Détail de l'auteur
Auteur SYMBIOSE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (94)


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Communication visuelle : Une image juste, et pas juste une image
SYMBIOSE, AuteurDeux témoignages abordent l'importance de la communication pour se démarquer dans l'univers concurrentiel des produits bio. Matthieu Chanel est graphiste et travaille au sein d'Agrobio 35. Il explique en quoi l'image, le visuel, la communication concourent à une stratégie de différenciation et quelles sont les compétences du graphiste pour traduire cette stratégie. Elsa Cotton et Daniel Claude, polyculteurs à Argentré-du-Plessis (35), ont repris Les Vergers de Launay, en bio. Ils transforment leurs fruits (pommes et poires) en jus, et une partie de leurs céréales en farines, le tout commercialisé en majeure partie en circuits courts. Ils se sont rapidement dotés d'une identité visuelle, avec l'appui d'Agrobio 35. Cette identité (code couleur, logo, coordonnées...) leur sert de carte de visite et les aide à se faire connaître. "Ça nous permet de gagner du temps", déclarent-ils. Ils ne regrettent donc pas d'avoir consacré du temps et de l'attention à ce travail.
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Défi cantine : CAAP ou pas CAAP ?
SYMBIOSE, AuteurQuatre défis Familles À Alimentation Positive (FAAP) ont été organisés, dans le Morbihan, en 2016 et 2017, avec d'excellents résultats. Le conseil d'administration du GAB 56 a eu l'idée d'adapter la méthodologie du défi FAAP à la restauration collective. Ainsi, en avril 2017, le premier défi Cantine À Alimentation Positive (CAAP) a été lancé sur le pays de Vannes, avec le soutien du Conseil Départemental et de Manger Bio 56. Quatre collectivités du pays vannetais avec des contextes et des publics différents ont participé à ce nouveau défi. A l'issue de l'expérience, les résultats sont là : la consommation de produits bio a progressé de 8 points, avec une diminution du coût de 11 centimes par repas. 3 communes et un collège du pays lorientais se sont lancés à leur tour dans l'aventure en septembre 2018.
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FORÉBio : Nouvelle Fédération d'OEBP 100 % bio
SYMBIOSE, AuteurFORÉBio est une fédération d'opérateurs économiques dont toute l'activité est en agriculture biologique, structurée en association depuis avril 2018, et qui regroupe les Éleveurs Bio de France (Bio Direct, Bio Galline, Biolait, BVB, COPEBIO, Lann Bodiguen, SCA Pré Vert, UNEBIO et VBO) et d'autres opérateurs, tels que COCEBI, CORAB, BIOCER, PROBIOLOR, NORABIO et BIOBREIZH. Les missions de FORÉBio sont présentées.
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Un incubateur de microfermes en Pays de Lorient
SYMBIOSE, AuteurL'association Optim-ism, membre du réseau Cocagne, développe des projets liés à l'agriculture et à l'emploi en Pays de Lorient. Elle a récemment eu l'idée de créer, sur un terrain d'un hectare, une exploitation qui va fonctionner pendant deux ans sous forme de chantier d'insertion. 4 maraîchers vont y être formés par un encadrant pendant deux ans, à l'issue desquels l'exploitation sera transmise à 2 d'entre eux, et le capital réinvesti dans la création de nouvelles microfermes, sur d'autres terres. Car le projet consiste bien à faire de cet incubateur de microfermes un outil au service de l'installation, du développement des filières bio et locales et de la lutte contre le chômage. La première ferme verra le jour en zone urbaine, à Lorient (56).
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Observatoire de la production bio : 2730 fermes bio en Bretagne
SYMBIOSE, AuteurEn 2017, 383 nouvelles fermes bio ont été dénombrées en Bretagne, dont 83 en production laitière. La dynamique globale de conversions est restée soutenue lors du 1er semestre, puis s'est atténuée, tandis que la production de légumes a conservé une forte dynamique de conversions, avec 72 nouveaux engagements. Les chiffres concernant l'ensemble des nouvelles fermes en 2017 sont présentés.
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Porc bio : Les délicats équilibres de la filière bretonne
SYMBIOSE, AuteurEn Bretagne, le réseau GAB-FRAB a réuni les acteurs de la filière porc bio en février 2018. Cette petite filière, dont BVB et Bio Direct sont les OP régionales historiques, se trouve aujourd'hui dans un équilibre fragile. En effet, notamment par manque de porcs bio charcutiers, de nouveaux projets d'élevages de porcs bio voient le jour, de taille supérieure aux moyennes habituelles dans cette région, et qui pourraient remettre en cause les garde-fous réglementaires mis en place par les opérateurs historiques : l'autonomie alimentaire des fermes, le refus de la mixité et des caillebotis, le lien au sol, l'encourageant de la fabrication d'aliments à la ferme, etc. L'autonomie de la filière en protéines est un enjeu fort ; Bio Direct a engagé des démarches auprès de coopératives céréalières pour anticiper le déficit attendu en protéines. Pour l'UFAB, producteur de céréales bio, il faut développer l'accompagnement technique en grandes cultures. La journée de février 2018 a permis de souligner la difficulté d'être autonome en soja bio français et la nécessité d'explorer d'autres pistes, comme le développement des cultures de pois et de féverole, ou encore l'incorporation d'insectes dans l'alimentation animale. En conclusion, la FNAB a recommandé une sécurisation de la filière porc bio bretonne par la contractualisation entre groupements et producteurs, mais également avec les partenaires de l'amont et de l'aval.
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Renaissance des céréales mineures : Quelles actions à venir ?
SYMBIOSE, AuteurLe projet Renaissance des céréales mineures (2017-2019), mené par le réseau GAB-FRAB, l'association Triptolème et l'INRA, a fait un point sur les actions en cours et à venir, à mi-parcours du projet : recensement des essais agronomiques, identification de variétés d'épeautre et de sarrasin, recensement de services à façon (triage, séchage, mouture, etc.), achat d'outils expérimentaux, essais collectifs et participatifs de transformation/dégustation, synthèses bibliographiques, préparation d'un colloque de restitution en 2019...
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Restauration collective en régie : Retour gagnant à Meslan
SYMBIOSE, AuteurLa commune de Meslan (56), 1450 habitants, a décidé, depuis septembre 2017, de reprendre la gestion de son restaurant scolaire avec la relocalisation de ses achats de matières premières en visant l'intégration d'un maximum de produits bio. La gestion directe présente des atouts, en particulier une autonomie et un contrôle des approvisionnements, mais elle nécessite une étude préalable quant à la faisabilité, notamment un état des lieux des approvisionnements possibles, et la pertinence économique. A Meslan, du fait du petit nombre de repas (95) préparés quotidiennement, les commandes n'atteignent pas les seuils minimaux de livraison demandés par les producteurs. En attendant de pouvoir s'approvisionner localement, la commune a fait le choix d'intégrer le maximum de produits bio, pour une alimentation saine et de qualité, mais pas forcément issus du local ou de la vente directe. Roxanne Nedelec, responsable du restaurant scolaire prépare elle-même les repas chaque jour et en gère les coûts. Pour la directrice des services, Marine Ricaille, c'est une réelle satisfaction de proposer des menus qualitatifs et les retours des parents sont encourageants. Le GAB 56 intervient également sur des actions de sensibilisation à l'alimentation de qualité.
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Trajectoires en maraîchage bio : Un système est viable quand il répond aux attentes des producteurs
SYMBIOSE, AuteurDeux études ont été réalisées sur les trajectoires sur 5 ans de fermes en maraîchage diversifié bio en Bretagne et en Normandie. Ces études dacquisition de références sortent dune vision purement technico-économique et remettent au centre les objectifs des producteurs (besoins personnels, familiaux et professionnels aussi bien au niveau éthique, technique qu'économique). Elles questionnent ainsi la notion de viabilité des systèmes. Lévolution des systèmes normands met en évidence une augmentation de lefficience des fermes et une réduction de la pénibilité physique : avec le temps, les maraîchers ont une meilleure maîtrise de leur système.
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Volailles de chair bio : Un boom spectaculaire
SYMBIOSE, AuteurLa France est le premier pays producteur de poulets bio en Europe depuis le début des années 2000. Près de 800 fermes en produisaient en 2016, en France, soit une progression de 5 % par rapport à 2015. Cette progression se poursuit en 2018 (+27 % sur les 4 premiers mois par rapport à la même période de l'année précédente). La Bretagne s'inscrit dans cette dynamique. Trois opérateurs sont déjà positionnés au sein de la filière bretonne, et d'autres sont en cours de développement. Un zoom sur les opérateurs de la filière longue est présenté.
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Lait bio : Collecte en baisse, consommation en hausse
SYMBIOSE, AuteurLa collecte nationale de lait bio a régressé entre septembre 2016 et mars 2017. Elle est ensuite repartie à la hausse à partir d'avril 2017 (+5,6 % par rapport à avril 2016), en partie grâce aux conversions de 2015/2016. Le CNIEL (Centre National Interprofessionnel de lÉconomie Laitière) prévoit une importante progression de la collecte sur les deux prochaines années, avec une augmentation de +73 % du volume mi-mai 2019 (par rapport à 2016), soit 945 millions de litres collectés de mai 2018 à mai 2019. Malgré des différences de prix d'une région à l'autre, globalement, cette augmentation de la production ne provoque pas de chute de prix du lait bio depuis 3 ans. Ce dynamisme est également présent au niveau européen. L'ensemble des produits à base de lait de vache bio étaient en croissance en septembre 2017 par rapport à septembre 2016.
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Légumes bio : La conservation, ça a du bon
SYMBIOSE, AuteurLa bonne conservation des légumes est un enjeu important, particulièrement pour les maraîchers qui commercialisent en vente directe toute l'année. Cet article prend l'exemple de la courge. Le local de stockage devra être sec et ventilé, à l'abri du froid (minimum - 1°C). Il faudra prêter attention à l'aération et à l'hygrométrie, à la température, à la luminosité... Un tableau rappelle les conditions optimales de conservation au froid (bâtiment ou frigo, température, humidité, durée...) d'une sélection d'autres légumes : aubergines, blettes, betteraves, carottes... Yves Jardin, maraîcher bio à Plumelec (56), a construit 2 chambres froides de 18 et 35 m2. Il explique comment il stocke ses légumes d'hiver et gère la conservation.
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Magasins de producteurs : Un débouché pratiqué par 15 % des producteurs bio bretons
SYMBIOSE, AuteurD'après l'étude de 2015 de la FRAB Bretagne, 15 % des producteurs bio bretons en circuits courts pratiquent la vente dans des magasins de producteurs, ce qui est relativement peu. Ce sont les productions de légumes et de bovins lait qui sont les plus représentées avec, dans la plupart des cas, des étals collectifs au sein du même magasin. Un rappel de la réglementation et les chiffres clés des magasins de producteurs en Bretagne sont proposés.
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Manger Bio Local en Entreprise : Agrobio 35 lance la démarche !
SYMBIOSE, AuteurEn 2011, Corabio (devenu FRAB AuRA (Fédération Régionale de l'Agriculture Biologique d'Auvergne-Rhône-Alpes)) initiait le projet "Manger Bio Local en Entreprise" visant à aider la restauration d'entreprise dans l'introduction régulière et progressive de produits biologiques locaux, projet qui a pris par la suite une dimension nationale. Suite à une étude prospective conduite par Agrobio 35 en 2016, la Bretagne a intégré le dispositif sur son territoire. 4 entreprises ont répondu présentes pour soutenir le déploiement de ce projet en Ille-et-Vilaine : Triballat Noyal, Manger Bio 35, Bretagne Viande Bio et Biocoop Restauration.
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Réglementation : Semences potagères bio : Évolution des dérogations
SYMBIOSE, AuteurSuite à la réunion du Comité National d'Agriculture Biologique (CNAB), le 20 septembre 2017, des évolutions réglementaires concernant le régime dérogatoire applicable à certaines variétés de semences ont été décidées. Le groupe d'experts de la Commission Semences et Plants souhaite qu'une demande de dérogation soit désormais nécessaire pour toutes les espèces de semences potagères, afin de mieux connaître les besoins de la filière (fin de l'autorisation générale d'employer des semences conventionnelles non traitées pour certaines espèces).