Détail de l'auteur
Auteur R. SCHWARZEL |
Documents disponibles écrits par cet auteur (10)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Comparaison de deux réseaux d'essais variétaux de blé d'automne en cultures biologique et extensive
R. SCHWARZEL ; Lilia LEVY ; M. MENZI ; ET AL.Deux réseaux d'essais variétaux de blé d'automne ont été conduits de 2002 à 2004, l'un selon les exigences de l'agriculture biologique et l'autre en conditions extenso. La comparaison des réseaux avait pour but de mettre en évidence les éventuelles interactions entre le mode de culture et la variété. En dépit d'importantes différences au niveau des techniques culturales, la concordance des résultats des deux réseaux d'essais est très bonne. Le rendement moyen dans le réseau bio correspond à 71 % de celui obtenu en extenso. Les pailles sont en moyenne 7 % plus courtes et la verse 22 % plus faible en conditions bio. Les variétés sont en moyenne un demi-jour plus précoces à l'épiaison en conditions bio. Le poids à l'hectolitre et le poids de mille grains sont pratiquement identiques dans les deux modes de culture. En se basant sur ces données, on peut conclure que les variétés de blé d'automne se comportent de manière très semblable en conditions bio et extenso.
Qualité boulangère du blé d'automne dans les essais d'homologation extenso et bio
Des essais d'homologation de blé d'automne ont été effectués pendant les années 2002, 2003 et 2004 dans les réseaux de culture extenso et bio. Les résultats comparatifs des analyses de qualité boulangère sont présentés ici. Pour les analyses rhéologiques, les variétés cultivées dans le réseau bio obtiennent des résultats généralement plus bas. Dans les tests de panification, les résultats sont pratiquement identiques pour les deux réseaux. Les corrélations entre les deux réseaux pour les différents paramètres de la qualité boulangère sont très élevées, indiquant que ces variétés peuvent être testées aussi bien dans un réseau que dans l'autre pour déterminer leur qualité boulangère.
Variétés de céréales recommandées par l'interprofession pour la récolte 2005
Présentation des variétés de céréales recommandées en Suisse en 2005, avec les résistances aux diverses maladies et la teneur en protéines.
Test ELISA sur les tubercules de pomme de terre : peut-on automatiser les prélèvements de jus ?
Un prototype de robot a été construit pour automatiser le prélèvement du jus de tubercules de pommes de terre pour le test ELISA. Cette machine prélève le jus à la base des germes à la couronne des tubercules. La cadence de travail est deux à quatre fois moins rapide que le prélèvement manuel. Le taux de réussite pour les prélèvements de jus a finalement atteint 80 % en moyenne.
Modèle épidémiologique des virus de la pomme de terre : validation et application pour la prévision
Un modèle de simulation de l'épidémiologie des virus de la pomme de terre a été développé et intégré dans le système de prévision et d'aide à la décision "TuberPro". Cet article compare les simulations avec les résultats des essais (validation) effectués à Changins et dans 4 lieux de production de plants. Ensuite, les infections moyennes détectées dans la certification des plants de pommes de terre en Suisse romande, ainsi que les proportions de lots qui peuvent être certifiés en classes AS, A ou B, ou doivent être refusés, sont comparées avec les résultats des simulations. Les validations montrent que le modèle est capable de reproduire l'infection par le virus PVY dans la plupart des cas d'une manière satisfaisante, et l'infection par le PLRV avec une précision moindre. Il est possible d'estimer l'infection moyenne par les virus graves pour l'ensemble de la production, ainsi que les proportions des lots qui peuvent être certifiés par classe. Pour des champs particuliers, il est difficile de prévoir l'infection virale avec suffisamment de précision ; il est toutefois possible d'estimer le risque de déclassement. Le système TuberPro peut donc servir d'outil d'aide à la décision pour déterminer les dates de destruction des fanes.
Nouvelles perspectives dans la production de plants de pommes de terre
De nouvelles mesures sont proposées pour rendre plus performante la production de plants de pommes de terre certifiés. L'introduction de la gestion des générations améliore partiellement la qualité sanitaire des plants certifiés et rendrait le système de certification suisse conforme aux normes ECE-ONU. Le modèle de simulation des transmissions de virus Tuber-Pro est un moyen d'aide à la décision permettant d'assouplir la fixation de la date de défanage ; de plus, il permet de cibler les lots à tester. Un effort particulier doit être fait pour améliorer la qualité sanitaire des lots de prébase et base. Plusieurs propositions sont décrites. Les exigences techniques et les contrôles pour la production de plants certifiés pourraient alors être assouplis tout en garantissant la même qualité sanitaire qu'aujourd'hui.
Pourriture bactérienne des tubercules de pomme de terre : progrès dans la détection des infections latentes d'Erwinia chrysanthemi et dans la prévision des attaques au champ
En Suisse, les tests de laboratoire ne participent pas encore à la lutte préventive contre la pourriture des tiges de pomme de terre causée par les bactéries du genre Erwinia. Les lots de multiplication sont encore choisis selon des critères visuels : absence de symptôme de type jambe moire ou de flétrissement dans les cultures. Les résultats de ce travail présentent les progrès réalisés dans la détection des populations latentes d'Erwinia chrysanthemi qui contaminent la pelure des tubercules. Le seuil de détection des Erwinia au test Elisa est de 10^5 bactéries/ml. Il peut être abaissé à moins de 1000 bactéries/ml de jus de pelure si on amplifie au préalable la population vivante. Cette amplification, en conditions d'anaérobiose dans le milieu DPEM, a été appliquée à la détection d'E. chrysanthemi dans 133 lots de plants Eba et Désirée certifiés en 1993 : 10 % des lots portaient une population E. chrysanthemi vivante détectée par cette méthode, ce que confirment en partie les observations dans les cultures en 1994. En ce qui concerne la prévision du risque lié à E. chrysanthemi et également à E. carotovora ssp. atroseptica, il serait souhaitable d'évaluer à plus grande échelle l'apport des contrôles de laboratoire dans le choix des lots à multiplier.
Quels facteurs déterminent l'infection virale des pommes de terre ?
"La situation actuelle de la production des plants de pommes de terre en Suisse romande est analysée. Les facteurs qui influencent le taux d'infection virale sont groupés en 3 classes : facteurs non contrôlables, décisions stratégiques (prises avant la plantation) et décisions tactiques (prises lors de la plantation ou au cours de la saison). Une analyse de sensibilité du modèle ""EPOVIR"" est menée, en prenant des valeurs représentatives de la sitaution actuelle pour chaque facteur. Le taux d'infection est principalement déterminé par les facteurs non contrôlables et les décisions stratégiques : la pression des vecteurs de l'année, la sensibilité de la variété au PVY, l'infection du lot de départ et les différences régionales dans la pression des vecteurs. Parmi les décisions tactiques, seules l'épuration et la date de défanage ont un certain effet. Les mesures stratégiques offrent donc le plus grand potentiel pour l'optimisation de la production : choix de variétés peu sensibles au PVY, régions peu fréquentées par les pucerons ailés et lots de départ sains."
Un modèle de simulation au service des producteurs de plants de pommes de terre
EPOVIR est un modèle épidémiologique des viroses de la pomme de terre, couplé avec un modèle de la croissance des plantes et un modèle du bilan hydrique du sol. Son application pratique offre de nouvelles perspectives pour la production de plants de pommes de terre. Le modèle calcule les taux d'infection des tubercules par le virus Y et par le virus de l'enroulement, ainsi que le rendement et le calibre. Il peut être utilisé pour faire des prévisions d'infections virales et de rendement. Il permet de déterminer le dates de défanage optimales et d'évaluer l'impact des mesures culturales. Il peut également être utilisé pour la formation des producteurs et des experts. Ces applications potentielles sont décrites avec des exemples. Le modèle est actuellement intégré dans un système d'aide à la décision appelé "TuberPro".
Le désherbage mécanique des pommes de terre - Possibilités et limites
Différents outils de désherbage mécanique pour la culture de pommes de terre ont été comparés pendant 5 ans dans des sols mi-lourds. La bineuse à socs, permettant une combinaison de trois types d'outils, s'est avérée efficace pour lutter contre la majorité des adventices présentes. La bineuse à étoiles s'est distinguée par sa bonne efficacité de désherbage jusqu'à des stades de végétation avancés et par son effet d'émiettement des mottes. Elle constitue ainsi une solution intéressante, plus souple d'emploi que la bineuse à socs, mais qui requiert plus de doigté et parfois plus de temps pour obtenir un réglage adéquat. La herse étrille peut être utilisée pour compléter le sarclage entre les buttes.