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Auteur JD. ARNAUD |
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Semences biologiques de grandes cultures : Encore difficiles à trouver et chères (Dossier - Semences & plants biologiques)
Dans le cadre du projet CASDAR coordonné par l'Agence Bio sur les semences biologiques, une étude s'est concentrée spécifiquement sur les grandes cultures. Elle est basée sur des résultats statistiques et sur des enquêtes réalisées auprès des établissements producteurs de semences et auprès des agriculteurs qui les utilisent. Malgré une production de semences biologiques en hausse, Il demeure des difficultés d'approvisionnement en variétés adaptées et les prix sont parfois trop élevés. Toutefois, cette situation varie selon les espèces considérées, et des évolutions encourageantes sont observées notamment en ce qui concerne les céréales. Cette étude a permis de définir différentes voies d'amélioration : la création de variétés mieux adaptées à la culture biologique, la mise en place de réseaux d'expérimentations des variétés, l'amélioration des techniques de production, la recherche, la motivation et la formation d'agriculteurs multiplicateurs, une meilleure diffusion des informations et une meilleure concertation entre les acteurs de la filière. Un paragraphe présente brièvement la situation dans le cas des semences fourragères.
Les légumineuses fourragères, une voie pour concilier autonomie en protéines et préservation de l'environnement
Les surfaces de légumineuses fourragères en culture pure décroissent depuis plusieurs décennies alors que les associations résistent mieux. L'intérêt pour les légumineuses varie selon les systèmes de production, assez contrastés aujourd'hui. Aux atouts classiques de ces prairies à base de légumineuses (économie d'engrais azoté, production de protéines, sécurisation du système fourrager), il faut ajouter les bénéfices pour l'environnement (énergie, nitrates) ainsi que la qualité et la traçabilité des produits animaux. Ces atouts devraient prendre davantage de poids dans l'avenir. Le débat sur la réforme de la PAC pourrait mieux prendre en compte les contributions positives des prairies à base de légumineuses et la filière fourragère devrait développer une véritable stratégie de promotion des différentes associations bien adaptées à des contextes pédoclimatiques européens très variés, diverses propositions sont faites.