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Auteur SYMBIOSE |
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Place des femmes : Cultivons l’égalité pour une agriculture bio paritaire et égalitaire
SYMBIOSE, AuteurUne enquête de 2018, menée au sein du réseau Fnab, a souligné la faible représentation des femmes dans les instances du réseau bio, expliquée par un manque de temps (66% des agricultrices prennent en charge seules les tâches domestiques) et un sentiment d’illégitimité. En conséquence, la FNAB et, entre autres, le réseau bio breton mettent en place des actions pour améliorer la parité et l’égalité. Chaque GAB breton accueille un·e chargé·e de mission égalité femmes-hommes et une référente représente le réseau breton à la FNAB sur ce sujet. Le réseau bio breton organise des formations non-mixtes, pour faciliter la montée en compétences et la prise de confiance des femmes dans des domaines stéréotypés masculins : conduite du tracteur, initiation à la tronçonneuse, etc. Lors du salon La Terre est Notre Métier, un espace dédié « la Bio au féminin » participe à mettre en avant cette problématique et à discuter de solutions concrètes. Le diagnostic EGALITE est un outil qui permet d’évaluer et de questionner les pratiques sur une ferme, et qui propose des pistes d’amélioration. Ces actions ont permis d’augmenter la proportion de femmes dans les conseils d’administration des GAB bretons : 39% en 2023.
Dé-certification : L'arrêt de la bio : Bruit de couloir ou phénomène avéré ?
SYMBIOSE, AuteurLa FRAB Bretagne a réalisé, pour les campagnes 2021 et 2022, une nouvelle enquête sur les arrêts de certification dans la région. L'objectif : démêler le vrai du faux quant au phénomène de dé-certification (ampleur du phénomène) et mieux en comprendre les raisons. Cette enquête s'inscrit dans un contexte de baisse de consommation des produits biologiques. Parmi les exploitants ayant cessé leur activité en AB et ayant répondu, un tiers est parti à la retraite, un autre tiers est repassé à l'agriculture conventionnelle, et un dernier tiers a choisi un arrêt anticipé de son activité agricole. Pour ceux ayant choisi de poursuivre l'activité mais sans label bio, des contraintes techniques, de valorisation (moindres écarts entre produits bio et conventionnels) et/ou administratives sont évoquées. 83 % d'entre eux poursuivent toutefois avec les mêmes pratiques. Parmi les cessations d'activité anticipées (hors départ à la retraite), on compte des reconversions professionnelles, mais aussi des difficultés économiques fortes. Ces dernières ont d'ailleurs triplé entre 2021 et 2022. La grande majorité des terres concernées continueront à être exploitées en agriculture biologique par leur(s) repreneur(s). En Bretagne, ce phénomène de dé-certification reste à la marge et a concerné, en 2022, 2,8 % des fermes biologiques, un taux proche de ceux observés lors de périodes favorables à la filière.
Désherbage mécanique : Herse étrille, houe rotative, bineuses, que choisir en fonction de mes besoins ?
SYMBIOSE, AuteurDans cet article, le réseau GAB-FRAB Bretagne présente 3 solutions qu'il a développées pour aider les agriculteurs à choisir l'outil de désherbage mécanique le plus adapté à leurs besoins : 1 - Carto'Mat est une carte en ligne qui référence tous les outils de désherbage mécanique disponibles en Bretagne, faisant figurer les avis des utilisateurs et permettant de trouver, tester et partager ces outils ; 2 - Opti'Mat est un outil d'aide à la décision qui, d'après les informations entrées par l'utilisateur, propose les outils les plus adaptés à ses cultures et à son système ; 3 - La formation Expert Désherbage Mécanique permet d'aborder toutes les thématiques du désherbage mécanique en grandes cultures, y compris les réglages des machines.
Viande Bio : Quels sont les besoins en circuit long dans le Grand Ouest ?
SYMBIOSE, AuteurDans un contexte particulièrement difficile pour le marché des produits biologiques, la FRAB Bretagne a actualisé son travail de recensement des besoins des opérateurs en viande biologique présents sur le territoire breton. Pour chacun de ces opérateurs, les besoins (intérêts marqués à non intéressé) sont présentés pour les différentes filières de viande bio : bovins, porcins, volailles de chair, ovins et lapins. Les coordonnées des opérateurs sont également fournies.
Consommation bio : Quelle évolution dans les magasins spécialisés ?
SYMBIOSE, AuteurEn 2021, 80 % des enseignes bio constataient une baisse de la fréquentation de leurs magasins et du panier moyen par rapport à 2020. En effet, depuis le début de la crise sanitaire, les consommateurs ont tendance à privilégier les « gros caddies » aux courses intermédiaires, et préfèrent restreindre leurs lieux d'achats. L'émergence d'offres alternatives (HVE, zéro résidus de pesticides...) semble également participer au repli de la consommation en points de vente bio. Face à cette situation, il est urgent, pour les producteurs et les distributeurs, de relancer la communication sur l'agriculture biologique auprès des consommateurs. En parallèle, un encart traite du développement d'une filière sucre de betterave biologique en Bretagne.
Viande bovine bio : On se met une caisse ?
SYMBIOSE, AuteurLa vente de viande bovine bio en direct, en caissettes, reste une pratique importante, avec nombre d’avantages, mais ceux-ci devant être « entretenus » dans un contexte de concurrence accrue. Cet article présente divers conseils pratiques, issus notamment du retour d’expérience de cinq producteurs bio du Finistère, pour qui la vente directe représente en moyenne les 3/4 des volumes vendus, dont les 2/3 en caissettes. En plus des caissettes, ces éleveurs font aussi de la vente directe au détail, plus contraignante et plus coûteuse, mais qui apporte de la souplesse ou qui peut offrir une vitrine pour mieux toucher le consommateur. En effet, pour maintenir son volume de vente en caissettes, il est important de communiquer, pour fidéliser, mais aussi pour toucher de nouveaux clients. Il faut aussi développer ses techniques de vente avec, par exemple, une diversité de tailles de colis, un étiquetage avec quelques précisions sur la cuisson, une bonne propreté et une apparence correcte du colis, du vendeur ou de la ferme. Par ailleurs, il est important de bien veiller à la rentabilité de la vente en caissettes, en tenant compte de l’investissement, du rendement de découpe ou encore du temps de travail. Sont présentés, dans cet article, des éléments chiffrés pour aider à la réflexion. De même, la composition du colis est aussi à soigner et un tableau pour aider à répartir au mieux les morceaux à bouillir et à griller conclut cet article.
Essais Persyst : Moins d’intrants, plus de matière organique
SYMBIOSE, AuteurLe projet Persyst-Maraîchage (PERennité des SYSTèmes de cultures en maraîchage diversifié biologique) repose sur deux dispositifs : une plateforme d’essais à Morlaix (Suscinio) et dix fermes maraîchères bio diversifiées basées en Bretagne ou en Pays de la Loire. L’objectif est d’expérimenter de nouvelles pratiques pour diminuer le travail du sol, être plus autonome en matière de fertilisation et améliorer la qualité du sol. Sur la plateforme de Suscinio, trois principales modalités sont testées à travers une approche systémique : 1 – SDC Référence : travail du sol « classique » avec une fertilisation animale avant chaque culture ; 2 – SDC 1 : réduction du travail du sol et recherche d’autonomie en matières fertilisantes ; 3 – SDC 2 : pas ou peu de travail du sol, avec un fort apport en matière organique stable la première année. Les fermes maraîchères partenaires testent également certaines pratiques en approfondissant les conditions de travail. Seulement un an après le début des expérimentations, la réponse des sols à ces différentes pratiques est déjà visible sur le site de Suscinio. Un test de stabilité structurale montre que SDC 1 et SDC 2 sont moins sensibles à l’érosion que SDC Référence. Deux maraîchers qui participent à ce projet décrivent les pratiques qu’ils ont testées et les principaux enseignements retenus.
Nouveaux engagés en bio : L'installation comme moteur de la bio bretonne ; Lait bio Grand Ouest : Des nouvelles fermes aux profils divers
Hugo CHALEIL, Auteur ; Sébastien JULLIARD, Auteur ; SYMBIOSE, AuteurCe dossier présente, d’une part, les résultats de l’enquête menée auprès des nouveaux agriculteurs engagés en bio lors du premier semestre 2021, en Bretagne et, d’autre part, les résultats d’une étude menée auprès des nouveaux éleveurs engagés en filière lait dans l’Ouest. Quels sont les profils, motivations, difficultés de ces nouveaux engagés en bio ? Quelles sont les typologies des nouvelles fermes laitières et les stratégies alimentaires ?
Le pré-verger : Une agroforesterie qui mixe élevage et arboriculture
SYMBIOSE, AuteurLes prés-vergers présentent un double bénéfice : ils permettent de maintenir un équilibre écologique en abritant de multiples espèces et donc de limiter les populations de ravageurs ; et ils présentent une plus forte productivité qu’un verger et une prairie dissociés. Emmanuel Riat, éleveur de brebis bio et double actif basé à Le Saint, dans le Morbihan, apporte son témoignage. Il élève 30 mères sur 20 ha, dont 5 ha en pré-verger. Il a ainsi planté 800 arbres fruitiers conduits en haute-tige. Il a adapté ses plantations selon le contexte du terrain : les noyers et les variétés précoces de pommiers sont en bordure car la zone est plus ombragée, tandis que les pruniers sont au milieu pour bénéficier d’un ensoleillement plus fort. Le choix des porte-greffes et la protection des jeunes plants pour éviter les dégâts causés par les animaux sont également des points importants à ne pas négliger.
L'œuf ou la poule : Des innovations pour une filière territoriale et cohérente
SYMBIOSE, AuteurLa Bretagne comptabilisait près de 2,5 millions de poules pondeuses bio en 2020 (12 % des poules bretonnes). Le principal objectif de ces élevages est de produire des œufs coquilles calibrés, de taille M (53 à 63 g) ou L (63 à 73 g). Les œufs S, XL, déformés ou avec des microfissures ne peuvent pas être vendus en œufs coquilles et sont généralement envoyés dans des casseries. Ils sont alors vendus aux alentours de 0,05 ou 0,06 €/œuf. Les poules de réforme sont également peu valorisées par les abattoirs (autour de 0,20 €/poule) et partent principalement à l’export ou en petfood. Face à cela, certains éleveurs se mobilisent et tentent de trouver des solutions. Anne-Sophie et Cédric Laurent proposent, aux côtés de leurs volailles de chair, des poules de réforme prêtes à cuire, en faisant bien la distinction entre les deux sortes de volailles. Elodie Dragon et Aline L’Homme font adopter leurs poules de réforme (vendues 5 €/poule) via l’association « Poule pour tous ». Sonia et Jean-Michel Prieur ont choisi de transformer leurs poules de réforme en rillettes. Agrobio 35 a également sensibilisé un groupe de cuisiniers issus de la restauration collective, afin qu’ils mettent en place des recettes à base de poules réformées. Certains éleveurs font également de la pédagogie auprès de leurs clients sur les œufs de petit calibre et les leur vendent à un prix moins élevé.
AB favorable à la biodiversité ? Premiers résultats d’une étude sur blé tendre d’hiver
SYMBIOSE, AuteurL’UMR Ecobio de Rennes 1 et l’INRAE ont récemment publié les premiers résultats d’une étude initiée en 2019 et comparant la biodiversité présente sur des parcelles de blé tendre d’hiver conduites en agriculture biologique (21 parcelles) et en agriculture conventionnelle (21 parcelles). Ces parcelles sont situées au sud de l’Ille-et-Vilaine. Les premiers résultats, encore partiels, sont favorables à l’agriculture biologique sur plusieurs indicateurs : 1 - une diversité plus importante de la flore adventice en bio ; 2 – une plus grande diversité des microorganismes du sol en bio ; 3 – une abondance légèrement plus faible en maladies et pucerons dans les parcelles bio (résultats à pondérer par la faible pression en pucerons en 2019) ; 4 – un nombre de champignons jouant un rôle important dans la nutrition et la défense du blé un peu plus important dans les parcelles bio. Le projet se poursuit encore sur deux années et va chercher à mieux comprendre le fonctionnement écologique des parcelles et à faire le lien avec la performance des cultures.
Cap Climat : Une bonne boussole pour adapter sa ferme
SYMBIOSE, AuteurPour s'adapter à l'évolution du climat, les agriculteurs sont invités à mettre en place un panel d'actions sur leurs exploitations. Depuis 2018, le projet de recherche-action Cap Climat, financé par l'entreprise Yves Rocher et l'ADEME, vise à fournir aux agriculteurs des repères sur des solutions adaptées et réalisables à l'échelle de leur système. Le programme a notamment associé des producteurs et des EPCI (Redon Agglomération et l'Oust à Brocéliande Communauté). Un travail d'enquête auprès de 15 fermes a permis de faire émerger une multitude de pratiques d'adaptation aux changements et aléas climatiques. 10 pratiques ont été sélectionnées pour leur efficacité : haies fourragères, pâturage tournant, accès à l'eau, diminution des parasites, valorisation des prairies humides, etc. Elles ont été caractérisées à l'aide de 5 indicateurs et sont présentées sous forme de boussoles pour guider les agriculteurs dans le choix d'actions à tester sur leur ferme Dans cet article, d'autres pratiques sont présentées, avec leurs intérêts pour des démarches d'adaptation et leurs conditions de réussite.
Friches littorales de Moëlan-sur-Mer : Un projet unique en France
SYMBIOSE, AuteurÀ Moëlan-sur-Mer (Finistère), un projet de reconquête des friches littorales est en train de se concrétiser. Issu de réflexions menées depuis 2013, ce projet porte sur 120 ha de terrains agricoles non exploités depuis les années 60-70. Il aura fallu cinq ans de cheminement administratif pour que des activités agricoles soient de nouveau permises. D’ici deux ans, une petite dizaine de producteurs devraient travailler ces terres. Ce projet a été porté par la municipalité, qui a choisi de s’appuyer sur Terre de Liens et sur le GAB 29 pour animer sa mise en œuvre (les projets agricoles sont tous en agriculture biologique). Les 120 ha sont composés de trois îlots (23, 27 et 64 ha). Pour chacun de ces îlots, des ateliers d’information et de co-construction avec les propriétaires ont été réalisés, puis des projets agricoles ont été étudiés et retenus (ou sont encore à l’étude). L’étape de défrichement et de mise en culture va pouvoir bientôt commencer. Par exemple, l’îlot de 23 ha va permettre l’installation d’un maraîcher diversifié (5 ha) et d’Optim-ism, une association d’insertion sociale et professionnelle (18 ha).
Projet Persyst : Le maraîchage en vert et contre tout
SYMBIOSE, AuteurLes systèmes en maraîchage biologique diversifié sont complexes en raison de la diversité des cultures qu’ils comportent. Cette diversité entraîne également une utilisation intensive des sols, ainsi qu’une multiplicité importante des tâches à réaliser. C’est pourquoi la Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne (FRAB) a lancé le programme d’expérimentation PERSYST-Maraîchage. Il vise à tester de nouveaux systèmes de culture diversifiés, sur six ans, en Bretagne et en Loire-Atlantique. Son objectif est de faire le lien entre deux enjeux prioritaires : la fertilité des sols et l’organisation du travail. En 2019, PERSYST-Maraîchage a recensé et caractérisé les pratiques innovantes dans l’Ouest de la France. De 2020 à 2024, il va reposer sur deux actions : 1 – le suivi de la mise en place progressive de pratiques innovantes, en lien avec des objectifs agronomiques et ergonomiques sur dix fermes ; 2 – l’expérimentation de deux systèmes de culture innovants. Après avoir plus amplement détaillé ce projet, cet article présente les objectifs et les approches développées par deux fermes suivies dans le cadre de ce projet.
Rotations, effluents… Le guide de lecture se fait plus précis
SYMBIOSE, AuteurAlors que le report d’un an de l’entrée en vigueur du prochain règlement bio européen a été acté le 11 novembre 2020, le guide de lecture français continue d’évoluer. Ces évolutions concernent notamment l’apparition de la notion de cycle dans les rotations en maraîchage biologique : « En production légumière, le cycle de rotation doit être constitué d’au moins 3 espèces différentes », sachant qu’un cycle comptabilise toutes les espèces cultivées entre deux mêmes espèces. Une autre évolution du guide de lecture concerne les effluents d’élevage. Les élevages industriels, dont il est interdit d’utiliser les effluents en agriculture biologique, ont été définis. Les effluents d’élevage concernés par l'évolution de la règlementation sont : les fumiers, lisiers, engrais en bouchons, digestats et composts issus d’élevages industriels. Les sous-produits animaux (ex : plumes, sang…) ne sont pas concernés.