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Auteur Françoise FOUCHER |
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Horticulture : Eclosion en douceur de la filière hollandaise
Fleurs coupées et bulbes à planter sont dorénavant disponibles avec le label Eko en Hollande, l'équivalent néerlandais de notre AB. Si la filière est encore balbutiante, ses initiateurs sont convaincus : on peut faire de l'horticulture bio. Visites chez deux producteurs au pays des polders.
Lait - L'offre croît, la demande stagne : les producteurs souffrent
La filière bio se prépare à encaisser la nouvelle baisse du prix du lait conventionnel : -10,7 pour 1000 litres en janvier, et -9,5 pour 1000 litres en février 2004. Le prix du lait bio se retrouve donc doublement pénalisé : cette diminution se rajoute à la révision à la baisse des primes bio chez la quasi totalité des collecteurs. A l'origine, le déclassement d'environ 30 % de la collecte. La situation difficile de la filière lait est présentée, ainsi que les impacts économiques, une réflexion sur les systèmes de prix et la perspective du lait de consommation.
Pratique vétérinaire : Isothérapie : le mal par le mal
L'isothérapie est une médecine dont le principe de base est : "Le malade sécrète les éléments de sa guérison". C'est une thérapie prophylactique ou curative qui s'adresse à tout type d'animaux. Claude Lassus pratique l'isothérapie. Des animaux morts ou malades, il tire des prélèvements qu'il mélange à de l'alcool, puis dilue et dynamise. Le mélange peut aussi contenir des éléments extérieurs au sujet, issus de son environnement. Le traitement peut être utilisé en préventif, contre les virus ou les bactéries
Salons agricoles : La bio cherche sa place
En terme de fréquentation, le Space en Bretagne et le Sommet de l'élevage dans le Massif Central sont les deux salons agricoles majeurs. Dans les allées du premier, dénicher un logo AB relève de la gageure. Au sein du second, par contre, la profession se veut bien visible et fait bloc.
Chèvres : Des tanins et des champignons contre les parasites
Le cahier des charges bio limite le recours aux traitements antiparasitaires. D'ailleurs, les parasites infestant les petits ruminants ont tendance à développer des résistances aux molécules antibiotiques généralement utilisées pour les contrer, les anthelminthiques. Comment lutter contre les strongles gastro-intestinaux et respiratoires si courants chez les chèvres ? Outre une gestion la plus raisonnée possible des pâtures, on peut aussi faire appel à des substances naturelles et des auxiliaires du sol... Exemples.
Cultures de plants : La multiplication des échalotes
Jacques Jacob, maraîcher à Roscoff, dans le nord Finistère, s'est lancé dans la production d'échalotes de consommation au moment de la conversion de son exploitation, en 1997. Deux ans plus tard, il inaugurait la culture de plants, et aujourd'hui, il y consacre 20 ares de ses champs. Il en livre quatre tonnes par an au sélectionneur OBS (Organisation Bretonne de Sélection), et sa production d'échalotes de consommation bénéficie directement de cette expérience technique.
Expérimentation : La "PAIS" porte ses premiers fruits
Ce n'est pas de "el Pais" dont on nous parle dans cet article mais de la PAIS (Plate-forme Agrobiologique d'Inter bio Bretagne à Suscinio), née d'un partenariat entre Inter Bio Bretagne et le lycée agricole de Suscinio. Voici donc les premiers résultats des études lancées il y a quelques années : 35 variétés d'artichauts (clones) passées au crible (physiologie, résistance aux maladies, étude de l'entomofaune présente aux champs et bordures). Une douzaine de clones aurait des caractéristiques intéressantes en bio, un nombre d'insectes impressionnant mais au final pas de dégât majeur car les équilibres ont pu être conservés notamment grâce aux haies et à l'enherbement. Un partenariat avec l'INRA devrait permettre d'avoir des variétés de choux-fleur plus résistantes aux maladies dans les années à venir, le problème de ces variétés serait le faible rendement grainetier. Pommes de terre maintenant : une collaboration PAIS, GRAB Bretagne et INRA de Ploudaniel commence à donner des résultats intéressants, le GRAB travaille sur les alternatives et réduction du cuivre et l'INRA sur de nouveaux schémas de sélection (97 variétés passées au crible en 3 ans). Toujours le cuivre mais sur l'échalote cette fois (réduction et alternatives) les résultats de cette année sont peu exploitables, en effet une forte pression maladie a mis rapidement toutes les modalités au même niveau : grillées. On n'a pas fini d'entendre parler de la PAIS (plein de projets) et c'est tant mieux.
L'oeuf en perte de vitesse
Cages bien-être, étiquetage et spécificités nationales du règlement bio, la filière oeufs a du souci à se faire dans les mois à venir. D'autant que le recul de la production, amorcé il y a deux ans, se confirme. Heureusement, les oeufs alternatifs tirent leur épingle du jeu. En effet, il faut relever la progression de ce type d'oeufs (plein air, parcours, bio et autres labels rouges). En 2001, ces poules représentent 12 % de l'effectif national. Panorama de la situation.
Oeufs bio à la recherche d'un nouveau souffle
L'effectif des poules pondeuses élevées selon les principes de l'agrobiologie n'a augmenté que de 1,1 % entre 2000 et 2001, pour chuter de 6 % l'année suivante. Ce fléchissement de la production biologique est à rapprocher de l'adoption du CC-REPAB-F. Le nombre d'oeufs Label Rouge a, quant à lui, enregistré une croissance de 38 %. Il se pourrait que certains éleveurs aient préféré ce cahier des charges aux contraintes nouvelles imposées en agriculture biologique.
Phytothérapie : Véritable prescription médicale ou simple conseil diététique ?
Selon le cahier des charges bio, les produits phytothérapiques, homéopathiques, les oligo-éléments et substances énumérées à la section C3 doivent être utilisés de préférence aux médicaments allopathiques chimiques de synthèse ou aux antibiotiques à condition que leur effet thérapeutique soit réel et pour des fins spécifiques du traitement. La phytothérapie est l'utilisation des extraits de plante à but préventif ou curatif. Les spécialités utilisées en phytothérapie ne sont pas des médicaments, elles sont considérées comme des produits diététiques ou d'hygiène. Elles ne sont pas assorties d'AMM (autorisation de mise sur le marché), et ont du mal à apporter les preuves scientifiques de leur efficacité thérapeutique. Elles ne sont donc pas autorisées à communiquer sur ces effets. Ainsi, par exemple, on ne mettra pas que le produit est un antiparasitaire mais que "l'aliment contribue à la gestion du risque lié à la présence de protozoaires". La majorité de l'utilisation des produits phytothérapiques se fait par le biais de l'automédication, sans l'intermédiaire de la prescription vétérinaire. Une automédication rendue possible par le sérieux des laboratoires. Pourtant les vétérinaires peuvent apporter des prestations plus personnalisées et prescrire des mélanges spécifiques adaptés à une situation donnée...
Pommes de terre : Un schéma de production 100 % bio pour la filière
A partir de janvier 2004, le cahier des charges biologique imposera que le plant conventionnel de pommes de terre soit multiplié une année dans les conditions de l'agriculture biologique pour pouvoir donner ensuite des pommes de terre de consommation certifiées AB. Cette solution apparaît inadaptée aux producteurs de pommes de terre bretons, qui veulent disposer d'une filière 100 % biologique, depuis la sélection, la multiplication jusqu'à la production. Le schéma se met en place, avec de nombreux essais, sous l'égide d'Aval Douar Beo. Cette association, basée à Mûr-de-Bretagne, dans les Côtes d'Armor, regroupe 16 producteurs de plants de pommes de terre de consommation, sur les 4 départements bretons, soit 82 hectares. Huit d'entre eux sont spécialisés dans la production de plants, pour une surface de 40 hectares.
Techniques culturales simplifiées : Il y a de la vie là-dessous !
Manfred Wenz était céréalier, à Ottenheim, à une trentaine de kilomètres de Strasbourg. Depuis six ans, il a cédé son exploitation à son fils. Aujourd'hui, cet agriculteur allemand parcourt le monde pour partager son expérience et ses connaissances du travail du sol. Il développe aussi, avec un constructeur français, des outils adaptés aux pratiques qu'il préconise. Présentation.
Volailles : Féverole sans tanins pour le démarrage
Le soja biologique se faisant rare et cher sur le marché des matières premières et la recherche d'autonomie alimentaire étant un crédo pour les éleveurs engagés en production biologique, le contexte est favorable à l'utilisation de protéagineux locaux, comme la féverole. La féverole constitue le protéagineux le plus simple à conduire en mode de production biologique, en culture pure. Son incorporation dans les formules pour volailles ne pose pas de problème, à condition de maîtriser les tanins. Compte-tenu du manque de références disponibles en la matière, l'auteur en présente quelques-unes, dans cet article, issues d'un essai présenté lors des dernières Journées de la recherche avicole.
Aliments bio : Les fabricants face au Repab-F
Depuis l'adoption du cahier des charges concernant l'agriculture biologique des animaux et des produits animaux, les industriels de l'alimentation animale doivent jongler avec des contraintes supplémentaires propres à la France : - l'interdiction d'additifs et en particulier d'acides aminés de synthèse pose problème quand à l'équilibre de la ration : jouer sur la diversité des sources de protéines naturelles ne suffit pas toujours et un recours important au soja pénalise l'utilisation de produits locaux. Cette interdiction peut également conduire à une pollution azotée supérieure, tandis que l'interdiction des phytases (enzymes) conduit à des rejets phosphatés plus importants. A l'inverse elle peut engendrer des déséquilibres alimentaires, à l'origine de comportement agressifs, notamment chez les poules, et ainsi une mortalité plus importante en bio qu'en conventionnel, - l'importance du lien au sol et du recours à l'approvisionnement auprès d'exploitants en AB de la région environnante confronte les industriels à des difficultés d'approvisionnement et de variabilité des aliments utilisés, - enfin l'interdiction de certaines matières premières (mélasse, tourteaux non obtenus par simple pression) peuvent conduire à une moins bonne consommation des aliments ou à une augmentation de leur coût.
Bassin méditerranéen : Un déséquilibre Nord/Sud
En terme d'agriculture biologique, le bassin méditerranéen ne constitue pas une seule et unique entité ; il se divise en deux blocs. Damanio Petruzzella, de l'institut agronomique de Bari (Italie), souligne le peu de données disponibles dans les pays les moins développés. Pourtant, dans la plupart de ces pays, des associations de producteurs en mode biologique existent et, dans certains cas, il y a même des structures gouvernementales. Explications.