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Auteur Agnès VERHAEGHE |
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Le carpocapse en pleine confusion sexuelle
Une nouvelle méthode de lutte contre le Carpocapse par confusion sexuelle vient d'être validée par la SENuRA. La pose de 500 diffuseurs par hectare nécessaires pour cette méthode peut prendre de 3 à 12 heures, en fonction de la hauteur du verger et des conditions d'accès. Cette technique nécessitant une surface minimale de 2 ha reste assez coûteuse. Toutefois, son efficacité n'est pas affectée par les variations climatiques, et n'est pas soumise aux risques de résistance. Cette solution qui préserve les auxiliaires du verger, participe également à la prévention des pullulations d'acariens phytophages. C'est donc une alternative durable, limitant les risques pour l'équilibre du verger.
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Contre le carpocapse du noyer : La confusion sexuelle en verger
Parmi les moyens de lutte utilisés contre le carpocapse dans les vergers de fruits à pépins, la confusion sexuelle est, depuis octobre 2003, disponible avec le Ginko pour les producteurs de noix. Résultats, limites et atouts de cette méthode en verger de noyer, sur plusieurs saisons. Si elle s'avère être une solution alternative durable en limitant les risques pour l'équilibre du verger, elle n'en demeure pas moins onéreuse.
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La noix biologique et l'expérimentation
En Région Rhône-Alpes, la culture du noyer est importante en particulier en Isère et en Drôme. Sur une grande partie de cette zone de culture, la noix bénéficie de l'Appellation d'Origine Contrôlée. A la demande de l'ADAB, la SENURA (Station d'expérimentation nucicole Rhône-Alpes) a mis en place un programme d'expérimentation noix bio en 1995. Avec l'augmentation des surfaces, 1/5 de poste a été créé spécifiquement pour la noix en bio. Ceci devrait permettre d'obtenir des références et des éléments de réponses aux nombreuses questions soulevées par les professionnels.
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Noix : Lutter contre la mouche du brou
Agnès VERHAEGHE, Auteur ; L'ARBORICULTURE FRUITIERE, AuteurLa mouche du brou, arrivée en France en 2007, peut toucher jusqu'à 80% de la récolte de noix. Dès 2008, des travaux de recherche et d'expérimentation ont été conduits, essentiellement par la Senura et le CTIFL, autour de quatre axes : connaissance de l'insecte, évaluation des piégeages, test de méthodes de lutte et diffusion des connaissances. L'insecte émerge à la mi-juillet et son vol dure au minimum six à huit semaines. Les risques sont augmentés par la présence de nombreuses variétés dans la parcelle, d'une zone plus dense et de la proximité des rivières. Le piégeage (monitoring et/ou piégeage massif) contribue à l'identification des foyers de contamination et donc à ne traiter que les parcelles infestées, bien qu'il s'agisse d'un organisme de quarantaine à traitement obligatoire. Le piégeage massif donne des résultats intéressants, mais pas suffisants. Deux substances actives autorisées en bio, ainsi que l'argile, donnent des résultats prometteurs, mais qui n'ont pas pu être validés faute de contamination suffisante des parcelles d'essai. Le traitement à l'argile présente toutefois de nombreux inconvénients d'application et demande à être renouvelé après chaque pluie. Bien que le problème soit pour le moment maîtrisé, des recherches complémentaires sont nécessaires, par exemple pour déterminer ce qui attire la mouche, connaître les sensibilités des variétés et porte-greffes et trouver un moyen de lutte biologique.
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Situation pour les vergers de noyers : La mouche du brou continue à faire parler d'elle
Agnès VERHAEGHE, Auteur ; Auria FREMONT, AuteurLa mouche du brou est un ravageur du noyer apparu dans le Sud-Est de la France en 2007, et présent aujourd'hui sur une majeure partie de la noyeraie européenne. Si des solutions existent pour la maîtriser, elles sont peu nombreuses à être applicables en agriculture biologique. Ainsi, la recherche de solutions alternatives est toujours d'actualité, aussi bien pour l'agriculture biologique que pour l'agriculture conventionnelle. Cet article, après une présentation de la mouche du brou et des dégâts qu'elle occasionne, dresse un panel des travaux de recherche qui la concernent : - piégeage massif ; - recherche d'ennemis naturels... Si ceux-ci concernent surtout l'agriculture conventionnelle, l'agriculture biologique, présente sur 10 % de la noyeraie française, teste également l'application d'argile, formant une couche protectrice sur les fruits. Cependant, l'application d'argile est possible, mais reste une opération très délicate à mettre en uvre de manière efficace.