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Auteur D. GIRARD |
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Dossier : Les OP laitières bio : La voix des éleveurs
E. SCHEEPERS, Auteur ; D. GIRARD, AuteurEn lien avec la disparition des quotas, la France a mis en place progressivement un système de reconnaissance des organisations de producteurs OP, afin de permettre aux producteurs de sorganiser et de négocier les prix et les relations contractuelles avec les laiteries. A ce jour, toute négociation collective entre producteurs et une laiterie ne peut se faire que dans le cadre dune OP. Il existe deux formes dOP : les OP dites de mandat (la propriété du lait reste au producteur qui mandate lOP pour négocier avec la laiterie) et les OP commerciales (la propriété du lait est transféré du producteur à lOP). Aujourdhui, il existe en France cinq organisations de producteurs laitiers bio (2 OP commerciales comme Biolait et 2 de mandat) et une association de producteurs coopérateurs (un producteur ne peut être dans une OP sil vend à une coopérative, cette dernière étant de fait considérée comme OP, doù parfois lintérêt de créer une association de producteurs coopérateurs pour mieux négocier face à la coopérative). Thierry Weber, producteur da lait bio en Alsace témoigne de son engagement dans une OP : pour lui cest important, car « ensemble on va plus loin ». Lassociation Lait Bio de France (LBF) regroupe les OP lait bio françaises afin de mieux peser dans le développement de la filière lait bio. Les ambitions affichées pour lavenir : vers plus de lait bio, un meilleur équilibre dans les relations commerciales et des réflexions en cours sur, par exemple, de possibles démarches de qualité pour démarquer le lait bio français des autres laits bio européens.
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Dossier : Le pâturage des chèvres sous toutes les coutures
Julia SICARD, Auteur ; D. GIRARD, AuteurPlusieurs freins font que, malgré une demande forte, les élevages caprins biologiques se développent timidement : autonomie, pâturage, parasitisme Cet article expose les éléments clés à avoir en tête concernant deux thèmes : i) le pâturage et lautonomie fourragère, et ii) le parasitisme. La façon d'estimer son degré dautonomie fourragère selon les besoins de son troupeau et le potentiel de ses pâtures est présentée, ainsi que celle permettant d'utiliser au mieux ses surfaces pastorales. Côté gestion du parasitisme, certains grands principes sont à retenir : favoriser léquilibre parasite-hôte, sélectionner les animaux les plus résistants, stimuler limmunité (ex. par des oligoéléments), connaître les parasites et leur cycle, avoir de bonnes pratiques au pâturage (ex. ne pas sortir les animaux en période humide), recourir au pâturage tournant dynamique qui limite les risques dinfestation, ou encore limiter limpact des traitements sur lenvironnement (ex. : réduire la toxicité des crottes pour les insectes coprophages en cas de traitement antiparasitaire en gardant les animaux en bâtiment pendant 3 à 7 jours).
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Conduite en agriculture biologique d'un système naisseur-engraisseur limousin à la Ferme des Bordes : Compte-rendu d'activités 2001
Démarrée en octobre 1998, la conversion d'un tiers des surfaces et du cheptel de la Ferme Expérimentale des Bordes s'est achevée en octobre 2001 avec la certification en agriculture biologique. La conduite en agriculture biologique d'un système naisseur-engraisseur limousin avec production de boeufs et de génisses lourdes a pour principal objectif de produire pour être autonome, tant sous l'angle des fourrages : autonomie fourragère, que des aliments concentrés : autonomie alimentaire. La conduite des surfaces repose en 2001 sur 44,9 ha d'herbe et 7,2 ha de cultures.