Détail de l'auteur
Auteur Jacques CHIRON |
Documents disponibles écrits par cet auteur (12)


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Le commerce équitable à Biolait
Isabelle PETITPAS, Auteur ; Jacques CHIRON, Auteur ; Jean-Marie POILVET, AuteurEn plus du label bio, Biolait va plus loin dans sa démarche qualité en sengageant dans des procédures plus exigeantes. Depuis 2014, ce collecteur a notamment mis en place la Démarche Qualité Biolait. Cette dernière nest pas un label, mais une démarche de progrès à suivre pour chaque ferme adhérente. Elle garantit notamment (en plus des obligations du label bio) la non mixité bio / non bio sur les fermes et lutilisation daliments concentrés composés de grains bio produits en France. Bien avant cela, dans les années 2000, Biolait (en partenariat avec Biocoop) a créé la marque « Ensemble pour plus de sens ». Cette dernière porte des objectifs de commerce équitable nord-nord et a été un précurseur dans ce domaine (la labellisation Commerce Équitable a commencé à se développer à l'échelle Nord-Nord vers 2010). Toutefois, cette marque nest pas un label et peu de communication a été réalisée sur ses engagements, ce qui limite sa portée et nen fait pas un élément de différenciation (contrairement à la labellisation Commerce Équitable). En revanche, au printemps 2019, Biolait a obtenu le label « Fair For Life » après plusieurs mois daudit. Ce label garantit le commerce équitable entre les acteurs dune filière et pour les produits issus de cette filière.
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Dossier : La place de Biolait dans les circuits courts
Jacques CHIRON, Auteur ; Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; Clément GUÉRIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier explique pourquoi et comment le collecteur Biolait soutient ses adhérents qui effectuent de la transformation laitière. Une ferme qui transforme une partie de son volume vend moins de lait à la laiterie et les volumes vendus sont souvent plus variables. Toutefois, Biolait fait le choix de soutenir ces producteurs car la transformation laitière participe au développement de la bio et peut permettre de nouvelles installations. Ce dossier débute par les propos dYuna Chiffoleau, directrice de recherche à lINRA et co-animatrice du RMT Alimentation locale, qui définit ce que sont les circuits courts, ainsi que leurs impacts positifs (sous certaines conditions) pour les exploitations et les consommateurs. À la suite, Jean-Michel Péard, adhérent à Biolait et cofondateur, président et adhérent du réseau « Initiative À La Ferme » (SAS, à l'échelle nationale, de producteurs qui effectuent de la transformation laitière), explique en quoi consiste ce réseau et comment lui-même allie circuits courts et circuits longs sur sa ferme. Viennent ensuite les témoignages de plusieurs fermes laitières, aux situations diverses, toutes adhérentes de Biolait : La ferme des Jarouilles (Gironde) transforme une grande partie de son lait et réalise des livraisons anecdotiques à Biolait, elle décrit en quoi cette souplesse de collecte lui est favorable ; La ferme de Pincheloup (Eure) a, jusquà présent, valorisé tout son lait en direct, mais le fils qui va prochainement sinstaller va mettre en place la traite au champ et commercialiser le lait à Biolait ; Le GAEC du Pis Vert (Perche) transforme tout mais fait quand même le choix dadhérer à Biolait ; Le GAEC des Rieux (Haute-Marne) vend une partie de son lait sous STG Lait de Foin Dix autres témoignages sont apportés. Enfin, ce dossier est clôturé par un article sur Biocoop (partenaire de Biolait), qui fait également co-exister circuits courts et filières longues dans ses magasins.
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Pour décrocher la lune, il faut changer d'échelle
Jacques CHIRON, Auteur ; Christophe BARON, Auteur ; Ludovic BILLARD, Auteur ; ET AL., AuteurFin 2018, Biolait regroupait plus de 1300 fermes et collectait 73 départements. Cette évolution s'est faite en parallèle de celle de la demande en produits biologiques, de plus en plus importante. En tant que groupement de producteurs, Biolait a "grossi" et s'est complexifié en tant qu'organisation. Comment garder son âme, dans ce contexte de changement d'échelle, mais aussi comment s'organiser pour garantir que le fonctionnement démocratique et humain soit toujours au cur du projet ? Biolait n'a pas esquivé la question. De nombreux changements ont permis d'adapter le fonctionnement à la réalité. Les temps d'échange avec les producteurs ont été renforcés. Le rôle et les missions des administrateurs ont évolué, avec de nouvelles commissions en phase avec les demandes des adhérents sur le terrain. L'équipe des conseillers techniques s'est agrandie, un poste dédié à la communication a été créé...
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Des producteurs de lait bio libérés ?
Éric GUIHÉRY, Auteur ; Jacques CHIRON, AuteurDès le début de la conversion en bio, la question de la vente du lait se pose. Il faut premièrement observer les conditions de résiliation du contrat en cours, passé avec le collecteur conventionnel. Puis en choisir un nouveau. Depuis 2016, l'article L631-24 du Code rural reconnaît le produit bio comme un produit différent d'un produit conventionnel. La résiliation du contrat conventionnel en est facilitée et peut prendre plusieurs formes (simple préavis, respect de la durée de l'engagement mais avec une valorisation du produit en AB...).
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Dossier : 20 ans de Biolait
Patrick GUILLERME, Auteur ; Jean-Paul LE BIHAN, Auteur ; Jacques CHIRON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier rassemble des contributions d'adhérents qui racontent leur action au sein de Biolait depuis que l'association a démarré, il y a une vingtaine d'années. Ainsi, Patrick Guillerme, du GAEC de Brural (56), revient sur le texte qu'il avait écrit en 1996, sur la bio, le prix du lait, les limitations de la production, et apporte quelques éclairages sur le contexte de l'époque. Puis, ce sont les témoignages suivants : - La trésorerie, il y a 20 ans (Jean-Paul Le Bihan, GAEC de l'Aubépine (56)) ; - Le service collecte, il y a 20 ans (Jacques Chiron, GAEC des Belles Contrées (44)) ; - Le service qualité, il y a 20 ans (Dominique Guillerme, GAEC de Brural (56)) ; - Relais local et service matériel, il y a 20 ans (Jean-Louis Le Normand) ; - Madeleine Clouet, assistante qualité ; - 20 ans déjà ! (Alain Delangle, producteur bio en Basse-Normandie et membre du bureau de la FNAB) ; - Interview d'Olivier Buiche, directeur général de la coopérative "Lact'Union" ; - Une histoire faite de rencontres avec des femmes et des hommes passionnants (Franck Bardet, responsable filières animales à Biocoop) ; - Les lancements de collecte (des témoignages sur l'arrivée de Biolait à Lusanger (44), en Bretagne, en Basse-Normandie, dans le Nord-Pas-de-Calais, au GAEC de Souilly (89), en Bourgogne, dans l'Aveyron, en Auvergne, dans le Maine-et-Loire, en Rhône-Alpes, chez Didier Noël (08), dans le Sud-Ouest).
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20 ans de BIOLAIT
Jacques CHIRON, AuteurDans la première partie de l'article « Les premières années de BIOLAIT : de 1994 à 1999, la " bio " partout et pour tous ! », les principales étapes de la couverture du territoire français par l'organisation de BIOLAIT pendant les 4 premières années sont rappelées. Le développement a été rapide grâce à l'implication forte des producteurs de chaque région, et plus particulièrement des " relais locaux ", pour passer d'un petit groupe autogéré, en 1995, à une PME de 50 salariés. La deuxième partie de l'article, « BIOLAIT : Une Utopie réaliste », reproduit l'entretien réalisé en février 1995 auprès de Jacques Chiron, président de BIOLAIT de 1994 à 1998. Il donne une image de ce qui animait les fondateurs du groupement et du sens de leur démarche.
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Dossier : La Lorraine, une terre d'élevage
Rémi LALEVEE, Auteur ; Jacques CHIRON, Auteur ; Flavie TIRET, Auteur ; ET AL., AuteurLes treize petites régions agricoles de Lorraine sont brièvement présentées, avec leurs différentes potentialités agroclimatiques, leurs surfaces certifiées biologiques et les orientations technico-économiques régionales. Un administrateur de Biolait décrit l'histoire et le fonctionnement du réseau Biolait dans l'Est de la France. Rémi Lalevée, éleveur bio et administrateur, décrit sa ferme de 25 montbéliardes, ainsi que les motifs de son engagement à Biolait. Deux autres élevages sont aussi décrits, ainsi que des initiatives de développement local : une caisse de mutualisation pour valoriser les primes « bio » même pour les producteurs certifiés qui ne sont pas collectés en bio ; un programme Agriculture-Environnement Vittel de l'Inra contracté entre les éleveurs et la société Vittel afin de réduire les taux de nitrates de l'eau destinée à être embouteillée.
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Pour que tous les producteurs bios deviennent des consommateurs bios !
Jacques CHIRON, AuteurTrès souvent, on établit une corrélation directe entre prix à la production et prix à la consommation, avec la vision que moins l'offre est abondante, plus les prix sont élevés pour les producteurs. Pour l'auteur, paysan bio à Vay (44), cette approche est simpliste. En effet, les prix de vente pour les producteurs sont liés aussi à leurs objectifs stratégiques et à leur organisation et les prix aux consommateurs dépendent notamment des choix du magasin face à la bio (niche ou voie d'avenir). Si l'objectif est bien de développer la bio, il faut agir pour une baisse des prix aux consommateurs afin de sortir l'AB de sa position de niche, d'où une meilleure structuration des filières et donc une baisse des coûts intermédiaires et non pas automatiquement du prix de vente du producteur. Mais, pour cela, il faut que les producteurs bio s'investissent dans les filières, dans les démarches de commercialisation afin de rester maîtres du jeu. Cela demande aussi aux producteurs de s'organiser pour assumer collectivement les excédents liés aux décalages de croissance entre offre et demande. L'option « maintien de l'AB sur un marché de niche » amène aussi nombre de produits bio à ne pas être valorisés en AB. L'option « baisse des prix » amènera à développer la bio à grande échelle : cela contribuera à élargir le champ de la demande en AB et tout produit acheté en AB à un prix proche du conventionnel ne sera plus acheté en conventionnel. On aurait alors un effet boule de neige, favorable à l'AB.
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15 ans déjà !
Jacques CHIRON, Auteur ; Yannick ALLARD, Auteur ; Christophe BARONLe dossier évoque la nécessité de regroupement de l'offre de lait bio (pour sa valorisation), telle qu'elle est apparue à des producteurs de lait bio de Loire-Atlantique et du Morbihan, en 1994, et l'évolution de la collecte par BIOLAIT au fil du temps : - Il fallait la faire ! ; - Coup d'oeil sur les 15 années d'activité de Biolait ; - Biolait des "valeurs à vivre".
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La merveilleuse astreinte de la traite ou l'idée que je m'en fais
Jacques CHIRON, AuteurJacques Chiron, éleveur bio en Loire-Atlantique, donne ici quelques réflexions personnelles sur l'astreinte de la traite. Cette dernière est souvent vécue par les éleveurs comme une obligation et un frein à l'installation. Pour Jacques, qui a fait l'expérience des contraintes de nombreux autres métiers, c'est une question de représentation mentale. Il est possible de bien vivre la traite dès lors qu'on choisit cette astreinte au lieu de la subir et que cette tâche est effectuée avec plaisir. L'éleveur expose ensuite le rythme particulier de traite qu'il suit. Sachant que la vache sécrète du lait de façon optimale pendant 16 h après la traite et s'arrête après 20 h, il trait trois fois en deux jours au lieu de quatre. Il évoque ensuite les avantages et inconvénients de ce rythme et la bonne adaptation des animaux.
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Biolait : du lait bio partout et pour tous !
C'est pour donner sa chance à tout producteur de lait bio, ainsi qu'à tout transformateur intéressé, que six producteurs de Loire-Atlantique et du Morbihan ont décidé, fin 1994, d'organiser la collecte de lait bio. Récit d'une aventure où l'ajustement entre l'échelle, le marché et une certaine éthique, impose une rigueur constante.
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Biolait : pour développer la bio partout et pour tous
Biolait est né en 1994, de la volonté de producteurs de lait bio ou de producteurs en reconversion du Morbihan et de Loire Atlantique, avec pour objectifs : -Favoriser le développement de l'agriculture biologique, "sans limite, jusqu'à supplanter l'agriculture traditionnelle", - Apporter la même valorisation à tous les producteurs de lait bio, - Participer à l'organisation interprofessionnelle de la filière, du producteur au consommateur. Organisation, résultats après 18 mois de fonctionnement et perspectives de développement.