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Auteur Vincent VIGIER |
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10 ans de rendements fourragers comparés Bio/Conventionnels
Dans le cadre du projet BioRéférences, piloté par le Pôle AB Massif Central, les rendements fourragers de fermes biologiques et conventionnelles ont été analysés et comparés sur dix années. Ainsi, de 2008 à 2018, les rendements en ensilage dherbe, en enrubannage, en foin (1ère coupe et 2ème coupe), en céréales dautomne, en dérobées fourragères dautomne et en maïs ensilage ont été relevés dans 23 élevages laitiers bio et dans 49 élevages laitiers conventionnels basés dans le Massif Central. Les rendements moyens obtenus au cours de ces dix années montrent qu'ils sont plus faibles en bio (- 6 % à - 27 % selon les fourrages). Cette différence est en grande partie expliquée par un manque dazote en sortie dhiver pour les fourrages bio, et plus particulièrement pour les prairies fauchées de manière précoce et les céréales à paille. Suite à ces analyses, deux leviers ont été identifiés pour garantir lautonomie fourragère des exploitations bio : améliorer la fertilité azotée et maintenir une flore des prairies toujours en état.
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Améliorer la productivité et la longévité des prairies
Vincent VIGIER, Auteur ; Thomas GERY, AuteurLamélioration de la productivité et de la longévité des prairies passe par la connaissance des bases théoriques dun bon fonctionnement agronomique et des leviers dactions existants. Certaines prairies sont situées sur des sols pauvres mais dautres parcelles ont un bon potentiel agronomique qui mérite dêtre amélioré selon trois grandes règles de fertilité. La première passe par lamélioration de la fertilité physique par le système racinaire. Dans le but daméliorer la porosité et lenfoncement des racines des plantes dans la terre, plusieurs leviers existent : sursemer du trèfle violet, effectuer un semis direct de méteil fourrager en fin de rotation (pour les prairies temporaires), herser les prairies ou encore gérer les hauteurs de fauche et de sortie de pâturage. Loptimisation de la fertilité chimique du sol passe aussi par des apports réguliers deffluents délevage et des amendements calcaires. Enfin, la fertilité biologique entre en compte car le taux de matière organique dune prairie varie de 5 à 30 %, ce qui permet des apports dazote, de phosphore ou encore de potasse. Il est donc important de nourrir les bactéries et les champignons du sol (lisier, fumier frais ou compost jeune, etc.).
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Bilan de deux années de suivi céréales bio dans le Cantal
Ce document présente les principales conclusions (itinéraire technique, rendement, lien entre indice azoté de la céréale et rendement...) de deux années d'expérimentation chez des producteurs bio du Cantal.
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Dossier : Ils ont choisi l'agriculture biologique, pourquoi ?
R. SAINT-ANDRE, Auteur ; Vincent VIGIER, Auteur ; Mélodie BRUT, Auteur ; ET AL., AuteurL'Auvergne, 8ème région française pour son nombre d'exploitations biologiques, comptait 818 fermes certifiées en 2010, spécialisées dans diverses filières. Le Pôle Bio Massif Central, présenté dans ce dossier par son président Jean-Louis Mosnier, a été créé en 1998 à l'initiative de producteurs et de transformateurs qui souhaitaient rompre l'isolement des agriculteurs bio. Aujourd'hui, cette structure représente un lien fort entre la recherche en AB dans le Massif Central et les agriculteurs qui ont besoin de ces résultats. Dans ce dossier, plusieurs éléments majeurs de l'AB sont abordés : - un témoignage d'éleveurs sur le fonctionnement de son système bio ; - les méthodes régulièrement utilisées en AB pour la gestion des adventices ; - la régénération et le semis de prairies suite à des dégâts de campagnols terrestres ; - des itinéraires culturaux sans labour en système polyculture élevage biologique ; - le témoignage d'un agriculteur sur l'évolution de l'AB depuis sa propre conversion en 1998 ; - la description d'un système cohérent entre production animale et production végétale.
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Fiches techniques
Il s'agit d'un recueil de différentes fiches techniques réalisées par la Chambre d'Agriculture du Cantal. Ces fiches sont intitulées : - gestion du parasitisme bovin en agriculture biologique, - fiche technique des céréales ensilées, - entretien des pâtures en bio, - pâturage tournant et entretien des prairies, - la machine à acheter les engrais bio, - rôle des amendements calcaires en agriculture biologique, - les additifs pour litière.
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Fourrages : Améliorer la productivité et la longévité des prairies
Vincent VIGIER, Auteur ; Thomas GERY, AuteurLes récentes sécheresses ont impacté les prairies, notamment celles longue durée, amenant à une dégradation de leur production et de leur flore. Il est possible d'agir, essentiellement sur les parcelles à bon potentiel agronomique, en travaillant sur trois grands volets. 1/ Améliorer la fertilité physique. Veiller à un bon développement racinaire permet de jouer sur la croissance de la prairie. Limportant est que le sol ait une structure grumeleuse qui favorise la circulation de leau, de lair ou aussi des vers de terre. En cas de problème, le semis de plantes avec des racines à pivots peut améliorer la structure du sol. Il faut aussi veiller à gérer les hauteurs de fauche et de sortie de pâturage : une fauche courte ou un pâturage trop ras peuvent pénaliser certaines espèces prairiales au bénéfice dautres à rhizomes ou très prolifiques en graines. Augmenter de 2 cm les hauteurs de sortie des animaux en périodes chaudes estivales limitera léchauffement excessif du sol, avec un impact positif pour un bon développement racinaire. 2/ Améliorer la fertilité chimique. Pour cela, il faut réaliser des apports réguliers deffluents délevage et d'amendements calcaires, notamment pour maintenir un pH supérieur à 6, facteur favorable aux bactéries nitrificatrices. 3/ Améliorer la fertilité biologique, liée notamment aux bactéries et aux champignons du sol. Par exemple, lapport dengrais riches en sucre et en azote, sur des sols réchauffés, en début de printemps ou en fin dautomne, contribuera à nourrir cette vie du sol et donc à renforcer la fertilité de ce dernier.
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Fourrages : Les techniques pour améliorer la valeur alimentaire des maïs ensilages
Gérard COMBELLES, Auteur ; Vincent VIGIER, Auteur ; Marianne D'AZEMAR, AuteurPour améliorer la valeur alimentaire des maïs ensilages, il est possible de faire autrement que de récolter la plante entière. Larticle présente des résultats dessais réalisés par les groupements bio de Rhône-Alpes et par le PEP, par Arvalis et par les CETA35) : - de lassociation maïs-soja, - de récolte de lépi seul, - de récolte de la plante entière sous lépi. Lassociation maïs-soja a un effet sur la valeur en PDIN seulement. Les essais montrent un gain de 10g de PDIN/kg de MS, soit 340 euros/hectare en considérant la tonne de tourteau de soja bio à 1 000 euros. La récolte de maïs sous lépi, quant à elle, fait progresser dautres critères en plus du PDIN (augmentation de la digestibilité, de lamidon, de la matière sèche et des UFL). Sa réussite est cependant conditionnée au passage dun broyeur 3 lames pour débarrasser les cannes de maïs après la récolte. Finalement, la récolte de lépi est la technique recommandée par les Chambres dagriculture Auvergne-Rhône-Alpes, pour améliorer significativement les valeurs alimentaires du maïs ensilage tout en présentant un itinéraire technique plus facile.
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La gestion du parasitisme en agriculture biologique
Vincent VIGIER, Auteur ; M. DELBOUVRY, AuteurParadoxalement, les contaminations par les parasites gastro-intestinaux sont les plus importantes en années de sécheresse. En effet, il faut savoir que les larves exposées à la sécheresse meurent en un mois et que les larves cachées dans les bouses arrêtent leur développement en restant enfermées à l'intérieur. Il y a donc, tout d'abord, un effet assainissement des prés, suivi, à la reprise des pluies, d'un délitement des bouses avec une libération importante des larves infestantes. De plus, lors de sécheresses, les bovins vont pâturer ras et préférer les zones plus vertes, près des bouses, là où les larves sont plus concentrées. L'article donne un plan d'action pour gérer le parasitisme : - Prévention (santé globale du troupeau, hygiène des bâtiments, pâturage, semer des plantes riches en tanins dans vos prairies, connaître et quantifier les parasites de son cheptel) ; - Traitement : beaucoup de produits commerciaux à base de plantes mais peu d'élus (emploi d'huiles essentielles à base d'allium sativum (ail), eugenia caryophyllus (clou de girofle), cinnamomum zeylanicum (cannelle) et thymus vulgaris à thymol), les médicaments homéopathiques à base de cina (artémisia cina), de teucrium (teucrium marum), spigelia (spigelie vermifuge)...).
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La gestion des Rumex en agriculture bio
Vincent VIGIER, AuteurCet article sur la gestion des rumex en agriculture biologique est un condensé de données bibliographiques, d'expérimentations régionales et de témoignages d'éleveurs. Il présente : - Quelques caractéristiques botaniques ; - Comment contenir leur expansion ? : mettre la prairie au régime, composter le fumier, éviter le tassement et le surpâturage, choisir des espèces prairiales couvrantes, faux semis à l'implantation des prairies temporaires, choix des espèces nettoyantes, travail du sol ; - Comment faire baisser la population ? : la fauche répétée serait efficace, le hersage des prairies ne semble pas efficace, l'actisol, peu probant dans le Limousin.
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Gestion des rumex en agriculture biologique
Vincent VIGIER, AuteurCet article présente Rumex acetosela (sols sur lesquels il se développe, mode de multiplication) et les pratiques en agriculture biologique permettant de prévenir son expansion (compostage du fumier, limiter les apports de matière organique sur prairies, éviter le tassement et le surpâturage...) ou de faire baisser sa densité (fauche et pâturage intensif, espèces prairiales couvrantes...).
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Implanter des prairies sous couvert de méteil à l'automne
Vincent VIGIER, Auteur ; Marianne D'AZEMAR, AuteurSi l'on tient compte des projections climatiques du dernier rapport du GIEC qui prévoit une hausse moyenne des températures de + 0,5° C à + 1° C et une fréquence des sécheresses multipliée par 5 dans les 20 prochaines années, les pratiques d'implantation de prairies sous couvert sont à questionner. Ainsi, sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou (49), des expériences d'implantation à l'automne de prairies sous couvert de méteil ensilé ont été réalisées. Présentation de quelques résultats et retours d'expériences de producteurs, Olivier Charbonnel, de Landeyrat (15) et David Garcelon, de Polminhac (15).
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Les plantes bio-indicatrices : intérêts et limites de la méthode
Vincent VIGIER, AuteurVincent VIGIER revient sur la formation concernant les plantes bio-indicatrices qui a eu lieu les 2 et 3 juin 2010 à Aurillac, animée par Lionel BUNGE, botaniste et phyto-sociologue à Promonature. Les grands principes de la méthode de Gérard Ducerf sont d'abord présentés : - La levée de dormance des graines a lieu quand les conditions de milieu sont favorables et spécifiques à l'espèce, ce qui permet d'avoir des indices sur les caractéristiques du milieu (sol, climat, altitude ) ; - La cohabitation entre les plantes : certaines associations sont positives alors que certaines espèces sécrètent des substances allélopathiques ; - Les plantes indésirables peuvent rééquilibrer le sol, comme par exemple le chardon qui lève quand le phosphore est bloqué et qui libère à son tour du phosphore disponible ; - La porosité des sols est un gros problème pour les sols français. Certaines plantes indiquent les sols sensibles au lessivage, d'autres les sols asphixiés par le compactage. Les limites de la méthode sont ensuite exposées : il en ressort notamment qu'il est difficile de diminuer le taux de matière organique et de nitrites sur une parcelle du fait de l'obligation de rendement, que le potentiel de salissement des parcelles par certaines espèces est fort et que les solutions agronomiques sont parfois limitées comme dans la lutte contre le rumex.
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Prix moyens des semences biologiques de grandes cultures et fourragères observés en Auvergne Rhône Alpes Janvier 2020
Vincent VIGIER, Auteur ; Sabrina BOURREL, Auteur ; Olwen THIBAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2020Ce document apporte des informations sur les prix moyens de certaines semences biologiques. Ces prix ont été observés en janvier 2020 chez des distributeurs basés en Auvergne-Rhône-Alpes. Ces prix sont renseignés pour les principales espèces cultivées en grandes cultures (céréales, protéagineux, oléagineux, maïs et sorgho), pour les principales espèces fourragères (graminées, légumineuses et autres espèces prairiales), ainsi que pour certaines cultures dérobées (avoine diploïde et rude, moha, cameline, moutarde blanche, phacélie, radis fourrager, sarrasin, seigle fourrager, seigle forestier, colza fourrager, sorgho fourrager, trèfle dAlexandrie, trèfle Incarnat, vesce commune, vesce velue). À noter que les semences de certaines espèces présentées dans ce document ne sont pas disponibles en bio ; elles sont uniquement disponibles en semences conventionnelles non traitées et doivent faire lobjet dune demande de dérogation.
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Quelques solutions locales pour économiser la paille litière
Vincent VIGIER, AuteurEn 2018, la diminution de la ressource en paille a été très marquée, entraînant des conséquences sur les prix et des difficultés d'approvisionnement pour les élevages. Pour faire face à l'urgence et limiter les coûts, des solutions alternatives locales, mobilisables à court terme, peuvent être mises en place. Les plaquettes de bois peuvent être un matériau intéressant en remplacement de la paille, tout comme la paille de riz ou de miscanthus. L'utilisation de carbonate ou de calcaire broyé finement épandu sous ou sur le premier lit de paille est aussi une possibilité. Par ailleurs, certaines pratiques peuvent réduire la quantité de déjections sur le couchage. En prévention, il convient de réfléchir l'aménagement des aires paillées avec plus de surfaces en dur, mais aussi d'introduire ou de développer sur l'exploitation des céréales à paille, ou encore d'ajuster les effectifs animaux.
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Rendements fourragers Bio/Conventionnels extraits des suivis Diapason en bovin lait de 2008 à 2016
Les rendements des prairies et des cultures fourragères bio et conventionnelles, issus des suivis DIAPASON Bovin lait entre 2008 et 2016, sont présentés sous forme d'une moyenne pour la zone Auvergne-Rhône-Alpes et pour l'Aveyron. Lannée fourragère 2016 était globalement favorable. Les écarts de rendements entre bio et conventionnel sont plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (-25 % en moyenne pour les bio sur 8 ans). Un écart de seulement 13 % en 3 ans est noté entre le maïs ensilage bio et le maïs ensilage conventionnel (de 2014 à 2016).