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Auteur Vincent MICHEL |
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Souche de Lactobacillus utilisée comme agent de lutte biologique contre Pythium ultimum sur tomate
C. CAMPS, Auteur ; Vincent MICHEL, Auteur ; Chloé MARTINEZ, Auteur ; ET AL., AuteurLe champignon Pythium ultimum est un pathogène des cultures maraîchères et ornementales qui peut entraîner la mort de jeunes plants ou un affaiblissement chronique de la plante. La capacité de la bactérie Pseudomonas fluorescens (PF-CHA0) à lutter contre cet agent pathogène est connue. Dans cette expérimentation, elle a été comparée à celle d'une bactérie de souche Lactobacillus (LAB-WT2), issue de la rhizosphère suisse. L'objectif de cette étude est en effet d'identifier des agents de lutte biologique présents naturellement dans les sols suisses. Alors que la capacité à réduire l'apparition de symptômes de Pythium sur tomate du Pseudomonas est de 90 %, celle du Lactobacillus est de 70 %. Suite à ces résultats prometteurs, de prochains essais testeront l'efficacité de la souche de Lactobacillus sur des souches de Pythium présentes dans les sols maraîchers suisses.
Des engrais verts pour lutter contre les maladies du sol
Vincent MICHEL, Auteur ; H. AHMED, Auteur ; Sharmila DAHAL, AuteurLa moutarde brune, le colza et le seigle ont été testés dans des essais en pot pour lutter contre deux maladies du sol, la verticilliose (causée par Verticillium dahliae) et la maladie des racines liégeuses (Pyrenochaeta lycopersici). Les engrais verts ont permis de réduire en moyenne 50% des microsclérotes de V.dahliae. L'effet a été fortement influencé par l'espèce d'engrais vert, mais aussi par le type de sol. La stimulation de l'activité microbiologique du sol par les engrais verts a ainsi induit une diminution du nombre de microsclérotes de V.dahliae. L'enfouissement d'une moutarde riche en glucosinolates s'est montré aussi efficace contre la maladie des racines liégeuses qu'une stérilisation du sol à la vapeur. Le seigle, en revanche, n'a eu aucun effet contre cette maladie.
Méthodes culturales de lutte contre le dépérissement des racines du framboisier
Sur une parcelle contaminée par Phytophthora fragariae, le champignon responsable du dépérissement des racines du framboisier, l'effet préventif d'une plantation sur butte de terre ou de compost a été testé, avec ou sans couverture de plastique, de 2000 à 2004. Par rapport à la plantation traditionnelle, la plantation sur butte a permis d'augmenter significativement le nombre de cannes fruitières et le rendement cumulé. L'apport de compost et la couverture de plastique ont également eu un effet significatif sur ces paramètres. Néanmoins, les deux effets n'ont pas été suffisants pour maintenir le nombre optimal de dix cannes fruitières par mètre linéaire jusqu'à la récolte, car la mortalité des cannes s'est poursuivie après la taille de printemps dans tous les procédés. Ce dépérissement chronique s'explique notamment par la croissance des racines qui ont atteint la terre contaminée sous la butte.
Sélection de variétés de blé et de triticale résistantes à la fusariose sur épi
La fusariose sur épi des céréales entraîne non seulement une réduction du rendement mais contamine les graines par des toxines potentiellement nuisibles. La lutte contre cette maladie passe par des mesures culturales préventives et le choix de variétés résistantes. La création de variétés de céréales résistantes exige une bonne connaissance des mécanismes de résistance disponibles dans le pool de sélection et l'élaboration de méthodes de sélection pertinentes, simples et reproductibles. La sélection du blé et du triticale, effectuée à Changins, tient particulièrement compte de la notation des symptômes après inoculation artificielle de l'épi. L'introduction de méthodes plus évoluées dans le programme de sélection, comme le test sur feuilles détachées, est discutée dans cet article.
Maladies des graminées et des légumineuses fourragères
La flore des prairies est souvent complexe, et de ce fait soumise à de multiples attaques fongiques. L'article présente ici un catalogue largement illustré des principales maladies rencontrées en graminées et légumineuses fourragères, avec une présentation détaillée des plus importantes, et un tableau de bord en fin d'article présentant les espèces touchées, les symptômes, la période d'apparition et les dégâts constatés, et enfin des moyens de lutte basés uniquement sur des techniques culturales et des choix de semences, donc utilisables pour la plupart en bio. Un tour d'horizon utile à tout éleveur soucieux des repas de ses animaux !
La pathologie comme moyen de déterminer l'homogénéité du pâturin des prés
L'homogénéité du pâturin des prés est estimée par un test visuel des phénotypes de la descendance. Pour remplacer ce test coûteux en surface, l'utilisation de la résistance à des maladies comme moyen de détermination de l'homogénéité a été étudiée. Dans le cas des deuc maladies testées, la fonte de semis et la rouille jaune, la variabilité de la résistance n'a pas permis de distinguer les génotypes jugés visuellement homogènes de ceux jugés hétérogènes. En revanche, les résultats de l'étude confirment la probable surestimation de l'homogénéité génétique par le test visuel.
La sélection du pâturin des prés (Poa pratensis L.) pour la production fourragère
Le pâturin des prés est une composante importante des mélanges fourragers de longue durée. Cette espèce est sélectionnée depuis 1981 à Changins. Les principaux objectifs d'amélioration sont : vigueur végétative, agressivité en situation de compétition, persistance, résistances aux rouilles et à l'helminthosporiose et productivité élevée en semences. Les particularités de la sélection de cette espèce se reproduisant majoritairement par apomixie sont présentées.