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Auteur AGRA PRESSE HEBDO |
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L'agronomie revient au premier plan
AGRA PRESSE HEBDO, AuteurL'Inra de Dijon a mis en place depuis deux ans un pôle de recherche spécifiquement orienté sur "l'agriculture soutenable". En étudiant les interactions entre espèces végétales, mais aussi entre plantes et microorganismes du sol, les chercheurs y mettent au point des systèmes innovants de culture peu consommateurs d'intrants de synthèse.
Les surfaces de vignes bio augmentent de 20% entre 2006 et 2007
AGRA PRESSE HEBDO, AuteurEn 12 ans, entre 1995 et 2007, les surfaces de vignes conduites en bio ont été multipliées par 4,6, passant de 4 854 à 22 150 hectares. Les vignes bio représentent 2,6% du vignoble français et, en 2007, le rythme de conversion des vignes à la bio s'est accentué. L'article détaille la forte progression des régions qui regroupent les 2/3 des surfaces en vignes certifiées (Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Aquitaine, Bourgogne), l'augmentation du nombre de viticulteurs engagés, ainsi que l'implication de certaines appellations. Il fait également mention du projet Orwine (lancé début 2006) qui doit déboucher sur des propositions règlementaires pour la vinification bio et l'amélioration des techniques de production.
Agriculture biologique : La demande se confirme, la production peine à suivre
Les résultats du baromètre de l'Agence Bio confirment une demande croissante des produits bio en France. Après 5 ans d'étude, il ne s'agit plus d'une tendance, mais d'un mouvement de fond, selon l'Agence. Le baromètre annonce une hausse de la demande de 20 % minimum sur les deux dernières années ; de même, plus de 200 magasins spécialisés en AB se sont ouverts en 2007, avec une tendance à l'agrandissement des surfaces et l'augmentation du nombre de références. La grande distribution s'engage sur une hausse de 15 % de la part du bio. Par contre, la production bio n'augmente pas à ce rythme et aujourd'hui, la situation est tendue sur les matières premières : plus de 50 % des fruits et des légumes et plus de 40 % des produits d'épicerie sèche sont importés. Les importations qui viennent des pays tiers augmentent. L'Agence de l'eau de Seine-Normandie a signé un contrat avec un groupement de producteurs bio en vue de préserver des zones de captage d'eau. Le Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durables espère que cet exemple va être suivi.
FNAB : Vers une marque bio française
La FNAB a voté, lors de son assemblée générale le 27 mars, en faveur de la création d'une identification "agriculture biologique" française plus stricte que le réglement européen qui va bientôt entrer en vigueur. Les producteurs bio contestent notamment le niveau toléré de contamination accidentelle par les OGM de 0,9%, l'absence d'obligation de lien au sol pour les élevages, la possibilité d'abaissement de l'âge d'abattage des volailles et l'autorisation systématique de traitement allopathique. En Allemagne ou en Grande-Bretagne, le changement de réglementation aura moins d'impact car la majorité de la production est commercialisée sous forme de marque et la FNAB craint l'importation en France de produits de moins bonne qualité. Les producteurs bio espèrent pouvoir récupérer le logo AB, actuellement propriété du ministère de l'Agriculture, en partenariat avec les autres acteurs de la filière, pour bénéficier de sa bonne image de marque auprès des consommateurs.
Grenelle de l'environnement : La loi d'orientation reprend les principales conclusions agricoles du Grenelle
Le Grenelle de l'environnement entre dans sa phase législative. Un premier texte (Grenelle I) a été transmis le 30 avril au Conseil économique et social, sous forme d'une loi d'orientation. L'examen de ce texte devrait débuter avant l'été au Parlement. En matière agricole, le document conserve globalement les grandes orientations retenues fin 2007 en clôture du Grenelle. La loi d'orientation sera suivie de deux lois d'application : Grenelle II et III. C'est dans l'ultime texte (Grenelle III) que la mise en oeuvre des mesures agricoles sera abordée, à l'automne. Concernant l'agriculture biologique, l'objectif de 6% de la SAU est repoussé de 3 ans, soit à 2013. L'objectif de 20% en 2020 est maintenu. Le doublement du crédit d'impôt est décalé à 2009 au lieu de 2008. Le texte aborde également la qualité de l'eau, la biodiversité, les pesticides, l'artificialisation des sols, les agrocarburants, les énergies renouvelables et la sylviculture.
Grenelle de l'environnement : Les propositions que Jean-Louis Borloo va arbitrer
Huit comités opérationnels sur les 33 créés par Jean-Louis Borloo dans le prolongement du Grenelle de l'environnement concernent l'agriculture et la forêt : Ecophyto 2018, Performance énergétique, Agriculture biologique, Certifications des exploitations, Forêt, Eau, Mission pollinisateurs, Trame verte et bleue. L'article analyse le contexte et les perspectives de chaque groupe. Pour l'agriculture biologique, il relève que trois sous-groupes de travail ont été constitués sur la restauration, l'eau et l'assistance technique, la formation et la recherche. " Les grandes lignes font consensus " dans ce comité.
L'inquiétant retard de la production bio en France
En France, les surfaces stagnent à 2 % de la SAU alors que la demande ne cesse de croître. Cette stagnation française est d'autant plus regrettable qu'elle contraste avec le dynamisme des pays voisins. Ainsi, la production bio représente 9 % de la SAU en Italie et 13 % en Autriche. Pour éviter que l'engouement des consommateurs ne se traduise par une hausse des importations, le ministre de l'Agriculture prévoit un ambitieux plan d'action (création d'un fond de structuration des filières, enveloppe mobilisée pour des projets de recherche et développement bio, déplafonnement des aides à la conversion, doublement du crédit d'impôt pour les agriculteurs bio ) et entend profiter du bilan de santé de la PAC pour que l'agriculture bio bénéficie d'un réel soutien spécifique.
OGM : Un léger ajustement législatif préparé avec prudence
Pour sortir de l'impasse politique dans laquelle se trouvent les OGM depuis plus de 10 ans, la plupart des Etats membres de l'Union Européenne sont favorables à un ajustement de la procédure d'autorisation des nouveaux transgéniques et des normes de commercialisation (seuils, étiquetages ). La France, qui assure la présidence européenne à partir du 1er juillet, s'est engagée à faire avancer rapidement ce dossier. Les attentes des Etats membres sont contradictoires. Pour les sceptiques face aux OGM, il s'agit de combler les lacunes du processus d'autorisation et de lui donner plus de crédibilité auprès des citoyens. En effet, l'EFSA (Autorité européenne pour la sécurité des aliments) est actuellement sous le feu des critiques et certains Etats demandent plus de transparence et d'indépendance, ou encore le renforcement des analyses de risques environnementaux. Pour ceux qui souhaitent ouvrir les portes de la Communauté aux OGM, il s'agit de mettre en place deux seuils : un seuil d'étiquetage sur les semences et un seuil de tolérance pour les importations concernant les denrées alimentaires et aliments pour animaux contaminés par des OGM non autorisés. Par ailleurs, la France a relancé l'idée de laisser la possibilité aux Etats membres de l'UE, de maintenir s'ils le souhaitent, certaines régions à l'écart des OGM.
OGM : la loi passe l'obstacle de l'Assemblée
C'est à une courte majorité (21 voix) et dans un climat de polémique gouvernementale que les députés ont adopté le 9 avril 2008 en première lecture le projet de loi sur les OGM. Dans la foulée, le Sénat doit entamer, dès le 16 avril, l'examen du texte en seconde lecture. François Fillon et une partie des cadres de l'UMP n'ont pas caché leur intention de revenir à cette occasion sur un certain nombre d'amendements adoptés grâce aux voix cumulées des députés de l'opposition et de quelques élus de la majorité. Toutefois, le texte qui se présente aux sénateurs a été peu bouleversé par les députés, son architecture globale ayant été préservée. L'opposition a échoué à remettre en cause plusieurs principes forts du projet de loi, notamment "la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM". Toutefois, un amendement proposé par A. Chassaigne stipule que les OGM doivent être cultivés non seulement dans le respect de l'environnement et de la santé publique mais également dans le respect des "structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières de production et commerciales qualifiées sans OGM" et en toute transparence. Un autre amendement précise que "la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM" doit se faire "sans que cela nuise à l'intégrité de l'environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles de qualité". Le Haut Conseil des biotechnologies garde sa composition bicéphale voulue par le gouvernement, avec un comité scientifique et un comité "économique, éthique et social". L'unanimité a été requise pour exclure les OGM des parcs. Sur la coexistence entre OGM et non OGM, les députés précisent que des conditions techniques sont fixées par nature de culture. Elles doivent permettre que la présence accidentelle d'OGM dans d'autres productions soit inférieure au seuil établi par la réglementation communautaire, c'est-à-dire au-dessous du seuil de 0.9 %. L'agriculteur est déclaré responsable du préjudice économique résultant de la présence accidentelle de cet OGM dans la production d'un autre exploitant. Introduite au Sénat, la notion de délit de fauchage aggravé est confirmée par les députés (2 à 3 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende).
Les procédures d'autorisation sur la sellette, des seuils d'OGM non autorisés en préparation
Avant l'été, les experts de la Commission européenne devront mettre au point des "solutions techniques" pour régler la question de la contamination des produits agricoles importés par des transgéniques non autorisés. Bruxelles n'est désormais plus hostile à l'instauration d'un seuil de tolérance pour la contamination des produits agricoles par des OGM non autorisés. Cela constitue un changement de cap étant donné que depuis plusieurs années, la Commission refuse de présenter une telle proposition, au nom du principe de précaution et de la "tolérance zéro". Par ailleurs, les ministres européens de l'Environnement auront un débat, le 5 juin, à la demande de la France. Paris devrait présenter une contribution qui aborde les problèmes suivants : l'évaluation des risques, les seuils d'étiquetage, la prise en compte de l'expertise scientifique et la marge de manoeuvre des Etats membres pour la culture des OGM.
Le projet de loi OGM est définitivement adopté
Dans des ambiances au contraste saisissant, l'Assemblée nationale et le Sénat ont respectivement adopté, les 20 et 22 mai, le projet de loi sur les OGM dans la version proposée par la commission mixte paritaire. Le texte final conserve les amendements "Chassaigne", "Grosdidier" et "Bizet". Les verts et la gauche envisagent de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel.
Projet de loi OGM : Le vote du Sénat ne rassure pas les défenseurs de l'amendement "Chassaigne"
A la surprise générale, les sénateurs ont adopté le 16 avril 2008 au soir le projet de loi sur les OGM sans supprimer l'amendement "Chassaigne", voté une semaine plus tôt à l'Assemblée nationale à l'initiative de la gauche, mais en rajoutant in extremis un autre amendement, du sénateur Jean Bizet, qui lui vient en écho. Cet amendement (du sénateur Jean Bizet) énonce que "la définition du "sans OGM" se comprend nécessairement par référence à la définition communautaire. Dans l'attente d'une définition au niveau européen, le seuil correspondant sera fixé par voie règlementaire, sur avis du Haut conseil des biotechnologies, espèce par espèce". Cet amendement est le seul qui a été voté, les 88 autres amendements au texte voté à l'Assemblée nationale ayant été rejetés, ce qui a provoqué la colère des sénateurs de l'opposition qui ont quitté l'hémicycle en pleine séance. Ainsi, l'article 1er du projet de loi, seul à avoir été amendé, sera l'unique article soumis à l'examen des députés lors de la dernière lecture à l'Assemblée nationale, qui pourrait avoir lieu courant mai.
Réduction des intrants : Produire des grandes cultures bio ne coule pas de source
Si développer la consommation des produits bio fait partie des mots d'ordre du gouvernement, produire des grandes cultures bio reste un challenge. Le contexte économique est moins favorable à ce mode de production et de nombreux problèmes techniques (rendements faibles, manque de matière organique, lutte difficile contre certaines maladies et ravageurs) continuent de se poser aux céréaliers comme cela a été présenté lors du colloque "Développer les grandes cultures bio", organisé par l'ITAB et l'ONIGC, le 8 avril 2008.
Restauration collective : Le pays de Lorient témoigne de 10 ans d'expérience en bio
La communauté d'agglomération Cap l'Orient en Bretagne (19 communes au total) sert des repas bio en restauration administrative depuis bientôt dix ans et développe encore son engagement : les écoliers sont concernés mais également les personnes âgées, un restaurant interadministratif, les sapeurs-pompiers, le centre nautique et le portage à domicile. Comme la proposition locale de produits bio ne peut suffire, les gestionnaires de cuisines travaillent avec les agriculteurs en planifiant leurs commandes. Pour faire coïncider équilibre alimentaire et équilibre budgétaire, un des gestionnaires de Cap l'Orient explique qu'il suffit de modifier la structure d'un repas. Dans cette optique de régulation des coûts, Cap l'Orient observe par ailleurs que, sur le long terme, les produits bio permettent d'abaisser les coûts environnementaux.
Biocarburants : L'éthanol américain, biocarburant super star
Des données statistiques permettent d'avoir un aperçu des productions de biocarburant aux Etats-Unis d'Amérique, au Brésil, en Europe, en Asie, et d'aborder les capacités et coûts de production, les matières premières concernées, les perspectives d'avenir.
Brésil - Etats-Unis : Accord au sommet sur les biocarburants
Il est fait état d'un partenariat du Brésil et des Etats-Unis pour développer la production et l'utilisation des biocarburants. Les conditions de l'accord signé le 9 mars sont détaillées : faire de l'éthanol une matière première échangeable sur le marché international, établir une coopération technologique sur les biocarburants dits de deuxième génération à base de déchets végétaux, transférer la technologie à d'autres pays intéressés par la production d'alcool carburant, faire face aux limites quantitatives à la production d'éthanol à partir de maïs..., le contexte et les enjeux d'un tel accord sont mis en avant.
Agriculture biologique : Forte croissance de la demande aux Etats-Unis
La filière biologique représente environ 2% de la production agricole aux Etats-Unis, et elle connaît une forte progression, notamment pour la viande et les produits laitiers. La coexistence de cette filière avec celles des OGM ne se pose pas vraiment, et ce pour deux raisons : aux USA, c'est le système de production et non le produit qui est qualifié - de sorte qu'un produit bio comportant des traces d'OGM mais ayant été produit conformément au cahier des charges en vigueur conservera son statut bio. En outre, il n'y a pas de statistique sur les contaminations de produits bio par des OGM, car les analyses sont privées, confidentielles et non centralisées.
Le bio se développe lentement
Si l'agriculture biologique représente à peine 2,2 % du territoire agricole français, elle bénéficie d'une excellente image auprès du public. Les exploitations biologiques sont souvent de petites structures qui valorisent leurs produits hors des grandes surfaces : moins de la moitié de la production bio est vendue en GMS. Les magasins spécialisés, la vente directe et les associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) offrent des débouchés croissants à ce type de production.
Les fruits biologiques plus actifs contre le cancer
Selon deux chercheurs anglais, Daniel Burke et Gerry Potter, de l'Université Publique de Monfort, les fruits et légumes "bio" contiennent en plus grande quantité des substances qui protègent du cancer que ceux de l'agriculture conventionnelle. Une enquête est parue sur le site Novethic.fr. Ces chercheurs ont découvert une nouvelle classe de substances végétales susceptibles de protéger du cancer, qu'ils ont appelé salvestrols (de salvius, en latin : ce qui sauve).
Arriver à un consensus sur les biocarburants
Lors de la finale des labours à Arras, une table ronde, ayant pour thème "Réussir ensemble le tournant énergétique de demain", fût organisée par les Jeunes agriculteurs.
Un autre modèle suédois
La politique suédoise des biocarburants, différente de celle de la France et du Brésil, consiste d'abord à lancer le marché de l'éthanol pour tourner la page du tout fossile dans les transports, puis, dans un second temps, à développer la production d'éthanol massivement et à coûts réduits à partir de bois.
Les exploitations "bio" se tournent vers la vente directe
A l'occasion du printemps bio, l'Agence bio a fait découvrir plusieurs exploitations, situées dans le Loiret, qui développent la vente directe. Quelles que soient la production (fruits, légumes, viande, lait), la taille ou la structure de l'exploitation (GAEC...), toutes ont trouvé dans ce mode de commercialisation un moyen d'améliorer leur rentabilité.
Lutte biologique : un redémarrage après de beaux succès
La lutte biologique est à nouveau en développement au sein de l'Inra. Efficace, facile d'utilisation et rentable, elle obtient des résultats reconnus que ce soit contre la pyrale du maïs ou contre les ravageurs des cultures sous serre, tant en France qu'à l'étranger.
Les pétroliers proposent un test "grandeur nature"
L'Union française des industriels du pétrole (Ufip) souhaite lancer dans les prochains mois un test "grandeur nature" destiné à étudier la faisabilité de l'incorporation de l'éthanol agricole dans les essences d'origine fossile.
La production s'essouffle alors que la demande s'accroît
En 2004, conséquence annoncée de l'arrêt des CTE, les conversions à l'agriculture biologique ont connu une baisse notable. Ce faisant, les superficies concernées par ce mode de production ont diminué, alors même que la demande des consommateurs français en produits biologiques croît. Les agriculteurs concernés dénoncent la faiblesse des aides publiques à la production bio, qui empêche les producteurs nationaux de répondre à la demande émergeante.