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Dossier hors-série "Les enjeux" : Le conseil agricole à la croisée des chemins
Hélène SAUVAGE, Auteur ; Séverine FAVRE, Auteur ; CULTIVAR, Auteur ; ET AL., AuteurLa fonction de conseil auprès des agriculteurs est en pleine évolution, du fait des orientations réglementaires (prise en compte plus forte de lenvironnement ) et de la croissance des modèles alternatifs comme la bio, lagriculture de conservation Les agriculteurs sadressent à des conseillers issus des secteurs public ou privé, avec des différences qui samenuisent entre les deux, voire à des conseillers indépendants, relativement rares en France. Selon les agriculteurs, les attentes en matière dappui technique sont aussi variées que les types de conseil disponibles (exemple en viticulture et en arboriculture). La diversité des conseils se retrouve à léchelle européenne, ainsi que dans le monde. En France, les modalités de conseil évoluent également, avec plus de collectifs pour les modes de production alternatifs (notamment pour réduire les coûts et les risques de linnovation), voire avec lutilisation des réseaux sociaux en plus des sources dinformation habituelles (formation, revues techniques ). Dans le cas des collectifs, ce nest plus la fonction technique qui est prioritaire pour le conseiller, mais sa capacité à faciliter les échanges entre les agriculteurs et à favoriser leurs apprentissages. Pour éviter la résistance au changement, le conseiller doit bien comprendre la problématique de lagriculteur. Début 2015, dans le cadre du plan « Agriculture Innovations 2025 » et à la demande des ministres de la Recherche et de lAgriculture, un rapport a été rédigé, riche de 30 projets pour une agriculture compétitive, respectueuse de lenvironnement et socialement acceptable, qui aura des conséquences sur le métier de conseiller agricole.
Etude des sols : La méthode Pépone, simple et rapide
C. BARNÉOUD, Auteur ; CULTIVAR, AuteurLa méthode Pépone permet une lecture du sol simple et rapide. Elle nécessite de disposer dun tracteur ou d'un manuscopique équipé dun transpalette pour extraire une motte dune centaine de kilos, dun mètre et dun couteau. Elle conduit à une observation 3D du sol afin den comprendre lorganisation et la cohésion et de faire ressortir les points favorables ou non de celui-ci. Elle permet ainsi dobserver la porosité, le système racinaire et les vers de terre du sol pour mettre en évidence son bon ou mauvais fonctionnement. La motte est ensuite replacée, après lobservation.
Féverole : Des solutions expérimentales contre la bruche
CULTIVAR, AuteurPlusieurs équipes de recherche testent différentes méthodes de biocontrôle pour lutter contre la bruche, un insecte ravageur de la féverole. A l'Inra de Versailles, en collaboration avec Arvalis-Institut du Végétal et Terres Inovia, ce sont des pièges ayant l'odeur des boutons floraux, attractifs pour les bruches, qui sont testés. Après deux années de résultats intéressants, les essais se poursuivent chez deux agriculteurs de Seine-Maritime. A l'Arad2 (atelier régional d'agronomie et de développement durable du CERFrance Normandie-Maine), ce sont des infradoses de sucre (fructose) qui sont apportées sur les plantes afin que ces dernières enclenchent leurs mécanismes de défense naturelle. Des travaux sur la résistance variétale sont, par ailleurs, menés à l'Inra de Dijon.
Mosaïques des céréales : Des symptômes à (re)connaître
CULTIVAR, Auteur ; ARVALIS-INSTITUT DU VÉGÉTAL, AuteurLes mosaïques des céréales mosaïque des céréales et mosaïque des stries en fuseaux du blé sont des maladies virales. Les parcelles où le virus est présent restent contaminées. Pour les cultures de blé tendre, le principal levier d'action contre cette maladie est le choix de variétés tolérantes. Pour le blé dur, il n'existe pas de telles variétés, et la culture est alors impossible sur les parcelles touchées. Les symptômes typiques sont la présence de stries chlorotiques sur les feuilles de la céréale. La répartition en mosaïque de ces stries permet de distinguer cette virose d'éventuelles carences.
Robotisation : Il désherbe 7 j/7 en toute autonomie
CULTIVAR, AuteurLa société Ecorobotix a mis au point un robot du même nom destiné à désherber de façon autonome les parcelles : - autonome de par son fonctionnement à l'énergie solaire, deux panneaux photovoltaïques l'équipant ; - et autonome de par les caméras qui lui permettent de travailler seul dans la parcelle en repérant les rangs de culture et les adventices. Deux versions sont disponibles : une pour un désherbage chimique, une autre pour un désherbage mécanique, cette dernière utilisable en agriculture biologique. Il est actuellement disponible pour les cultures de betterave, de colza, et les prairies.
6 mesures vertueuses et économiques : Fiscalité écologique
CULTIVAR, AuteurLa fiscalité écologique est un outil politique de protection de l'environnement. A travers des mesures incitatives ou dissuasives, l'objectif est de compenser, ou de réduire, les coûts des dommages environnementaux. Avec un niveau de taxes environnementales s'élevant à 1,8 % du PIB, la France présente un retard sur ces questions par rapport à la moyenne européenne (2,4 %). En 2013, la fondation Terra Nova proposait une étude porteuse de recommandations : - concevoir la fiscalité écologique dans le cadre d'une réforme fiscale plus large et ambitieuse ; - intégrer la lutte contre les inégalités dès la mise en place de la fiscalité écologique ; - conjuguer fiscalité écologique et compétitivité ; - enclencher une révolution agroécologique ; - accélérer la mutation vers une ville durable en revisitant totalement le dispositif fiscal de l'aménagement et de l'immobilier ; - atténuer la contrainte budgétaire par une approche globale sur les dépenses publiques.
Etude Solagro : Afterres 2050 : Produire mieux, moins et pour tous
CULTIVAR, AuteurSynthèse de l'étude Afterres 2050 de Solagro. Dans le document Afterres 2050, l'association Solagro propose un scénario soutenable pour l'agriculture et l'utilisation des terres à l'horizon 2050. Ce résumé en présente les principaux résultats : une modification des habitudes des agriculteurs et des consommateurs ; une nouvelle répartition des modes de culture avec 45% de la SAU en AB et 45% en agriculture raisonnée ; des rendements qui augmentent avec le progrès génétique (en bio, passage du rendement en blé de 35 quintaux/Ha à 40 qx) ; plus d'associations de cultures... Globalement, la « ferme » France produira moins de blé par hectare (plus de surfaces en bio notamment), mais augmentera sa productivité par les associations.
En plaine : Faucher en juillet est plus efficace contre le salissement
CULTIVAR, AuteurUne étude, réalisée en Champagne-Ardennes dans 12 exploitations du réseau Agrifaune, montre que la fauche tardive des bordures de champs est plus efficace dans la lutte contre les adventices. En effet, un entretien des bordures entre avril et juin augmente le risque de contamination par les adventices de la bordure. De plus, les bordures ne sont pas de dangereux réservoirs à adventices comme le pensent 70 % des agriculteurs de Champagne-Ardennes, puisque 76 % des espèces que l'on y trouve sont spécifiques à la bordure de champ, donc non adaptées à la parcelle cultivée. Afin de ne pas favoriser les graminées nitrophiles qui pourraient contaminer le champ, tout en préservant la faune et la flore des bordures, plusieurs pratiques sont recommandées : faucher plutôt que girobroyer car le broyage est trop destructeur et il facilite la minéralisation rapide de l'herbe, favorisant à terme les adventices nitrophiles et annuelles. Afin de ne pas défavoriser les auxiliaires et la nidification des oiseaux, il serait préférable de faucher après août.
Moisson : Cinq alternatives pour récupérer la menue paille
CULTIVAR, AuteurLors des travaux de moisson des céréales, la concentration des menues pailles sous l'andain peut poser des problèmes, notamment dans des systèmes en techniques culturales simplifiées (présence de graines de la culture précédente et de graines d'adventices). Une solution repose sur la possibilité de récupérer ces menues pailles, et pour cela, plusieurs fabricants de machines agricoles commencent à faire des propositions. Thiérart et Thiévin, par exemple, ont mis au point différents systèmes permettant de concentrer les menues pailles sur ou dans l'andain, ce qui permet de les incorporer aux balles lors du pressage. La menue paille peut aussi être récupérée indépendamment en étant dirigée vers une trémie supplémentaire ou une remorque, solutions qui peuvent toutefois présenter certaines contraintes en termes de report de charges ou de maniabilité. Thiérart est notamment spécialisé dans des solutions de récupération et de valorisation des menues pailles (paillage, alimentation animale ).
Pour détruire les couverts : Un rouleau devant la charrue
CULTIVAR, AuteurUn groupe d'agriculteurs de la Chambre d'agriculture du Loir-et-Cher, en partenariat avec le constructeur Jammet, a mis au point un outil permettant de détruire les couverts tout en labourant. L'objectif était de proposer aux agriculteurs en système labour une solution de destruction de couvert qui n'impliquait pas de passage supplémentaire, dans le but de les motiver à mettre en place un vrai couvert à des fins agronomiques. L'outil élaboré, qui est une adaptation du Rolofaca utilisé en technique culturale simplifiée, est un rouleau de lames inclinées. Porté à l'avant du tracteur, il est conçu pour être utilisé en combiné avec la charrue.
Semis des couverts : Les techniques deux en un !
CULTIVAR, AuteurL'obligation qui consiste à couvrir ses sols après la récolte par des cultures pièges à nitrates pose la question de leur implantation, notamment à l'heure où chacun cherche à limiter les coûts en optimisant au maximum le nombre de passages. Semer son couvert en profitant d'un autre passage d'outil et d'engin (déchaumeur, bineuse, moissonneuse), c'est possible et pertinent à condition de bien soigner l'intervention pour ne pas compromettre le développement du couvert. Ainsi, la règle d'or qui prévaut en matière d'implantation du couvert, c'est de pouvoir bénéficier de l'humidité résiduelle du sol : il faut ainsi privilégier un travail superficiel qui limite la perte en eau. L'autre paramètre déterminant va être le positionnement de la graine : pas trop en surface, ni trop en profondeur ! Les différents essais menés par Arvalis-Institut du Végétal montrent que le taux de levée des couverts semés en combiné est très satisfaisant quand les conditions d'implantation sont réunies. Les stratégies qui consistent à implanter son couvert à la récolte semblent plus marginales : il faudrait les réserver aux régions les plus septentrionales ou sinon privilégier des espèces qui sauront valoriser le peu d'eau disponible. Il faut également veiller à la propreté de la parcelle et penser à remplir la trémie du semoir peut être contraignant lors des moissons Des témoignages d'agriculteurs et de conseillers illustrent et complètent cet article et un résumé présente les avantages et inconvénients de chaque type de semis combiné.
Du Centre au Nord-Pas-de-Calais : Moutarde, la préférée des agriculteurs
CULTIVAR, AuteurEn 2012, la directive nitrates imposera la présence de couverts végétaux sur 100% des zones vulnérables. Les agriculteurs ont déjà anticipé cette réglementation en implantant des couverts. Cependant, de l'Eure au Pas-de-Calais, en passant par la Marne, la Côte d'Or et le Loir et Cher, en agriculture conventionnelle, 80 à 90% des surfaces de couverts végétaux sont semées avec la moutarde, avant les cultures de printemps de type betterave, lin, pomme de terre, comme le constate François Derancourt de la Chambre d'Agriculture Nord-Pas-de-Calais. Cela vient notamment de son coût modéré et de la date tardive des moissons dans ces régions, mais aussi d'autres raisons dont son effet nématicide intéressant en précédant betterave. Néanmoins, son développement végétatif pose aussi parfois problème et des agriculteurs préfèrent l'associer (avoine, légumineuses ). Concernant la culture du lin, il est très important de détruire de façon précoce le couvert et certains agriculteurs travaillent sur des techniques de roulages qui permettraient d'écraser les végétaux et de les rendre plus sensibles au gel.
Bio : Un développement qui se confirme
CULTIVAR, AuteurEn France, le développement de la filière biologique se confirme en 2009, avec plus de 300 nouvelles exploitations engagées en bio chaque mois. La valeur des produits alimentaires issus de l'agriculture biologique a doublé entre 2005 et 2009. Fin 2009, les exploitations biologiques représentaient 3,14 % du total des exploitations. Pascal Gury, président de l'Agence Bio, précise que le marché du bio fonctionne, et que la sécurisation des débouchés permet la structuration des filières. Les connaissances, le matériel et l'appui technique sont plus nombreux, ce qui facilite les conversions. Néanmoins, il regrette des lacunes dans la recherche variétale. Mathieu Lancry, agriculteur biologique dans le Nord, témoigne. Depuis son installation en 2006, il bénéficie d'un meilleur appui technique. La valorisation de ses productions s'améliore, la demande se précise. La principale difficulté qu'il rencontre est la gestion de l'enherbement.
Ce qu'ils en pensent : Rusticité, productivité : est-ce antagoniste ? (Dossier : Innovation)
CULTIVAR, AuteurUne variété rustique doit être résistante aux maladies du feuillage et à la verse, aux situations de stress abiotiques. Elle doit présenter une stabilité de rendement et de qualité. De plus, elle ne doit pas connaître de défaut marqué sur les autres critères d'importance économique. JB. Beaufume, sélectionneur chez Limagrain, et B. Rolland, de l'INRA de Rennes, précisent que, lors de la sélection variétale, les critères recherchés doivent être hiérarchisés. Il n'est en effet pas possible de ne sélectionner que les gènes intéressants. Par ailleurs, il ne faut pas confondre productivité et productivisme. La productivité prend en compte le résultat économique et environnemental, alors que le productivisme ne s'intéresse qu'au rendement maximal. J. de Rochefort, agriculteur bio, témoigne. Les variétés sur lesquelles se porte son choix sont des variétés qui tallent vite, pour lesquelles les besoins en azote sont tardifs. La résistance aux maladies et aux stress abiotiques sont pour lui secondaires. Ses objectifs de rendement sont tout à fait corrects, de l'ordre de 60 quintaux par hectare.
Désherbage mécanique : Treize marques de houes rotatives et de herses étrilles
CULTIVAR, AuteurCet article donne les coordonnées des fabricants de houes rotatives et de herses étrilles sous forme de tableau. Des critères permettent de différencier les outils. Les houes rotatives sont classées selon les largeurs disponibles en mètres avec le nombre de roues, le type d'élément, le montage des bras et le type de suspension et les options. Les herses étrilles sont répertoriées selon les largeurs disponibles, le diamètre des dents en mm, l'écartement entre les dents en cm, le réglage de la pression des dents, et les options. D'autres critères, non mentionnés dans les tableaux, sont à prendre en compte comme le réglage de la pression des éléments, la solidité du châssis ou encore le dispositif de suivi du sol.
Les enjeux de l'agriculture post-Grenelle ; Un nouveau dialogue entre agriculteurs et scientifiques
CULTIVAR, AuteurIl s'agit d'une interview de Marianne Cerf, directrice de recherche à l'Inra, et membre du RMT (réseau mixte technologique) « Systèmes de cultures innovants ». L'organisation actuelle de la recherche agricole remonte aux années 1960, ce qui peut expliquer le décalage entre les chercheurs et les demandes des agriculteurs. L'Inra a dû diversifier ses compétences avec l'étude de l'alimentation et de l'environnement, ce qui lui a pris du temps sur la recherche agronomique. Il faut réussir à réunir les connaissances des agriculteurs et celles des chercheurs. Le chercheur doit revenir sur le terrain et l'agriculteur accepter que ses connaissances soient débattues. Des programmes sur le développement régional permettent une rencontre entre chercheurs et acteurs locaux. Le dialogue sera plus facile si chercheurs et agriculteurs n'ont pas d'avis préconçus sur la voie à choisir. L'agriculteur doit continuer à tester de nouvelles pratiques sur son exploitation, que ce soit pour valider une technique qui lui est proposée comme pour en faire émerger de nouvelles. Marianne Cerf rappelle que des partenariats entre chercheurs et agriculteurs existent, mais qu'ils dépendent du choix d'orientation de la recherche.
Fusariose : Toujours des interrogations sur les mycotoxines T2 HT2
CULTIVAR, AuteurApparues en France en 2003 de manière importante sur l'orge de printemps et l'avoine, les mycotoxines T2 HT2 produites par Fusarium langsethiae seront bientôt soumises à une réglementation européenne. Comme pour les DON, celle-ci concernera les limites réglementaires autorisées dans les produits alimentaires. La mise en place de cette réglementation est retardée par le manque de connaissances sur la biologie de ce champignon et de ses toxines. Il semblerait que les précédents céréales et un semis tardif soient les deux principaux facteurs favorisant l'apparition de ce type de fusariose. Les études en cours du projet Barsafe devraient apporter plus de données et permettre la définition de la réglementation.
Grandes cultures biologiques : Gestion de la fertilité des sols
CULTIVAR, AuteurLa station expérimentale d'Etoile-sur-Rhône, dans la Drôme, conduit un essai grandes cultures en AB sur 3 ha depuis 1999, en partenariat avec la Chambre d'agriculture, Arvalis Institut du Végétal, la fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences, le centre technique interprofessionnel des oléagineux métropolitains et l'association de gestion de la ferme expérimentale d'Etoile. L'objectif est de définir et d'étudier une rotation d'une exploitation bio sans prairie et sans effluent d'élevage, viable économiquement et agronomiquement. Le bilan de ces dix ans d'essais est rassurant. En effet, la fertilité des sols a pu être maintenue sur le moyen terme, grâce au choix d'une rotation durable, à la gestion des intercultures, et au recours à des produits organiques locaux. Diverses sources d'azote sont utilisables (engrais verts, légumineuses, interculture, compost d'effluents, compost de biodéchets municipaux ).
Pascal Lemaire, directeur d'uf Nord Europe : « Nous recherchons des producteurs d'ufs plein air ou bio »
CULTIVAR, AuteurSuite à l'observation d'une mutation des consommateurs vers l'uf plein air, l'uf bio et l'uf label, Pascal Lemaire, directeur d'uf Nord Europe, conditionneur d'ufs, recherche des producteurs d'ufs bio ou plein air dans la région Nord. L'entreprise est en train de construire une usine d'aliments bio, en partenariat avec le groupe Carré à Doullens, dans la Somme, afin de construire une filière biologique régionale. Il estime qu'il faut prévoir un investissement de 35 euros par poule pour mettre en place un atelier de poules plein air, et de 40 euros par poule pour un atelier de poules biologiques. Des contrats sont réalisés avec les producteurs sur la durée de l'investissement, indexés sur le prix de l'aliment et les variations de prix des céréales. Côté temps, il faut compter 1 heure à 1 heure 30 pour un projet de 6 000 poules, et 3 heures pour un projet de plus de 30 000 poules.
Dossier : Gestion des adventices : Solutions agronomiques, des duels efficaces
CULTIVAR, AuteurCet article se base sur deux travaux publiés dans le Volume 3 de la Revue Innovations Agronomiques sur la "Maîtrise de la flore adventice en grandes cultures", à savoir "Utilisation des mulchs vivants pour la maîtrise des flores adventices" et "Comment maîtriser la flore adventice des grandes cultures à travers les éléments de l'itinéraire technique ?". Il expose les pratiques, modes d'action et intérêts divers des plantes de couverture utilisées pour lutter contre les adventices. Certaines sont utilisées comme un mulch vivant qui doit entrer en compétition avec les adventices tout en facilitant la culture. D'autres sont utilisées pour leur potentiel allélopathique de réduction de la biomasse des adventices. Des recherches restent cependant nécessaires pour bien connaître les processus en jeu et ainsi optimiser ces pratiques. Ces dernières devront, par ailleurs, être évaluées selon plusieurs critères, comme leurs performances économiques et énergétiques, leurs conséquences sur le temps et l'organisation du travail et enfin leurs valeurs agronomiques.
Biodiversité : Des busards à l'abri des moissonneuses
Les busards cendrés et Saint-Martin ont la particularité de nicher au sol et assez souvent dans les champs de céréales, vue la raréfaction de leurs milieux d'origine. Ces espèces sont protégées et il arrive que les jeunes ne se soient pas envolés à l'époque des moissons. Des associations de protection de la faune agissent en concertation avec les agriculteurs afin de sécuriser ou de déplacer les nids en cas de risque. L'opération débute par le repérage des nids dans les zones de nidification connues. En fonction de l'estimation de la date d'envol et de celle des moissons, un grillage est posé autour des nids durant une semaine au maximum et est signalé par la pose d'un piquet fluo permettant son contournement, les pertes en grains étant insignifiantes. Ces actions permettent d'assurer en moyenne l'envol de 30% des nichées en France et d'aider une population en forte régression. Des éléments sur la biologie et l'écologie du busard cendré sont donnés, permettant son identification et une mise en avant de son intérêt dans la régulation des populations de ravageurs. Les actions menées en Poitou-Charentes sont détaillées, cette région accueillant 20% des effectifs nationaux. L'accent est mis sur une nécessaire prise de conscience de la fonctionnalité écologique des plaines qui abritent en Europe la moitié des espèces d'oiseaux dont la moitié est en danger.
Carburant : des habitudes pour moins consommer
La hausse des prix du fioul et la nécessité de réduire l'émission des gaz à effet de serre devraient amener les agriculteurs à prendre certaines habitudes afin de diminuer la consommation de leurs tracteurs. Habitudes qui peuvent permettre d'économiser plusieurs centaines de litres par tracteur et par an selon l'Association d'Initiatives Locales pour l'Energie (AILE) qui présente ici quelques exemples tels que : une conduite à un régime optimal qui nécessite de passer les tracteurs au banc d'essai pour connaître avec précision la bonne plage d'utilisation, le choix d'un carburant de qualité, le réglage des outils au travail, ainsi que leur entretien, le poids du tracteur, la pression et dimension des pneus, le choix de matériel économique tel que les boites de vitesses ou les prises de force et enfin un bon dimensionnement du tracteur à l'outil. Les contacts d'organismes qui proposent un passage au banc d'essai du tracteur sont donnés.
Face à l'info
Suite à la signature par le Premier ministre de la circulaire incitant la restauration administrative de l'Etat à utiliser régulièrement des denrées issues de l'agriculture biologique, H. Thépaut, président de la FNAB et B. Pevereli, boulanger-épicier bio dans la Drôme s'inquiètent de l'approvisionnement et du risque d'augmentation des importations.
Mise à l'essai : les meilleures variétés en bio
Des criblages variétaux ont été effectués par le réseau Arvalis, Biociel, Gab Île-de-France et Itab, avec pour enjeu de repérer, parmi le matériel existant, les variétés les mieux adaptées au mode de production de l'agriculture biologique et aux débouchés qui en découlent. Six collections de blé tendre ont été mises en place sur les régions Centre et Ile de France en 2004 pour une moisson en 2005.
Pour une qualité préservée
Le stockage des céréales à la ferme redevient pratique courante. Pour ne pas perdre la qualité offerte par une bonne conduite des cultures, il est indispensable de respecter quelques règles de bonnes pratiques : propreté du matériel et des locaux de stockage, protection contre les oiseaux et les rongeurs, ventilation, température, etc.