Détail de l'auteur
Auteur M. JERMINI |
Documents disponibles écrits par cet auteur


![]()
![]()
Analyse de la structure génétique des populations du mildiou de la vigne (Plasmopara viticola)
M. JERMINI, Auteur ; D. GOBBIN, Auteur ; C. MATASCI ; ET AL.L'oomycète Plasmopara viticola, agent du mildiou de la vigne, est le pathogène le plus dangereux des régions viticoles caractérisées par des printemps et des étés pluvieux. L'analyse génétique de populations de Plasmopara viticola récoltées en Europe (dont huit en Suisse) a permis de revoir de façon critique la conception traditionnelle de l'épidémiologie du mildiou. On observe que les infections issues des oospores ne jouent pas qu'un rôle au départ de l'épidémie au printemps, mais qu'elles se poursuivent durant tout le cycle épidémique du mildiou. En outre, on voit que les infections clonales interviennent surtout à l'échelle de la plante et rarement au niveau de la parcelle, contrairement à l'opinion souvent établie que l'inoculum secondaire joue un rôle prédominant. Le mildiou doit par ailleurs être considéré comme un pathogène doué d'une grande adaptabilité aux microclimats et surtout capable d'utiliser ses deux cycles, sexuel et asexuel, de façon très dynamique et encore imprévisible. Ce changement dans la conception de l'épidémiologie de P. viticola aura des répercussions sur les stratégies de lutte.
![]()
![]()
Analyse de la structure génétique des populations du mildiou de la vigne (Plasmopara viticola)
M. JERMINI, Auteur ; D. GOBBIN, Auteur ; C. MATASCI, Auteur ; ET AL.L'oomycète Plasmopara viticola, agent du mildiou de la vigne, est le pathogène le plus dangereux des régions viticoles caractérisées par des printemps et des étés pluvieux. Cet article résume les résultats d'une étude suisse à l'échelle mondiale sur la structure génétique des populations de mildiou. Son but est d'évaluer l'importance des infections primaires dans la gravité des épidémies, de déterminer la période d'apparition de ces infections, de déterminer le nombre d'infections secondaires pouvant être générées par une infection primaire et enfin, d'évaluer la distance de migration d'un sporange. Les résultats montrent que les infections primaires tiennent un rôle important alors qu'elles étaient peu considérées jusque-là dans les méthodes de lutte. Ce changement dans la conception de l'épidémiologie du mildiou a eu des répercussions sur les stratégies de lutte.
![]()
![]()
Biologie et distribution du vecteur de la flavescence dorée dans les vignobles
Cet article présente une synthèse comparative des observations faites, ces dernières années, au Tessin et dans le canton de Genève (Suisse), sur la biologie de la cicadelle Scaphoideus titanus Ball. Il aborde également la distribution et la diffusion de l'insecte dans le vignoble et leurs conséquences pour les méthodes de surveillance.
![]()
![]()
La cicadelle Metcalfa pruinosa Say au Tessin
M. BONAVIA ; M. JERMINI ; R. BRUNETTIDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 30, n° 3 01/05/1998) / p. 169-172 (4)Les contrôles effectués entre 1995 et 1997 ont montré qu'au Tessin (Alpes du Sud Suisse) la cicadelle M. pruinosa est en phase d'expansion. Introduite accidentellement en Italie, on la retrouve aussi dans le Sud de la France et en Slovénie. On note sa présence sur la végétation de juin à octobre. Le niveau d'infestation est encore limité et ne présente pas, pour le moment, de risques pour les cultures. La dynamique des populations a été suivie pour constituer la base d'un programme de lutte biologique avec un parasitoïde.
![]()
![]()
Essais culturaux de Pimpinella peregrina L. au Tessin
A. SASSELLA ; M. JERMINI ; CH. REYDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 38, n° 2 01/03/2006) / p. 123-127 (5)La pimprenelle voyageuse est une plante médicinale d'origine méditerranéenne, cultivée pour les diverses propriétés thérapeutiques de ses racines. Les conditions climatiques et environnementales de la Suisse ne permettent pas de pratiquer le semis direct en pleine terre avec des résultats satisfaisants : les cultures sont hétérogènes, les densités de plantes irrégulières et les rendements insuffisants. Entre 1999 et 2001, une technique de repiquage de plantons préparés en serre dans des plaques de polyester "Speedy" a été développée. Elle garantit une densité de plantation homogène et un rendement en racines de plus de 30 kg/a de matière sèche. La plantation en plein champ est possible à partir du 15 avril à basse altitude et de fin avril pour les zones de montagne. Une densité de 25 plantes/m2 semble offrir un bon compromis entre le rendement, le temps de nettoyage des racines et le coût des plantons.
![]()
![]()
Evolution des relations entre plants de tomate et Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici au Tessin
M. JERMINI ; R. CORBAZDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 28, n° 4 01/08/1996) / p. 243-246 (4)Au Tessin, entre 1990 et 1994, la fusariose vasculaire de la tomate dûe à Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici a évolué de la manière suivante : au début, les variétés de tomate porteuses de la résistance F1 ont été attaquées, celles qui étaient dotées de la résistance F2 n'ont été que peu ou pas touchées. En 1994, ces dernières variétés ont toutes été infectées en culture sous abri, à des degrés divers toutefois Des contrôles réalisés - chez un maraîcher pratiquant l'agriculture biologique - sur des isolats obtenus à partir de variétés de tomate avec résistance F2, ont montré qu'il ne s'agissait pas d'une race nouvelle du champignon. En effet, en condition contrôlée, c'est-à-dire sans autre pathogènes que l'isolat, les variétés pourvues de la résistance F2 ne sont pas infectées. Cette résistance ne se manifeste pas chez les maraîchers à cause des infections mixtes (Meloidogyne sp. Pyrenochaeta lycopersici). Par ailleurs, on a aussi isolé à partir de plantes avec résistance F2 des souches pathogènes sur variété sensible ou d'autres totalement apathogènes.
![]()
![]()
Metcalfa pruinosa Say, Hyphantria cunea (Drury) et Dichelomyia oenophila Haimah., trois curiosités entomologiques ou trois nouveaux problèmes phytosanitaires pour le Tessin et la Suisse ?
Entre 1991 et 1994 sont apparus en Suisse, et plus précisément dans le canton du Tessin, trois nouveaux ravageurs : la cicadelle Metcalfa pruinosa Say, l'écaille fileuse, Hyphantria cunea (Drury) qui, en Suisse, est un organisme de quarantaine, et la cécidomyie des feuilles de la vigne, Dichelomyia oenophila Haimah. L'écaille fileuse et M. pruinosa, originaires de l'Amérique du Nord, ont probablement été importées au Tessin par le biais du fort trafic commercial sur les principaux axes de communication avec l'Italie du Nord, où elles sont présentes depuis plusieurs années. Ont été repérés dans la région du Mendrisiotto deux foyers de M. pruinosa. La plupart des captures de H. cunea, effectuées avec des pièges à phéromones, ont été réalisées dans cette région, même si certains adultes ont été piégés dans la plaine de Magadino et dans la région de Locarno. La cécidomyie de la vigne a été trouvée dans les vignobles de Giornico et Biasca. Si la cecidomyie de la vigne peut être considérée comme une curiosité entomologique, M. pruinosa et H. cunea peuvent, dans le futur, devenir d'importants problèmes phytosanitaires. En conséquence, des mesures de lutte s'imposent pour limiter leur diffusion dans le territoire, et surtout pour éviter leur exportation vers d'autres régions suisses. Pour H. cunea, il faudrait prévoir une lutte généralisée avec Bacillus thuringiensis. La lutte contre M. pruinosa devrait se baser aujourd'hui sur l'utilisation d'insecticides ou d'une solution de nitrate de potassium pour lessiver le miellat et la cire produits par les insectes, mais la seule solution à long terme serait l'introduction d'un ou de plusieurs de ses antagonistes naturels.
![]()
![]()
Méthodes de lutte biologique et intégrée applicables contre les principaux ravageurs de la vigne
Cet article a pour objectif d'exposer l'évolution en cours dans les méthodes de contrôle et les stratégies de lutte contre les principaux ravageurs. Ces derniers sont ensuite énumérés (par ordre alphabétique) afin de résumer pour chacun d'entre eux les informations permettant d'opérer un contrôle valable avec les seuils de tolérance actuellement recommandés.
![]()
![]()
La mineuse américaine Phyllocnistis vitegenella, un nouveau ravageur de la vigne au Tessin
Corrado CARA, Auteur ; M. JERMINI, AuteurLa mineuse américaine de la vigne, Phyllocnistis vitegenella Clemens (Lepidoptera : Gracillariidae), est originaire d'Amérique du Nord. Signalée en 1995 en Italie, elle a été observée pour la première fois en Suisse en 2009, au Tessin, où elle accomplit trois générations annuelles. L'arrivée d'un nouveau ravageur soulève des interrogations quant à sa diffusion sur le territoire, sa nuisibilité et surtout sur les méthodes de lutte. Une première étude a donc été entreprise en 2010 au Centre de Cadenazzo d'ACW (Agroscope Changins-Wädenswil) pour connaître la dynamique des populations de cet agresseur. Les premiers résultats montrent que le pourcentage de feuilles attaquées par cep augmente en août-septembre. Aux vendanges, un niveau d'attaque moyen de 30,5% a été observé. Les contrôles effectués au pic de la deuxième et à la fin de la troisième génération ont révélé un taux de parasitisme de respectivement 13 et 16,7%. Cela démontre que l'environnement réagit rapidement vis-à-vis de cette nouvelle espèce exotique. Chrysocharis nephereus, Minotetrastichus ecus et Closterocerus trifasciatus sont les trois principales espèces de micro-hyménoptères (famille des Eulophidae) responsables du parasitisme observé. Il sera nécessaire d'analyser les interactions existantes entre les différents niveaux trophiques afin de pouvoir proposer des méthodes de gestion de l'environnement favorisant la lutte biologique contre ce nouveau ravageur.
![]()
![]()
Nouvelles perspectives pour la culture du châtaignier au sud des Alpes
Cet article décrit les débuts de la castanéiculture dans les régions du sud des Alpes, les systèmes de gestion du châtaignier et les problèmes variétaux. Il examine les besoins de recherche en fonction de la situation actuelle de la châtaigneraie et il suggère la possibilité de relancer cette culture sous une forme moderne et de créer des vergers de châtaigniers en particulier. Une opération qui vise à revaloriser le châtaignier, non seulement dans une optique économique, mais surtout dans ses multiples fonctions, pour lui permettre de reconquérir les rôles culturel et de paysage qui lui sont propres.
![]()
![]()
Phylloxera au Tessin : le retour
Par le passé cet insecte fut le véritable fléau de la viticulture mondiale. Le greffage des variétés européennes sur des porte-greffes américains avait réussi à le faire disparaître. Depuis 1980, le phylloxera est à nouveau d'actualité. Même s'il n'y a pas de certitude sur l'apparition de nouveaux biotypes et qu'une lutte n'apparaît pas pour l'instant justifiée, la vigilance est de mise.
![]()
![]()
Proposition d'une méthode de contrôle des populations de Scaphoideus titanus Ball dans le vignoble
M. JERMINI ; M. BAILLODDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 28, n° 3 01/06/1996) / (4 p. 201-204)Une méthode de contrôle des populations de la cicadelle Scaphoideus titanus Ball est proposée. Elle se base sur le contrôle visuel des populations larvaires depuis la mi-mai jusqu'à l'apparition des premières larves L4, et sur l'utilisation de pièges jaunes englués jusqu'à la fin de la saison. L'étude de la distribution des formes mobiles sur la pousse a permis de définir que, pour le contrôle visuel, il faut choisir une feuille au hasard dans la première moitié de la pousse, et plus précisément entre la deuxième et la sixième feuille.. Le piègeage est réalisé à l'aide pièges jaunes englués Aéroxon (100 x 250 mm), posés horizontalement au milieu de la végétation et changés chaque semaine. Le piégeage se montre plus fiable pour les adultes, car ils sont plus mobiles que les formes immatures. Le nombre de pièges à utiliser dépend de la densité des insectes et du degré de précision désiré. La méthode proposée s'adapte aussi bien à l'évaluation des essais de lutte qu'à l'échantillonnage des adultes de S. titanus dans le vignoble. Dans ce cas, l'utilisation de 14 ou 16 pièges permet d'estimer respectivement une population relative moyenne de 5 ou 4 adultes de S. titanus par piège, avec un degré de précision suffisant et un investissement limité.
![]()
![]()
Sécurité alimentaire : préoccupations
Les consommateurs ont perdu confiance dans la sécurité alimentaire. Cet article dresse un tour d'horizon des "points chauds" à surveiller : sécurité microbiologique (salmonellosa, listeria,...), sécurité chimique (pesticides, métaux lourds,...), ESB, OGM, qualité nutritionnelle,...
![]()
![]()
Le thrips de la vigne (Drepanothrips reuteri Uzel) en Suisse romande et au Tessin : étude faunistique et distribution hivernale
Des thysanoptères ont été récoltés dans diverses parcelles représentatives des vignobles de Suisse romande et italienne en 1989 et 1990. Le thrips de la vigne, Drepanothrips reuteri Uzel, constitue l'espèce dominante. Il a été trouvé dans toutes les parcelles suivies. L'étude de la distribution des femelles hivernantes de D. reuteri a montré que ces dernières hivernaient à la base des pousses de l'année. Les attaques printanières de D. reuteri sont donc surtout à redouter dans les systèmes de conduite privilégiant la conservation de ces organes (gobelet, cordon permanent). La méthode de contrôle d'hiver proposée reste avant tout qualitative. La relation entre la densité de population de femelles hivernantes et l'apparition de dommages au printemps reste à établir.