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Auteur Vincent VIGIER |
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Quelques solutions locales pour économiser la paille litière
Vincent VIGIER, AuteurEn 2018, la diminution de la ressource en paille a été très marquée, entraînant des conséquences sur les prix et des difficultés d'approvisionnement pour les élevages. Pour faire face à l'urgence et limiter les coûts, des solutions alternatives locales, mobilisables à court terme, peuvent être mises en place. Les plaquettes de bois peuvent être un matériau intéressant en remplacement de la paille, tout comme la paille de riz ou de miscanthus. L'utilisation de carbonate ou de calcaire broyé finement épandu sous ou sur le premier lit de paille est aussi une possibilité. Par ailleurs, certaines pratiques peuvent réduire la quantité de déjections sur le couchage. En prévention, il convient de réfléchir l'aménagement des aires paillées avec plus de surfaces en dur, mais aussi d'introduire ou de développer sur l'exploitation des céréales à paille, ou encore d'ajuster les effectifs animaux.
Rendements fourragers Bio/Conventionnels extraits des suivis Diapason en bovin lait de 2008 à 2016
Les rendements des prairies et des cultures fourragères bio et conventionnelles, issus des suivis DIAPASON Bovin lait entre 2008 et 2016, sont présentés sous forme d'une moyenne pour la zone Auvergne-Rhône-Alpes et pour l'Aveyron. Lannée fourragère 2016 était globalement favorable. Les écarts de rendements entre bio et conventionnel sont plus importants sur les fauches précoces et les céréales à paille (-25 % en moyenne pour les bio sur 8 ans). Un écart de seulement 13 % en 3 ans est noté entre le maïs ensilage bio et le maïs ensilage conventionnel (de 2014 à 2016).
Le sorgho fourrager mono-coupe : une alternative au maïs en présence de sangliers
Vincent VIGIER, Auteur ; Marianne D'AZEMAR, Auteur ; Sébastien TALLOTTE, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs auvergnats sont de plus en plus confrontés aux dégâts causés par des sangliers dans leurs parcelles de maïs ensilage. Une culture alternative existe : le sorgho fourrager. Cet article présente les principaux avantages de cette culture : meilleure tolérance à la sécheresse, valeur alimentaire et rendement comparables à ceux du maïs, frais de semences plus faibles, absence d'amidon et donc peu d'attrait pour les sangliers. A noter toutefois qu'il n'existe pas à ce jour de semences certifiées AB : des semences non traitées sont disponibles sans demande de dérogation. Quelques inconvénients sont aussi soulignés : besoin en somme de températures plus élevé que pour le maïs, sensibilité à la verse. L'itinéraire technique pour une parcelle de sorgho fourrager en agriculture biologique est présenté.
Viandes Bio : Une filière demandeuse avec des prix stables
Vincent VIGIER, AuteurLa filière viande bio est très dynamique dans le Massif Central, avec pas moins de cinq structures régionales d'abattage et de collecte, ce qui se traduit par des prix stables. Afin d'évaluer l'intérêt de cette production pour les éleveurs, les résultats de 24 fermes de référence du Massif Central entre 2008 et 2011 ont été analysés. Ce réseau de fermes de référence a été mis en place en 2008 à l'initiative du Pôle AB Massif Central et rend compte de la diversité des systèmes d'élevage, des races et des contextes pédoclimatiques de la région. Les résultats technico-économiques de ce réseau montrent que les systèmes en viande bio sont très rémunérateurs : le revenu disponible est de 25 000 /unité de main d'uvre. Les prix sont très stables, grâce à la rareté de l'offre et à la vente directe. Les principales difficultés en bio sont le surcoût de l'alimentation et la dépendance vis-à-vis de matières premières au prix en hausse. L'intérêt d'être en bio, pour les éleveurs interrogés, réside dans des prix plus stables et rémunérateurs, une contribution à la protection de l'environnement, et la possibilité de valoriser les autres productions de l'exploitation.
Dossier : Ils ont choisi l'agriculture biologique, pourquoi ?
R. SAINT-ANDRE, Auteur ; Vincent VIGIER, Auteur ; Mélodie BRUT, Auteur ; ET AL., AuteurL'Auvergne, 8ème région française pour son nombre d'exploitations biologiques, comptait 818 fermes certifiées en 2010, spécialisées dans diverses filières. Le Pôle Bio Massif Central, présenté dans ce dossier par son président Jean-Louis Mosnier, a été créé en 1998 à l'initiative de producteurs et de transformateurs qui souhaitaient rompre l'isolement des agriculteurs bio. Aujourd'hui, cette structure représente un lien fort entre la recherche en AB dans le Massif Central et les agriculteurs qui ont besoin de ces résultats. Dans ce dossier, plusieurs éléments majeurs de l'AB sont abordés : - un témoignage d'éleveurs sur le fonctionnement de son système bio ; - les méthodes régulièrement utilisées en AB pour la gestion des adventices ; - la régénération et le semis de prairies suite à des dégâts de campagnols terrestres ; - des itinéraires culturaux sans labour en système polyculture élevage biologique ; - le témoignage d'un agriculteur sur l'évolution de l'AB depuis sa propre conversion en 1998 ; - la description d'un système cohérent entre production animale et production végétale.
Zoom technique : Itinéraires culturaux sans labour en système polyculture élevage biologique
Vincent VIGIER, AuteurCet article recense des expériences de travail du sol sans labour en système de polyculture-élevage biologique et quelques itinéraires techniques en test chez des agriculteurs bio en Auvergne : - Travail de Vincent Lavergne, étudiant licence pro Agriculture biologique conseil et développement, initié en 2011, sur les quatre départements de la région Auvergne (repérage de trois catégories d'outils (à dents, à disques, semoirs spécialisés en semis direct)) ; - Site d'observation installé pour 3 ans à l'EARL de Lacan, à Mourjou (sud du Cantal), sur plusieurs cultures : méteils de céréales, prairies sous couvert, maïs et sorgho et premières conclusions pour 2011/2012 (l'itinéraire le plus satisfaisant consiste à alterner outil à disques et outil à dents, 1 mois de délai de préparation des terres, pour laisser le temps au couvert végétal de se dégrader en condition aérobie ).
Zoom technique : Taux cellulaires et mammites cliniques : relevés d'expériences en homéopathie
M. DELBOUVRY, Auteur ; Vincent VIGIER, AuteurCet article fait suite à un précédent publié dans Bio d'Auvergne et qui concernait l'aromathérapie et l'utilisation de plantes dans le traitement des mammites. Les auteurs présentent dans ce numéro une troisième alternative : l'homéopathie, fondée sur la loi des similitudes et qui s'appuie sur l'observation des symptômes. Ainsi, le diagnostic et le choix du remède doivent se faire au cas par cas et exigent des connaissances spécifiques. Toutefois, des complexes homéopathiques pour les cas classiques de mammites existent. Michaël Delbouvry a suivi la formation « Constituer sa trousse homéopathique de 1er secours », organisée à Maurs (Cantal), le 27 mars 2012, et livre dans cet article quelques remèdes utilisables en élevage bovin.
La gestion du parasitisme en agriculture biologique
Vincent VIGIER, Auteur ; M. DELBOUVRY, AuteurParadoxalement, les contaminations par les parasites gastro-intestinaux sont les plus importantes en années de sécheresse. En effet, il faut savoir que les larves exposées à la sécheresse meurent en un mois et que les larves cachées dans les bouses arrêtent leur développement en restant enfermées à l'intérieur. Il y a donc, tout d'abord, un effet assainissement des prés, suivi, à la reprise des pluies, d'un délitement des bouses avec une libération importante des larves infestantes. De plus, lors de sécheresses, les bovins vont pâturer ras et préférer les zones plus vertes, près des bouses, là où les larves sont plus concentrées. L'article donne un plan d'action pour gérer le parasitisme : - Prévention (santé globale du troupeau, hygiène des bâtiments, pâturage, semer des plantes riches en tanins dans vos prairies, connaître et quantifier les parasites de son cheptel) ; - Traitement : beaucoup de produits commerciaux à base de plantes mais peu d'élus (emploi d'huiles essentielles à base d'allium sativum (ail), eugenia caryophyllus (clou de girofle), cinnamomum zeylanicum (cannelle) et thymus vulgaris à thymol), les médicaments homéopathiques à base de cina (artémisia cina), de teucrium (teucrium marum), spigelia (spigelie vermifuge)...).
La gestion des Rumex en agriculture bio
Vincent VIGIER, AuteurCet article sur la gestion des rumex en agriculture biologique est un condensé de données bibliographiques, d'expérimentations régionales et de témoignages d'éleveurs. Il présente : - Quelques caractéristiques botaniques ; - Comment contenir leur expansion ? : mettre la prairie au régime, composter le fumier, éviter le tassement et le surpâturage, choisir des espèces prairiales couvrantes, faux semis à l'implantation des prairies temporaires, choix des espèces nettoyantes, travail du sol ; - Comment faire baisser la population ? : la fauche répétée serait efficace, le hersage des prairies ne semble pas efficace, l'actisol, peu probant dans le Limousin.
Les plantes bio-indicatrices : intérêts et limites de la méthode
Vincent VIGIER, AuteurVincent VIGIER revient sur la formation concernant les plantes bio-indicatrices qui a eu lieu les 2 et 3 juin 2010 à Aurillac, animée par Lionel BUNGE, botaniste et phyto-sociologue à Promonature. Les grands principes de la méthode de Gérard Ducerf sont d'abord présentés : - La levée de dormance des graines a lieu quand les conditions de milieu sont favorables et spécifiques à l'espèce, ce qui permet d'avoir des indices sur les caractéristiques du milieu (sol, climat, altitude ) ; - La cohabitation entre les plantes : certaines associations sont positives alors que certaines espèces sécrètent des substances allélopathiques ; - Les plantes indésirables peuvent rééquilibrer le sol, comme par exemple le chardon qui lève quand le phosphore est bloqué et qui libère à son tour du phosphore disponible ; - La porosité des sols est un gros problème pour les sols français. Certaines plantes indiquent les sols sensibles au lessivage, d'autres les sols asphixiés par le compactage. Les limites de la méthode sont ensuite exposées : il en ressort notamment qu'il est difficile de diminuer le taux de matière organique et de nitrites sur une parcelle du fait de l'obligation de rendement, que le potentiel de salissement des parcelles par certaines espèces est fort et que les solutions agronomiques sont parfois limitées comme dans la lutte contre le rumex.
Zoom technique : Les exploitations de référence Bovins Lait en Agriculture Biologique dans le Massif Central
Vincent VIGIER, AuteurLe nouveau réseau de fermes de référence est à l'initiative du Pôle Scientifique AB Massif Central. Il réunit l'Institut de l'Elevage, VetAgro Sup, l'INRA de Theix et des Chambres d'agriculture du Massif Central. L'article fait une présentation de ce nouveau réseau de fermes de référence. Il a été conçu pour situer les fermes bio par rapport à leurs homologues conventionnelles, mieux évaluer les projets de conversion vers l'agriculture biologique... En 2009, ce nouveau réseau était constitué de 17 exploitations, réparties en 3 cas types : Cas type AB1 (quota et surface relativement importants, le système fourrager repose sur le foin séché en grange..., production laitière supérieure à 3 000 L/ha SFP) ; Cas type AB2 (quota et surface moyens, système foin séché au sol ou séchage en grange d'appoint..., production laitière de l'ordre de 2 000 L/ha SFP) ; Cas type AB3 (productions de lait à l'ha et par vache importantes - respectivement de l'ordre de 4 500 L/ha SFP et de 6 000 L/VL -, le système fourrager repose sur l'ensilage d'herbe, la culture de céréales et le foin). L'article indique les principales données observées en 2008 concernant chacun des cas types : résultats techniques, résultats économiques, charges opérationnelles, charges animales...
Zoom technique : Les exploitations de référence Bovins VIANDE en Agriculture Biologique dans le Massif Central
Vincent VIGIER, AuteurFaisant suite à l'article paru dans Le Bio d'Auvergne n° 7 (fermes de référence bovin lait), l'article, à partir de données observées en 2008 dans 24 fermes bio en bovins viande (unités de main d'uvre, SAU, UGB bovins, production de viande vive, prix moyen du kg vif vendu (), EBE - Excédent Brut d'Exploitation/unité de main d'oeuvre), revient sur une variabilité des exploitations en bovins viande qui réside dans les circuits commerciaux (exploitations engagées dans la vente directe (6 exploitations), plus de 50 % en filière AB (7 exploitations), moins de 50 % en filière AB (11 exploitations)). Par ailleurs, est effectuée une comparaison de l'échantillon "AB" (24 élevages bovins viande "AB") avec 106 élevages bovins viande conventionnels du Massif Central, en fonction de certains critères : nombre de vaches/SAU (ha), mortalité des veaux (%), productivité numérique (%), kg de viande produits /UGB, ... Enfin un point est fait sur quelques idées reçues (taille des fermes bio et conventionnelles, mortalité des veaux dans les fermes bio...).
Bilan de deux années de suivi céréales bio dans le Cantal
Ce document présente les principales conclusions (itinéraire technique, rendement, lien entre indice azoté de la céréale et rendement...) de deux années d'expérimentation chez des producteurs bio du Cantal.
Fiches techniques
Il s'agit d'un recueil de différentes fiches techniques réalisées par la Chambre d'Agriculture du Cantal. Ces fiches sont intitulées : - gestion du parasitisme bovin en agriculture biologique, - fiche technique des céréales ensilées, - entretien des pâtures en bio, - pâturage tournant et entretien des prairies, - la machine à acheter les engrais bio, - rôle des amendements calcaires en agriculture biologique, - les additifs pour litière.