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Auteur Hervé HOSTE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (16)


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Dossier : Des solutions contre le parasitisme
Yves LEFRILEUX, Auteur ; Hervé HOSTE, Auteur ; Carine PARAUD, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage caprin, le pâturage présente de nombreux intérêts et ce, à divers niveaux : économique, temps de travail, valorisation des surfaces, bien-être animal... Mais, la question du parasitisme, notamment des strongles gastro-intestinaux, est un frein important à ce pâturage, les animaux s'infestant sur les parcelles. Pourtant, des solutions existent pour limiter l'impact du parasitisme. Tout d'abord, il faut privilégier un pâturage par bloc de parcelles, avec pas plus de 3 mois successifs de présence des animaux sur le même groupe de parcelles et des ruptures d'exploitation d'au moins 60 à 90 jours. L'état parasitaire du troupeau doit être suivi, à l'aide de coproscopie (coproscopie de groupes possible). Les animaux à forte production ou encore amaigris sont particulièrement à surveiller. Les traitements en cours d'année doivent être réservés aux animaux les plus parasités, le but étant de maintenir une population de vers n'ayant pas eu de contact avec les molécules anthelminthiques. Par contre, il faut prévoir de traiter tout le troupeau en fin de saison à l'entrée en chèvrerie, afin de limiter l'infestation des parcelles à la reprise du pâturage au printemps suivant. De plus en plus d'éleveurs s'orientent vers des pratiques alternatives, comme l'utilisation du sainfoin, en granulés par exemple. En effet, cette légumineuse est riche en tanins dits condensés, qui semblent limiter le niveau d'infestation. Des études sont en cours pour suivre l'évolution des pratiques des éleveurs et leurs impacts.
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Les tannins : bons pour les brebis, mauvais pour les vers ?
Hervé HOSTE, Auteur ; Blasius AZUHNWI, Auteur ; Marine RABEYRIN, Auteur ; ET AL., AuteurDe par leur richesse en tannins, plusieurs légumineuses fourragères tempérées telles que le sainfoin, les lotiers pédonculés et corniculés et le sulla ont autant d'intérêt alimentaire que sanitaire. Les tannins condensés sont les plus répandus chez les plantes. Dans le rumen et le tube digestif des animaux, ces tannins forment des complexes avec diverses macromolécules, en particulier les protéines En termes sanitaires, des résultats d'études répétés suggèrent que la consommation de ces plantes pourrait représenter une méthode alternative pour la maîtrise des nématodes gastro-intestinaux chez les petits ruminants (réduction des ufs de nématodes parasites dans les excrétions fécales, perturbation de l'installation des larves infestantes chez le mouton ou la chèvre). En outre, la consommation de fourrages contenant des tannins s'avèrerait favorable pour l'environnement (par exemple, réduction des émissions ruminales de méthane). Des essais ont défini un seuil d'ingestion minimal de 3 à 4 % de tannins condensés dans la matière sèche de la ration (au-delà de 8 à 10 %, des effets négatifs apparaissent). Toutefois, la teneur et la structure des tannins condensés d'une plante sont variables selon l'espèce, la variété ou le stade végétal. Les recherches se poursuivent pour mieux comprendre les relations entre quantité et qualité des tannins condensés (par exemple, étude pour déterminer comment les tannins agissent sur les vers du tube digestif).
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Consequences of the regular distribution of sainfoin hay on gastrointestinal parasitism with nematodes and milk production in dairy goats
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Gestion non chimique du parasitisme par les nématodes chez les petits ruminants
L'agriculture biologique est particulièrement touchée par le parasitisme en raison de son utilisation intensive du pâturage, alors que les traitements anthelminthiques y sont très encadrés. Cet article propose plusieurs méthodes naturelles de lutte contre les nématodes.
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Interactions between nutrition and gastrointestinal infections with parasitic nematodes in goats
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Parasitisme lié au pâturage en élevage caprin en agriculture biologique : Développement en partenariat d'une démarche analytique de gestion des risques d'infestations
La gestion du parasitisme en AB doit concilier 2 aspects contradictoires : une plus grande exposition des animaux aux risques parasitaires (étant donné l'utilisation préférentielle du pâturage) et une réduction des possibilités d'intervention. Pour répondre à cette problématique, une démarche a été construite avec des éleveurs. Cette méthode vise à analyser les caractéristiques des systèmes de production et des conduites de pâturage pour identifier les facteurs de risques parasitaires. Cette méthode a été élaborée sur une douzaine de cas-types relevant de situations d'élevages caprins variées. Cet article décrit cette démarche.
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Gestion non médicale du parasitisme : Méthodes alternatives à la chimiothérapie
Le mode usuel de contrôle des strongyloses gastro-intestinales des ruminants reposant de manière presque exclusive sur les anthelminthiques est désormais confronté à un certain nombre de limites au premier rang desquelles figure le développement croissant des résistances aux anthelminthiques. Cette remise en cause de la chimiothérapie explique les recherches de plus en plus nombreuses portant sur les méthodes alternatives de lutte contre les strongyloses. Cet article présente les principes d'action, les résultats acquis et les limites actuelles pour deux de ces méthodes. L'une est basée sur l'emploi de champignons nématophages afin de réduire la contamination du milieu extérieur. L'autre repose sur des propriétés anthelminthiques associées à des plantes riches en tanins dont la consommation a été associée à une réduction du parasitime. Ces deux exemples illustrent les progrès réalisés pour développer des solutions contribuant à une maîtrise plus intégrée du parasitisme.
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Maîtrise des strongyloses gastro intestinales des ruminants par l'application de traitements cibles
Les infestations par les nématodes du tractus gastro intestinal demeurent une des principales contraintes pathologiques associée à l'élevage des ruminants au pâturage. Le mode usuel de maîtrise de ce parasitisme reposait jusqu'à présent sur l'emploi des anthelminthiques. Cependant, devant l'expansion des phénomènes de résistances à ces molécules dans la population de vers, il devient désormais nécessaire d'adapter les modes d'utilisation des traitements pour en préserver l'efficacité à long terme et afin de gérer conjointement parasitisme et développement des résistances. Cette utilisation raisonnée des anthelminthiques repose sur un objectif commun visant à maintenir au sein des populations parasites des allèles de sensibilité pour diluer ceux à l'origine de la résistance. Un moyen pour atteindre ce but se fonde sur l'application non plus systématique, mais ciblée, des traitements dans les troupeaux, en cherchant à limiter les interventions aux seuls animaux les plus parasités. Ces méthodes s'appuient soit sur un diagnostic individuel ; soit sur des données épidémiologiques permettant d'identifier des catégories à risque, plus sensibles ou plus réceptives aux infestations. Les résultats correspondant à ces diverses démarches de traitements ciblés sont discutés en terme d'efficacité, d'applicabilité et de préservation des molécules anti parasitaires actuellement disponibles chez divers hôtes.
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Effets des tanins condensés et des plantes à tanins sur les strongyloses gastro-intestinales chez le mouton et la chèvre
Les strongyloses gastro-intestinales sont une des pathologies majeures chez les petits ruminants. Une méthode alternative de lutte est l'emploi de tanins condensés. Les plantes riches en tanins peuvent être des plantes ligneuses telles que le noisetier, le châtaigner..., des plantes fourragères telles que le lotier corniculé, le lotier pédonculé, le sainfoin... Les tanins peuvent également se trouver au niveau des fruits (glands...). Des études réalisées chez les caprins et ovins ont permis de mettre en évidence que la consommation de plantes riches en tanins avait un effet sur la capacité de l'animal à lutter contre les strongyloses gastro-intestinales, mais aussi sur sa capacité à maintenir un niveau de production malgré la présence du parasitisme. Cependant, il subsiste quelques interrogations quant à leur utilisation (préciser l'effet des tanins sur les animaux laitiers, déterminer la dose optimale d'utilisation en élevage, choix de la meilleure source de tanins...).
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Pâturage mixte entre ovins et bovins : Intérêt dans la gestion du parasitisme par les strongles gastro-intestinaux
Le pâturage mixte entre ovins et bovins est une des méthodes permettant de gérer le parasitisme par les strongles gastro-intestinaux. L'assainissement des prairies lors du pâturage entre hôtes différents repose sur la notion de spécificité relativement étroite des parasites pour un hôte donné : les bovins nettoient la parcelle pour les ovins et vice-versa. Il importe de préciser que la spécificité de l'hôte est plus ou moins stricte selon les espèces de strongles. Certaines espèces animales partagent un grand nombre de parasites (ex : le mouton et la chèvre), et dans ce cas, le pâturage mixte n'aura aucun effet bénéfique. Les conséquences positives sur le parasitisme sont souvent accompagnées de résultats zootechniques satisfaisants. On notera que le pâturage mixte peut également concerner d'autres espèces (chevaux...), que le risque de transmission des douves est possible entre espèces (mais peu de données sont disponibles actuellement). Enfin, le pâturage mixte présente d'autres effets bénéfiques (au niveau zootechnique, agronomique, phytotechnique...).
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Pâturage mixte entre ovins et bovins : intérêt dans la gestion des strongyloses gastro-intestinales
A côté d'un emploi réfléchi des traitements anthelminthiques, la maîtrise de ce parasitisme doit s'appuyer sur l'amélioration de la réponse de l'hôte et sur la gestion raisonnée de la principale source de contamination : les prairies. Le pâturage mixte (alterné ou simultané), notamment entre bovins et ovins, permet de réduire les infestations parasitaires : la forte spécificité des strongles pour leur hôte usuel explique la décontamination résultant du pâturage par une seconde espèce. Cet article fait le point sur les principaux résultats associés à ces pratiques de pâturage mixte. Les résultats parasitologiques et zootechniques sont généralement favorables dans le cas des ovins. Les limites potentielles inhérentes à ce type de pâturage sont également évoquées.
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Gestion du parasitisme chez les ruminants : Réduire la contamination parasitaire du milieu
La gestion agronomique du pâturage vise à minimiser le contact entre animaux et éléments parasitaires infestants. Le retournement régulier des prairies permet de maintenir un niveau modéré de parasitisme par les strongles. L'assèchement, le drainage et la restriction des accès aux points d'eau sont fondamentaux dans la lutte contre la grande douve. Une mise au repos des prairies peut favoriser l'assainissement, mais la durée de survie des larves dans les régions tempérées en limite l'intérêt. Le recours à des moyens de lutte biologique est plus novateur. L'ingestion répétée de spores de champignons prédateurs de nématodes par les hôtes permet un ensemencement des prairies qui offre des perspectives intéressantes dans la lutte contre les strongles. L'introduction de mollusques prédateurs de limnées permet de réduire l'incidence de la fasciolose en quelques années, mais son application pratique est encore limitée.
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Parasitisme par les trichostrongles du tube digestif chez les caprins : traitements actuels et perspectives de maîtrise pour l'avenir
Hervé HOSTEDans BULLETIN DE LA SOCIETE VETERINAIRE PRATIQUE DE FRANCE (N° 5 - Tome 86 01/11/2002) / p. 284-291 (8)Le parasitisme par les trichostrongles demeure une des dominantes pathologiques des chèvres élevées au pâturage mais, leur contrôle, par le seul recours à la chimiothérapie, devient de plus en plus problématique en raison d'une forte prévalence des résistances aux anthelminthiques dans cette espèce. Cette situation conduit à proposer des recommandations particulières d'emploi de ces molécules chez les caprins et de rechercher des méthodes alternatives de lutte qui sont présentées.
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Relationship between nematode parasitism of the digestive tract and the characteristics of dairy goat farms in two French regions
Au cours d'une enquête effectuée dans 20 élevages caprins du Centre et du Sud-Est de la France, le niveau d'infestation du tube digestif par des trichostrongles a été mesuré à 4 reprises au cours d'une saison de pâturage. La présence éventuelle de résistance aux benzimidazoles a été estimée par un test de réduction d'excrétion des oeufs de parasites. Les principales caractéristiques typologiques des exploitations, des troupeaux et du mode de gestion du parasitisme ont été relevées à l'aide d'un questionnaire. Une analyse multivariée en Composantes Principales a permis d'établir les associations et les oppositions entre les principales variables caractérisant les fermes et le niveau parasitaire. Par ailleurs, les facteurs expliquant la fréquence d'emploi annuel des anthelminthiques ont été analysés par une Analyse Discriminante. Résultats.