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Dossier spécial : Implantation de cultures dans des couverts végétaux dautomne couchés au rouleau faca : laitue et haricot
Hélène VEDIE, Auteur ; Abderraouf SASSI, Auteur ; Brieuc DESAINT, Auteur ; ET AL., AuteurEn maraîchage, les références sur les couverts végétaux (CV) sont encore peu nombreuses. Dans le cadre du projet COPREAU, le GRAB a mis en place un essai bio en plein champ afin dobtenir des références en croisant deux facteurs : le type de couvert végétal x le mode de destruction du couvert. Trois modalités de CV ont été testées (Sol nu ; CV1 = Blé + Pois + Trèfle Incarnat ; CV2 = Orge + Féverole + Pois), ainsi que trois modalités de destruction (EV = Broyage du couvert et enfouissement par le travail du sol ; RF = Couchage du couvert au rouleau faca et travail du sol limité à la ligne de semis/plantation ; Paillage plastique). Deux cultures différentes ont ensuite été implantées : des laitues et des haricots. Un suivi du développement des couverts, de différentes caractéristiques du sol et du développement des cultures a pu être réalisé. Les deux types de CV se sont très bien développés (biomasse de plus de 11 tMS/ha), mais un déséquilibre a été observé dans leur composition avec une prédominance de blé dans le CV1 et de féverole dans le CV2. Concernant les modalités RF, le stade de couchage du CV2 a été bien choisi, alors quil a fallu trois passages de rouleau faca pour maîtriser le CV1. Pour la salade, les rendements semblent être affectés par le type de couvert : ils sont inférieurs pour les modalités CV1 (riches en blé). Le mode de destruction semble également influencer les rendements : la présence accrue de limaces pour les modalités RF engendre plus de déchets. Les rendements des haricots semblent être uniquement impactés par le mode de destruction des CV : les modalités RF ont un rendement inférieur et sont en retard dune dizaine de jours. Globalement, la technique des couverts couchés engendre des pertes de rendement sur les deux cultures. Les résultats confirment aussi limportance de tester la technique pour des couples « couvert-culture ».
Gestion des Nématodes à galles en maraîchage sous abri
La plupart des plantes maraîchères sont sensibles à Meloidogyne spp. Ces derniers sont des nématodes à galles responsables dimportants dégâts en cultures maraîchères sous abris. Leur développement est généralement le reflet dun déséquilibre microbiologique du sol. Ils ne peuvent pas être éradiqués mais il est possible de les maintenir en dessous de leur seuil de nuisibilité. Pour cela, la prophylaxie doit être pratiquée toute lannée et à tous les niveaux de litinéraire technique. Des actions assainissantes (solarisation, couverts végétaux) peuvent être mises en place au moment de linterculture. Sur le long terme, il faut favoriser les pratiques améliorant lactivité biologique du sol. Cette fiche technique apporte des éléments permettant de connaître le stade dinfection dune parcelle via lIndice de Galle Racinaire (IGR) et des analyses en laboratoire. Elle détaille ensuite les éléments de prophylaxie à appliquer, ainsi que les différentes pratiques culturales possibles pour lutter contre les nématodes. Parmi ces méthodes, le texte se focalise plus particulièrement sur les effets de différents couverts : plantes pièges (sorgho fourrager), plantes de coupure (sorgho variété Jumbo) et plantes biofumigantes (moutarde).
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2018
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente le programme dexpérimentation en maraîchage bio mis en place par le GRAB en 2018. Un tableau permet, tout dabord, de récapituler et de classer par thème les différents essais (Fertilisation/Fertilité/Entretien du sol ; Système de culture ; Biodiversité fonctionnelle ; Protection des cultures ; Variété/Irrigation/techniques culturales). Il rappelle également les différents partenaires, ainsi que les financeurs associés à chaque essai. Les différentes expérimentations sont ensuite détaillées avec la description du cadre dans lequel elles sinscrivent, leurs objectifs, les dispositifs mis en place, ainsi que les premiers résultats obtenus.
Dossier spécial : Des systèmes de culture pour maîtriser les populations de nématodes à galles : résultats de lessai du GRAB dans le projet GEDUBAT
Hélène VEDIE, AuteurLe projet GEDUBAT (Gestion Durable des Bio-Agresseurs Telluriques), coordonné par le Ctifl et financé par Ecophyto, visait à tester sur 6 ans des techniques alternatives pour réduire la pression des pathogènes telluriques (en particulier les nématodes) sur les cultures sous abri. Dans le cadre de ce projet, le GRAB Avignon a mis en place un essai "système" pour comparer différentes stratégies de combinaisons de leviers pour limiter les populations de nématodes à galles (diversification des cultures, engrais verts, limitation des plantes hôtes, solarisation, apport de MO ). Deux systèmes ont été étudiés : le système 1 qui vise une rentabilité maximale et le système 2 qui vise à diminuer la prise de risque nématodes. Différentes mesures ont été réalisées : niveau des dégâts sur les cultures, suivi des populations, suivi dindicateurs biologiques de fertilité des sols, bilan technico-économique des deux systèmes. Les résultats obtenus ont permis de conforter les règles de décision prises sur les deux systèmes et de contenir la pression des nématodes à un niveau modéré. Pour réussir, il faut mettre en place un maximum de mesures de régulation : mesures prophylactiques, rotations et solarisation.
GONEM : Groupe Opérationnel sur la gestion des NEMatodes à galles en maraîchage en PACA
Hélène VEDIE, AuteurGONEM est un projet des groupes opérationnels du Partenariat Européen pour lInnovation (PEI). Il est porté par le GRAB et soutenu par des fonds du Feader et de la région PACA. Il a commencé en 2018, pour une durée de 4 ans. Son objectif est de développer et dévaluer différentes stratégies de lutte alternatives contre les nématodes à galles en maraîchage. Il sinscrit dans une démarche de recherche participative. Le projet est en effet multipartenarial : chercheurs, expérimentateurs, conseillers et dix maraîchers. Une phase de co-conception a permis de mettre en place des systèmes culturaux innovants sur chaque exploitation. Ces systèmes ont été conjointement élaborés par tous les acteurs. Ainsi, dix expérimentations système ont vu le jour afin détudier des combinaisons cohérentes de pratiques (choix du matériel végétal, techniques culturales à visée assainissante). Ces expérimentations concernent principalement des systèmes sous abris froids. Leur évaluation se fera en collaboration étroite avec lensemble des acteurs. Lobjectif est de stimuler linnovation et le changement de pratiques chez des agriculteurs.
Screening de couverts végétaux pour une utilisation en couverts couchés
Hélène VEDIE, Auteur ; Abderraouf SASSI, Auteur ; Chloé ROCHAT, Auteur ; ET AL., Auteur | AVIGNON CEDEX 9 (Maison de la Bio - 255 Chemin de la Castelette, BP 11283, 84 911, FRANCE) : GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) | 2018Limplantation de cultures sous couvert présente de nombreux avantages. Dans ce domaine, contrairement aux grandes cultures, très peu de références sont disponibles en maraîchage. Dans le cadre du projet COPREAU (COuverts végétaux pour Préserver la Ressource en EAU), le GRAB a effectué une sélection de différents couverts végétaux destinés à une utilisation maraîchère. Il a pour cela évalué le développement, la « couchabilité » et le potentiel de repousses de huit couverts différents : avoine ; blé-maïs ; avoine-féverole ; seigle-pois ; féverole-trèfle incarnat ; avoine-pois-vesce-moutarde ; seigle-féverole-trèfle dAlexandrie ; triticale-pois-phacélie. Ces couverts ont été semés le 27 mars 2018, à la volée, avec un enfouissement superficiel à laide dune herse rotative et dun rouleau. Ils se sont globalement bien développés même si les semis se sont avérés hétérogènes. Ils ont été couchés au rouleau Faca le 26 juin, puis broyés et enfouis le 4 septembre. Globalement, les différents couverts testés ont donné satisfaction avec des espèces et des doses adaptées. Le temps laissé à la réalisation de leur cycle de culture (trois mois, de fin mars à fin juin), est à la fois adéquat pour leur développement et correspond à une période dinterculture en maraîchage de plein champ (notamment pour les choux et les poireaux). Les biomasses obtenues sont par contre hétérogènes et la destruction aurait pu être anticipée pour certains couverts.
Dossier Couverts végétaux : Destruction de couverts avec un rouleau crêpeur en maraîchage bio : opération réussie au GRAB ! Mais qui nécessite encore quelques ajustements...
Florian GEORGEL, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLes couverts végétaux présentent des intérêts en maraîchage (pas de travail du sol, fertilité, lutte contre les adventices, retenue deau). Les modalités dusage sont encore à améliorer. Cet essai du GRAB Avignon teste lutilisation du rouleau crêpeur ou FACA pour détruire le couvert (seigle/pois fourrager) en un seul passage et implanter la culture maraîchère dans la foulée. Une culture de courge est suivie, selon 3 modalités : couvert roulé, couvert broyé/enfoui et pas de couvert. La réussite de la destruction, en un seul passage, du couvert avec ce rouleau est conditionnée par le stade de développement de la totalité du couvert et le poids du matériel. Le couvert roulé réduit drastiquement le temps de désherbage mais on y trouve plus de limaces et de campagnols (bien gérés par piégeage et phosphate ferrique). La compaction du sol est plus importante que pour les autres modalités et impacte fortement le rendement (plus faible disponibilité dazote, enracinement des courges plus superficiel). Cet essai doit se poursuivre pour évaluer les effets du non travail du sol, à plus long terme, et trouver des solutions adaptées au sol de lexpérimentation, sensible à la compaction (limoneux argileux).
Projet SoilVeg - La production de légumes biologiques sans travail du sol avec le Rouleau crêpeur est expérimentée dans 9 pays européens
Hélène VEDIE, AuteurSynthèse des résultats à mi-parcours du projet européen SoilVeg, qui étudie des systèmes de production de légumes biologiques sans travail du sol. Lutilisation du rouleau crêpeur ou faca est testée dans toute lEurope comme outil de destruction de couverts végétaux sans travail du sol. Lintérêt réside dans le maintien de la fertilité des sols, la biodiversité, léconomie dénergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le défi technique est important, notamment dans les conditions pédo-climatiques nord-européennes et, pour le moment, cette technique de non-travail du sol induit une baisse des rendements. Lobjectif est de définir des solutions techniques adaptées aux contraintes de chaque site de test. Les résultats obtenus sont brièvement détaillés : choix des espèces des couverts, diminution des rendements, développement des systèmes racinaires, adventices, disponibilité des éléments nutritifs, biodiversité, consommation dénergie, modélisation des émissions de gaz à effet de serre, stockage de carbone dans les sols.
Vers un nouveau mode de gestion des couverts végétaux en maraîchage biologique : cultiver sur un couvert couché
Hélène VEDIE, Auteur ; Emmelie MOHRMANN, Auteur ; Abderraouf SASSI, AuteurLe GRAB conduit des recherchesDans le cadre du projet européen « SoilVeg1 », dont lobjectif principal est doptimiser et de diffuser de nouvelles stratégies de gestion des couverts végétaux pour améliorer la qualité des sols et lutilisation des ressources énergétiques en production de légumes biologiques. Les essais menés par le GRAB dans le cadre de ce projet ont débuté en 2015. Durant la saison 2015-2016, la technique a été évaluée en plein champ pour une culture de courge de printemps. Différents couverts ont été testés, et la technique de mulch de surface est comparée à une conduite classique des couverts en engrais verts. LAtelier Paysan est le partenaire du GRAB pour l'aspect machinisme. Ce dossier présente les résultats obtenus.
Engrais verts d'hiver en maraîchage biologique sous abri : Mélanges de graminées et légumineuses en période froide
Hélène VEDIE, Auteur ; Edouard GUILLET, Auteur ; Abderraouf SASSI, AuteurDurant l'hiver 2015, le GRAB a mené des essais sous abri pour obtenir des références sur l'utilisation de mélanges graminées-légumineuses comme engrais verts. Les semis ont eu lieu le 8 janvier 2015 et la récolte début avril suivant. Diverses modalités ont été testées, basées sur des associations concernant quatre graminées (seigle, blé, avoine, RGI) et trois légumineuses (vesce, féverole, trèfle incarnat). Des mesures quantitatives sur la part de chaque espèce (dont les adventices) ont été faites à la récolte. Parmi les principaux résultats, on peut noter que les conditions froides, associées à une durée de culture courte (3 mois), ont été défavorables aux légumineuses (surtout au trèfle incarnat). Ces conditions sont à mettre en lien avec l'obtention de rendements plus faibles que ceux obtenus au cours de précédents essais d'automne. Si le seigle a été plus pénalisé par ces mêmes conditions que le RGI, il étouffe moins les légumineuses tout en limitant les adventices. L'avoine est bien adaptée aux températures froides mais est trop compétitive. Par contre, le blé a eu un développement plutôt lent, favorable aux adventices.
Légumes bio : diversifier ses cultures
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurA l'occasion de la journée technique régionale sur les légumes biologiques, organisée le 4 novembre 2014, dans le Gard, les co-organisateurs (Sud & Bio, les Civam bio 66 et 30, le Grab et la Chambre d'agriculture du Gard) ont présenté certains de leurs travaux. Une partie d'entre eux portaient sur la diversification des cultures. Depuis une quinzaine d'années, le Grab évalue les variétés d'environ 30 espèces de légumes en conditions de culture biologique. Un guide de production pour dix légumes d'hiver sous abri a notamment été réalisé pour accompagner les maraîchers. Le Civam bio 66, de son côté, a mis à disposition des agriculteurs un outil de planification pour la production de légumes dans le Roussillon. Enfin, la Chambre d'agriculture du Gard a évalué des variétés de carottes classiques et diversifiées.
Préservation de la fertilité des sols : le projet européen SOILVEG
Hélène VEDIE, AuteurLe projet SoilVeg, réunissant 14 partenaires de 9 pays européens, a débuté en mars 2015. Financé dans le cadre de Core Organic Plus, il vise à « améliorer la préservation des sols et l'utilisation d'énergie dans les systèmes de production de légumes biologiques par l'utilisation et la gestion de plantes de services agro-écologiques ». Ces dernières, utilisées comme couvert végétal, peuvent en effet avoir un impact sur la fertilité des sols, mais aussi sur la gestion des adventices, maladies et ravageurs. Elles feront l'objet d'essais pendant trois ans. En France, c'est le Grab qui est impliqué. Il expérimentera, dans la région d'Avignon, l'implantation de légumes sur couvert végétal couché (mulch de surface). Pour cela, l'Atelier paysan l'accompagnera, en proposant notamment des outils auto-construits : rouleau crêpeur et strip-till.
Repenser l'agrosystème maraîcher pour limiter pucerons et nématodes
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLes cultures de melons et salades sont régulièrement ravagées par des pucerons et/ou nématodes à galles. A l'occasion de leur journée technique régionale en Languedoc-Roussillon, organisée le 4 novembre 2014, le Grab et le Civam Bio 66 ont présenté les résultats de quelques travaux de recherche portant sur la lutte contre ces ravageurs. Favoriser la biodiversité, par exemple en implantant une bande fleurie dans et/ou autour des melonnières, apparaît comme un levier intéressant, mais qui, malgré tout, ne suffit pas. Il semble en effet nécessaire de combiner les techniques. Pour faire face aux nématodes à galles, la diversification des cultures, l'intégration dans la rotation de cultures moins sensibles, la désinfection des sols par solarisation, la gestion du calendrier et l'évitement spatial représentent un panel de solutions à combiner dans le cadre d'une stratégie globale à long terme.
Commission technique 2014 du GRAB en maraîchage biologique
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLe 7 octobre 2014, le GRAB a présenté ses travaux en maraîchage, en cours et à venir, lors d'une commission technique. L'objectif était d'échanger avec les conseillers, animateurs et expérimentateurs, pour répondre au mieux aux besoins des agriculteurs, notamment ceux avec lesquels ils travaillent. En 2014, les travaux ont porté sur la fertilité des sols, la protection des cultures, la biodiversité, l'évaluation de variétés et l'optimisation de l'irrigation en poivron. Les principales préoccupations de la filière maraîchère concernent notamment le manque de références techniques et technico-économiques, de références en fertilisation, en désherbage, ou encore sur la protection des cultures, même si ces manques sont en train de se combler. La gestion des ravageurs du sol et du mildiou reste préoccupante. En 2015, le GRAB participera au programme Muscari, consacré au transfert des pratiques de biodiversité fonctionnelle vers les agriculteurs, et de nouveaux essais variétaux seront mis en place. Le GRAB travaille également sur un projet de ferme pilote agro-écologique.
Essai 2013 : Fertiliser les légumes avec des plantes sous abri ?
Ce bulletin présente le bilan des essais engrais verts (EV) sous abris de 2013 et dans le sud-est de la France. Des mélanges de 2 à 3 espèces comportant des légumineuses sont testés, dans un contexte de forte pression d'adventices (pourpier). Leurs performances sont évaluées par une mesure de biomasse 53 jours après semis. Les légumineuses (niébé, lablab, pois, trèfle, vesce) sont faiblement concurrentielles, d'où l'importance de les associer avec un tuteur (graminée). Le Niébé et le Lablab se sont bien comportés avec le sorgho, mais ils restent minoritaires en biomasse. Le trèfle d'Alexandrie a une bonne densité de levée, mais n'est pas assez concurrentiel. La Gesse, le mélilot, la vesce ont été étouffés par les adventices. Le sarrasin et le moha de Hongrie ne sont pas satisfaisants. Le sorgho et le millet sont efficaces contre les adventices contrairement à l'avoine brésilienne. Mieux : la teneur en azote du millet (1,5%) est équivalente à celle des légumineuses, et il a un C/N plus élevé que celui du sorgho. Ce dernier doit être broyé rapidement afin d'éviter la faim d'azote. Un test de rendement sur batavia blonde plantée 40 jours après destruction des EV montre la supériorité des légumineuses (Lablab, Niébé,) malgré l'absence de nodosités.
Bilan des Journées ITAB/GRAB/Bio de Provence
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLes Journées Techniques Nationales en fruits, légumes et viticulture biologiques ont eu lieu du 11 au 13 décembre 2012, à Avignon. Ce dossier présente un résumé des interventions de la journée du 12 décembre portant notamment sur la gestion des taupins en AB et la biodiversité fonctionnelle.
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2012
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Chloé GASPARI, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; ET AL., AuteurLes expérimentations du GRAB (Groupe de recherche en agriculture bio) présentées ont été réalisées sur la station d'expérimentation du GRAB et chez les maraîchers biologiques des 2 régions Provence Alpes Côte d'Azur et Languedoc Roussillon. Présentation : Matériel végétal : variétés en AB ; Adaptation à la réduction des ressources en eau ; Fertilité ; Fertilisation ; Maîtrise des ravageurs et maladies ; Maîtrise du ravageur Tuta absoluta sur tomate ; Biodiversité fonctionnelle ; Programme d'expérimentation 2013 du GRAB en légumes biologiques en régions PACA et LR.
Stratégies de gestion des larves fils de fer en AB
Hélène VEDIE, AuteurLors des journées techniques Fruits, légumes et viticulture biologiques d'Avignon, qui se sont tenues en décembre 2012, la problématique du taupin en cultures légumières a été abordée. François Villeneuve, du Ctifl, et Lorenzo Furlan, de Veneto Agricoltura (Italie), ont partagé leur expertise sur la question. Pour tous les deux, le piégeage des larves pour évaluer le risque de dégâts est primordial, même s'il est laborieux, le piégeage d'adultes n'ayant pas donné de résultats concluants. Les travaux de recherche ont permis de déterminer des seuils de risque pour certaines espèces de taupins et sur certaines cultures. Si le niveau de risque s'avère élevé, seule la combinaison de plusieurs méthodes de lutte permettra de le limiter : rotation, travail du sol, tourteau de neem et de ricin, choix de variétés précoces en cultures de pommes de terre Philippe Girard, maraîcher, dans les Alpes-de-Haute-Provence, apporte son témoignage et décrit ses moyens de gestion des populations de taupins, dont la qualité d'implantation des cultures.
Commission technique 2012 du GRAB en maraîchage biologique
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLa commission technique maraîchage du GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon, qui s'est tenue le vendredi 12 octobre 2012, a permis de faire remonter les demandes des agriculteurs et de faire connaître les travaux du GRAB en maraîchage biologique. Les essais du GRAB sont réalisés en partenariat avec différentes structures : stations régionales d'expérimentation, Instituts de recherche... Présentation des essais réalisés en 2012 par l'équipe maraîchage du GRAB sur la station d'expérimentation et chez des maraîchers des régions LR et PACA (tableau) ainsi que de nouveaux essais mis en place en 2012 (évaluations variétales sous abris et en plein champ, essais « densité » en plein champ, réduction des irrigations sur certains légumes). Présentation également des nouveaux programmes d'essais prévus en 2013, notamment dans le cadre des appels à projets CASDAR : protection contre Drosophila suzukii en culture de fraise ; mise au point de pratiques agro-écologiques visant à limiter les attaques de pucerons sur melon ; évaluation de l'intérêt des huiles essentielles contre le mildiou sur salade
Dossier : Comparaison de différents engrais verts pour la pratique de la biodésinfection en maraîchage biologique sous abri
Hélène VEDIE, Auteur ; Christelle MADANI AÏSSA, Auteur ; Abderraouf SASSI, AuteurLa biodésinfection des sols consiste à enfouir de la biomasse végétale fraîche et broyée d'une culture d'engrais vert dit assainissant, associé à un bâchage par film plastique en période estivale (la solarisation). Les plantes assainissantes les plus étudiées aujourd'hui sont les Brassicacées et les Alliacées car elles libèrent des molécules toxiques pour certains agents de maladies cryptogamiques. La station expérimentale du GRAB conduit des essais sur l'utilisation de Brassicacées, en particulier la moutarde brune, en engrais verts pour la biodésinfection avant la mise en culture de salades. Dans ce dossier, les conditions de culture et le protocole des essais sont présentés, tout comme les résultats concernant les engrais verts mis en place (moutardes brunes, sorgho, roquette), la solarisation et la culture de salade. La solarisation a montré un bon niveau d'efficacité qui n'a pas permis de différencier l'effet sanitaire des engrais verts testés.
Dossier spécial MBI n°73 : Des plantes moins sensibles à insérer dans les rotations pour diminuer les populations de nématodes à galles : résultats des essais du GRAB en zone méditerranéenne
Hélène VEDIE, AuteurLes nématodes à galles sont des ravageurs vivants dans le sol et pouvant avoir des impacts négatifs importants en maraichage, en particulier en AB. Aucune solution totalement satisfaisante n'existe pour lutter contre eux. L'article porte sur des essais menés en 2009 et 2011 par le GRAB d'Avignon sur l'introduction dans la rotation d'espèces dites de coupure car moins sensibles à ces ravageurs. Dans un premier temps, une enquête a été menée auprès de maraîchers pour identifier des espèces moins sensibles et, parmi elles, certaines ont fait l'objet d'essais avec implantation en été ou en automne. Il reste encore beaucoup de travail pour affiner les résultats, mais des espèces comme la roquette (notamment la roquette sauvage), la mâche, l'oignon et le fenouil et, dans une moindre mesure, le chou rave s'avèrent moins sensibles et peuvent avoir un effet positif significatif si elles sont introduites dans la rotation pour aider à diminuer la pression liée à ces nématodes.
Dossier travail du sol : Cultiver sans labourer en maraîchage biologique de plein champ : Quels résultats sur planches permanentes ?
Hélène VEDIE, Auteur ; Fabrice CLERC, Auteur ; Jean-Michel LHOTE, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis 2001, plusieurs essais de travail du sol en maraîchage bio ont été mis en place sur des stations expérimentales ou chez des producteurs. Les suivis ont permis de comparer l'effet de différentes techniques de travail du sol sur les résultats culturaux, sur les indicateurs de fertilité physique, biologique et chimique du sol, et sur l'organisation du travail. Il ressort que les planches permanentes (PP) génèrent des rendements globalement comparables à ceux de l'itinéraire de référence. On note toutefois que les adventices sont plus nombreux sur les planches permanentes, ce qui peut engendrer une surcharge de travail. Sur la majorité des sites, la structure du sol est légèrement plus favorable pour les planches permanentes, mais la structure du sol est nettement plus compacte sous le passage des roues et peut se répercuter un peu latéralement. On ne note pas d'effet notable sur l'activité biologique selon les modalités choisies mais la structuration des communautés diffère entre les modalités, avec une proportion de vers endogés plus importante sur les PP. Le gain de temps peut être important si l'itinéraire de départ est intensif mais les essais montrent que le gain n'est pas systématique. Par contre, des avantages d'organisation de travail sont soulignés par les producteurs pour les PP : plus grande souplesse de calendrier d'intervention, meilleure organisation des assolements Ainsi, les PP sont une alternative possible au labour. Les résultats sont fortement dépendants du contexte (type de sol, cultures, outils utilisés etc). Le facteur type de sol semble un facteur de réussite crucial.
Les engrais verts en maraîchage biologique : des intérêts agronomiques et sanitaires
Hélène VEDIE, AuteurLors des Journées Techniques Nationales Fruits et Légumes Biologiques organisées par l'ITAB, le GRAB et IBB, les différents rôles des engrais verts ont été abordés pour une application en maraîchage biologique. Concernant la fertilité des sols, la mise en place d'un engrais vert peut permettre d'enrichir le sol en azote (légumineuses), de jouer sur sa structure (plantes avec des systèmes racinaires pivotants), ou encore d'influencer favorablement l'activité biologique du sol et de diminuer la pression des adventices. L'utilisation de plantes assainissantes, généralement des alliacées ou des brassicacées, pour la lutte contre les pathogènes telluriques, a ensuite été discutée, que ce soit pour des cultures en plein champ ou sous abri. La biofumigation, avec de la moutarde brune notamment, est particulièrement efficace sur Rhizoctonia solani. Cette méthode présente certains intérêts, démontrés dans différentes expérimentations, mais sa mise en place sur une ferme présente encore des difficultés techniques que la recherche doit lever.
GRAB - Programme d'expérimentation 2011 en maraîchage biologique
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; ET AL., AuteurLe programme d'expérimentation 2011 du GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon en maraîchage biologique porte sur différents thèmes pour lesquels sont présentés : l'action ; le(les) responsable(s) ; les travaux ; les partenaires, la région (où seront réalisés les essais). En 2011, la majorité des expérimentations seront reconduites : fertilité, fertilisation, variétés, réduction des besoins en eau, protection des cultures, biodiversité. Une étude débutera en 2011 sur les moyens de protection contre Tuta absoluta sur tomate (recherche de parasitoïdes). Pour les essais variétaux, de nouvelles espèces font l'objet d'évaluations variétales : épinard et fenouil sous abris, pommes de terre en plein champ.
Maraîchage biologique de plein champ : 6 ans de résultats sur fertilisation azotée
Hélène VEDIE, AuteurLe Groupe de Recherche en Agriculture Biologique d'Avignon mène des essais en plein champ depuis 2005 pour mieux cerner la dose d'engrais à apporter pour différentes cultures maraîchères de plein champ dans un contexte de culture relativement extensif, avec pratique régulière d'engrais verts. Dans ce cas, il apparaît que la fertilisation azotée des cultures de printemps/été, qui valorisent bien la minéralisation estivale de l'azote du sol, peut rester limitée sans que le rendement ne soit pénalisé. L'essai montre également qu'il n'y a pas de lien direct entre la concentration d'azote mesurée dans le sol sur 25 cm et le rendement, et que les résultats varient beaucoup selon l'engrais utilisé, confirmant que les matières premières utilisées peuvent avoir plus d'impact que la dose d'azote totale apportée. Dans ces essais, dont le dispositif expérimental et les résultats sont présentés, le tourteau de ricin a donné les meilleurs résultats.
L'arboriculture fruitière aux Journées Techniques ITAB/GRAB, 2009
François WARLOP, Auteur ; Gilles LIBOUREL, Auteur ; Hélène VEDIECet article porte sur les interventions concernant l'arboriculture fruitière qui se sont déroulées lors des Journées Techniques Fruits & Légumes ITAB/GRAB 2009. Plusieurs ateliers ont eu lieu : - La tavelure : différentes voies de contrôle de la maladie... ; - Effet des pratiques agricoles sur la biodiversité en vergers de poiriers (G. Libourel, GRAB) : présentation du bilan de 9 années d'observations de la biodiversité sur un réseau de 7 parcelles de poiriers ; - Forum arbo bio : une partie de la discussion a porté sur les inquiétudes liées à l'arrivée sur le marché de nouveaux acteurs économiques avec des tonnages conséquents... Des conférences ont été consacrées à des thèmes transversaux : - Vers de terre : rôles identifiés et idées préconçues (Yvan Capowiez, INRA Avignon) ; - Comparaison de l'activité biologique du sol en verger bio et conventionnel (L. Jamar, CRA-W) ; - Résultats des suivis de la fertilité en arboriculture biologique (JF. Larrieu, CA 82) ; - Approche Biodynamique de la fertilité des sols (Pierre Masson, conseiller) ; - Effets d'apports de différents amendements organiques sur les propriétés du sol (Sophie Dragon, SERAIL).
Bilan des principaux essais en maraîchage du GRAB en 2009 et présentation des projets d'essais pour 2010
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les résultats des expérimentations en maraîchage bio mises en place par le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon en 2009. Le programme est mené en partenariat avec des centres de recherche et des organismes de développement. Les essais sont conduits à la station expérimentale du GRAB et chez des maraîchers des régions Languedoc-Roussillon et PACA. Le programme d'expérimentations porte sur la maîtrise des ravageurs et maladies (maladies de la salade, maîtrise des nématodes), sur le choix du matériel végétal (variétés de tomates anciennes, de salades sous abris), sur la fertilité et la fertilisation (intérêt des planches permanentes sur le travail du sol, fertilisation azotée sur courge), sur la biodiversité fonctionnelle (contrôle des acariens et aleurodes par les punaises mirides, impact des haies sur la présence des auxiliaires contre la mouche de la carotte), ainsi que sur la réduction des besoins en eau (en tomate sous abris). De nouvelles expérimentations sont menées en 2010 et sont présentées.
Dossier spécial : Fertilisation azotée en maraîchage biologique de plein champ : résultats des essais du GRAB
Hélène VEDIE, AuteurLe GRAB a mené des essais depuis 2005, dans le but d'estimer et de valoriser au mieux la fertilisation azotée en maraîchage biologique de plein champ, en conduite extensive, avec un apport d'engrais verts (orge/vesce/avoine). 4 cultures ont été étudiées : courges, poireaux, oignons et choux pommés. La parcelle d'essai, située dans le Gard, est caractérisée par un sol sablo-argilo-limoneux calcaire moyennement profond. Il s'agit de comparer 3 formes d'engrais organiques (tourteau de ricin, Italpollina 4/4/3 et Orga 6/3/3) à 4 doses croissantes d'azote apporté au moment de la plantation, et enfoui, tout en épandant également du patentkali (200 kg de K2O/ha). Le GRAB prend en compte différents critères pour l'évaluation : la vigueur des plantes, les problèmes sanitaires, le rendement et l'évolution des teneurs en azote nitrique du sol. Les résultats sont assez hétérogènes, mais on constate que les teneurs en nitrates des parcelles fertilisées avec du tourteau de ricin sont supérieures aux deux autres engrais. Il n'a pas été observé de façon significative d'impacts sur la vigueur des cultures en fonction de la dose d'azote apportée. La dose d'engrais azoté influe sur le rendement pour la culture de la courge, mais cela reste non significatif pour les autres cultures. Le GRAB estime cependant que la dose de 100 kg N/ha est l'optimum agronomique et économique. Une dose d'azote supérieure n'augmente pas clairement le rendement des cultures. Le GRAB reste prudent quant à ses préconisations de fertilisation azotée.
Journées Techniques Fruits et Légumes GRAB/ITAB
Hélène VEDIE, Auteur ; François WARLOP, Auteur ; Gilles LIBOUREL, Auteur ; ET AL.Ce document présente le compte-rendu de différentes conférences des Journées Techniques Fruits et Légumes organisées par l'ITAB en partenariat avec le GRAB, le GAB Ile de France et la Chambre d'Agriculture Ile de France en décembre 2009. Ce dossier technique est composé de trois articles : - Gestion de la fertilité en AB (rôles des vers de terres, travail du sol et activités microbiennes en AB, approche biodynamique de la fertilité des sols, qualité des composts de déchets verts en France, effets d'apports de différents amendements organiques sur les propriétés du sol, fertilité et pathogènes telluriques : effets du compost, évaluation de l'activité biologique du sol en verger biologique et conventionnel, synthèse de trois années de suivi sur la fertilité en arboriculture biologique) ; - Conférences communes (impact environnementaux de la filière fruits et légumes - analyse du cycle de vie, l'induction de résistances de la plante à des phyto-agresseurs par des infra-doses de sucres : une nouvelle technologie, caractéristiques des extraits végétaux simples et intérêt agro-environnementaux, décoction de Quassia amara et lutte contre l'hoplocampe du pommier) ; Contrôle de la tavelure en AB (production de pommes biologiques sans cuivre : bilan de trois années de pratique en Hollande, création et expérimentation de variétés de pommes adaptées à l'agriculture biologique, analyse des pratiques de protection et du développement des maladies en vergers de pommiers biologiques dans le sud-est de la France, sensibilités variétales : bilan du réseau de vergers semi-extensifs, situation actuelle en France du contournement de la résistance Vf par Venturia inaequalis propositions de méthodes de lutte adaptées) ; Biodiversité sur parcelles de poiriers (Gilles LIBOUREL (GRAB) présente le bilan de 9 années d'observations de la biodiversité sur un réseau de 7 parcelles de poiriers) ; Bilan de campagne (bilan de saison réalisé chaque année en arboriculture qui regroupe des producteurs de chaque bassin de production : discussion sur les bioagresseurs, nouvelles inquiétudes ).
Agronomie - Fiche n° 3 : Cultiver sans labour en agriculture biologique
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 3 : Cultiver sans labour en agriculture biologique) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. Labourer ou ne pas labourer le sol, telle est la question qui se pose aujourd'hui aux agriculteurs qui doivent à la fois préserver les sols de leur exploitation et maîtriser leurs charges.
Deux approches du maraîchage: circuit court et circuit long
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurConfrontée en 1995 à plusieurs difficultés sur leur exploitation maraîchère de 10 ha située dans l'Hérault, Claude et Denis Menoury voient une solution dans la conversion à l'agriculture biologique et sautent le pas en 1998. La commercialisation est alors concentrée sur les circuits longs. En 2001, ils diversifient leurs productions tout en réduisant les surfaces cultivées et développent la vente directe (ferme et marchés) qui représente aujourd'hui 40% des ventes. Un autre agriculteur, Jérôme Chardon, basé dans le Gard, gère une exploitation de 40 ha (dont 11 ha en maraîchage et 10 ha de vergers), en agriculture biologique depuis 1988. La commercialisation est confiée à la société Covial- Uni- Vert. Les salades représentent une large part des expéditions. Choix des variétés, lutte biologique, engrais verts et solarisation sont les principaux moyens de protection des cultures.
Etude multi-site d'une nouvelle approche du travail du sol en maraîchage biologique : les planches permanentes
Hélène VEDIE, Auteur ; Dominique BERRY, Auteur ; Blaise LECLERC ; ET AL.Le volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. La réduction du travail du sol est une problématique de plus en plus importante, d'une part pour des raisons de préservation des sols et d'autre part pour des raisons énergétiques, le prix des carburants pouvant, dans les années à venir, être une charge croissante dans l'économie des exploitations. Néanmoins, peu de recherches portent sur des techniques simplifiées en maraîchage, et encore moins dans des systèmes de cultures biologiques, où la pression des adventices peut être un obstacle important. Cette étude présente les résultats de la pratique des planches permanentes qui a été évaluée en France sur quatre parcelles cultivées en maraîchage biologique en conditions pédo-climatiques contrastées. Après 3 à 7 ans de pratique, les résultats sont assez différenciés selon le type de sol (plus ou moins sensible à la compaction), le matériel utilisé, le type de légume (planté ou semé, racine ou non) et la pression des adventices. La suppression du labour sur cet itinéraire technique a permis d'augmenter l'activité biologique et de diminuer jusqu'à 30% les temps de travaux.
Grab : Bilan des principaux essais maraîchage 2008
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLe programme d'expérimentation du Grab Avignon s'inscrit dans un réseau de recherche-expérimentation constitué de différents organismes : Inra, Ctifl, Itab, stations régionales d'expérimentation, chambres d'agriculture, groupements d'agriculteurs biologiques départementaux et régionaux. Les thèmes d'expérimentation 2008 ont été choisis en collaboration avec les maraîchers biologiques des régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon. Ils ont concerné : les pucerons sur melon (essais en phytothérapie), les maladies du collet sur salade (sclerotinia et botrytis), la biodiversité fonctionnelle (favoriser les punaises mirides en tomate sous abri pour lutter contre les tétranyques et les aleurodes), les variétés de salades, de mâches et de roquettes sous abri, la réduction des irrigations en tomate de type ancien sous abri.
Journées techniques fruits et légumes 2008: Maraîchage
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLors des ateliers maraîchage des Journées techniques Fruits et Légumes biologiques 2008 à Montpellier, différents thèmes ont été développés : la planification des cultures sous abris (programme informatique en élaboration) ; les variétés de tomates (4 études conduites par le Grab Avignon sur les performances d'une centaine de variétés) ; la protection contre les nématodes à galles Meloidogyne spp. (résistance variétale, recours à des plantes non hôtes, rotations, solarisation) ; la fixation symbiotique en haricot vert (nodulation très variable selon les parcelles et les années).
Journées techniques ITAB/GRAB/FRAB LR en fruits et légumes biologiques : 16 et 17/12/08 à Montpellier
Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Hélène VEDIELors de ces journées techniques ITAB/GRAB/FRAB LR, des conférences communes aux trois organismes ont été présentées sur : - l'usage des produits phytopharmaceutiques en AB et les résidus de pesticides ; - l'impact de l'aménagement du paysage sur les ravageurs. Elles ne sont pas présentées ici mais sont disponibles sur le site de l'ITAB (www.itab.asso.fr), ainsi que les textes de toutes les conférences. Les conférences spécifiques aux légumes sont résumées dans cet article. Elles portaient sur : - la planification des cultures sous abris ; - les variétés de tomates ; - des pistes pour gérer les nématodes à galles ; - le diagnostic nodulaire du haricot vert en maraîchage biologique dans l'Hérault. Les comptes-rendus de visites réalisées dans deux exploitations maraîchères bio, l'une en circuits court et long (dans l'Hérault) et l'autre en circuit long (dans le Gard), et la structure commerciale UNI-VERT (Gard) sont aussi présentés.
Maraîchage : La rotation culturale pour diminuer les problèmes telluriques (Dossier - Rotations)
Hélène VEDIE, Auteur ; Alain ARRUFAT, Auteur ; Céline JANVIER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2009Cet ensemble de contributions illustre l'importance des rotations en maraîchage biologique pour limiter les problèmes sanitaires, notamment telluriques. Une expérimentation menée par le GRAB d'Avignon a ainsi permis d'identifier certaines cultures peu sensibles aux nématodes à galles et donc intéressantes à intégrer dans une rotation. L'essai Biophyto mené depuis presque 20 ans par le Civam Bio 66 a mis en évidence l'influence de la solarisation, de la présence d'engrais verts et de rotations de cultures sur les pathogènes du sol. Le principe de la biofumigation est ensuite exposé pour illustrer l'intérêt de l'étude de cette pratique dans le cadre du projet Prabiotel. Ce dernier est piloté par le Ctifl et vise la maîtrise des bioagresseurs telluriques par la gestion des systèmes de culture avec l'utilisation de pratiques améliorantes.
De nouvelles pistes pour gérer les nématodes à galles
Caroline DJIAN-CAPORALINO, Auteur ; Alain ARRUFAT, Auteur ; Hélène VEDIE, AuteurLes nématodes à galles sont des vers parasites du système racinaire qui touchent plus de 5 500 espèces végétales. Les lésions nodulaires ou galles provoquées entraînent des dégâts estimés à plusieurs dizaines de milliards d'euros dans le monde. La recherche s'intensifie pour développer de nouveaux moyens de lutte non chimiques. Actuellement, il existe divers moyens de lutte biologique mais à l'effet limité (stérilisation du sol par la vapeur d'eau ou la chaleur, nettoyage des outils ou antagonistes naturels). Une des pistes d'étude intéressantes est le contrôle de ces parasites par la gestion des rotations culturales, avec utilisation de plantes pièges (arrachées avant la ponte des ufs par les femelles) ou le recours à des plantes non-hôtes ou mauvais hôtes. Dans ce cadre, diverses plantes semblent intéressantes comme l'ail, le poireau, le navet, le colza, la mâche, les fraises ou encore certains engrais verts... Des essais sont en cours pour déterminer les plantes pièges les plus appropriées, ainsi que la durée (au moins 3 ans) et date de plantation. Autre axe d'étude : la sélection de variétés ou porte-greffes résistants aux parasites. Certaines espèces ont montré des potentialités de résistance totale, comme la carotte, le coton, la tomate... Mais les travaux restent encore longs pour aboutir à des variétés utilisables en culture.
Quelles plantes insérer dans les rotations pour diminuer les populations de nématodes à galles ?
Hélène VEDIE, Auteur ; Christelle MADANI AÏSSA, AuteurLe GRAB étudie depuis plus de 10 ans différents moyens de protection contre les nématodes à galles en agriculture biologique. Les différentes techniques utilisées donnent des résultats aléatoires et insuffisants. L'introduction de plantes non hôtes montre en revanche des effets intéressants. Une étude a ainsi débutée en 2008 afin d'identifier les cultures maraîchères les moins sensibles et d'évaluer leurs effets dans les rotations méditerranéennes. Les résultats d'enquêtes réalisées auprès de 14 maraîchers biologiques et de 4 experts sur les nématodes sont présentés ici. Deux histogrammes commentés présentent la sensibilité aux galles, exprimée par les producteurs, pour les 16 espèces les plus représentées et pour 14 autres moyennement représentées. Ils sont unanimes sur l'insensibilité de la mâche, de la fraise, de l'oignon et de la roquette et sur la forte sensibilité de l'aubergine et du melon non greffés. Pour les autres cultures, les avis sont plus ou moins concordants, les différents facteurs pouvant expliquer ces divergences étant exposés. Un tableau présente ensuite l'effet du calendrier sur la sensibilité de 5 espèces cultivées sous abris. Les résultats de l'enquête réalisée auprès des experts révèlent entre autre la faible sensibilité des liliacées et brassicacées. Une recherche bibliographique a permis de confirmer la faible sensibilité du fenouil, de l'ail, de l'oignon, du navet et de l'épinard. Les informations manquent cependant pour des cultures potentiellement intéressantes et la bibliographie mentionne de fortes variations de sensibilité selon les variétés pour une même culture. Un essai a été mis en place à l'automne 2008 afin de comparer une rotation "témoin sensible" à une rotation espérée "moins sensible". Le croisement des résultats d'enquêtes et de la recherche bibliographique a déjà permis de donner des pistes de cultures peu ou pas sensibles à insérer dans les rotations, essentiellement pour les créneaux de production hivernal et printanier, alors que le créneau d'été reste vide.
Techniques sans labour en agriculture biologique
Joséphine PEIGNÉ, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; Jacqueline DEMEUSY ; ET AL.Le volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. Cet article est la synthèse de plusieurs programmes de recherche, récemment démarrés, portant sur le travail du sol, et plus particulièrement les techniques sans labour, en grandes cultures et en maraîchage, en agriculture biologique. Ces travaux sont basés sur des essais au champ et des réseaux de parcelles chez des agriculteurs. Les observations agronomiques, obtenues durant la période de transition du labour vers les techniques sans labour, sont détaillées sur quelques sites expérimentaux et discutées au regard de l'ensemble des travaux conduits. En agriculture biologique (AB), le labour a plusieurs fonctions : préparation des semis, enfouissement des amendements organiques et contrôle des adventices. Cependant, les agriculteurs en AB s'intéressent aux techniques sans labour (TSL) dans la perspective de baisser leur coût de production tout en préservant leur sol. Des recherches menées en grandes cultures et maraîchage AB ont été développées dans différentes régions françaises à partir de sites expérimentaux et de réseaux de parcelles. L'objectif est d'évaluer l'impact des TSL en grandes cultures (travail superficiel à très superficiel sans retournement) et en maraîchage (planches permanentes) sur la fertilité du sol, le rendement des cultures et le contrôle des adventices. Dès les premières années d'adoption des TSL, on observe une prise en masse du sol, une augmentation du stock de carbone et des microorganismes dans les 0-15 cm. La biomasse lombricienne est plus importante en travail très superficiel qu'avec les autres techniques. La baisse du rendement n'est observée que pour un travail du sol très superficiel, et quelques situations de planches permanentes en raison du développement des adventices ou de problèmes d'implantation. Ainsi, peu de différences en termes d'adventices et de rendement sont mises en évidence entre le travail du sol superficiel (10-15 cm) et le labour en grandes cultures. Les travaux présentés étant récents, des interrogations demeurent sur l'impact des TSL en AB sur le long terme, et leur intérêt d'un point de vue économique, énergétique et environnemental.
Bilan des principaux essais en maraîchage du GRAB en 2008 et présentation des projets d'essais pour 2009
Jérôme LAMBION, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; Catherine MAZOLLIERCet article présente les principaux résultats d'essais menés par le GRAB Avignon en 2008 sur leur station expérimentale et chez des maraîchers de la région PACA. Ils concernent : - Les pucerons sur melon ; - La maladie du collet sur salade : Sclérotinia et Botyris ; - La biodiversité fonctionnelle : favoriser les punaises mirides ; - Le travail du sol : intérêt des planches permanentes ; - La gestion des nématodes : importance des rotations et tests de méthodes alternatives ; - La gestion de la fertilisation : essai dose d'azote sur cultures de choux ; - Les variétés de salade sous abri : laitue, batavia rouge, batavia blonde ; - Les variétés et densités de mâche sous abri ; - Les variétés de roquette sous abri ; - Les variétés de tomate de type ancien sous abri ; - La réduction des irrigations en tomate de type ancien sous abri. Les essais qui seront reconduits en 2009 sont spécifiés, ainsi que les nouvelles modalités le cas échéant.
Dossier : Fertilité chimique du sol : Savoir interpréter les analyses pour gérer les apports d'éléments majeurs (phosphore, potasse, magnésie) en maraîchage biologique
Hélène VEDIE, AuteurAprès un rappel sur les caractéristiques de la fertilité chimique du sol, l'article évoque l'importance d'interpréter les résultats bruts d'analyse de sol en fonction de diverses caractéristiques que sont : la capacité d'échange cationique, l'acidité du sol, le taux de carbone total et le rapport C/N. Un point est fait pour la potasse, le magnésium et le phosphore. Les méthodes d'analyse basées sur les « extraits à l'eau » sont rapides mais ne dosent que les éléments immédiatement disponibles, dont les teneurs sont souvent très inférieures aux éléments échangeables ou assimilables mesurés par les analyses classiques ou par la méthode Hérody. La question est de savoir si les outils de diagnostic mis au point en agriculture conventionnelle sont pertinents en agriculture biologique. Les analyses classiques réalisées en maraîchage biologique montrent qu'il existe souvent des réserves importantes en éléments potentiellement disponibles, ce qui permet d'envisager des réductions de fertilisation en phosphore, potasse et magnésie. Le raisonnement des apports d'engrais doit se faire essentiellement en fonction des besoins en azote, principal facteur limitant pour les légumes, deux critères majeurs devant être pris en compte à savoir l'équilibre N-P-K et les matières premières des engrais utilisés.
Rencontre technique Ctifl/ITAB 2008 : Agriculture biologique légumes
Ce document rassemble les interventions ayant eu lieu lors de la Rencontre Technique Légumes Biologiques Ctifl/ITAB, le 7 février 2008, à Arras. La session 1 était consacrée à la thématique "Agronomie et désherbage" : - Optimisation du travail du sol en maraîchage biologique : Intérêt des Planches Permanentes ; - Désherbage par couverture du sol avant culture ; - Désherbage thermique en cultures légumières biologiques ; - Amélioration de la conduite culturale de variétés anciennes de tomates en AB. Le thème de la session 2 était le "Matériel végétal" : - Elevage de plants de choux ; - Tolérance variétale du poireau à la rouille ; - Intérêts et limites des apports de la génétique à la production biologique de la pomme de terre ; - Bilan des expérimentations conduites sur la pomme de terre dans le cadre du projet vetab ; - L'expérimentation légumière bio en Flandre. La session 3 a abordé les "Maladies et ravageurs" : - Combinaison de moyens de lutte contre les nématodes à galles ; - La maîtrise naturelle du puceron cendré du chou en nord Bretagne ; - Biodésinfection en Rhône-Alpes : résultats 2007 ; - Biopesticides : Exemple de la démarche en Rhône-Alpes avec Fallopia spp. La session 4 était dédiée à la "Qualité des produits et commercialisation" : - Produire des légumes biologiques, c'est possible : valorisation de l'expérience transfrontalière en agriculture biologique de 2005 à 2007 ; - La qualité nutritionnelle des légumes biologiques. Le document est téléchargeable à l'adresse : http://www.itab.asso.fr/downloads/actes%20suite/actes-recontre-leg2008-light.pdf.
Dossier GRAB : Optimisation du travail du sol en maraîchage biologique : Intérêt des Planches Permanentes
De 2005 à 2007, un programme sur l'optimisation du travail du sol en agriculture biologique a été mis en place par quinze partenaires avec la coordination de l'ITAB. Il a été conduit en Grandes cultures et en Maraîchage, un comité de pilotage commun permettant une évaluation large et un enrichissement des diverses approches étudiées. En maraîchage, le programme a été bâti sur l'idée initiale des TSL (Techniques Culturales Sans Labour) et des travaux de Wenz et Mussler (culture sur planches avec passages de roues fixes non travaillés et utilisation préférentielle d'outils à dents). Le retournement et le déplacement latéral du sol par le labour étant la pratique de référence. L'objectif de ce travail est de proposer des réponses aux questions suivantes : Peut-on supprimer le labour en maraîchage biologique ? Quelles sont les conditions de réussite du travail du sol en planches permanentes ? Quelles sont les conséquences sur la structure du sol et les résultats culturaux ? Qu'en est-il de la maîtrise des adventices et de la fertilité des sols ? Le dossier se décompose comme suit : - Matériel et méthodes : Itinéraire "planches permanentes" (PP), Itinéraire "classique" (C) ; - Résultats : évolution de la fertilité physique, évolution de la fertilité chimique et biologique, résultats culturaux, résultats des temps de travaux.
Journées Techniques ITAB / GRAB à Moissac : Synthèse maraîchage : Fraise - Ail - Mildiou de la laitue - Nématodes à galles
Lors des Journées Techniques de décembre dernier, les interventions "maraîchage" se sont concentrées sur quatre thèmes : itinéraire technique en fraise bio, ravageurs et maladies de l'ail, bilan des essais de lutte contre les nématodes à galles et protection contre le mildiou de la laitue.
Lutte biologique contre les nématodes à galles : Bilan des essais du GRAB
Les nématodes à galles (meloidogyne spp.) sont des ravageurs particulièrement coriaces : la durée de leur cycle est courte (3 à 8 semaines), ils sont très polyphages (cultures et adventices), et peuvent descendre profondément dans le sol, ce qui rend la lutte très difficile. Les dégâts sont particulièrement importants en maraîchage sous abri, où les conditions de leur multiplication sont optimales (températures élevées, succession de cultures sensibles), et les mesures prophylactiques (rotations, précautions sanitaires, variétés résistantes...) sont insuffisamment mises en oeuvre par les producteurs. Le GRAB Avignon a étudié, depuis plus de dix ans, différents moyens de lutte utilisables en agriculture biologique : sous-produits végétaux (tourteaux de ricin et de neem, extraits d'ail) ou animaux (chitine...), engrais verts nématicides, microorganismes, désinfection vapeur... L'article fait le point sur les résultats de ces essais.
Les engrais verts d'été-automne en maraîchage biologique : intérêt, choix des espèces et itinéraire cultural
La pratique des engrais verts est une des techniques de base en agriculture biologique ; elle est souvent considérée comme une des clefs de la réussite des cultures. En maraîchage biologique, la mise en place des engrais verts en été et à l'automne contribue notamment à l'amélioration de la fertilité des sols, et participe également à la maîtrise des adventices et à la protection sanitaire des cultures.
Les engrais verts en maraîchage biologique
La culture d'engrais verts est une des pratiques de base de l'agriculture biologique. La culture, puis l'incorporation dans le sol d'une couverture végétale, permettent de maintenir ou d'améliorer la fertilité des sols. En maraîchage, les engrais verts constituent une des réponses aux nombreuses préoccupations rencontrées : protection ou amélioration de la structure du sol, stimulation de l'activité biologique, maîtrise des adventices et éventuellement protection phytosanitaire.
Le maraîchage biologique en Suisse
Le GRAB a organisé en novembre 2004 un voyage d'études en Suisse, destiné aux producteurs et conseillers en maraîchage biologique. En Suisse, 6750 exploitations sont en bio soit plus de 11% des fermes. La filière est très bien structurée, ce qui la rend particulièrement efficace et crédible auprès des consommateurs. L'implication des GMS et des consommateurs a permis le développement massif de l'agriculture biologique, avec une SAU en bio 5 fois plus importante qu'en France. Cependant, son développement commence à ralentir et les exploitations bio ont tendance à s'"hyperspécialiser", s'éloignant ainsi des principes de base de la bio.
Le maraîchage biologique en Suisse : un exemple à suivre ?
Panorama de la filière maraîchère Suisse établi par des représentants français du Bio suite à un voyage d'étude. Bien structurée autour des organisations de producteurs et de distributeurs, et bénéficiant de l'implication des circuits de distribution classiques, l'agriculture biologique, après avoir connu un fort développement à partir de 1992, se trouve aujourd'hui fragilisée par les contraintes imposées par l'unicité des débouchés.
Maraîchage en Suisse : Un exemple à suivre ?
L'exemple suisse de développement de l'agriculture bio est souvent cité comme référence. Avec 10,3 % de sa SAU et 11% de ses exploitations en bio, ce pays a prouvé son dynamisme. Un voyage d'étude, organisé par le Grab, a permis de cerner davantage les forces et les faiblesses de ce système qui ne manque pas d'intérêts.
Le dossier du mois : Méthodes de diagnostic de la fertilité du sol : Mise en oeuvre sur des parcelles en maraîchage biologique de plein champ
Depuis 3 ans, le GRAB d'Avignon étudie différentes méthodes de diagnostic de la fertilité des sols afin de mieux connaître les informations apportées par chacune d'entre elles et d'étudier la cohérence des résultats obtenus. Les experts des différentes techniques interviennent au cours d'une journée ouverte à un large public. Les différentes méthodes consistent en des diagnostics de terrain (données pédologiques, profil cultural, activité des vers de terre, plantes bio-indicatrices, méthode BRDA-Herody) d'une part et des analyses de laboratoires (BRDA-Herody, Alma Terra) d'autre part. Ces outils apparaissent complémentaires à bien des niveaux. Au vu des premiers résultats, il semblerait que les discordances entre méthodes se trouvent essentiellement au niveau des analyses de laboratoire (discordances portant surtout sur la typologie des matières organiques).
Les engrais verts d'été-automne en maraîchage biologique : intérêt, choix des espèces et itinéraire cultural
Dossier sur les engrais verts en maraîchage, intérêts, choix des espèces (sorgho fourrager ou moha de Hongrie pour l'été par exemple), itinéraire technique et liste de quelques fournisseurs.
Méthode de diagnostic de la fertilité du sol : Contribution d'un dispositif expérimental
Depuis 3 ans, le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique Avignon étudie différentes méthodes de diagnostic de la fertilité des sols, afin de mieux connaître les informations apportées par chacune d'elle, et d'étudier la cohérence des résultats obtenus. Ces différentes méthodes, mises en uvre sur plusieurs parcelles depuis 2001, apparaissent complémentaires à bien des niveaux. Les études de terrain se révèlent incontournables, et donnent des renseignements que ne révèle pas l'analyse : potentiel pédologique, état de la structure, sensibilité à l'hydromorphie. Les profils pédologiques ou culturaux, les données géologiques, ou l'étude de la flore spontanée permettent de mettre en évidence certaines caractéristiques du sol ou de la parcelle. Au niveau des analyses, les principales discordances entre l'analyse classique et l'approche BRDA - Hérody portent sur la typologie des matières organiques.
Raisonner la fertilisation en maraîchage biologique
Après quelques rappels sur les principes de base de la fertilisation azotée en AB, cet article montre l'intérêt des outils de pilotage de fertilisation azotée développés ces dernières années. Ces outils sont basés sur des mesures des nitrates dans le sol (grilles Zénit® par exemple) ou dans la sève des plantes (comme la méthode PILazo® pour le maraîchage). Testés sur différentes cultures légumières par le GRAB, ces outils permettent déjà de revoir à la baisse les besoins des légumes, qui sont souvent largement surestimés à cause de références trop anciennes ou inadaptées à l'agriculture biologique. Des essais de fertilisation en maraîchage biologique sont encore nécessaires afin de revoir les normes de fertilisation et permettre le calcul de doses moins excédentaires.
Les taupins : des ravageurs coriaces
Les taupins occasionnent des dégâts sur de nombreuses cultures, soit en altérant la qualité des produits, soit en diminuant la densité du peuplement végétal. L'article donne des éléments sur la biologie des taupins et sur les résultats d'essais mis en place pour tester l'efficacité des tourteaux et des extraits végétaux sur les taupins (en conditions contrôlées et en plein champ).
Colloque Ctifl "Tomate sous abris" : Protection intégrée (agriculture conventionnelle) et agriculture biologique
En septembre dernier, le Ctifl organisait, en Avignon, un colloque international sur la protection biologique et intégrée (PBI) en tomate sous abris. Cette rencontre a permis de dresser le bilan des principaux ravageurs et pathogènes présents sur cette culture dans différents pays. Les recherches et les applications pratiques concernant l'utilisation des auxiliaires ont été présentées par différents intervenants.
Colloque Ctifl "Tomate sous abris" : Protection intégrée (agriculture conventionnelle) et agriculture biologique
En septembre dernier, le Ctifl organisait, en Avignon, un colloque international sur la protection biologique et intégrée (PBI) en tomate sous abris. Cette rencontre a permis de dresser le bilan des principaux ravageurs et pathogènes présents sur cette culture dans différents pays. Les recherches et les applications pratiques concernant l'utilisation des auxiliaires ont été présentées par différents intervenants.
Etude des moyens de lutte contre les nématodes à galles en maraîchage biologique
Les nématodes à galles du genre Meloïdogyne sont longtemps passés inaperçus du fait de leur taille microscopique et de la non-spécificité des symptômes qu'ils engendrent. Ce sont pourtant des ravageurs du sol particulièrement difficiles à éliminer aussi bien en agriculture biologique qu'en agriculture conventionnelle. Ces ravageurs provoquent des dégâts considérables sur les cultures maraîchères mais aussi sur les plants de pépinières fruitières et ornementales. Le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) étudie différents moyens de lutte à l'aide de tourteaux, d'extraits végétaux et d'engrais verts ayant des propriétés nématicides.
Evaluer la fertilité des sols
Le sol est une structure vivante et dynamique, résultat de la transformation d'une roche-mère sous l'effet conjugué de l'eau, de l'air, des températures et de la vie (végétale, animale et humaine). Connaître la fertilité d'un sol ou l'aptitude culturale d'une parcelle, c'est pouvoir diagnostiquer ses propriétés, qu'elles soient physiques, chimiques ou biologiques, afin d'orienter les choix et les pratiques culturales. Il faut donc pouvoir utiliser les outils d'analyse disponibles, tout en connaissant leurs limites, et interpréter les résultats en les resituant par rapport aux potentialités du milieu et du système de culture. La connaissance de la fertilité des sols est une préoccupation particulièrement importante en agriculture biologique, car le sol est le pivot du système.
Lutte biologique contre les taupins en maraîchage
Les taupins sont des ravageurs préoccupants pour de nombreuses cultures : leurs larves, très polyphages altèrent la qualité des produits ou diminuent la densité du peuplement végétal. Les pertes de rendement atteignent 25 à 100 % selon le degré d'infestation de la parcelle. En agriculture biologique, il n'existe pas encore de méthode de lutte efficace contre ce ravageur du sol, mais les méthodes culturales peuvent limiter les infestations et les tourteaux végétaux semblent offrir de réelles perspectives. L'agriculture conventionnelle est aussi confrontée à des problèmes de recrudescence d'attaques, notamment sur pommes de terre et, certaines années sur céréales.