'essai, mais ce n'est que partie remise
Traiter les mammites aux huiles essentielles : Enquête sur les usages de l'aromathérapie
Enquête sur les pratiques des éleveurs laitiers bretons bio en matière de traitement des mammites. Il semblerait que le nombre de cas de mammites cliniques soit plus faible en bio qu'en conventionnel. Différentes techniques sont utilisées pour soigner les mammites : homéopathie, aromathérapie, antibiothérapie, application d'argile, vidange de quartiers, réforme, et peu d'éleveurs semblent fidèles aux traitements choisis. Sur 252 éleveurs interrogés, 94 ont utilisé l'aromathérapie en première intention de soins et 83 en sont satisfaits. Chez les bio, la réforme des animaux reste la solution de dernier recours car le coût de renouvellement des animaux est plus coûteux en bio qu'en conventionnel.
Transformation : des débouchés qui ne laissent pas de glace
Délices de l'été, les glaces et sorbets existent aussi en bio, bien que l'offre soit encore très réduite. En Bretagne, deux producteurs se sont lancés : l'un est artisan-glacier, l'autre agriculteur. Les glaces de l'artisan sont labellisées bio, pas celles du producteur-transformateur. Le producteur de lait biologique a créé une EARL avec sa femme et commercialise crèmes glacées et sorbets auprès de restaurateurs et de GMS. Chez l'artisan, la totalité du lait destiné aux glaces biologiques comme conventionnelles provient d'un producteur biologique local. Le réseau des magasins bio représente 20% de son activité, le complément est vendu à des grossistes ou à des particuliers.
Les bio seront-ils les dindons de la Pac?
Sous ses dehors environnementalistes, la nouvelle Pac entérine une situation déjà favorable à l'agriculture productiviste : le choix de la référence historique rapportée à l'hectare met clairement en évidence le soutien à la production intensive. L'agriculture bio peut-elle encore négocier ?
Des couverts végétaux dans les assolements légumiers
En nord Bretagne, la culture bio des choux d'automne et d'hiver se combine avec les céréales en culture de rotation. Les besoins des céréales sont couverts par la minéralisation des déchets des crucifères. Entre ces cultures, s'intercalent des couverts végétaux. La station d'essai du Cerafel, à Pleumeur-Gautier, dans les Côtes-d'Armor, en a testé les effets.
Elevage ovin : Un système équilibré qui désaisonne
Dans le fertile bassin de Pontivy, la ferme de Quelenesse a trouvé un équilibre entre vaches, agneaux et pommes de terre. Le lait pour la stabilité économique de l'entreprise, la pomme de terre pour le challenge que constitue la naissance d'une filière et le mouton par passion.
Itinéraires culturaux : Remettre en culture des blés anciens
A l'initiative de paysans-boulangers soucieux de disposer des meilleures farines pour produire un pain de qualité, la filière s'intéresse de plus en plus aux céréales anciennes. Leur mise en culture constitue un nouveau défi : choix de la date de semis, de la densité (divisée par deux pour chaque mois de précocité chez un agriculteur), place dans la rotation, associations, conduite technique.
Marché : La bio a un coût mais pas de prix
Pourquoi le produit bio est-il vendu plus cher ? Est-il réellement plus cher à produire ? Comment le faire accepter au consommateur ? Doit-on le baisser à tout prix ? Hugues Toussaint, secrétaire général de Biocoop, donne son analyse sur un sujet sensible : le coût de la bio.
Nouvelle stratégie pour la Laiterie d'Armor
Le marché du lait bio n'est pas au mieux de sa forme. Pour lui donner un coup de fouet, la Laiterie d'Armor segmente ses gammes et reprend les références Bionat avec la GMS en ligne de mire.
Optimiser l'herbe : à chacun son parcours herbager
Les pratiques de gestion de l'herbe diffèrent d'un éleveur à l'autre. Ce dossier rassemble plusieurs témoignages d'agriculteurs du Massif Central et de l'Ouest de la France sur leur stratégie herbagère : - Enrubannage et ensilage en attendant de s'équiper d'un séchage en grange ; - Une alimentation d'herbe et de foin uniquement pour une exploitation laitière : gestion du pâturage et de la fauche ; -Semis d'une prairie sous couvert d'avoine et de pois fourrager ; - Des outils pour accélérer les chantiers de récolte et améliorer la qualité du foin : retourneur d'andain ou faucheuse hyperconditionneuse ; - Conservation du foin et altérations microbiologiques ; - Privilégier les prairies à flore variée : les résultats de la ferme de Thorigné d'Anjou.
Le polard caricature la bio
Le roman de terroir est à la mode. La nostalgie paysanne alimente ce phénomène qui n'en finit pas de tracer les sillons d'un beau succès commercial. En Bretagne, la tendance rurale vire du vert au noir avec des polars qui fleurent bon la campagne. Il n'est pas rare d'y trouver des protagonistes "bio" : gentiment niais ou furieusement déjantés.
Ration des vaches laitières, l'azote, le nerf de la guerre
Les grands déséquilibres alimentaires sont communs aux bio et aux conventionnels. Mais les causes sont différentes. En conventionnel, les maladies métaboliques sont générées par des excès, alors qu'en bio, ces problèmes viennent d'un manque de protéines. Une ration est équilibrée à 100 g de PDI par UF contre 80-90 g de PDI/UF de moyenne en bio. Ce déséquilibre ne se pose que l'hiver. Le déficit dépend du système fourrager et de la qualité des récoltes. Pour améliorer les valeurs des fourrages en bio, il faut des prairies à dominante de légumineuses, multiespèces, des stades de coupe jeunes, conservées en ensilage ou enrubannage. Le foin, hors séchage en grange, ne permet pas un équilibre correct de la ration. Le manque d'azote génère un mauvais fonctionnement de la panse et peut amener à des situations d'acidose. Quatre exemples de rations sont présentés dans l'article.
Vaches laitières : observer pour mieux rationner
Cet article présente une visite de ferme en élevage laitier et l'approche utilisée par le vétérinaire Paul Polis pour faire son diagnostic. Cette méthode, Obsalim, est basée sur l'observation du troupeau (comportement, aspects de la robe, des bouses ).
Viande : Les bouchers du Massif Central démarchés
Après quatre années d'existence, Viande bio Massif Central compte trois structures adhérentes, contre quatre à sa création. L'association poursuit sa tentative d'organiser la filière régionale viande bio à destination des détaillants au niveau national.
Diversification : Conjuguer bio et tourisme vert
Ce dossier est composé de quatre articles : - Diversification : Conjuguer bio et tourisme vert ; - Bienvenue à la ferme : Un gîte "contre les a priori sur la bio" ; - Accueil Paysan : Accueillir pour partager ; - Gîte de France : Les atouts d'une table d'hôtes.
Diversification : Des légumes pas comme les autres
Mini-légumes, fleurs à manger et légumes bio, Meingwen Armor services, située dans le nord Finistère, s'est spécialisée dans les légumes frais pas comme les autres. Au pays du chou-fleur et de l'artichaut, le pari n'était pas gagné d'avance...
Elevages caprins : Reproduction : à chacun sa solution
Le désaisonnement des chèvres intéresse de nombreux éleveurs bio, mais il est difficile à réaliser. Ne pouvant avoir recours aux hormones de synthèse pour grouper et désaisonner les mises bas, les éleveurs bio doivent trouver des solutions adaptées à leur élevage. Plusieurs pratiques d'agriculteurs sont présentées sous forme de petits témoignages : - introduction d'un bouc équipé d'un tablier marqueur afin de réaliser des I.A. ; - effet bouc pour déclencher les chaleurs ; - raccourcissement artificiel de la durée du jour ; - deux périodes de saillie pendant la période d'activité sexuelle.
Energies renouvelables : A la Bastide, le soleil chauffe l'eau
A la ferme de la Bastide, le soleil généreux des Alpes-de-Haute-Provence permet de chauffer l'eau de la ferme et de la maison, et de chauffer la maison d'habitation en hiver. Un projet d'énergie renouvelable qui s'inscrit dans une démarche d'autonomie plus globale.
Exploitation laitière : enfin autonomes
Cinq hollandais, installés en GAEC en Bretagne sur une exploitation de 210 hectares et disposant d'un quota de 997 000 litres de lait, répartie sur trois sites, ont progressivement atteint leur objectif d'autonomie en fourrage. Les rotations sont organisées sur 5 années alternant maïs, blé, ray grass hybride et trèfle violet, ou sur 7 à 8 ans avec maïs, blé, et 5 à 6 ans de pâture. Les rations se composent d'un mélange: 4 kg de foin, 5 kg de maïs ensilé, 4 kg d'herbe ensilée et 3 kg brut de bouchons de luzerne.
Horticulture : Eclosion en douceur de la filière hollandaise
Fleurs coupées et bulbes à planter sont dorénavant disponibles avec le label Eko en Hollande, l'équivalent néerlandais de notre AB. Si la filière est encore balbutiante, ses initiateurs sont convaincus : on peut faire de l'horticulture bio. Visites chez deux producteurs au pays des polders.
Lait - L'offre croît, la demande stagne : les producteurs souffrent
La filière bio se prépare à encaisser la nouvelle baisse du prix du lait conventionnel : -10,7 pour 1000 litres en janvier, et -9,5 pour 1000 litres en février 2004. Le prix du lait bio se retrouve donc doublement pénalisé : cette diminution se rajoute à la révision à la baisse des primes bio chez la quasi totalité des collecteurs. A l'origine, le déclassement d'environ 30 % de la collecte. La situation difficile de la filière lait est présentée, ainsi que les impacts économiques, une réflexion sur les systèmes de prix et la perspective du lait de consommation.
Pratique vétérinaire : Isothérapie : le mal par le mal
L'isothérapie est une médecine dont le principe de base est : "Le malade sécrète les éléments de sa guérison". C'est une thérapie prophylactique ou curative qui s'adresse à tout type d'animaux. Claude Lassus pratique l'isothérapie. Des animaux morts ou malades, il tire des prélèvements qu'il mélange à de l'alcool, puis dilue et dynamise. Le mélange peut aussi contenir des éléments extérieurs au sujet, issus de son environnement. Le traitement peut être utilisé en préventif, contre les virus ou les bactéries
Salons agricoles : La bio cherche sa place
En terme de fréquentation, le Space en Bretagne et le Sommet de l'élevage dans le Massif Central sont les deux salons agricoles majeurs. Dans les allées du premier, dénicher un logo AB relève de la gageure. Au sein du second, par contre, la profession se veut bien visible et fait bloc.
Chèvres : Des tanins et des champignons contre les parasites
Le cahier des charges bio limite le recours aux traitements antiparasitaires. D'ailleurs, les parasites infestant les petits ruminants ont tendance à développer des résistances aux molécules antibiotiques généralement utilisées pour les contrer, les anthelminthiques. Comment lutter contre les strongles gastro-intestinaux et respiratoires si courants chez les chèvres ? Outre une gestion la plus raisonnée possible des pâtures, on peut aussi faire appel à des substances naturelles et des auxiliaires du sol... Exemples.