Détail de l'auteur
Auteur REUSSIR PATRE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (32)


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Marchés lait Bio
REUSSIR PATRE, AuteurTour d'horizon de la filière lait de brebis biologique sur la campagne 2021-2022, campagne marquée par une baisse de la consommation des produits issus de l'agriculture biologique : Les acteurs de la filière ont pu marquer le pas, notamment avec une baisse de la collecte au printemps permettant un meilleur étalement de la production sur l'année. Malgré cela, les fabrications de produits à base de lait de brebis sont en recul, tout comme les ventes, et ce d'autant plus en bio qu'en conventionnel, dans un contexte où l'inflation est forte pour les ménages français.
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L'agneau bio progresse encore
REUSSIR PATRE, AuteurLe projet ReVABio a réalisé un état des lieux de la filière ovine bio en 2019. Le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % (comparé à 2018). Les brebis bio représentent 230 t équivalent carcasse et les agneaux 1 630 t. Depuis 2012, le nombre de brebis allaitantes élevées en bio progresse, en moyenne, de 10 % tous les ans. Le nombre d'ovins bio abattus est également en progression : + 15 % dune année sur lautre. Le chiffre daffaires (au stade détail) de la viande dagneau bio sélève à 72 millions deuros. Cette viande est présente dans tous les circuits de distribution. Selon les organisations économiques de producteurs, les ventes se répartissent de la manière suivante : durant lhiver (30 %), au printemps (35 %) et durant lété-automne (35 %). La couverture de la forte demande en agneaux autour de Pâques continue à saméliorer grâce aux efforts de toute la filière bio.
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Marchés lait : Bio
REUSSIR PATRE, AuteurCet article apporte des informations chiffrées sur la filière ovine laitière biologique, illustrées à laide de graphiques. Durant la saison 2020-2021 (octobre 2020 à juillet 2021), la collecte de lait bio de brebis a été en hausse : elle a atteint 30,4 millions de litres, soit 9 % de plus quen 2019-2020. Le démarrage de la production a également été plus précoce. Par ailleurs, le nombre de brebis laitières certifiées bio a augmenté de 13 % en 2020 (par rapport à 2019), pour atteindre un cheptel de 153 000 brebis. Une grande majorité de ce cheptel se situe en Occitanie, et plus particulièrement en Lozère et en Aveyron. Par ailleurs, durant les sept premiers mois de lannée 2021, les produits fabriqués à partir de lait de brebis bio ont connu des dynamiques diverses : les fromages de brebis bio (hors fromages frais) poursuivent leur dynamique avec une hausse de 24,8 %, tandis que les produits ultra-frais (fromages frais, yaourts et laits fermentés) ont légèrement reculé (environ 3 %). Les graphiques présentés ont été réalisés par le GEB Institut de lÉlevage, daprès des données de FranceAgriMer et de lAgence BIO.
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Désaisonnez-vous vos brebis laitières ?
REUSSIR PATRE, AuteurLe désaisonnement permet aux éleveurs de brebis laitières de produire du lait à contre-saison (en automne et en hiver), ce qui présente plusieurs avantages : en circuit long, il permet de vendre sa production lorsque les prix dachat sont plus élevés ; en circuit court, il permet de produire tout au long de lannée. Avant de se lancer, il faut toutefois bien calculer le gain économique lié à cette pratique, ainsi que son impact sur lorganisation du travail. Dans cet article, trois éleveurs d'ovins lait pratiquant le désaisonnement témoignent. Deux dentre eux sont en bio. Renaud Desbiolles élève 30 brebis Lacaune en Savoie. Il transforme le lait de ses brebis en fromages et, pour assurer une production toute lannée, il pratique le désaisonnement grâce à un traitement lumineux cumulé à un effet mâle. Émilien Chaillou est basé en Ille-et-Vilaine. Ses brebis mettent bas à la fin du mois de juillet et ses agnelles en septembre, afin de répondre aux besoins de l'entreprise Triballat Noyal. Ce calendrier lui permet également de tarir ses brebis à la mi-avril et de se dégager du temps pour la récolte des fourrages. Pour désaisonner ses brebis, Émilien Chaillou réalise un flushing et joue également sur leffet mâle.
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Mieux rémunérer les élevages à lherbe du Massif Central
REUSSIR PATRE, AuteurDans un rapport concernant lélevage sur le Massif Central et son évolution, le CGAAER propose que soient reconnus les services environnementaux et culturels rendus par les élevages herbivores, notamment ovins, de ce territoire, via une aide publique renforcée. Cette aide, totalement revue, serait alors une rémunération pour ces services rendus et pourrait atteindre 875 euros lhectare. Cela serait un soutien fort à un « des élevages les plus respectueux des objectifs nationaux de transition agroécologique », alors que ce type d'élevage doit faire face à des contextes de plus en plus difficiles : baisse de la consommation d'agneau ou de Roquefort par exemple, faible rémunération, impact de la présence du loup ; ce dernier point étant un frein pour le maintien des pratiques pastorales.
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Utilisez-vous les médecines vétérinaires complémentaires ?
REUSSIR PATRE, AuteurCet article compile trois témoignages déleveurs ovins. Ces derniers répondent à la question : « Utilisez-vous les médecines vétérinaires complémentaires ? ». Lhoméopathie, la phytothérapie et laromathérapie peuvent en effet aider à gérer la santé du troupeau. Raphaël Bottemer, éleveur dans le Bas-Rhin, explique tout dabord pourquoi il nen utilise pas. Sébastien Rigaud, éleveur bio dans la Drôme, et Emeline Vadrot, éleveuse en Dordogne, expliquent ensuite pourquoi et comment ils en utilisent sur leurs agneaux et brebis.
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Dossier : Brebis laitières, alimenter au bon moment
REUSSIR PATRE, AuteurCe dossier est consacré à lalimentation des brebis laitières. Il a été réalisé à partir dun nouveau guide, intitulé « Lalimentation des brebis laitières », rédigé par le Comité national brebis laitières (CNBL) à partir des recommandations effectuées en 2018 par lInra (recommandations effectuées dans le cadre du projet Casdar Autelo 2015-2019). Ce guide sarticule en quatre parties : lalimentation des brebis durant la phase de gestation, dallaitement, de traite exclusive et de reproduction. Bien que ce dossier sattache à décrire lalimentation des brebis dans un contexte conventionnel, il peut contenir des informations intéressantes pour les éleveurs bio. Il commence par décrire la clé du rationnement des brebis laitières : trouver un équilibre entre besoins et capacité dingestion à une période donnée. Il explique ensuite limportance de reconstituer les réserves corporelles des brebis durant leur gestation et donne des conseils pour y parvenir. À la suite, il précise pourquoi les meilleurs fourrages doivent être distribués durant lallaitement, puis il apporte des conseils sur lalimentation des brebis durant la phase de traite exclusive.
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« Le vinaigre de cidre comme anticoccidien »
REUSSIR PATRE, AuteurLe fils de Jean-Roch Lemoine, éleveur dans lAube, souhaite reprendre lexploitation familiale et se tourner à l'avenir vers une démarche bio. Comme première étape, plusieurs éleveurs ovins bio leur ont conseillé lutilisation du vinaigre de cidre comme anticoccidien. Lefficacité du traitement ayant donné satisfaction sur un premier lot, Jean-Roch Lemoine la étendu à tous ses lots. Au final, bien que ce traitement demande un peu plus de temps, il est compatible avec la bio et revient moins cher : 15 centimes par agneau contre 25 pour le traitement conventionnel. Le traitement dure 2 mois et demi et commence lors de lallotement des agneaux sous la mère. Il consiste à installer, pour chaque lot de 80 agneaux, un seau deau de 20 litres dans lequel 25 cl de vinaigre de cidre sont dilués. Le plein est fait toutes les deux à trois semaines.
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De la luzerne pour la rotation et des brebis pour la consommer
REUSSIR PATRE, AuteurPascal Bellier est agriculteur dans le Loir-et-Cher sur 140 ha. Installé en grandes cultures (blé tendre, orge, féverole, pois, quinoa ), en bio depuis 2010, il a décidé de mettre en place un atelier ovin viande (aujourdhui 150 brebis) pour valoriser la culture de luzerne, indispensable à la rotation en bio. Son atelier de polyculture-élevage lui permet ainsi de valoriser la luzerne pour les animaux et dutiliser le fumier obtenu sur ses cultures. Après sept ans, la synergie entre élevage et cultures et lautonomie ainsi obtenue sont réelles, avec de bons rendements.
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Faire pâturer ses luzernes, c'est possible !
REUSSIR PATRE, AuteurEn élevage ovin, il est possible de faire pâturer des luzernes, à condition de respecter un ensemble de précautions. Éric Pottier, de l'Institut de l'Élevage, conseille notamment de veiller à la façon dont on fait consommer la luzerne, du fait que toutes les parties de la plante ne se valent pas en termes de composition et de valeur alimentaire : l'azote est concentré dans les feuilles, tandis que les tiges sont riches en cellulose, précise-t-il. De ce fait, il faudra adapter la sortie des brebis ou des agneaux sur le pâturage, et envisager des transitions alimentaires selon les cas.
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Du lait de brebis bio pour la gamme Vrai
REUSSIR PATRE, AuteurEmilie et Nicolas Michaud (EARL Monthierry) se sont installés à Saint-Germain-en-Coglès (35) comme éleveurs de brebis bio en 2004, et sont aujourd'hui à la tête d'un troupeau de 300 brebis. Le lait produit est collecté par la laiterie Triballat, à Noyal (35). L'article présente leur ferme : alimentation de leurs animaux (herbe, fourrage, un peu de concentré), gestion des agnelets, liens avec les vétérinaires...
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Des perspectives de croissance pour l'agneau bio
REUSSIR PATRE, AuteurLa consommation de viande bio tend à se développer en France. Néanmoins, un grand nombre d'agneaux élevés selon le cahier des charges de l'agriculture biologique sont encore commercialisés sous d'autres labels. Cela tient, notamment, aux politiques des groupements qui gèrent plusieurs filières aux cahiers des charges proches et peuvent faire passer les carcasses de l'une à l'autre selon la demande. L'agneau bio peine à se différencier suffisamment pour payer une plus-value bio conséquente aux éleveurs. Cependant la filière a bien progressé ces dix dernières années, et le potentiel de développement est encore important, selon Jean-François Vincent, éleveur de brebis en AB et président de Bio Centre.
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La biodiversité préservée grâce aux brebis
REUSSIR PATRE, AuteurC'est dans le sud de la province de Namur, en Wallonie, que Léo Van Santfoort s'est lancé, en 2004, dans la gestion de pâturages de réserves naturelles. Grâce à un financement de la Commission européenne destiné à protéger la biodiversité, il a pu acquérir des brebis et acheter des clôtures mobiles. Une convention de gestion a été passée avec la division de la nature et des forêts (service public de Wallonie). L'éleveur a pour obligation de respecter un cahier des charges précis sur 130 ha de pelouse calcaire qui lui sont alloués chaque année. Le cheptel de 700 têtes est certifié en agriculture biologique, et se compose de races ardennais roux, ardennais tacheté et mergelland. Le mouton ardennais, originaire de l'Ardenne belge, est considéré comme une race locale menacée et bénéficie d'un soutien de la région wallonne.
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La chicorée, une alternative aux anthelminthiques ?
REUSSIR PATRE, AuteurLe parasitisme coûte 97 000 euros par an à l'élevage anglais. De plus, des résistances aux anthelmintiques se développent. Dans ce cadre, des expériences ont été réalisées en Grande-Bretagne sur la chicorée, qui montre des vertus bioactives pour les ovins. Des animaux ont été comparés en pâture sur de la chicorée pure (variété Puna II) et sur un mélange de graminées et trèfles. On remarque sur chicorée une diminution du parasitisme de 40 % avant sevrage et 65 % après sevrage, et une augmentation de croissance des agneaux de 20 % avant sevrage et 25 % après sevrage. Les carcasses sont aussi meilleures. Pour évaluer l'impact à court terme, des animaux ont été mis en pâture sur chicorée pendant deux semaines. La charge parasitaire est réduite de 40 % sur les agneaux. Les tests de dégustation de la viande ne montrent pas de différence. Si les vertus de la chicorée semblent intéressantes, sa culture n'est pas évidente. Etudiée en Nouvelle-Zélande, elle a montré de bons résultats les deux premières années de culture, mais une perte drastique de matière sèche les troisième et quatrième années.
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Dans le Lot : La race Causses du Lot bien ancrée sur son territoire
REUSSIR PATRE, AuteurDans le Lot, l'élevage ovin occupe une place dominante sur un territoire propice qu'est la zone des Causses, ensemble de plateaux calcaires bordant l'ouest du Massif Central sur 8 000 km². La filière qui s'est développée autour de la race rustique Causses de Lot a permis sa sauvegarde, son amélioration génétique et son utilisation à travers le schéma de sélection F1-46 dans la production d'agneaux de bergerie sous signes officiels de qualité "Agneau fermier du Quercy" et "Agneau fermier des Pays d'Oc" Label rouge. L'article évoque l'organisation avancée de la filière ; l'activité de l'OES (organisme et entreprise de sélection), section génétique et indépendante de la section ovine OP ; la mission d'Ovilot, rattaché à la coopérative départementale Capel (coopérative multibranche qui comporte deux sections ovines) ; la structuration de l'OES en trois groupes (les groupe I et II étant les élevages à la base de la sélection, le groupe III concernant les éleveurs multiplicateurs) ; le schéma de production et de sélection à double étage (schéma qui permet la diffusion du progrès génétique via la production d'agnelles pures et d'agnelles F1-46, issues du croisement avec la race Île-de-France). La race, reconnue apte au désaisonnement, est également présentée.