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Désherbage mécanique : Herse étrille, houe rotative, bineuses, que choisir en fonction de mes besoins ?
SYMBIOSE, AuteurDans cet article, le réseau GAB-FRAB Bretagne présente 3 solutions qu'il a développées pour aider les agriculteurs à choisir l'outil de désherbage mécanique le plus adapté à leurs besoins : 1 - Carto'Mat est une carte en ligne qui référence tous les outils de désherbage mécanique disponibles en Bretagne, faisant figurer les avis des utilisateurs et permettant de trouver, tester et partager ces outils ; 2 - Opti'Mat est un outil d'aide à la décision qui, d'après les informations entrées par l'utilisateur, propose les outils les plus adaptés à ses cultures et à son système ; 3 - La formation Expert Désherbage Mécanique permet d'aborder toutes les thématiques du désherbage mécanique en grandes cultures, y compris les réglages des machines.
Consommation bio : Quelle évolution dans les magasins spécialisés ?
SYMBIOSE, AuteurEn 2021, 80 % des enseignes bio constataient une baisse de la fréquentation de leurs magasins et du panier moyen par rapport à 2020. En effet, depuis le début de la crise sanitaire, les consommateurs ont tendance à privilégier les « gros caddies » aux courses intermédiaires, et préfèrent restreindre leurs lieux d'achats. L'émergence d'offres alternatives (HVE, zéro résidus de pesticides...) semble également participer au repli de la consommation en points de vente bio. Face à cette situation, il est urgent, pour les producteurs et les distributeurs, de relancer la communication sur l'agriculture biologique auprès des consommateurs. En parallèle, un encart traite du développement d'une filière sucre de betterave biologique en Bretagne.
Viande bovine bio : On se met une caisse ?
SYMBIOSE, AuteurLa vente de viande bovine bio en direct, en caissettes, reste une pratique importante, avec nombre davantages, mais ceux-ci devant être « entretenus » dans un contexte de concurrence accrue. Cet article présente divers conseils pratiques, issus notamment du retour dexpérience de cinq producteurs bio du Finistère, pour qui la vente directe représente en moyenne les 3/4 des volumes vendus, dont les 2/3 en caissettes. En plus des caissettes, ces éleveurs font aussi de la vente directe au détail, plus contraignante et plus coûteuse, mais qui apporte de la souplesse ou qui peut offrir une vitrine pour mieux toucher le consommateur. En effet, pour maintenir son volume de vente en caissettes, il est important de communiquer, pour fidéliser, mais aussi pour toucher de nouveaux clients. Il faut aussi développer ses techniques de vente avec, par exemple, une diversité de tailles de colis, un étiquetage avec quelques précisions sur la cuisson, une bonne propreté et une apparence correcte du colis, du vendeur ou de la ferme. Par ailleurs, il est important de bien veiller à la rentabilité de la vente en caissettes, en tenant compte de linvestissement, du rendement de découpe ou encore du temps de travail. Sont présentés, dans cet article, des éléments chiffrés pour aider à la réflexion. De même, la composition du colis est aussi à soigner et un tableau pour aider à répartir au mieux les morceaux à bouillir et à griller conclut cet article.
Essais Persyst : Moins dintrants, plus de matière organique
SYMBIOSE, AuteurLe projet Persyst-Maraîchage (PERennité des SYSTèmes de cultures en maraîchage diversifié biologique) repose sur deux dispositifs : une plateforme dessais à Morlaix (Suscinio) et dix fermes maraîchères bio diversifiées basées en Bretagne ou en Pays de la Loire. Lobjectif est dexpérimenter de nouvelles pratiques pour diminuer le travail du sol, être plus autonome en matière de fertilisation et améliorer la qualité du sol. Sur la plateforme de Suscinio, trois principales modalités sont testées à travers une approche systémique : 1 SDC Référence : travail du sol « classique » avec une fertilisation animale avant chaque culture ; 2 SDC 1 : réduction du travail du sol et recherche dautonomie en matières fertilisantes ; 3 SDC 2 : pas ou peu de travail du sol, avec un fort apport en matière organique stable la première année. Les fermes maraîchères partenaires testent également certaines pratiques en approfondissant les conditions de travail. Seulement un an après le début des expérimentations, la réponse des sols à ces différentes pratiques est déjà visible sur le site de Suscinio. Un test de stabilité structurale montre que SDC 1 et SDC 2 sont moins sensibles à lérosion que SDC Référence. Deux maraîchers qui participent à ce projet décrivent les pratiques quils ont testées et les principaux enseignements retenus.
Nouveaux engagés en bio : L'installation comme moteur de la bio bretonne ; Lait bio Grand Ouest : Des nouvelles fermes aux profils divers
Hugo CHALEIL, Auteur ; Sébastien JULLIARD, Auteur ; SYMBIOSE, AuteurCe dossier présente, dune part, les résultats de lenquête menée auprès des nouveaux agriculteurs engagés en bio lors du premier semestre 2021, en Bretagne et, dautre part, les résultats dune étude menée auprès des nouveaux éleveurs engagés en filière lait dans lOuest. Quels sont les profils, motivations, difficultés de ces nouveaux engagés en bio ? Quelles sont les typologies des nouvelles fermes laitières et les stratégies alimentaires ?
Le pré-verger : Une agroforesterie qui mixe élevage et arboriculture
SYMBIOSE, AuteurLes prés-vergers présentent un double bénéfice : ils permettent de maintenir un équilibre écologique en abritant de multiples espèces et donc de limiter les populations de ravageurs ; et ils présentent une plus forte productivité quun verger et une prairie dissociés. Emmanuel Riat, éleveur de brebis bio et double actif basé à Le Saint, dans le Morbihan, apporte son témoignage. Il élève 30 mères sur 20 ha, dont 5 ha en pré-verger. Il a ainsi planté 800 arbres fruitiers conduits en haute-tige. Il a adapté ses plantations selon le contexte du terrain : les noyers et les variétés précoces de pommiers sont en bordure car la zone est plus ombragée, tandis que les pruniers sont au milieu pour bénéficier dun ensoleillement plus fort. Le choix des porte-greffes et la protection des jeunes plants pour éviter les dégâts causés par les animaux sont également des points importants à ne pas négliger.
L'uf ou la poule : Des innovations pour une filière territoriale et cohérente
SYMBIOSE, AuteurLa Bretagne comptabilisait près de 2,5 millions de poules pondeuses bio en 2020 (12 % des poules bretonnes). Le principal objectif de ces élevages est de produire des ufs coquilles calibrés, de taille M (53 à 63 g) ou L (63 à 73 g). Les ufs S, XL, déformés ou avec des microfissures ne peuvent pas être vendus en ufs coquilles et sont généralement envoyés dans des casseries. Ils sont alors vendus aux alentours de 0,05 ou 0,06 /uf. Les poules de réforme sont également peu valorisées par les abattoirs (autour de 0,20 /poule) et partent principalement à lexport ou en petfood. Face à cela, certains éleveurs se mobilisent et tentent de trouver des solutions. Anne-Sophie et Cédric Laurent proposent, aux côtés de leurs volailles de chair, des poules de réforme prêtes à cuire, en faisant bien la distinction entre les deux sortes de volailles. Elodie Dragon et Aline LHomme font adopter leurs poules de réforme (vendues 5 /poule) via lassociation « Poule pour tous ». Sonia et Jean-Michel Prieur ont choisi de transformer leurs poules de réforme en rillettes. Agrobio 35 a également sensibilisé un groupe de cuisiniers issus de la restauration collective, afin quils mettent en place des recettes à base de poules réformées. Certains éleveurs font également de la pédagogie auprès de leurs clients sur les ufs de petit calibre et les leur vendent à un prix moins élevé.
AB favorable à la biodiversité ? Premiers résultats dune étude sur blé tendre dhiver
SYMBIOSE, AuteurLUMR Ecobio de Rennes 1 et lINRAE ont récemment publié les premiers résultats dune étude initiée en 2019 et comparant la biodiversité présente sur des parcelles de blé tendre dhiver conduites en agriculture biologique (21 parcelles) et en agriculture conventionnelle (21 parcelles). Ces parcelles sont situées au sud de lIlle-et-Vilaine. Les premiers résultats, encore partiels, sont favorables à lagriculture biologique sur plusieurs indicateurs : 1 - une diversité plus importante de la flore adventice en bio ; 2 une plus grande diversité des microorganismes du sol en bio ; 3 une abondance légèrement plus faible en maladies et pucerons dans les parcelles bio (résultats à pondérer par la faible pression en pucerons en 2019) ; 4 un nombre de champignons jouant un rôle important dans la nutrition et la défense du blé un peu plus important dans les parcelles bio. Le projet se poursuit encore sur deux années et va chercher à mieux comprendre le fonctionnement écologique des parcelles et à faire le lien avec la performance des cultures.
Cap Climat : Une bonne boussole pour adapter sa ferme
SYMBIOSE, AuteurPour s'adapter à l'évolution du climat, les agriculteurs sont invités à mettre en place un panel d'actions sur leurs exploitations. Depuis 2018, le projet de recherche-action Cap Climat, financé par l'entreprise Yves Rocher et l'ADEME, vise à fournir aux agriculteurs des repères sur des solutions adaptées et réalisables à l'échelle de leur système. Le programme a notamment associé des producteurs et des EPCI (Redon Agglomération et l'Oust à Brocéliande Communauté). Un travail d'enquête auprès de 15 fermes a permis de faire émerger une multitude de pratiques d'adaptation aux changements et aléas climatiques. 10 pratiques ont été sélectionnées pour leur efficacité : haies fourragères, pâturage tournant, accès à l'eau, diminution des parasites, valorisation des prairies humides, etc. Elles ont été caractérisées à l'aide de 5 indicateurs et sont présentées sous forme de boussoles pour guider les agriculteurs dans le choix d'actions à tester sur leur ferme Dans cet article, d'autres pratiques sont présentées, avec leurs intérêts pour des démarches d'adaptation et leurs conditions de réussite.
Friches littorales de Moëlan-sur-Mer : Un projet unique en France
SYMBIOSE, AuteurÀ Moëlan-sur-Mer (Finistère), un projet de reconquête des friches littorales est en train de se concrétiser. Issu de réflexions menées depuis 2013, ce projet porte sur 120 ha de terrains agricoles non exploités depuis les années 60-70. Il aura fallu cinq ans de cheminement administratif pour que des activités agricoles soient de nouveau permises. Dici deux ans, une petite dizaine de producteurs devraient travailler ces terres. Ce projet a été porté par la municipalité, qui a choisi de sappuyer sur Terre de Liens et sur le GAB 29 pour animer sa mise en uvre (les projets agricoles sont tous en agriculture biologique). Les 120 ha sont composés de trois îlots (23, 27 et 64 ha). Pour chacun de ces îlots, des ateliers dinformation et de co-construction avec les propriétaires ont été réalisés, puis des projets agricoles ont été étudiés et retenus (ou sont encore à létude). Létape de défrichement et de mise en culture va pouvoir bientôt commencer. Par exemple, lîlot de 23 ha va permettre linstallation dun maraîcher diversifié (5 ha) et dOptim-ism, une association dinsertion sociale et professionnelle (18 ha).
Projet Persyst : Le maraîchage en vert et contre tout
SYMBIOSE, AuteurLes systèmes en maraîchage biologique diversifié sont complexes en raison de la diversité des cultures quils comportent. Cette diversité entraîne également une utilisation intensive des sols, ainsi quune multiplicité importante des tâches à réaliser. Cest pourquoi la Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne (FRAB) a lancé le programme dexpérimentation PERSYST-Maraîchage. Il vise à tester de nouveaux systèmes de culture diversifiés, sur six ans, en Bretagne et en Loire-Atlantique. Son objectif est de faire le lien entre deux enjeux prioritaires : la fertilité des sols et lorganisation du travail. En 2019, PERSYST-Maraîchage a recensé et caractérisé les pratiques innovantes dans lOuest de la France. De 2020 à 2024, il va reposer sur deux actions : 1 le suivi de la mise en place progressive de pratiques innovantes, en lien avec des objectifs agronomiques et ergonomiques sur dix fermes ; 2 lexpérimentation de deux systèmes de culture innovants. Après avoir plus amplement détaillé ce projet, cet article présente les objectifs et les approches développées par deux fermes suivies dans le cadre de ce projet.
Rotations, effluents Le guide de lecture se fait plus précis
SYMBIOSE, AuteurAlors que le report dun an de lentrée en vigueur du prochain règlement bio européen a été acté le 11 novembre 2020, le guide de lecture français continue dévoluer. Ces évolutions concernent notamment lapparition de la notion de cycle dans les rotations en maraîchage biologique : « En production légumière, le cycle de rotation doit être constitué dau moins 3 espèces différentes », sachant quun cycle comptabilise toutes les espèces cultivées entre deux mêmes espèces. Une autre évolution du guide de lecture concerne les effluents délevage. Les élevages industriels, dont il est interdit dutiliser les effluents en agriculture biologique, ont été définis. Les effluents délevage concernés par l'évolution de la règlementation sont : les fumiers, lisiers, engrais en bouchons, digestats et composts issus délevages industriels. Les sous-produits animaux (ex : plumes, sang ) ne sont pas concernés.
Développement de la bio : La Bretagne passe le cap des 3000 fermes bio
SYMBIOSE, AuteurEn Bretagne, au 1er janvier 2019, 3 080 fermes bio étaient dénombrées, représentant 11,5 % des fermes bretonnes sur 6,6 % de la SAU totale, soit 107 000 ha bio ou en conversion. L'installation en maraîchage et la conversion en bovins lait marquent fortement cette progression : 28 % des fermes en bovins lait et 24 % des exploitations en légumes sont désormais en bio. La progression de toutes les productions est présentée.
Réussir un projet collectif : Travailler par étapes en considérant le facteur humain
SYMBIOSE, AuteurLes projets collectifs séduisent de plus en plus d'acteurs qui s'impliquent, avec les producteurs, pour construire des systèmes alimentaires durables et en phase avec les enjeux de la filière bio. Les producteurs trouvent dans ces projets plusieurs avantages, comme mutualiser des ressources, favoriser l'échange de compétences, dégager un revenu supplémentaire, etc. Pour concevoir un projet collectif, 3 étapes importantes : l'émergence du projet, corrélée aux objectifs à atteindre ; l'étude de faisabilité, qui met en évidence le potentiel de réussite du projet ; et la mise en uvre (qui valide la poursuite du projet, en déterminant notamment le montage et le financement) ou la clôture, qui acte l'abandon du projet. L'ambition de développer une activité à plusieurs reste cependant très dépendante du facteur humain. "Il faut être prêt à donner de son temps", soulignent Ronan Le Gall et Mickaël Berthelot, maraîchers et porteurs d'un projet de conserverie bio en Ille-et-Vilaine. Katell Lorre (grandes cultures bio), membre du collectif de producteurs La Binée Paysanne (22), et Marie-Claire Louis, maraîchère et membre d'un projet collectif en émergence (point de vente) dans le Morbihan, apportent leurs témoignages sur cette dimension humaine.
Sarrasin : Une culture aux multiples facettes
SYMBIOSE, AuteurPlante rustique, le sarrasin, de la famille des Polygonacées, valorise les sols pauvres et acides et ne demande pas de fertilisation pour son développement. Le sarrasin présente de nombreux avantages : cycle de végétation court, effet nettoyant sur les vivaces, rupture des cycles de parasites et d'adventices par un travail du sol tardif au printemps, peu gourmand en main duvre... Son introduction dans la rotation comme culture de vente ou couvert végétal permet de diversifier les cultures. Le sarrasin peut également être utile comme plante compagne. Des conseils sont fournis pour préparer le sol avant l'implantation, choisir ses variétés, faire les semis, etc. Des essais de l'INRA de Rennes en partenariat avec la FRAB Bretagne ont porté sur des variétés de sarrasin de Pays, faisant ressortir certaines caractéristiques décrites dans un tableau. Deux témoignages illustrent l'intérêt de l'introduction du sarrasin : Mickaël Renoult, polyculteur-éleveur bio à Saulnières (35), qui utilise le sarrasin comme plante compagne, et Stéphane Postic, polyculteur bio à Elliant (29), qui l'a intégré dans sa rotation.
ufs bio : Vers une crise de la filière ?
SYMBIOSE, AuteurLe 14 novembre 2017, les acteurs de la filière uf bio se sont rassemblés à Nanterre, dans le cadre dun séminaire co-organisé par la FNAB et le SYNALAF (Syndicat National des Labels Avicoles de France). Tous les acteurs partageaient le même constat : cette filière franco-française est en pleine expansion (+ 13 % de croissance de marché) et la grande distribution tire la demande vers le haut. D'un côté, les failles de cette filière avaient été soulevées : un cahier des charges qui ne fixe pas de limite de taille pour les élevages, une réglementation sur les parcours et laccessibilité à lextérieur laxiste, un lien au sol facilement contournable Dun autre côté, les industriels avaient insisté sur la nécessité de répondre à la demande afin déviter que des ufs bio venus dautres pays n'inondent le marché français. La FNAB et le réseau GAB-FRAB Bretagne avaient alerté sur les dangers que pouvait occasionner laugmentation de la taille des élevages : densification, spécialisation des régions, dissociation des zones délevage et des zones de cultures. En 2018, la filière bretonne était totalement engorgée. En France, un tiers des poules bio était élevé dans cette région (la moyenne est de 6 600 poules par élevage et plusieurs dizaines de structures ont plus de 18 000 poules). Les collecteurs ont de grosses difficultés à écouler les stocks et les élevages se réorientent vers dautres démarches de qualité (ex : ufs plein air).
Céréales bio : Une collecte en hausse en 2017
SYMBIOSE, AuteurLes années 2015-2016 ont été marquées par une augmentation importante des surfaces céréalières engagées en AB, en France et en Bretagne : + 50 % pour la France et + 37 % pour la Bretagne en 2 ans. Au 1er novembre 2017, les chiffres montrent une nette augmentation de la collecte de céréales bio par rapport au 1er novembre 2016. Par projection, la collecte totale de la campagne en cours (céréales, oléagineux, protéagineux en bio ou en 2ème année de conversion) serait estimée à environ 525 000 tonnes, comme le montre le graphique. Les utilisations de céréales bio et C2 par les meuniers et les fabricants d'aliments pour animaux étaient, elles aussi, en hausse (+ 15 %), au 1er novembre 2017.
Communication visuelle : Une image juste, et pas juste une image
SYMBIOSE, AuteurDeux témoignages abordent l'importance de la communication pour se démarquer dans l'univers concurrentiel des produits bio. Matthieu Chanel est graphiste et travaille au sein d'Agrobio 35. Il explique en quoi l'image, le visuel, la communication concourent à une stratégie de différenciation et quelles sont les compétences du graphiste pour traduire cette stratégie. Elsa Cotton et Daniel Claude, polyculteurs à Argentré-du-Plessis (35), ont repris Les Vergers de Launay, en bio. Ils transforment leurs fruits (pommes et poires) en jus, et une partie de leurs céréales en farines, le tout commercialisé en majeure partie en circuits courts. Ils se sont rapidement dotés d'une identité visuelle, avec l'appui d'Agrobio 35. Cette identité (code couleur, logo, coordonnées...) leur sert de carte de visite et les aide à se faire connaître. "Ça nous permet de gagner du temps", déclarent-ils. Ils ne regrettent donc pas d'avoir consacré du temps et de l'attention à ce travail.
Défi cantine : CAAP ou pas CAAP ?
SYMBIOSE, AuteurQuatre défis Familles À Alimentation Positive (FAAP) ont été organisés, dans le Morbihan, en 2016 et 2017, avec d'excellents résultats. Le conseil d'administration du GAB 56 a eu l'idée d'adapter la méthodologie du défi FAAP à la restauration collective. Ainsi, en avril 2017, le premier défi Cantine À Alimentation Positive (CAAP) a été lancé sur le pays de Vannes, avec le soutien du Conseil Départemental et de Manger Bio 56. Quatre collectivités du pays vannetais avec des contextes et des publics différents ont participé à ce nouveau défi. A l'issue de l'expérience, les résultats sont là : la consommation de produits bio a progressé de 8 points, avec une diminution du coût de 11 centimes par repas. 3 communes et un collège du pays lorientais se sont lancés à leur tour dans l'aventure en septembre 2018.
FORÉBio : Nouvelle Fédération d'OEBP 100 % bio
SYMBIOSE, AuteurFORÉBio est une fédération d'opérateurs économiques dont toute l'activité est en agriculture biologique, structurée en association depuis avril 2018, et qui regroupe les Éleveurs Bio de France (Bio Direct, Bio Galline, Biolait, BVB, COPEBIO, Lann Bodiguen, SCA Pré Vert, UNEBIO et VBO) et d'autres opérateurs, tels que COCEBI, CORAB, BIOCER, PROBIOLOR, NORABIO et BIOBREIZH. Les missions de FORÉBio sont présentées.
Un incubateur de microfermes en Pays de Lorient
SYMBIOSE, AuteurL'association Optim-ism, membre du réseau Cocagne, développe des projets liés à l'agriculture et à l'emploi en Pays de Lorient. Elle a récemment eu l'idée de créer, sur un terrain d'un hectare, une exploitation qui va fonctionner pendant deux ans sous forme de chantier d'insertion. 4 maraîchers vont y être formés par un encadrant pendant deux ans, à l'issue desquels l'exploitation sera transmise à 2 d'entre eux, et le capital réinvesti dans la création de nouvelles microfermes, sur d'autres terres. Car le projet consiste bien à faire de cet incubateur de microfermes un outil au service de l'installation, du développement des filières bio et locales et de la lutte contre le chômage. La première ferme verra le jour en zone urbaine, à Lorient (56).
Observatoire de la production bio : 2730 fermes bio en Bretagne
SYMBIOSE, AuteurEn 2017, 383 nouvelles fermes bio ont été dénombrées en Bretagne, dont 83 en production laitière. La dynamique globale de conversions est restée soutenue lors du 1er semestre, puis s'est atténuée, tandis que la production de légumes a conservé une forte dynamique de conversions, avec 72 nouveaux engagements. Les chiffres concernant l'ensemble des nouvelles fermes en 2017 sont présentés.
Porc bio : Les délicats équilibres de la filière bretonne
SYMBIOSE, AuteurEn Bretagne, le réseau GAB-FRAB a réuni les acteurs de la filière porc bio en février 2018. Cette petite filière, dont BVB et Bio Direct sont les OP régionales historiques, se trouve aujourd'hui dans un équilibre fragile. En effet, notamment par manque de porcs bio charcutiers, de nouveaux projets d'élevages de porcs bio voient le jour, de taille supérieure aux moyennes habituelles dans cette région, et qui pourraient remettre en cause les garde-fous réglementaires mis en place par les opérateurs historiques : l'autonomie alimentaire des fermes, le refus de la mixité et des caillebotis, le lien au sol, l'encourageant de la fabrication d'aliments à la ferme, etc. L'autonomie de la filière en protéines est un enjeu fort ; Bio Direct a engagé des démarches auprès de coopératives céréalières pour anticiper le déficit attendu en protéines. Pour l'UFAB, producteur de céréales bio, il faut développer l'accompagnement technique en grandes cultures. La journée de février 2018 a permis de souligner la difficulté d'être autonome en soja bio français et la nécessité d'explorer d'autres pistes, comme le développement des cultures de pois et de féverole, ou encore l'incorporation d'insectes dans l'alimentation animale. En conclusion, la FNAB a recommandé une sécurisation de la filière porc bio bretonne par la contractualisation entre groupements et producteurs, mais également avec les partenaires de l'amont et de l'aval.
Renaissance des céréales mineures : Quelles actions à venir ?
SYMBIOSE, AuteurLe projet Renaissance des céréales mineures (2017-2019), mené par le réseau GAB-FRAB, l'association Triptolème et l'INRA, a fait un point sur les actions en cours et à venir, à mi-parcours du projet : recensement des essais agronomiques, identification de variétés d'épeautre et de sarrasin, recensement de services à façon (triage, séchage, mouture, etc.), achat d'outils expérimentaux, essais collectifs et participatifs de transformation/dégustation, synthèses bibliographiques, préparation d'un colloque de restitution en 2019...
Restauration collective en régie : Retour gagnant à Meslan
SYMBIOSE, AuteurLa commune de Meslan (56), 1450 habitants, a décidé, depuis septembre 2017, de reprendre la gestion de son restaurant scolaire avec la relocalisation de ses achats de matières premières en visant l'intégration d'un maximum de produits bio. La gestion directe présente des atouts, en particulier une autonomie et un contrôle des approvisionnements, mais elle nécessite une étude préalable quant à la faisabilité, notamment un état des lieux des approvisionnements possibles, et la pertinence économique. A Meslan, du fait du petit nombre de repas (95) préparés quotidiennement, les commandes n'atteignent pas les seuils minimaux de livraison demandés par les producteurs. En attendant de pouvoir s'approvisionner localement, la commune a fait le choix d'intégrer le maximum de produits bio, pour une alimentation saine et de qualité, mais pas forcément issus du local ou de la vente directe. Roxanne Nedelec, responsable du restaurant scolaire prépare elle-même les repas chaque jour et en gère les coûts. Pour la directrice des services, Marine Ricaille, c'est une réelle satisfaction de proposer des menus qualitatifs et les retours des parents sont encourageants. Le GAB 56 intervient également sur des actions de sensibilisation à l'alimentation de qualité.
Trajectoires en maraîchage bio : Un système est viable quand il répond aux attentes des producteurs
SYMBIOSE, AuteurDeux études ont été réalisées sur les trajectoires sur 5 ans de fermes en maraîchage diversifié bio en Bretagne et en Normandie. Ces études dacquisition de références sortent dune vision purement technico-économique et remettent au centre les objectifs des producteurs (besoins personnels, familiaux et professionnels aussi bien au niveau éthique, technique qu'économique). Elles questionnent ainsi la notion de viabilité des systèmes. Lévolution des systèmes normands met en évidence une augmentation de lefficience des fermes et une réduction de la pénibilité physique : avec le temps, les maraîchers ont une meilleure maîtrise de leur système.
Volailles de chair bio : Un boom spectaculaire
SYMBIOSE, AuteurLa France est le premier pays producteur de poulets bio en Europe depuis le début des années 2000. Près de 800 fermes en produisaient en 2016, en France, soit une progression de 5 % par rapport à 2015. Cette progression se poursuit en 2018 (+27 % sur les 4 premiers mois par rapport à la même période de l'année précédente). La Bretagne s'inscrit dans cette dynamique. Trois opérateurs sont déjà positionnés au sein de la filière bretonne, et d'autres sont en cours de développement. Un zoom sur les opérateurs de la filière longue est présenté.
Lait bio : Collecte en baisse, consommation en hausse
SYMBIOSE, AuteurLa collecte nationale de lait bio a régressé entre septembre 2016 et mars 2017. Elle est ensuite repartie à la hausse à partir d'avril 2017 (+5,6 % par rapport à avril 2016), en partie grâce aux conversions de 2015/2016. Le CNIEL (Centre National Interprofessionnel de lÉconomie Laitière) prévoit une importante progression de la collecte sur les deux prochaines années, avec une augmentation de +73 % du volume mi-mai 2019 (par rapport à 2016), soit 945 millions de litres collectés de mai 2018 à mai 2019. Malgré des différences de prix d'une région à l'autre, globalement, cette augmentation de la production ne provoque pas de chute de prix du lait bio depuis 3 ans. Ce dynamisme est également présent au niveau européen. L'ensemble des produits à base de lait de vache bio étaient en croissance en septembre 2017 par rapport à septembre 2016.
Légumes bio : La conservation, ça a du bon
SYMBIOSE, AuteurLa bonne conservation des légumes est un enjeu important, particulièrement pour les maraîchers qui commercialisent en vente directe toute l'année. Cet article prend l'exemple de la courge. Le local de stockage devra être sec et ventilé, à l'abri du froid (minimum - 1°C). Il faudra prêter attention à l'aération et à l'hygrométrie, à la température, à la luminosité... Un tableau rappelle les conditions optimales de conservation au froid (bâtiment ou frigo, température, humidité, durée...) d'une sélection d'autres légumes : aubergines, blettes, betteraves, carottes... Yves Jardin, maraîcher bio à Plumelec (56), a construit 2 chambres froides de 18 et 35 m2. Il explique comment il stocke ses légumes d'hiver et gère la conservation.
Magasins de producteurs : Un débouché pratiqué par 15 % des producteurs bio bretons
SYMBIOSE, AuteurD'après l'étude de 2015 de la FRAB Bretagne, 15 % des producteurs bio bretons en circuits courts pratiquent la vente dans des magasins de producteurs, ce qui est relativement peu. Ce sont les productions de légumes et de bovins lait qui sont les plus représentées avec, dans la plupart des cas, des étals collectifs au sein du même magasin. Un rappel de la réglementation et les chiffres clés des magasins de producteurs en Bretagne sont proposés.
Manger Bio Local en Entreprise : Agrobio 35 lance la démarche !
SYMBIOSE, AuteurEn 2011, Corabio (devenu FRAB AuRA (Fédération Régionale de l'Agriculture Biologique d'Auvergne-Rhône-Alpes)) initiait le projet "Manger Bio Local en Entreprise" visant à aider la restauration d'entreprise dans l'introduction régulière et progressive de produits biologiques locaux, projet qui a pris par la suite une dimension nationale. Suite à une étude prospective conduite par Agrobio 35 en 2016, la Bretagne a intégré le dispositif sur son territoire. 4 entreprises ont répondu présentes pour soutenir le déploiement de ce projet en Ille-et-Vilaine : Triballat Noyal, Manger Bio 35, Bretagne Viande Bio et Biocoop Restauration.
Réglementation : Semences potagères bio : Évolution des dérogations
SYMBIOSE, AuteurSuite à la réunion du Comité National d'Agriculture Biologique (CNAB), le 20 septembre 2017, des évolutions réglementaires concernant le régime dérogatoire applicable à certaines variétés de semences ont été décidées. Le groupe d'experts de la Commission Semences et Plants souhaite qu'une demande de dérogation soit désormais nécessaire pour toutes les espèces de semences potagères, afin de mieux connaître les besoins de la filière (fin de l'autorisation générale d'employer des semences conventionnelles non traitées pour certaines espèces).
Volailles : Les résultats de la consultation FNAB
SYMBIOSE, AuteurCet article présente les résultats d'une consultation lancée par la FNAB, début 2016, auprès de ses adhérents, dans le cadre de la révision du règlement bio européen. Les questions portaient sur les densités d'élevage souhaitées et sur la taille des bâtiments, en volailles de chair et en poules pondeuses, ainsi que sur la provenance de l'alimentation à donner aux volailles. Concernant l'abattage, la FNAB défend un délai à 81 jours, contrairement au Synalaf (Syndicat National des Labels Avicoles de France) qui propose 71 jours.
Journal d'un jeune installé : « Je me suis demandé : Pourquoi pas moi ? »
SYMBIOSE, AuteurHugo, jeune maraîcher récemment installé dans le Finistère, va témoigner, tout au long de l'année, de son parcours, dans la revue Symbiose. Dans ce premier « épisode », il présente comment il en est arrivé à l'agriculture biologique et aux circuits courts. C'est d'abord la solidarité internationale qui l'a attiré. Après plusieurs missions humanitaires, il est revenu s'installer en Bretagne, avec un emploi dans le domaine de l'Économie Sociale et Solidaire, et plus précisément l'Insertion par l'Activité Économique. Jusqu'au jour où il s'est dit : « Pourquoi pas moi ? », avec l'envie de porter un projet plus concret pour lui : l'installation agricole.
Roger Le Goff : "La promotion de l'agriculture biologique a été un tabou"
SYMBIOSE, AuteurRoger Le Goff, président de la communauté de communes du Pays Fouesnantais (29) et administrateur de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, a accueilli, le 16 juin 2015, le séminaire national de la FNAB sur la place de la bio dans les projets de territoire. Il revient, dans cet article, sur le rôle de la bio dans la protection de l'eau. Il décrit les caractéristiques de son territoire, sa motivation en tant qu'élu pour la reconquête de la qualité de l'eau, l'intérêt du classement "bassins algues vertes", en 2010, des bassins versants présents dans la communauté de communes pour lutter contre les pollutions agricoles. Il apporte son point de vue sur l'engagement des collectivités dans la promotion de l'agriculture biologique et explique en quoi le fait d'intégrer le dispositif national sites pilotes Eau & Bio de la FNAB constitue une opportunité pour évaluer les actions mises en place sur le territoire.
Viande bio : Où en est la filière ?
SYMBIOSE, AuteurCet article, issu de la Lettre Filière viande de la FNAB, présente, de façon synthétique, la conjoncture des filières viande bio fin 2014. Il s'appuie sur les données de la Commission bio d'Interbev du 3ème trimestre 2014 et propose 4 focus : - Gros bovin bio : A nouveau disponible pour répondre à la demande ; - Veaux bio : Un développement timide ; - Agneaux bio : Des prix stables ; - Porcs bio : Un équilibre délicat.
Innovabio : Les projets collectifs à l'honneur
SYMBIOSE, AuteurLa 5ème édition du concours Innovabio a récompensé ses lauréats lors du salon "La Terre est notre métier". Les gagnants sont : - La Ferme de Milgoulle, en Ille-et-Vilaine (éco-pâturage) ; - Bio Ribou Verdon, en Maine-et-Loire (agriculture biologique sur le bassin versant Ribou-Verdon et son captage) ; - La Brasserie associative de Montflours, dans la Mayenne (production de bière bio et formation au brassage amateur).
Utilisation du cuivre : Une possible limitation en vue
SYMBIOSE, AuteurLe règlement bio européen limite l'utilisation de cuivre à 6 kg/an, en moyenne lissée sur 5 ans. En agriculture conventionnelle, aucune limitation spécifique n'existe. Pour tous, ceci devrait changer. En effet, à l'échelle européenne, la réglementation générale sur le cuivre sera modifiée en 2016, avec une préconisation de l'ENSA d'une dose maximale de 4,5 kg/ha/an. En France, un rapport de l'ANSES préconise une dose maximale de 4 kg/ha/an, mais cet avis est controversé par les agriculteurs biologiques, notamment sur les méthodes scientifiques utilisées. Par ailleurs, l'Itab et l'IFV alertent sur l'importance du lissage des doses de cuivre sur plusieurs années, qui permet de mieux faire face lors d'années critiques. Les agriculteurs bio craignent aussi le manque d'alternatives au cuivre, actuellement, en viticulture, mais aussi en production de pommes de terre. Des organismes bio, comme l'Itab, la Fnab, mais aussi des viticulteurs en général (IFV), sont en discussion avec le ministère sur cette question du cuivre.
AMAP en Bretagne : La structure régionale en question
SYMBIOSE, AuteurOn estime aujourd'hui le nombre des AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) bretonnes à une centaine. Elles impliquaient en 2011, d'après l'Observatoire de la vente en circuits courts de la FRAB Bretagne, environ 160 producteurs bio. Les AMAP bretonnes ont engagé des échanges et réflexions à l'échelle régionale en 2013. Une rencontre prévue fin octobre pourrait déboucher sur une structuration régionale plus poussée de celles-ci. Les AMAP ont des enjeux communs (besoin d'échanges, stratégies de développement...) et la première structuration régionale remonte à 2007 avec la création de l'association "Les AMAP d'Armorique".
Les filières : Lait Bio de France, asso fédérative : Equilibrer les relations commerciales
SYMBIOSE, AuteurLait bio de France, créée en avril 2013, est la fédération des groupes d'éleveurs laitiers bio français. Elle veut avoir une vision globale des besoins en lait bio sur le territoire. Sa volonté est de rassembler un maximum de groupes de producteurs malgré leurs différences : éleveurs de l'OP Seine et Loire, de Lait bio du Maine, du groupement des producteurs de Eurial, etc., avec pour objectif de faire le lien entre les besoins des transformateurs et les consignes de production pour les éleveurs... Dans cet entretien, Patrice Lefeuvre, éleveur bio et Président de Lait Bio de France, aborde différents aspects liés à la fédération : maîtrise des fluctuations du marché, état des relations avec les laiteries, ajustement de la production aux besoins des marchés, objectifs en termes de représentativité, négociation des prix et des volumes à l'échelle nationale en devenant éventuellement une AOP, retour partiel des CVO bio, relation avec les homologues européens.
Les filières : La première OP laitière bio est née : "Nous avons acquis une vraie légitimité"
SYMBIOSE, AuteurL'organisation de producteurs (OP) Seine et Loire a été la première OP d'éleveurs laitiers bio à voir le jour (elle a été reconnue par le ministère de l'Agriculture en janvier 2013). Après six mois d'existence, elle réunit déjà 170 éleveurs sur un potentiel de 400, répartis en Normandie, Pays de la Loire et Bretagne. Eric Guilhery, producteur de lait bio à Hercé, en Mayenne, livre du lait à Lactalis. Il est secrétaire de cette OP et, dans un entretien, aborde : les termes de l'adhésion par les éleveurs laitiers bio, la contractualisation en bio et la contractualisation individuelle, l'intérêt pour un producteur d'adhérer à Seine et Loire plutôt que de simplement contracter en individuel avec sa laiterie, les négociations sur le prix du lait bio, les conditions pour la garantie d'une juste rémunération aux éleveurs, les relations avec les laiteries partenaires.
Grandes cultures et fourragères : Dérogations sur certaines semences
SYMBIOSE, AuteurLa réglementation de l'agriculture biologique impose d'utiliser des semences certifiées en agriculture biologique, dont la disponibilité est visible sur le site www.semences-biologiques.org. Lorsqu'il n'y a pas de semences biologiques correspondant aux besoins de l'agriculteur, des dérogations sont possibles et sont à demander directement sur le site. Si la disponibilité en variétés et en quantité de semences bio est jugée suffisante pour répondre aux besoins des agriculteurs biologiques, il n'est plus possible de demander de dérogation en ligne, l'espèce est dite « hors dérogation ». Il existe un cas intermédiaire, « l'écran d'alerte », où la dérogation reste possible mais doit être plus argumentée. Le triticale est hors dérogation, le blé tendre et le tournesol sont en écran d'alerte, le soja, la luzerne et le pois fourrager pourraient passer prochainement en écran d'alerte. Pour les mélanges de semences fourragères, une négociation est en cours pour que l'agriculteur n'ait pas à demander de dérogation si le mélange est composé à plus de 60 % de semences biologiques.
La mercuriale : Mercuriale légumes - 1er trimestre 2013
SYMBIOSE, AuteurPour cette première édition papier de la nouvelle mercuriale du Gab-Frab Bretagne, un aperçu des prix des légumes bio relevés sur les marchés lors du 1er trimestre 2013 est présenté, compilation de 81 relevés de producteurs (8 dans les Côtes d'Armor, 12 dans le Finistère, 32 en Ille-et-Vilaine et 29 dans le Morbihan). Entre janvier et mars 2013, aucune évolution significative des prix des "productions d'hiver" n'est à noter. Présentation : - Produits d'appel : faible variabilité des prix ; - Effet de saisonnalité ; - Des prix relativement homogènes ; - Prix plus uniformes et légèrement moins élevés dans la vente en paniers. Un encart est consacré à la définition de la mercuriale.
Mutualiser son matériel : Une cuma de maraîchers, c'est possible
SYMBIOSE, AuteurA Cambon, en Loire-Atlantique, cinq maraîchers se sont lancés sur la mise en commun de matériel spécifique en intégrant la CUMA des Sillons. Jonathan France, membre du groupe, est à l'origine de ce projet. Le choix du matériel s'est fait démocratiquement au sein du groupe : un bineuse 3 rangs à doigts Kress, une herse étrille de 1,5 m et un pulvérisateur restauré avec une lance de 50 m ont été achetés. L'achat d'une lame-souleveuse et d'un désherbeur thermique sont en réflexion... L'intégration à la Cuma (Coopérative d'utilisation de matériel agricole) a permis de créer un groupe d'échanges et a nécessité de planifier les travaux... La Cuma a permis de répartir le coût du matériel et ainsi de réaliser des investissements qui n'auraient pas été faits sur des fermes isolées.
L'Observatoire : Céréales et oléoprotéagineux bio : 3/4 des surfaces dans les élevages
SYMBIOSE, AuteurEn Bretagne, les grandes cultures représentent la production principale de 159 fermes, soit moins de 10 % des fermes bio bretonnes. Sont situées sur ces fermes : 18 % des surfaces en céréales bio destinées à l'alimentation animale, 34 % des surfaces en céréales bio destinées à l'alimentation humaine et 33 % des surfaces en oléoprotéagineux bio. Un point statistique est fait sur les élevages où sont produits la majorité des grandes cultures : fermes laitières, élevages de porcs bio et de volailles. Des encarts présentent notamment la répartition des surfaces en céréales parmi les fermes (répartition en fonction de la production principale de chaque ferme).
Pierre Pujos, lauréat des trophées de l'agriculture durable : « L'AB doit évoluer énormément »
SYMBIOSE, AuteurAprès avoir travaillé sur l'homologation des produits phytosanitaires au ministère de l'Agriculture, Pierre Pujos a démissionné pour s'installer comme agriculteur biologique. Depuis cette installation hors-cadre familial en 1998, sur 22 ha, l'exploitation s'est agrandie pour compter 200 ha en 2013, avec un deuxième associé. La particularité de cette ferme, récompensée par le trophée de l'agriculture durable, est la recherche constante de pratiques innovantes et durables en termes d'énergie, d'érosion et de biodiversité : arrêt du labour, limitation maximale des passages sur les parcelles, passage au semis direct, agroforesterie, quasi-absence de fertilisation Pour Pierre Pujos, l'énergie et l'érosion ont, en effet, un même niveau d'importance que la production elle-même. Il considère que l'agriculture biologique peut encore, et doit évoluer sur ces thématiques, trop peu considérées, selon lui, dans le cahier des charges.
Pommes de terre biologiques : Des perspectives intéressantes pour une filière encore fragile
SYMBIOSE, AuteurLe Comité National Interprofessionnel de la Pomme de Terre (CNIPT) a commandé, début 2013, une étude complète sur la filière française « pomme de terre biologique ». Une étude récente dresse un panorama complet de la filière, de ses potentialités de développement et des axes de travail pour le CNIPT et ses partenaires (structurer le marché, développer l'offre française, ainsi que la demande). Deux rencontres nationales ont eu lieu en 2013, à l'initiative du CNIPT, auxquelles la FRAB Bretagne (Fédération régionale de l'agriculture biologique de Bretagne) et la FNAB (Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France) ont participé. Présentation des enjeux pour la Bretagne, première productrice de France, avec 340 hectares de pommes de terre certifiés bio, et de l'association de producteurs Aval Douar Beo qui, créée en 2006, a pour objectif notamment de structurer la filière biologique bretonne. Cette structure est associée à la SCIC "Douar Den" (valorisation et mise en marché de plants et pommes de terre biologiques).
Projet de recherche participative : Diversifions les cultures de sarrasin
SYMBIOSE, AuteurLe projet de recherche sur la culture du sarrasin associe l'INRA, le réseau GAB-FRAB Bretagne et de nombreuses associations locales issues de plusieurs régions de France, dont la Loire, le Périgord, le Limousin, l'Alsace, etc. Trois axes de travail sont distingués dans ce projet de recherche : Les variétés classiques ; Les variétés locales ; Les ressources génétiques.
Dotation aux jeunes agriculteurs : Vers une grille régionale de modulation
SYMBIOSE, AuteurLa dotation aux jeunes agriculteurs (DJA), de 8 000 à 17 300 , est définie en fonction des projets. En Bretagne, une grille régionale de modulation a été construite avec l'implication de plusieurs partenaires, dont la FRAB. Un tableau présente les critères permettant l'attribution de points (la valeur du point étant de 200 ), accompagné d'une explication de différents critères. Parmi ces critères, figurent : type d'installation (hors cadre familial...), circuit court, adhésion groupe de développement, installation en AB (maintien ou conversion)...
Les enjeux sur l'eau : la réponse de l'agriculture biologique
Emmanuelle GAUTHIER, Auteur ; SYMBIOSE, Auteur ; Jacques JAOUEN, Auteur ; ET AL., AuteurLe dossier, consacré aux enjeux sur l'eau, réaffirme, en fonction de sources définies (Girardin et Sardet, Inra, 2003 ; SWM, 2006 ; Colloque PIREN Seine, juin 2009), comment l'agriculture biologique est une réponse à la préservation des ressources en eau. Selon la loi Grenelle 2 : chapitre II, art. 24, la France a pris l'engagement de respecter l'échéance de 2015 pour atteindre ou conserver le bon état écologique des ressources en eau. Le dossier fait état, par ailleurs, en référence à un document de la Préfecture de région de Bretagne (diffusé à tous les membres du Comité régional de suivi du Plan algues vertes), de la réponse de scientifiques concernant l'origine et la prolifération des algues vertes : connaissance du mécanisme des algues vertes ; eaux bretonnes parmi les eaux de France et d'Europe les plus riches en azote ; estimation de la part de l'azote d'origine agricole sur les territoires de la Lieue de Grève et de la baie de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) ; constitution de la biomasse d'une marée verte : phosphore toujours en excès, l'azote restant l'élément que les ulves (laitues de mer) ont le plus de mal à se procurer En outre, suite à une réunion du Conseil de l'Agriculture finistérienne relative au Plan de lutte contre les algues vertes applicable sur 5 baies du Finistère, le dossier présente les extraits d'une lettre ouverte aux paysans du Finistère. Plusieurs personnes issues de différentes organisations (Chambre d'agriculture de Bretagne, FD Coop 29...) y font un constat sur l'atteinte des objectifs de réduction des flux d'azote et les projets de territoire.