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Auteur ADEME |
Documents disponibles écrits par cet auteur (36)


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Paysans et (auto)constructeurs
ADEME, AuteurAuparavant paysan-maraîcher, Kevin Piermay est aujourdhui l'unique salarié de Farming Soul, une plateforme de conception, de développement et de diffusion de machines novatrices. S'inscrivant dans le sillage de la coopérative d'autoconstruction l'Atelier Paysan, les activités de Farming Soul reposent sur la conception d'outils low-tech, destinés au travail en petites et moyennes fermes maraîchères, et sur la formation de paysans pour qu'ils puissent construire eux-mêmes les outils adaptés à leurs besoins.
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Dossier : Quelle alimentation pour demain ?
ADEME, AuteurLa qualité de lalimentation est un enjeu majeur pour la santé et la préservation de la planète. Elle a pris encore plus dimportance avec la crise sanitaire. La révolution est-elle en marche dans les assiettes des Français ? Lalimentation contribue à 25 % des émissions de gaz à effet de serre des Français, avec des effets variables sur la surface agricole, la biodiversité, la santé. Dautres problématiques, telles que la lutte contre la précarité, sont également posées. Dans ce dossier, un premier article décrit en quoi la transition agro-écologique peut permettre de faire face à ces différents enjeux. Un deuxième article porte sur une étude, réalisée par lAdeme, sur limpact de différents régimes alimentaires (végétalien, consommateur moyen de viande, gros consommateur de viande) sur les terres agricoles, notamment en matière de surface mobilisée. Un autre article sintéresse à la manière dafficher limpact environnemental des aliments : cet affichage doit offrir au consommateur une information lisible, fiable et objective, pour quil puisse se tourner vers une alimentation plus durable. Le dernier article effectue un focus sur le projet alimentaire territorial de GrandAngoulême.
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Système alimentaire des Hauts-de-France : Diagnostic de sa durabilité et de sa résilience
Fin 2020, lADEME (lAgence de la transition écologique) a commandité un diagnostic du système alimentaire des Hauts-de-France. Cette étude a été réalisée en lien étroit avec la Région et la DRAAF. Lobjectif était dorienter les politiques daccompagnement des démarches territoriales autour de lagriculture, des filières agro-alimentaires et de lalimentation. Ce diagnostic a été mis en uvre conjointement par le Bureau dAnalyse Sociétale pour une Information Citoyenne (BASIC) et par Bio en Hauts-de-France, entre janvier et mai 2021. Il a mobilisé un large ensemble de bases de données publiques, détudes et de rapports publiés par la recherche académique, par des institutions et par des acteurs locaux. Ce diagnostic révèle que la région des Hauts-de-France apparaît comme excédentaire en terres agricoles par rapport aux besoins alimentaires de ses 6 millions dhabitants (elle pourrait nourrir 1,8 million dindividus supplémentaires). Ses capacités de transformation agroalimentaire et les volumes demplois associés sont, en revanche, insuffisants pour répondre à la demande en produits transformés des habitants. Du point de vue de la durabilité, son système alimentaire génère des pressions environnementales et sociales sur le territoire : paysages peu favorables à la biodiversité, dégradation de la qualité des sols et de leau, érosion des emplois Il est néanmoins possible de faire évoluer le système alimentaire actuel vers un système plus vertueux. Pour identifier la mise en uvre potentielle de feuilles de route stratégiques, deux scénarios pour 2050 ont été établis, le scénario "Tendanciel" et le scénario "Résilience et préservation". Dans ce dernier, les surfaces en AB passent à 50 %, les emplois agricoles augmentent de 58 %, etc.
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Transition(s) 2050. Choisir maintenant. Agir pour le climat Résumé exécutif
Cette réflexion prospective, menée par lADEME (lAgence de la transition écologique), décrit quatre chemins cohérents et contrastés pour conduire la France vers la neutralité carbone dici 2050. Ces quatre scénarios, nommés « Génération frugale », « Coopérations territoriales », « Technologies vertes » et « Pari réparateur », sont inspirés des quatre scénarios présentés par le GIEC dans son rapport spécial sur les conséquences d'une réchauffement planétaire à 1,5°C (2018). Ces scénarios visent à articuler les dimensions technico-économiques avec des réflexions sur les transformations de la société. Les impacts relatifs aux secteurs suivants sont détaillés : ceux qui relèvent de la consommation (laménagement du territoire, le bâtiment, la mobilité et lalimentation) ; ceux qui constituent le système productif (lagriculture, lexploitation des forêts et lindustrie) ; ceux qui forment loffre dénergie (le gaz, le froid et la chaleur, la biomasse, les carburants liquides et lhydrogène) ; ceux qui constituent des ressources (la biomasse et les déchets) ; les puits de carbone (liés à la forêt et au changement de pratiques agricoles). Cinq problématiques sont également mises en débat : 1 - La sobriété : jusquoù ? ; 2 - Peut-on sappuyer uniquement sur les puits naturels de carbone pour atteindre la neutralité ? ; 3 - Quest-ce quun régime alimentaire durable ? ; 4 - Artificialisation, précarité, rénovation : une autre économie du bâtiment est-elle possible ? ; 5 - Vers un nouveau modèle industriel : la sobriété est-elle dommageable pour lindustrie française ? Cette prospective est le résultat dun travail de plus de deux ans, réalisé en interaction avec des partenaires extérieurs, afin déclairer les décisions à prendre dans les années à venir.
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« Les haies constituent un capital énergétique durable »
ADEME, AuteurSylvain Aillard, agriculteur dans l'Orne, a participé à lélaboration du Label Haie, porté par lAfac-Agroforesteries et soutenu par lADEME. Son exploitation a servi de laboratoire pour définir les indicateurs de ce label afin de sassurer que les haies sont gérées de manière durable (technique de coupe, périmètre de pousse, interdiction des pesticides ). Lorsquil a repris la ferme familiale dans les années 80, les haies arasées étaient en vogue afin de faciliter lexploitation des terres. Sylvain Aillard a souhaité inverser cette tendance sur son exploitation, qui compte actuellement 30 km de haies, pour une SAU de 180 ha. Les haies offrent de nombreux avantages : stockage de carbone, maintien de la quantité et de la qualité des masses deau, réduction de lérosion, capital énergétique durable Sylvain Aillard les valorise en vendant une centaine de tonnes de plaquettes vertes par an à la chaufferie locale.
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Sols agricoles : Une ressource précieuse
ADEME, AuteurCe dossier est consacré à la préservation des sols agricoles. Le premier article explique que les sols agricoles sont menacés par lartificialisation, lérosion et de multiples pollutions (polluants organiques persistants, microplastiques, éléments traces métalliques ) et quil est nécessaire de les protéger. Il faut en effet plusieurs siècles pour former une hauteur dun centimètre de sol et les techniques de dépollution prenant plusieurs décennies, il est donc important de réaliser de la prévention (en faisant notamment évoluer les pratiques agricoles) afin de limiter la dégradation des sols. Le deuxième article présente le GIS Sol, créé en 2001 afin de constituer un système dinformation sur les sols français pour suivre lévolution de leur qualité. Larticle suivant apporte les regards croisés dun agriculteur (Philippe Noyau) et dun ingénieur sol et environnement de lADEME (Thomas Eglin) vis-à-vis de la question suivante : pourquoi les agriculteurs doivent-ils protéger les sols et comment les aider à y parvenir ? Enfin, le dernier article est consacré au stockage du carbone dans les terres agricoles : un modèle agronomique (piloté par des images satellite) quantifie le bilan carbone dune parcelle ; ce qui permettra, à terme, dencourager les pratiques bénéfiques pour lenvironnement.
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Agriculture et énergies renouvelables : Contributions et opportunités pour les exploitations agricoles - Synthèse
En France, en 2015, le monde agricole a contribué directement et indirectement à la production de 20 % des énergies renouvelables nationales, soit 4.5 Mtep, cest-à-dire la quantité dénergie quil a consommée pour ses activités. A ce jour, cette contribution est essentiellement liée à la production de biomasse et au développement de l'éolien sur des terres agricoles. A l'horizon 2030, la contribution des exploitations agricoles devrait être multipliée par 2, pour atteindre, en 2050, 15.8 Mtep, grâce au développement de la méthanisation, du photovoltaïque et de l'éolien notamment. Selon la méthode développée dans cette étude, en 2015, la contribution du secteur agricole à la production d'énergies renouvelables représentait un chiffre d'affaires d'1,4 milliard d'euros, soit l'équivalent de 2 % du chiffre d'affaires de l'agriculture. Le développement des énergies renouvelables permet aux agriculteurs de diversifier et de renforcer leur revenu, pour des montants pouvant aller de quelques milliers d'euros de réduction de leur facture énergétique à plus de 15 000 de revenus complémentaires. Ces chiffres sont à mettre en perspective avec le revenu agricole moyen en 2015 évalué à 25 400 pour l'ensemble des filières. L'étude a identifié plus d'une cinquantaine de modèles possibles offrant aux agriculteurs des opportunités selon leur filière, leur contexte pédo-climatique, leur niveau d'implication dans la gouvernance des projets, d'investissements financiers, de temps de travail, de risques et d'acceptabilité sociale. Compte tenu des perspectives, l'ADEME recommande le renforcement d'une animation locale axée sur la fourniture de conseils techniques, administratifs et financiers, ainsi qu'un accompagnement au montage de projets.
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Installation solaire thermique pour un élevage laitier à Saint-Ganton
Éleveur de vaches laitières en agriculture biologique, en Ille-et-Vilaine, Olivier Laurent a fait installer 7,5 m² de panneaux solaires thermiques sur la toiture de sa salle de traite. Pour ce faire, il a bénéficié d'une aide financière de la direction régionale Bretagne de l'ADEME, dans le cadre du Fonds Chaleur. Cette installation lui permet de couvrir 64 % de ses besoins annuels en eau chaude sanitaire (nettoyage de la salle de traite, nettoyage du tank à lait, hygiène lors de la traite, allaitement des veaux...), soit une économie de 2500 kWh/an, mais aussi de gagner en autonomie. Installée en 2016, l'installation devrait être rentabilisée en une dizaine d'années. Olivier Laurent a, par ailleurs, investi dans un pré-refroidisseur de lait et réfléchit à l'installation de panneaux photovoltaïques pour la production d'électricité.
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Les avis de l'ADEME : Alimentation - Les circuits courts de proximité
Les circuits courts alimentaires de proximité répondent aujourd'hui à des attentes sur les plans économique et social que ce soit pour : le producteur (sécurisation de son modèle économique, reconnaissance du métier), le consommateur (« juste prix », qualité, quête de sens), le territoire (création d'emplois locaux, économie sociale et solidaire, lien social). En termes dimpact sur lenvironnement, la diversité de ces circuits ne permet pas daffirmer quils présentent systématiquement un meilleur bilan environnemental que les circuits « longs », notamment en matière de consommation dénergie et démissions de gaz à effet de serre. En effet, les modes et pratiques de production sont beaucoup plus déterminants en matière de bilan environnemental que le mode de distribution, notamment pour les fruits et légumes (culture de produits de saison...). Cependant, dès lors quils sont optimisés et sous certaines conditions, les circuits courts de proximité présentent un potentiel intéressant en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Dans ce document, l'ADEME fait le point sur limpact environnemental des circuits courts et met en évidence la façon dont ils contribuent à la cohérence, à la durabilité et à la vitalité des territoires lorsquils sont insérés dans des projets alimentaires territoriaux.
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Un mix électrique 100 % renouvelable ? Analyses et optimisations : Un travail d'exploration des limites du développement des énergies renouvelables dans le mix électrique métropolitain à un horizon 2050
Cette étude de l'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, est une étude scientifique à caractère prospectif et exploratoire. Elle s'intéresse au possible déploiement des énergies renouvelables dans la production d'énergie d'origine électrique. Elle vise ainsi à identifier les freins et leviers politiques, techniques et économiques à mobiliser pour accompagner un développement massif de telles énergies.
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Temps fort : Entrez dans l'ère de l'économie circulaire
ADEME, AuteurLa définition de léconomie circulaire par lAdeme est : « Léconomie circulaire est un système économique déchange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits, biens et services, vise à augmenter lefficacité de lutilisation des ressources et à diminuer limpact sur lenvironnement tout en permettant le bien-être des individus ». Approvisionnement durable, écoconception, écologie industrielle et territoriale, consommation responsable, recyclage des déchets en font partie. Les collectivités locales ont un rôle clé à jouer.
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Alléger l'empreinte environnementale de la consommation des Français en 2030 - Rapport de synthèse : Vers une évolution profonde des modes de production et de consommation - Résumé
Dans le but de contribuer à la réflexion sur une consommation durable, l'ADEME a réalisé un exercice de prospective, s'attachant à donner une vision à l'horizon 2030 des changements technologiques, économiques et sociaux nécessaires à la réduction de l'empreinte environnementale de la consommation des ménages français. Ce résumé présente les principales hypothèses et enseignements de ce travail.
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Carbone organique des sols : L'énergie de l'agro-écologie, une solution pour le climat
Un sol en bonne santé, vivant, équilibré et stockant du carbone, accroît le potentiel de production végétale, filtre l'eau de ses polluants, favorise la biodiversité et joue un rôle dans la lutte contre l'effet de serre. C'est ce que cette brochure, réalisée par l'ADEME avec l'appui d'experts, veut expliquer. Elle rappelle la place du carbone des sols dans l'atténuation du changement climatique, en France, en s'appuyant sur les données du GIS Sol, et présente les principaux leviers d'actions dans les secteurs agricoles et forestiers, sur la base de travaux menés par l'INRA. Un inventaire des outils d'évaluation, déclinés de la parcelle au territoire national, permet aux gestionnaires et conseillers de mieux orienter les pratiques.
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Biodéchets : restauration, gestion, prévention
ADEME, AuteurAvec 900 000 tonnes de déchets produits annuellement, le secteur de la restauration, commerciale et collective, est un des plus importants producteurs de biodéchets. Ainsi, les restaurants sont fortement concernés par la politique nationale de gestion des déchets et, pour ceux qui produiront plus de 10 tonnes de biodéchets par an en 2016, leur tri et leur traitement seront une obligation. Deux solutions principales existent déjà et sont présentées dans ce dossier : le compostage et la méthanisation. Lydie Ougier, chef de service adjoint Prévention et Gestion des déchets à l'ADEME, parle des quatre axes d'action de l'Ademe sur les questions relatives aux biodéchets.
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Contribution de l'ADEME à l'élaboration de visions énergétiques 2030-2050 : Synthèse, 8 novembre 2012
Depuis l'année 2012, l'Ademe a mobilisé ses services techniques et économiques sur l'exercice de prospective énergétique « Vision 2030-2050 » qui est synthétisé dans ce document. Ce travail, réalisé en interne, permet à l'Agence de proposer des scénarios énergétiques et climatiques volontaristes axés sur la maîtrise de la consommation énergétique et le développement de l'offre d'énergies renouvelables. Cet exercice de prospective identifie ainsi une voie possible pour la transition énergétique en France, répondant aux enjeux environnementaux et identifiant les adaptations nécessaires de l'outil de production d'énergie français et les filières de croissance verte. Deux horizons et deux méthodologies distincts « Vision 2030 » et « Vision 2050 » sont d'abord présentés dans un tableau synthétique (méthodologie, objectif, secteurs considérés, indicateurs principaux ). Pour l'une et l'autre de ces visions énergétiques, soit deux scénarios, sont ensuite présentés : - Cadrage macroéconomique et démographique ; - Bâtiment et organisation urbaine ; - Transport et mobilité ; - Alimentation, agriculture et utilisation des sols ; - Industrie et procédés industriels ; - Bilan total de la demande énergétique ; - Production d'énergie renouvelable ; - Eléments environnementaux.