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Auteur Anne-Laure LUSSOU |
Documents disponibles écrits par cet auteur (23)


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Actualités nationales
Tour d'horizon de l'AB dans plusieurs salons : le Salon International de l'Agriculture, le Sima 2007, le Salon Sifel, le Salon Biofach. Le premier salon a mis l'accent sur l'agriculture et la protection de l'environnement et sur les organisations qui oeuvrent dans ce sens. Le second salon a été l'occasion de présenter de nouveaux outillages agricoles pour le travail du sol, le semis, le désherbage (guidage de haute précision des bineuses). Le troisième salon a surtout eu du succès autour de conférences relatives aux biocarburants et à l'énergie. Le dernier salon, Biofach à Nuremberg (Allemagne), a battu les records d'affluence et s'est appuyé sur les concepts d'innovation en matière de produits biologiques et de cosmétiques naturels, la tendance vers des produits alimentaires de haute qualité sans OGM, le développement du commerce équitable, l'état du marché et une demande supérieure à l'offre, le renforcement des liens commerciaux.
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Alimentation des monogastriques : Quand les matières premières se font désirer
Hausse du prix des céréales, difficultés à trouver des matières premières riches en protéines (tourteaux de soja ou de tournesol, pois et féveroles...), la filière monogastriques peine à stabiliser ses sources d'approvisionnement alimentaire, tout au moins à des coûts raisonnables. Certains éleveurs de porcs font le choix de fabriquer à la ferme leur aliment, en utilisant leurs propres productions (triticale, orge, féverole, petit pois, lupin, soja...) et en achetant parfois à l'extérieur (soja extrudé, tourteau de tournesol déhuilé...). Pour les éleveurs de volailles, la fabrication à la ferme est plus délicate et seul l'aliment finition semble vraiment rentable. Des étudiants de l'ESA d'Angers ont étudié quelles matières premières nouvelles pourraient être utilisées dans l'optique d'une évolution de la réglementation imposant 100% d'aliments bio dans les rations. L'avoine nue, les tourteaux de carthame et de sésame, les germes de caroube semblent intéressants dans ce contexte. Concernant la germination des céréales très peu d'informations circulent.
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Assemblée générale de l'ITAB : Objectif "coordination"
Renforcé il y a un an dans son rôle de coordinateur de la recherche et du développement par le Ministère de l'Agriculture, l'ITAB cherche aujourd'hui les moyens d'investir pleinement sa fonction et de regrouper le maximum de données obtenues lors d'expérimentations. Avec, à la clé, une meilleure diffusion générale de l'information, qui sera bienvenue pour tous.
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Le bio passe à table
Même si la demande en produits bio dans la restauration collective tend à s'accroître, la France détient malgré tout un faible taux d'incorporation de produits biologiques dans l'alimentation. Plusieurs paramètres sont en cause : le prix encore élevé des produits, l'organisation de la filière à parfaire. Les communes qui veulent s'impliquer ont deux moyens d'action, soit organiser des opérations exceptionnelles pour faire découvrir les produits, soit mettre en place des rendez-vous bio plus réguliers. Elles ont aussi à leur disposition des outils d'aide car il s'agit d'aiguiller les municipalités vers les agriculteurs bio de leur secteur et de les aider à la rédaction des appels d'offre. Des formations sont également proposées aux agents par des structures bio. Enfin, la mise en place de repas bio passe par le développement des surfaces cultivées en bio. Elles sont considérées comme la garantie d'une offre plus large et de coûts plus compétitifs. Il est permis d'appréhender ces initiatives favorables à la bio à travers les exemples de pratiques en Bretagne, en Ariège et dans le Rhône.
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L'économie des élevages, de 2001 à 2004 : Performante, stable, mais dépendante
De 2001 à 2004, malgré des prix en baisse et des conditions de production fourragère contrastées, les résultats économiques des exploitations laitières et allaitantes bio se sont maintenus à un bon niveau. Un bilan que l'Institut de l'élevage attribue, dans une toute récente étude, à la très bonne maîtrise des charges opérationnelles et à la hausse des aides. Les éleveurs laitiers ont agrandi leurs exploitations en moyenne de 8 ha, pour atteindre 86 ha de SAU en 2004, avec une production par vache de 5 170 l/an. Le produit brut a progressé de 19% en quatre ans. Les conditions climatiques ont été le principal facteur de variation des résultats économiques. Les exploitations allaitantes avaient une superficie moyenne de 101 ha dont 89% en SFP, consacrée essentiellement à l'herbe, avec 93 UGB total (50 vaches en moyenne). La production brute de viande vive était de 15% moindre qu'en conventionnel, du fait du choix d'animaux à cycles longs, de croissances moindres et de finitions plus courtes (moins de concentrés). Le produit brut a légèrement progressé en 4 ans (moins de 2%), avec des variations notables.
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Elevage bovin viande : L'homéopathie, entre autres...
A la tête d'un élevage d'environ 70 bovins charolais, Raymond Depoil utilise l'homéopathie depuis 1993, année de la conversion de son exploitation en bio. Si cette pratique donne des résultats, l'éleveur utilise également l'aromathérapie ou même l'allopathie dans son élevage : pour chaque cas, il se laisse la liberté du choix. Un tableau présente les principaux laboratoires et leurs gammes (gammes Boiron, Bonapp/Coophavet, Dolisos, TVM, Virbac).
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Filière émergente : Du lentillon aux pommettes rosées
Sa couleur rosée le différencie de sa cousine bien connue, la lentille verte du Puy. Source de protéines végétales et de fourrages, il offre aussi l'avantage de très bien se conserver et de posséder de bonnes qualités gustatives. La moitié des 100 tonnes de lentillons est produite en bio. Le lentillon se sème en automne, en association avec une céréale. Il est résistant aux maladies sauf en cas d'orage qui le plaque au sol. La récolte s'effectue en juillet-août. Après le triage, la récolte est actuellement vendue à des grossistes, à des particuliers et à des restaurateurs. La filière (producteurs bio et conventionnels confondus) tente aujourd'hui d'obtenir une appellation d'origine contrôlée (AOC).
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L'homéopathie vétérinaire : Observations et recherches
Maîtriser la pratique de l'homéopathie nécessite une initiation de base et un apprentissage de longue haleine. D'où parfois le risque de se décourager, étant donné le temps nécessaire et les difficultés souvent rencontrées, notamment pour les débutants. A force d'observations et de recherches, des résultats sont néanmoins possibles. Témoignages et expérimentations menées sur le sujet.
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Monogastriques : Maîtrise du parasitisme : Un équilibre à trouver
Parce qu'aucun traitement ne permet de se débarasser de façon exhaustive des parasites de l'animal, c'est vers un équilibre entre son immunité et la pression parasitaire qu'il faut tendre, en additionnant les différents moyens de lutte possibles : nettoyage et désinfection des locaux et du parcours, recours aux produits alternatifs et/ou allopathiques autorisés. Tour d'horizon en volailles et porcs.
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Le point sur quatre projets de recherches : Les résultats encourageants de l'INRA
Mieux connaître les engrais et amendements utilisables en bio et acquérir des références en matière de fertilisations azotée et phosphatée, caractériser la qualité des pêches, des blés et du pain bio, et enfin déterminer les caractéristiques-clés des variétés de pommes de terre pour qu'elles soient adaptées à la bio : telles sont quelques-unes des missions récemment menées à bien par l'INRA.
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Qualité microbiologique du lait : une approche alternative
Depuis 2004 et pour 4 ans, la FRAB Bretagne et les GAB bretons travaillent, en collaboration avec Bernard Berthet et Jean-Claude Poëncet, sur une approche microbienne de 32 fermes laitières. L'objectif est de mesurer différemment la qualité microbiologique du lait, mais aussi, à terme, d'identifier des pratiques d'élevage permettant de l'optimiser.
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Réseau Biocoop : 20 ans et une 4ème plate-forme
Lancé il y a 20 ans par des consommateurs désireux de s'approvisionner en produits bio, Biocoop peut se targuer d'être devenu le premier réseau de magasins bio en France. Une 4ème plate-forme logistique vient d'ouvrir en région parisienne. La coopérative se développe, mais peine à s'approvisionner en matières premières françaises.
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Vers plus d'autonomie alimentaire : Mieux caractériser les espèces fourragères
Afin d'améliorer la fourniture en fourrages dans l'année, et donc l'autonomie alimentaire des élevages, un programme technique Onic-Oniol, spécifique à la bio est conduit depuis 2002 par deux producteurs de semences : Michel Obtention, implanté en Seine-et-Marne, spécialiste des légumineuses fourragères, et Carneau Semences, situé dans le Nord, spécialiste des graminées fourragères.
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Un bon pain sans sacrifier l'humain
Avec Dominique Rezonville, Jean-François Moulin s'est lancé dans le pain bio en 1986. Cinq ans plus tard, l'association s'est transformée en Société coopérative ouvrière de production (Scop). Un choix qui rejoint la volonté des sociétaires, désormais au nombre de cinq, de faire de la bio une "éthique de vie".
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Cidre, pommeau, calvados... : Les pommiers basse-tiges ont du jus !
Installé en 1984, sur l'exploitation familiale bas-normande convertie à la bio dès 1974, Jean-René Pitrou transforme les 150 tonnes de pommes de son verger en jus, pommeau, calvados, vinaigre mais surtout cidre. Président de l'Association Régionale de Recherche Appliquée Cidricole (Arac), il place avant toute autre chose la maîtrise technique.