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Auteur SYMBIOSE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (94)


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Consommation bio : Quelle évolution dans les magasins spécialisés ?
SYMBIOSE, AuteurEn 2021, 80 % des enseignes bio constataient une baisse de la fréquentation de leurs magasins et du panier moyen par rapport à 2020. En effet, depuis le début de la crise sanitaire, les consommateurs ont tendance à privilégier les « gros caddies » aux courses intermédiaires, et préfèrent restreindre leurs lieux d'achats. L'émergence d'offres alternatives (HVE, zéro résidus de pesticides...) semble également participer au repli de la consommation en points de vente bio. Face à cette situation, il est urgent, pour les producteurs et les distributeurs, de relancer la communication sur l'agriculture biologique auprès des consommateurs. En parallèle, un encart traite du développement d'une filière sucre de betterave biologique en Bretagne.
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Essais Persyst : Moins dintrants, plus de matière organique
SYMBIOSE, AuteurLe projet Persyst-Maraîchage (PERennité des SYSTèmes de cultures en maraîchage diversifié biologique) repose sur deux dispositifs : une plateforme dessais à Morlaix (Suscinio) et dix fermes maraîchères bio diversifiées basées en Bretagne ou en Pays de la Loire. Lobjectif est dexpérimenter de nouvelles pratiques pour diminuer le travail du sol, être plus autonome en matière de fertilisation et améliorer la qualité du sol. Sur la plateforme de Suscinio, trois principales modalités sont testées à travers une approche systémique : 1 SDC Référence : travail du sol « classique » avec une fertilisation animale avant chaque culture ; 2 SDC 1 : réduction du travail du sol et recherche dautonomie en matières fertilisantes ; 3 SDC 2 : pas ou peu de travail du sol, avec un fort apport en matière organique stable la première année. Les fermes maraîchères partenaires testent également certaines pratiques en approfondissant les conditions de travail. Seulement un an après le début des expérimentations, la réponse des sols à ces différentes pratiques est déjà visible sur le site de Suscinio. Un test de stabilité structurale montre que SDC 1 et SDC 2 sont moins sensibles à lérosion que SDC Référence. Deux maraîchers qui participent à ce projet décrivent les pratiques quils ont testées et les principaux enseignements retenus.
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Nouveaux engagés en bio : L'installation comme moteur de la bio bretonne ; Lait bio Grand Ouest : Des nouvelles fermes aux profils divers
Hugo CHALEIL, Auteur ; Sébastien JULLIARD, Auteur ; SYMBIOSE, AuteurCe dossier présente, dune part, les résultats de lenquête menée auprès des nouveaux agriculteurs engagés en bio lors du premier semestre 2021, en Bretagne et, dautre part, les résultats dune étude menée auprès des nouveaux éleveurs engagés en filière lait dans lOuest. Quels sont les profils, motivations, difficultés de ces nouveaux engagés en bio ? Quelles sont les typologies des nouvelles fermes laitières et les stratégies alimentaires ?
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Le pré-verger : Une agroforesterie qui mixe élevage et arboriculture
SYMBIOSE, AuteurLes prés-vergers présentent un double bénéfice : ils permettent de maintenir un équilibre écologique en abritant de multiples espèces et donc de limiter les populations de ravageurs ; et ils présentent une plus forte productivité quun verger et une prairie dissociés. Emmanuel Riat, éleveur de brebis bio et double actif basé à Le Saint, dans le Morbihan, apporte son témoignage. Il élève 30 mères sur 20 ha, dont 5 ha en pré-verger. Il a ainsi planté 800 arbres fruitiers conduits en haute-tige. Il a adapté ses plantations selon le contexte du terrain : les noyers et les variétés précoces de pommiers sont en bordure car la zone est plus ombragée, tandis que les pruniers sont au milieu pour bénéficier dun ensoleillement plus fort. Le choix des porte-greffes et la protection des jeunes plants pour éviter les dégâts causés par les animaux sont également des points importants à ne pas négliger.
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L'uf ou la poule : Des innovations pour une filière territoriale et cohérente
SYMBIOSE, AuteurLa Bretagne comptabilisait près de 2,5 millions de poules pondeuses bio en 2020 (12 % des poules bretonnes). Le principal objectif de ces élevages est de produire des ufs coquilles calibrés, de taille M (53 à 63 g) ou L (63 à 73 g). Les ufs S, XL, déformés ou avec des microfissures ne peuvent pas être vendus en ufs coquilles et sont généralement envoyés dans des casseries. Ils sont alors vendus aux alentours de 0,05 ou 0,06 /uf. Les poules de réforme sont également peu valorisées par les abattoirs (autour de 0,20 /poule) et partent principalement à lexport ou en petfood. Face à cela, certains éleveurs se mobilisent et tentent de trouver des solutions. Anne-Sophie et Cédric Laurent proposent, aux côtés de leurs volailles de chair, des poules de réforme prêtes à cuire, en faisant bien la distinction entre les deux sortes de volailles. Elodie Dragon et Aline LHomme font adopter leurs poules de réforme (vendues 5 /poule) via lassociation « Poule pour tous ». Sonia et Jean-Michel Prieur ont choisi de transformer leurs poules de réforme en rillettes. Agrobio 35 a également sensibilisé un groupe de cuisiniers issus de la restauration collective, afin quils mettent en place des recettes à base de poules réformées. Certains éleveurs font également de la pédagogie auprès de leurs clients sur les ufs de petit calibre et les leur vendent à un prix moins élevé.
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AB favorable à la biodiversité ? Premiers résultats dune étude sur blé tendre dhiver
SYMBIOSE, AuteurLUMR Ecobio de Rennes 1 et lINRAE ont récemment publié les premiers résultats dune étude initiée en 2019 et comparant la biodiversité présente sur des parcelles de blé tendre dhiver conduites en agriculture biologique (21 parcelles) et en agriculture conventionnelle (21 parcelles). Ces parcelles sont situées au sud de lIlle-et-Vilaine. Les premiers résultats, encore partiels, sont favorables à lagriculture biologique sur plusieurs indicateurs : 1 - une diversité plus importante de la flore adventice en bio ; 2 une plus grande diversité des microorganismes du sol en bio ; 3 une abondance légèrement plus faible en maladies et pucerons dans les parcelles bio (résultats à pondérer par la faible pression en pucerons en 2019) ; 4 un nombre de champignons jouant un rôle important dans la nutrition et la défense du blé un peu plus important dans les parcelles bio. Le projet se poursuit encore sur deux années et va chercher à mieux comprendre le fonctionnement écologique des parcelles et à faire le lien avec la performance des cultures.
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Cap Climat : Une bonne boussole pour adapter sa ferme
SYMBIOSE, AuteurPour s'adapter à l'évolution du climat, les agriculteurs sont invités à mettre en place un panel d'actions sur leurs exploitations. Depuis 2018, le projet de recherche-action Cap Climat, financé par l'entreprise Yves Rocher et l'ADEME, vise à fournir aux agriculteurs des repères sur des solutions adaptées et réalisables à l'échelle de leur système. Le programme a notamment associé des producteurs et des EPCI (Redon Agglomération et l'Oust à Brocéliande Communauté). Un travail d'enquête auprès de 15 fermes a permis de faire émerger une multitude de pratiques d'adaptation aux changements et aléas climatiques. 10 pratiques ont été sélectionnées pour leur efficacité : haies fourragères, pâturage tournant, accès à l'eau, diminution des parasites, valorisation des prairies humides, etc. Elles ont été caractérisées à l'aide de 5 indicateurs et sont présentées sous forme de boussoles pour guider les agriculteurs dans le choix d'actions à tester sur leur ferme Dans cet article, d'autres pratiques sont présentées, avec leurs intérêts pour des démarches d'adaptation et leurs conditions de réussite.
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Friches littorales de Moëlan-sur-Mer : Un projet unique en France
SYMBIOSE, AuteurÀ Moëlan-sur-Mer (Finistère), un projet de reconquête des friches littorales est en train de se concrétiser. Issu de réflexions menées depuis 2013, ce projet porte sur 120 ha de terrains agricoles non exploités depuis les années 60-70. Il aura fallu cinq ans de cheminement administratif pour que des activités agricoles soient de nouveau permises. Dici deux ans, une petite dizaine de producteurs devraient travailler ces terres. Ce projet a été porté par la municipalité, qui a choisi de sappuyer sur Terre de Liens et sur le GAB 29 pour animer sa mise en uvre (les projets agricoles sont tous en agriculture biologique). Les 120 ha sont composés de trois îlots (23, 27 et 64 ha). Pour chacun de ces îlots, des ateliers dinformation et de co-construction avec les propriétaires ont été réalisés, puis des projets agricoles ont été étudiés et retenus (ou sont encore à létude). Létape de défrichement et de mise en culture va pouvoir bientôt commencer. Par exemple, lîlot de 23 ha va permettre linstallation dun maraîcher diversifié (5 ha) et dOptim-ism, une association dinsertion sociale et professionnelle (18 ha).
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Projet Persyst : Le maraîchage en vert et contre tout
SYMBIOSE, AuteurLes systèmes en maraîchage biologique diversifié sont complexes en raison de la diversité des cultures quils comportent. Cette diversité entraîne également une utilisation intensive des sols, ainsi quune multiplicité importante des tâches à réaliser. Cest pourquoi la Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne (FRAB) a lancé le programme dexpérimentation PERSYST-Maraîchage. Il vise à tester de nouveaux systèmes de culture diversifiés, sur six ans, en Bretagne et en Loire-Atlantique. Son objectif est de faire le lien entre deux enjeux prioritaires : la fertilité des sols et lorganisation du travail. En 2019, PERSYST-Maraîchage a recensé et caractérisé les pratiques innovantes dans lOuest de la France. De 2020 à 2024, il va reposer sur deux actions : 1 le suivi de la mise en place progressive de pratiques innovantes, en lien avec des objectifs agronomiques et ergonomiques sur dix fermes ; 2 lexpérimentation de deux systèmes de culture innovants. Après avoir plus amplement détaillé ce projet, cet article présente les objectifs et les approches développées par deux fermes suivies dans le cadre de ce projet.
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Rotations, effluents Le guide de lecture se fait plus précis
SYMBIOSE, AuteurAlors que le report dun an de lentrée en vigueur du prochain règlement bio européen a été acté le 11 novembre 2020, le guide de lecture français continue dévoluer. Ces évolutions concernent notamment lapparition de la notion de cycle dans les rotations en maraîchage biologique : « En production légumière, le cycle de rotation doit être constitué dau moins 3 espèces différentes », sachant quun cycle comptabilise toutes les espèces cultivées entre deux mêmes espèces. Une autre évolution du guide de lecture concerne les effluents délevage. Les élevages industriels, dont il est interdit dutiliser les effluents en agriculture biologique, ont été définis. Les effluents délevage concernés par l'évolution de la règlementation sont : les fumiers, lisiers, engrais en bouchons, digestats et composts issus délevages industriels. Les sous-produits animaux (ex : plumes, sang ) ne sont pas concernés.
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Développement de la bio : La Bretagne passe le cap des 3000 fermes bio
SYMBIOSE, AuteurEn Bretagne, au 1er janvier 2019, 3 080 fermes bio étaient dénombrées, représentant 11,5 % des fermes bretonnes sur 6,6 % de la SAU totale, soit 107 000 ha bio ou en conversion. L'installation en maraîchage et la conversion en bovins lait marquent fortement cette progression : 28 % des fermes en bovins lait et 24 % des exploitations en légumes sont désormais en bio. La progression de toutes les productions est présentée.
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Réussir un projet collectif : Travailler par étapes en considérant le facteur humain
SYMBIOSE, AuteurLes projets collectifs séduisent de plus en plus d'acteurs qui s'impliquent, avec les producteurs, pour construire des systèmes alimentaires durables et en phase avec les enjeux de la filière bio. Les producteurs trouvent dans ces projets plusieurs avantages, comme mutualiser des ressources, favoriser l'échange de compétences, dégager un revenu supplémentaire, etc. Pour concevoir un projet collectif, 3 étapes importantes : l'émergence du projet, corrélée aux objectifs à atteindre ; l'étude de faisabilité, qui met en évidence le potentiel de réussite du projet ; et la mise en uvre (qui valide la poursuite du projet, en déterminant notamment le montage et le financement) ou la clôture, qui acte l'abandon du projet. L'ambition de développer une activité à plusieurs reste cependant très dépendante du facteur humain. "Il faut être prêt à donner de son temps", soulignent Ronan Le Gall et Mickaël Berthelot, maraîchers et porteurs d'un projet de conserverie bio en Ille-et-Vilaine. Katell Lorre (grandes cultures bio), membre du collectif de producteurs La Binée Paysanne (22), et Marie-Claire Louis, maraîchère et membre d'un projet collectif en émergence (point de vente) dans le Morbihan, apportent leurs témoignages sur cette dimension humaine.
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Sarrasin : Une culture aux multiples facettes
SYMBIOSE, AuteurPlante rustique, le sarrasin, de la famille des Polygonacées, valorise les sols pauvres et acides et ne demande pas de fertilisation pour son développement. Le sarrasin présente de nombreux avantages : cycle de végétation court, effet nettoyant sur les vivaces, rupture des cycles de parasites et d'adventices par un travail du sol tardif au printemps, peu gourmand en main duvre... Son introduction dans la rotation comme culture de vente ou couvert végétal permet de diversifier les cultures. Le sarrasin peut également être utile comme plante compagne. Des conseils sont fournis pour préparer le sol avant l'implantation, choisir ses variétés, faire les semis, etc. Des essais de l'INRA de Rennes en partenariat avec la FRAB Bretagne ont porté sur des variétés de sarrasin de Pays, faisant ressortir certaines caractéristiques décrites dans un tableau. Deux témoignages illustrent l'intérêt de l'introduction du sarrasin : Mickaël Renoult, polyculteur-éleveur bio à Saulnières (35), qui utilise le sarrasin comme plante compagne, et Stéphane Postic, polyculteur bio à Elliant (29), qui l'a intégré dans sa rotation.
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ufs bio : Vers une crise de la filière ?
SYMBIOSE, AuteurLe 14 novembre 2017, les acteurs de la filière uf bio se sont rassemblés à Nanterre, dans le cadre dun séminaire co-organisé par la FNAB et le SYNALAF (Syndicat National des Labels Avicoles de France). Tous les acteurs partageaient le même constat : cette filière franco-française est en pleine expansion (+ 13 % de croissance de marché) et la grande distribution tire la demande vers le haut. D'un côté, les failles de cette filière avaient été soulevées : un cahier des charges qui ne fixe pas de limite de taille pour les élevages, une réglementation sur les parcours et laccessibilité à lextérieur laxiste, un lien au sol facilement contournable Dun autre côté, les industriels avaient insisté sur la nécessité de répondre à la demande afin déviter que des ufs bio venus dautres pays n'inondent le marché français. La FNAB et le réseau GAB-FRAB Bretagne avaient alerté sur les dangers que pouvait occasionner laugmentation de la taille des élevages : densification, spécialisation des régions, dissociation des zones délevage et des zones de cultures. En 2018, la filière bretonne était totalement engorgée. En France, un tiers des poules bio était élevé dans cette région (la moyenne est de 6 600 poules par élevage et plusieurs dizaines de structures ont plus de 18 000 poules). Les collecteurs ont de grosses difficultés à écouler les stocks et les élevages se réorientent vers dautres démarches de qualité (ex : ufs plein air).
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Céréales bio : Une collecte en hausse en 2017
SYMBIOSE, AuteurLes années 2015-2016 ont été marquées par une augmentation importante des surfaces céréalières engagées en AB, en France et en Bretagne : + 50 % pour la France et + 37 % pour la Bretagne en 2 ans. Au 1er novembre 2017, les chiffres montrent une nette augmentation de la collecte de céréales bio par rapport au 1er novembre 2016. Par projection, la collecte totale de la campagne en cours (céréales, oléagineux, protéagineux en bio ou en 2ème année de conversion) serait estimée à environ 525 000 tonnes, comme le montre le graphique. Les utilisations de céréales bio et C2 par les meuniers et les fabricants d'aliments pour animaux étaient, elles aussi, en hausse (+ 15 %), au 1er novembre 2017.