Détail de l'auteur
Auteur Florence HUMBERT |
Documents disponibles écrits par cet auteur (9)


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Circuits courts : Sur la piste du produit local
Florence HUMBERT, Auteur ; Elsa CASALEGNO, Auteur ; Marine PERIER-DULHOSTE, AuteurComme outils de valorisation des productions locales, les circuits courts bénéficient d'une image favorable auprès des consommateurs. En effet, la dimension plus durable, plus responsable et plus en lien avec la terre de ces canaux de vente attire les consommateurs à la recherche dune offre différente de celle de la grande distribution (denrées non traitées, de saison ). Face à lampleur de ce phénomène, Que Choisir propose un décryptage de ce mode de commercialisation, autour des questions suivantes : - Quest-ce quun circuit court ? ; - Est-ce un gage de qualité ? ; - Pratique ancienne ou innovation ? ; - La rencontre avec la clientèle a-t-elle lieu ? ; - Ces canaux de vente sont-ils plus chers ? ; - Est-ce conciliable avec la grande distribution ? ; - Lenvironnement est-il mieux respecté ? Pour terminer, lUFC-Que Choisir présente sa carte interactive qui permet de trouver les points de vente en circuits courts.
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Biocoop : La forteresse assiégée
Florence HUMBERT, AuteurDepuis sa création, le réseau coopératif Biocoop est un cas particulier dans le paysage de la distribution alimentaire. Fondé sur la volonté de développer une agriculture biologique équitable, Biocoop, malgré des résultats à deux chiffres, voit son contexte se durcir : plus de concurrence de la part de la grande distribution qui capte un volume important du marché bio ; la reprise de ses valeurs fondatrices par d'autres acteurs du commerce ; une évolution de sa clientèle, peut-être moins militante et plus regardante sur les prix. Comment garder son âme et en même temps survivre face à la concurrence ? Biocoop a besoin de prendre en compte la guerre des prix engagée par la concurrence et, pour ce faire, vise à être plus performant en matière de productivité. Par ailleurs, le nombre de magasins de lenseigne se développe, mais de plus en plus avec des dirigeants de points de vente qui ont une vision plus centrée sur le chiffre daffaires. Ceci se traduit notamment par le fait que les magasins Biocoop ayant le statut de Scop (société coopérative et participative) sont devenus minoritaires dans le réseau face aux magasins avec des structures juridiques plus classiques, type SARL. Par ailleurs, les conflits sociaux sont maintenant plus fréquents au sein du réseau, surtout quand la recherche du profit se fait au détriment des salariés. Aux clients de rester vigilants sur les pratiques de leur magasin (ex. part de produits locaux, niveau du turn over du personnel ) et peut-être, ainsi, de limiter les dérives.
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Le niveau de confiance des consommateurs à l'égard des logos alimentaires
Florence HUMBERT, Auteur ; Sandrine GIROLLET, AuteurAfin de mieux comprendre les perceptions et les attentes des consommateurs concernant les labels alimentaires, une enquête a été conduite auprès d'un panel représentatif des consommateurs français. D'une façon générale, l'enquête montre un vif intérêt de la part des consommateurs pour ce sujet. Selon les auteurs, il existe un manque de lisibilité dans les garanties apportées par les AOP et les AOC. Si la plupart des logos visuels des labels sont familiers aux Français, leur signification n'est cependant pas évidente. Selon l'enquête, le Label Rouge et le label AB, ainsi que les garanties qu'ils offrent, sont les plus connus, mais seulement 58 % des répondants à l'enquête savent ce que recouvre l'AOC/AOP et 58 % font plus confiance à des produits sans appellation issus de la filière courte qu'à des produits AOC/AOP achetés en grandes surfaces ou en commerces traditionnels. Cela traduit, selon les auteurs, un manque de compréhension de ce que sont réellement ces produits. De plus, les AOC ne sont pas spontanément associés à une qualité supérieure ni au respect de l'environnement.
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Vins : La peste soit des pesticides
Florence HUMBERT, Auteur ; Eric BONNEFF, AuteurL'étude présentée, réalisée à partir de l'analyse de 92 vins français, issus de toutes les zones de production, dont dix en AB, montre qu'aucun vin n'échappe à la pollution par les produits phytosanitaires. 165 molécules ont été recherchées, dont 33 détectées, certaines ayant des effets cancérigènes ou toxiques reconnus. Les teneurs mesurées varient fortement, ainsi que le nombre de molécules trouvées par vin. Les vins bio ne contiennent, pour la plupart, qu'un ou deux résidus à l'état de traces, très probablement liés à des pollutions environnementales. Certes, les dosages mesurés dans l'ensemble des vins sont largement inférieurs aux limites maximales de résidus (LMR) autorisées dans le jus de raisin, mais parfois s'en rapprochent, voire dépassent très largement les concentrations maximales autorisées dans l'eau pour certains produits. Ces résultats doivent alerter et soulignent certains faits à prendre en compte. Tout d'abord, il n'y a pas, en France, de LMR fixées pour les vins : les lobbyings s'y opposent, même si certains pays en ont définis. Ceci explique l'absence de contrôle en France. Par ailleurs, malgré le plan EcoPhyto 2018 qui vise à la réduction de moitié de la fréquence des traitements phytosanitaires en agriculture d'ici 2018, l'utilisation de pesticides en viticulture a augmenté de 2.7% entre 2010 et 2012, montrant l'importance du chemin restant à faire.
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Poulets : La guerre des labels
Florence HUMBERT, AuteurDepuis quelques mois, l'industriel Duc produit du poulet bio moins cher en raccourcissant l'âge d'abattage à 71 jours, en accord avec la réglementation européenne. Ceci a suscité une levée de bouclier de la profession qui dénonce une industrialisation au mépris des fondamentaux du bio. Aussi, la FNAB, le SYNABIO et le SYNALAF ont demandé à l'Inao et au ministère de l'Agriculture de procéder à une révision du cahier des charges pour faire reculer l'âge minimal d'abattage. Mais selon l'auteur, derrière le tir groupé contre Duc et la défense des principes de la bio, se dissimulent sans doute des enjeux plus terre à terre. En effet, les grands groupes coopératifs ont aussi tout intérêt à défendre le label rouge qui représente 15 % de la production face au 1 % des poulets bio et dont l'âge d'abattage est le même que le poulet bio. Or, pour l'auteur de cet article, faire reculer l'âge d'abattage des poulets entraîne un coût pour le consommateur et semble contradictoire avec les objectifs du Grenelle (faire progresser la part des produits bio dans nos assiettes) et laisserait le champ libre aux importations de pays dotés de critères moins restrictifs, avec le risque de voir les fraudes se multiplier.
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Slow Food : La révolte des gourmands
Florence HUMBERT, AuteurDepuis plus de vingt ans, Slow Food, une association internationale née en Italie, se bat contre l'uniformisation du goût. En France, le mouvement commence juste à s'organiser. Ce mouvement remet en cause le comportement d'achat et de consommation actuel. Pour ces militants, un aliment doit être « bon, propre et juste », c'est-à-dire produit dans le respect de l'environnement et conforme à des valeurs éthiques. Aujourd'hui, Slow Food est présent dans 180 pays et compte plus de 100 000 adhérents qui se répartissent dans des groupes locaux appelés « conviviums ». Les bénévoles se rencontrent lors de sorties botaniques, visites chez les producteurs, ateliers du goût ou encore pour sauvegarder des productions locales en voie de disparition. En France, le mouvement peine à se développer. Il s'emploie pourtant à sauver les produits de notre terroir en les classant parmi les produits « sentinelles ». Un « label » de plus qui se veut complémentaire aux produits AOC (Appellation d'origine protégée) et IGP (Indication géographique protégée). L'article présente le Salon du goût qui a lieu tous les ans en Octobre à Turin en Italie, et qui rassemble tous les producteurs locaux.
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Faut-il boire bio ?
Le bio serait-il devenu un argument de vente dans le monde du vin ? Cela n'a pas toujours été le cas, bien au contraire. A leurs débuts, dans les années soixante dix, les vins concoctés sous ce label par des adeptes de retour aux sources étaient souvent synonymes de pisquette aux yeux des amateurs. Mais le vent a tourné, aujourd'hui ces derniers ne jurent plus que par le retour aux pratiques culturales traditionnelles, par les vins naturels exprimant leur terroir et leur climat, par opposition aux vins technologiques sortis tout droit des éprouvettes des oenologues. Nouvelle tendance, mode éphémère ou mouvement profond dans le monde vitivinicole ? La réponse à cette question est complexe tant le bio dans l'univers du vin reste un concept flou qui recouvre des réalités et des approches fort différentes.
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Les oubliés du potager
Présentant notamment des qualités d'adaptation au climat et au terroir, les variétés anciennes de légumes connaissent un succès grandissant. Mais le développement des espèces hybrides a conduit à la disparition d'un grand nombre d'entre elles. Cependant, des petites entreprises de semences tentent de préserver ces espèces. Leur tâche est difficile : chaque variété réimplantée doit obligatoirement être inscrite au catalogue officiel, pour un prix de 1 500 euros, afin de certifier sa stabilité. Un registre annexe a tout de même été créé, qui coûte 150 euros par variété, mais réservé aux jardiniers amateurs. Ce principe de stabilité des variétés, parfois attribué aux lobbies semenciers, est contesté par certains défenseurs des légumes anciens.
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Pour ou contre le poisson d'élevage ?
Avec 36 millions de tonnes en 2001, l'aquaculture, qui concerne aujourd'hui 3 espèces, représente plus de 30 % de la production mondiale de poissons. Le poisson d'élevage, jugé plus gras, moins goûteux, moins bon pour la santé et polluant pour l'environnement, souffre cependant d'un certain discrédit d'image. Qu'en est-il exactement ? Cet article expose les avantages et les inconvénients de l'aquaculture, présente les différents labels et productions de la filière aquacole, fait part des résultats de test réalisés en aveugle sur différents poissons sauvages, labellisés et issus de l'aquaculture. Un encart consacré à la société France Turbot, spécialisée dans l'aquaculture du turbot, relate l'histoire de cette entreprise vendéenne innovante.