Détail de l'auteur
Auteur SYMBIOSE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (94)


![]()
![]()
Projet de recherche participative : Diversifions les cultures de sarrasin
SYMBIOSE, AuteurLe projet de recherche sur la culture du sarrasin associe l'INRA, le réseau GAB-FRAB Bretagne et de nombreuses associations locales issues de plusieurs régions de France, dont la Loire, le Périgord, le Limousin, l'Alsace, etc. Trois axes de travail sont distingués dans ce projet de recherche : Les variétés classiques ; Les variétés locales ; Les ressources génétiques.
![]()
![]()
Dotation aux jeunes agriculteurs : Vers une grille régionale de modulation
SYMBIOSE, AuteurLa dotation aux jeunes agriculteurs (DJA), de 8 000 à 17 300 , est définie en fonction des projets. En Bretagne, une grille régionale de modulation a été construite avec l'implication de plusieurs partenaires, dont la FRAB. Un tableau présente les critères permettant l'attribution de points (la valeur du point étant de 200 ), accompagné d'une explication de différents critères. Parmi ces critères, figurent : type d'installation (hors cadre familial...), circuit court, adhésion groupe de développement, installation en AB (maintien ou conversion)...
![]()
![]()
Les enjeux sur l'eau : la réponse de l'agriculture biologique
Emmanuelle GAUTHIER, Auteur ; SYMBIOSE, Auteur ; Jacques JAOUEN, Auteur ; ET AL., AuteurLe dossier, consacré aux enjeux sur l'eau, réaffirme, en fonction de sources définies (Girardin et Sardet, Inra, 2003 ; SWM, 2006 ; Colloque PIREN Seine, juin 2009), comment l'agriculture biologique est une réponse à la préservation des ressources en eau. Selon la loi Grenelle 2 : chapitre II, art. 24, la France a pris l'engagement de respecter l'échéance de 2015 pour atteindre ou conserver le bon état écologique des ressources en eau. Le dossier fait état, par ailleurs, en référence à un document de la Préfecture de région de Bretagne (diffusé à tous les membres du Comité régional de suivi du Plan algues vertes), de la réponse de scientifiques concernant l'origine et la prolifération des algues vertes : connaissance du mécanisme des algues vertes ; eaux bretonnes parmi les eaux de France et d'Europe les plus riches en azote ; estimation de la part de l'azote d'origine agricole sur les territoires de la Lieue de Grève et de la baie de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) ; constitution de la biomasse d'une marée verte : phosphore toujours en excès, l'azote restant l'élément que les ulves (laitues de mer) ont le plus de mal à se procurer En outre, suite à une réunion du Conseil de l'Agriculture finistérienne relative au Plan de lutte contre les algues vertes applicable sur 5 baies du Finistère, le dossier présente les extraits d'une lettre ouverte aux paysans du Finistère. Plusieurs personnes issues de différentes organisations (Chambre d'agriculture de Bretagne, FD Coop 29...) y font un constat sur l'atteinte des objectifs de réduction des flux d'azote et les projets de territoire.
![]()
![]()
Filière : Association des producteurs de lait bio Seine-et-Loire : Le projet d'OP transversale sur les rails
SYMBIOSE, AuteurLes responsables de sept associations de producteurs de lait bio du Grand Ouest se sont réunis en assemblée générale constitutive, le 25 septembre 2012, à Saint James, dans la Manche, pour créer l'association des producteurs de lait biologique Seine et Loire. Cette association, inter-régionale et fédératrice des associations de producteurs organisées par laiterie dans le Nord Ouest de la France, doit déposer un dossier de demande d'agrément pour une reconnaissance en organisation de producteurs (OP) de lait biologique de mandat. Les associations fondatrices, via leurs adhérents, représentent aujourd'hui plus de 50 % des volumes de lait biologique collectés. L'article précise les motivations pour créer une OP à l'échelle du Nord Ouest de la France (Bretagne, Basse et Haute Normandie, Pays de la Loire, Picardie) et les engagements des responsables de l'association Seine et Loire d'ici fin 2012.
![]()
![]()
Lait bio : une charte nationale pour les éleveurs
SYMBIOSE, AuteurSuite à la mise en place fin septembre de l'Association des producteurs de lait biologique Seine et Loire - en cours de reconnaissance OP, et regroupant 7 associations de producteurs livrant 5 laiteries privées différentes dans le Nord-Ouest de la France - la FNAB poursuit l'accompagnement des éleveurs laitiers bio en proposant une charte nationale des groupements d'éleveurs laitiers bio et en accompagnant la mise en place d'une Fédération nationale des éleveurs laitiers bio. Les enjeux de cette construction partenariale sont d'accueillir les éleveurs en conversion et d'assurer aux éleveurs bio un prix rémunérateur et de gérer collectivement les volumes bio dans un marché laitier bio européen. Les engagements du groupement d'éleveurs laitiers bio sont présentés dans l'article.
![]()
![]()
Légumes industrie : Focus sur la production de haricot
SYMBIOSE, AuteurEn 2012, une vingtaine de parcelles bio bretonnes étaient consacrées à la culture de haricots et petits pois, à destination de la transformation en surgelé et appertisé. Ainsi chez Marie-Pierre et Gilles Bourglan, éleveurs de porcs dans le Finistère, la culture de haricots est un moyen de diversifier l'assolement. L'itinéraire technique et les précautions à prendre sur cette culture sont présentés dans l'article, de même que pour la culture de petits pois.
![]()
![]()
Moins de 2 % des surfaces en grandes cultures certifiées AB en Bretagne
SYMBIOSE, AuteurEn Bretagne, en 2011, 3,2 % de la surface agricole était certifiée bio. Cependant, les surfaces consacrées aux grandes cultures sont encore peu concernées par les conversions avec seulement 1,6 % de surfaces certifiées en 2011. Celles-ci sont principalement destinées à l'alimentation animale, en lien avec la conversion des élevages. Ainsi, la recherche d'autonomie semble pénaliser la production de céréales dédiées à l'alimentation humaine, dont les surfaces stagnent (1235 ha en 2011) et se concentrent sur les fermes spécialisées en céréales. Concernant les oléoprotéagineux, leurs surfaces sont en progression (+80 % en deux ans), en partie grâce à la majoration des aides PAC en 2009. Les éleveurs, soumis à une forte dépendance aux protéines, sont encouragés à inclure des protéagineux dans leurs assolements.
![]()
![]()
Prix du lait bio payé aux producteurs : Connaître son marché pour mieux négocier demain
SYMBIOSE, AuteurA l'approche de la mise en place de contrats entre producteurs et laiteries, il est essentiel pour les éleveurs de connaître les prix pratiqués sur le marché pour pouvoir négocier dans de bonnes conditions. Sur les 8 premiers mois de 2011, le prix moyen du lait bio payé aux producteurs français était de 414 /1000L, soit un prix inférieur à l'objectif fixé par la FNAB en 2008 (430 /1000L minimum). Ce prix est généralement constitué du prix conventionnel, complété d'une prime biologique et d'une prime spécifique éventuelle. Ainsi, l'écart moyen entre le prix du lait bio et le prix du lait conventionnel est de 88 /1000L en 2011. En 2012, une enquête en ligne sera mise en place pour renforcer la réactivité dans la saisie et l'analyse de données, un observatoire des prix étant important pour une plus grande transparence au sein de la filière. En encart, une comparaison est réalisée entre le prix du lait bio en France et en Allemagne. Outre-Rhin, il est légèrement inférieur (408 /1000L en 2011).
![]()
![]()
Réglementation : Modification des normes CORPEN : Ça change jusque dans le règlement bio
SYMBIOSE, AuteurSuite à la sortie de l'arrêté du 19 décembre 2011 modifiant les normes nitrates en zones vulnérables et les équivalents en unités d'azote excrétés par vache laitière, l'article présente les changements induits à partir du 1er septembre 2012 pour les producteurs bio de vaches laitières. Au lieu d'être forfaitaires (85 kg/VL/an), les normes sont désormais indexées sur le niveau de production laitière et le temps de pâturage ; seule exception : les systèmes herbagers (+ de 75 % d'herbe dans la SFP (Surface fourragère principale)) restent sur un mode de calcul forfaitaire qui passe de 85 à 95 kg/VL/an. Ces normes tiennent compte à la fois de la production de lait par vache et du temps passé à l'extérieur (un tableau présente, en fonction de la quantité de production laitière et du temps passé à l'extérieur des bâtiments). Par ailleurs, l'article revient sur l'intégration des nouvelles normes, par les agriculteurs bio et les OC (Organismes certificateurs), au CCF (Cahier des charges français de la bio) et sur leurs impacts : plus de surfaces d'épandage pour le nombre de vaches, effets de la directive nitrates sur la réglementation bio (déjà stricte sur les normes d'équivalence animal/azote), sur la conditionnalité et les aides à la conversion Pour en savoir plus, les éleveurs concernés peuvent contacter leur GAB (Groupement des agriculteurs biologiques).
![]()
![]()
Réglementation : Semences fourragères : une souplesse votée au CNAB ; Sécheresse : pas de dérogation
SYMBIOSE, AuteurLe CNAB (Comité national de l'agriculture biologique) de l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité) a voté, dans le courant de l'année 2012, une simplification pour les mélanges commerciaux de semences fourragères et d'engrais verts. Il ne sera désormais plus obligatoire de demander de dérogations pour les semences non traitées de ces mélanges à condition qu'ils contiennent plus de 60 % de semences bio en volume. Il a demandé, par ailleurs, que cette possibilité soit étendue, dans les mêmes conditions, aux mélanges réalisés à la ferme Concernant la sécheresse, le CNAB a estimé que les conditions météorologiques de 2012 n'étaient ni "catastrophiques" ni "exceptionnelles" et qu'il n'y avait pas lieu de mettre en place un cadre dérogatoire permettant d'utiliser du fourrage conventionnel.
![]()
![]()
Reportage : Fête du Lait bio : Toujours plus de déj' servis
SYMBIOSE, Auteur7 000 petits déjeuners ont été servis dans des fermes, en 2012, lors de la 8ème édition de la Fête du Lait bio. Cette manifestation est solidement ancrée en Ille-et-Vilaine (Bretagne) : 2 000 petits déjeuners y ont été servis. La Fête du Lait bio gagne d'autres régions et s'installe progressivement dans le paysage agricole bio en Pays de la Loire, en Alsace et en Rhône-Alpes. L'Auvergne et la Champagne-Ardenne sont les deux nouvelles régions arrivées dans l'organisation, en 2012... Les personnes qui viennent d'années en années sont déjà consommatrices de produits biologiques. Un des objectifs de cette Fête du Lait bio est de toucher un nouveau public, pas ou peu consommateur de produits biologiques, pour lui faire découvrir les enjeux d'une agriculture locale, respectueuse de l'environnement et du territoire. L'intérêt est de pérenniser la Fête du Lait dans certaines exploitations afin d'ancrer le rendez-vous dans les têtes et les calendriers, de renforcer la pédagogie lorsque la fête est organisée sur des exploitations non laitières En 2013, il est prévu de maintenir la Fête dans les régions qui ont reçu peu de visiteurs et un groupe de réflexion va être mis en place pour améliorer la communication Des producteurs témoignent sur cet accueil à la ferme : Nicolas Dekeyser et Anne-Sophie Bouriser, maraîchers à Theix (56), Alain, Bernadette et Suzy David, apiculteurs à Argol (29), Gaëtan Marquet et Stéphane Lécrivain, éleveurs laitiers, à Sens de Bretagne (35). Un tableau présente les chiffres de fréquentation de la Fête du Lait bio par région.
![]()
![]()
Restauration lycéenne bio locale : opération mutualisation
SYMBIOSE, AuteurAprès deux ans de recherche-action sur l'introduction de produits bio locaux dans les cantines des lycées bretons, 80 acteurs de la restauration lycéenne se sont réunis pour échanger sur leur expérience. La réussite de tels projets d'établissements repose sur l'ensemble des acteurs du lycée : cuisiniers, enseignants et personnels administratifs, étudiants et parents, producteurs En effet, leur implication est nécessaire au-delà de l'enceinte de la cantine afin de lever le débat et répondre aux questionnements sur ce mode de production. La définition et la bonne planification des besoins en approvisionnement, qui passent par un partenariat fort entre le(s) producteur(s) et le lycée, permettent de lisser les coûts sur l'année. Dans les 46 lycées engagés dans cette démarche, la part alimentaire journalière varie de 1,50 à 2,20 euros. Les acteurs de la restauration lycéenne de qualité vont maintenant se pencher sur la mutualisation des moyens de production/transformation/distribution, sur le conditionnement et la logistique pour optimiser les coûts.
![]()
![]()
Savoir-Faire : Un enjambeur maraîcher pour l'entretien des passe-pieds
SYMBIOSE, AuteurL'entretien régulier des passe-pieds, en maraîchage, permet d'éviter l'enherbement des cultures, ainsi que la création d'un microclimat humide favorable au développement des maladies A l'EARL Ferme des Grands Chênes, en Vendée, un outil a été spécialement dédié à cette activité. Un enjambeur maraîcher, modifié pour les besoins d'entretien de passe-pieds, est utilisé sur l'exploitation depuis six ans. Cet outil adapté a un coût de 10 000 avec environ 200 heures de main d'uvre pour la fabrication. Il passe au-dessus des petits tunnels (ou tunnels nantais) et enjambe des cultures développées. Le passage est également possible à un stade avancé des adventices, la limite étant le développement de leur système racinaire sous le paillage. La description de l'outil et son utilisation sont présentées dans l'article.
![]()
![]()
Technique culture : Salade sous abri : du choix pour l'automne
SYMBIOSE, AuteurDepuis 2011, les GAB (Groupements des agriculteurs biologiques) de Bretagne associés à ceux des Pays de la Loire testent en conditions réelles le choix variétal en salades disponible aujourd'hui ou à court terme en bio. Un essai multisites a été réalisé en hiver 2011 sous abri, pour un semis semaine 38 et une plantation en semaine 42, un créneau habituellement froid et humide, sur quatre départements : Loire-Atlantique : Morbihan ; Côtes d'Armor ; Finistère. Ainsi, les diverses conditions rencontrées, de climat, sol, pratique de l'agriculteur, permettent de faire ressortir une gamme de variétés intéressantes quelque soit la situation de l'agriculteur. Un tableau présente, pour la laitue beurre, la batavia, les feuilles de chêne blonde et rouge, la laitue à couper, la romaine : les variétés, semenciers, résistances, la qualité (Bio/NT). Un second tableau répertorie chaque variété testée et les observations afférentes. Les conclusions font ressortir les variétés de salades (laitue beurre, batavia, feuilles de chêne blonde et rouge) les plus adaptées aux conditions de l'essai.
![]()
![]()
Consensus français des bio sur une vision durable de la culture sous serre : Des légumes bio sous serres chauffées ?
SYMBIOSE, AuteurLors de l'Assemblée générale de la fédération internationale d'IFOAM qui a eu lieu du 3 au 5 octobre 2011, en Corée du Sud, la FNAB, soutenue par l'association française liée à IFOAM, l'AsAFI, a proposé un texte concernant la production sous serre. Ce texte, qui a rassemblé une large majorité, précise que les règlementations sur la culture sous serre doivent s'inscrire en accord avec les préceptes de l'agriculture biologique ; ainsi, la culture hors-sol et la fertirrigation y sont très clairement proscrites. Parallèlement, des discussions s'ouvrent pour cadrer réglementairement cette production, car certains pays membres, dans les pays du Nord par exemple, acceptent notamment la certification de culture hors-sol. La FNAB a assuré qu'elle continuera à suivre ces questions afin de défendre les pratiques de production sous serre mises en uvre et défendues par les maraîchers bio français et par les organisations économiques de producteurs bio de fruits et légumes. Dacian Ciolos, Commissaire européen à l'agriculture, a, par ailleurs, conseillé de ne pas céder à la pression de la demande du marché.