Détail de l'auteur
Auteur Marie-Hélène JEUFFROY |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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Zéro pesticide : Un nouveau paradigme de recherche pour une agriculture durable
Florence JACQUET, Auteur ; Marie-Hélène JEUFFROY, Auteur ; Julia JOUAN, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2022
L'usage des pesticides chimiques est une préoccupation sociétale majeure en raison de leurs impacts négatifs sur l'environnement et la santé. Le Programme prioritaire de recherche (PPR) « Cultiver et Protéger Autrement », piloté par INRAE, joue un rôle structurant dans l'évolution des communautés scientifiques et dans l'émergence de fronts de science permettant une protection des cultures sans pesticides. L'objectif de l'ouvrage est d'expliquer les bases de cette stratégie et les principes d'actions. En se fixant un cap zéro pesticide, la recherche tente de dépasser les verrous actuels et de produire des innovations de rupture dans les champs biotechniques et socio-économiques.
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Légumineuses et prairies temporaires : des fournitures d'azote pour les rotations
Françoise VERTÈS, Auteur ; Marie-Hélène JEUFFROY, Auteur ; Gaëtan LOUARN, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 223 - La fertilité des sols dans les systèmes fourragers (I) Septembre 2015) / p. 221-232 (12)Les légumineuses fourragères (en culture pure ou dans des couverts multispécifiques) représentent une grande part des apports azotés symbiotiques. Il existe une grande diversité d'implication des légumineuses dans les rotations. Dans cet article, des bilans d'azote du sol sont présentés pour plusieurs espèces de légumineuses ; ils varient selon de nombreux facteurs (type de couvert, autres sources d'azote...). Lorsque la fixation est active, elle peut représenter un apport d'une centaine d'unités d'azote. Ainsi, une meilleure connaissance des rôles, direct et indirect, des légumineuses dans les flux d'azote sous cultures et prairies (fixation, arrière-effets...) a été acquise, mais les recherches doivent se poursuivre pour intégrer ces effets à l'échelle de l'exploitation (ou du territoire) et des rotations afin de développer des pratiques et systèmes de production productifs et durables.
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Conception et conduite de systèmes de culture céréaliers conciliant quantité et qualité
Chantal LOYCE, Auteur ; Marie-Hélène JEUFFROY, AuteurL'émergence de nouveaux débouchés engendrent une demande de plus en plus forte en produits végétaux : alimentation humaine, alimentation animale, biomasse pour la production d'énergie Ces produits doivent donc pouvoir satisfaire cette demande en termes de quantité, mais aussi en termes de qualité, rassemblant tout un ensemble d'exigences technologiques, sanitaires ou encore nutritionnelles. Dans cet article, les auteurs ont cherché à identifier les travaux visant à développer des systèmes de culture céréaliers permettant de répondre à ce double enjeu quantité-qualité. Certaines études ont montré que, contrairement à une certaine idée reçue, le rendement et la qualité ne sont pas toujours antagonistes. Pour concilier les deux, des spécificités variétales peuvent être valorisées et des leviers techniques peuvent être mobilisés. Concernant la performance environnementale des cultures, les travaux sont encore à développer. Il faudra notamment concilier les trois objectifs de production en quantité, en qualité et dans le respect de l'environnement.
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Comment maîtriser la flore adventice des grandes cultures à travers les éléments de l'itinéraire technique ?
Muriel VALANTIN-MORISON, Auteur ; Laurence GUICHARD, Auteur ; Marie-Hélène JEUFFROYLa dépendance aux herbicides des systèmes de culture à base de grandes cultures est avérée et a des conséquences environnementales et agronomiques lourdes pour l'agriculteur et la société. L'objectif de cet article est de montrer que des processus tels que la compétitivité de la culture, l'interruption du cycle des mauvaises herbes de manière mécanique ou biologique peuvent être mobilisés pour maîtriser les mauvaises herbes. Afin de favoriser la compétition de la culture vis-à-vis des mauvaises herbes, plusieurs moyens agronomiques peuvent être utilisés séparément ou de manière associée : favoriser les variétés, les espèces étouffantes, mettre en place des associations d'espèces, associer des modifications de date de semis et de date de fertilisation azotée. Afin de perturber le cycle de vie des adventices, on peut mobiliser les effets des travaux du sol avant semis, le désherbage mécanique. La culture de précédents allélopathiques fait l'objet de travaux récents en agronomie et pourrait constituer un moyen innovant de maîtriser la croissance des adventices de la culture suivante. Enfin, sont discutées les conséquences de ces solutions agronomiques sur d'autres bioagresseurs, sur d'autres pratiques ou sur l'évaluation globale de la durabilité de tels itinéraires techniques.
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Séminaire sur les recherches en Agriculture Biologique INRA - ACTA : Atelier 4 - Agronomie
Christophe DAVID, Auteur ; Marie-Hélène JEUFFROY, Auteur ; Jean-Marc MEYNARD ; ET AL. | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA - CIAB | 2003Ce document présente les interventions de l'Atelier n°4 - Agronomie, de ce Séminaire sur les recherches en agriculture biologique : - Mise au point d'un outil de gestion de la fertilisation azotée de printemps du blé biologique ; - Gestion des apports organiques en systèmes de cultures maraîchers sous abri ; - Azote du sol en verger de pommiers conduit en arboriculture biologique ; Fertilisation en Agriculture Biologique. Projet Fertiagribio ; - Quels itinéraires techniques pour le colza biologique? ; - Diagnostic du niveau d'attaque par la fusariose et de la contamination en mycotoxines fusariennes des grains de blé en système de culture biologique ; - Analyse d'une expérience interdisciplinaire d'appui au développement de la céréaliculture biologique en Camargue : Le projet CEBIOCA.
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Un modèle de prévision du nombre d'étages florifères
La durée de la floraison du pois peut varier de façon importante selon les conditions de milieu. Cela peut se solder par une pénalisation du nombre de graines formées ou, à l'inverse, par un excès de végétation pouvant accroître le risque de verse et le développement de certaines maladies foliaires. En se fondant sur un raisonnement mécaniste concernant le déterminisme de l'arrêt de la floraison, un modèle du nombre final de noeuds florifères a pu être élaboré. Malgré l'importante variabilité du nombre d'étages foliaires observés, ce modèle a montré de très bonnes capacités d'extrapolation à des génotypes variés et à différentes conditions de cultures.