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Auteur Anne-Laure LUSSOU |
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Actualités nationales
Tour d'horizon de l'AB dans plusieurs salons : le Salon International de l'Agriculture, le Sima 2007, le Salon Sifel, le Salon Biofach. Le premier salon a mis l'accent sur l'agriculture et la protection de l'environnement et sur les organisations qui oeuvrent dans ce sens. Le second salon a été l'occasion de présenter de nouveaux outillages agricoles pour le travail du sol, le semis, le désherbage (guidage de haute précision des bineuses). Le troisième salon a surtout eu du succès autour de conférences relatives aux biocarburants et à l'énergie. Le dernier salon, Biofach à Nuremberg (Allemagne), a battu les records d'affluence et s'est appuyé sur les concepts d'innovation en matière de produits biologiques et de cosmétiques naturels, la tendance vers des produits alimentaires de haute qualité sans OGM, le développement du commerce équitable, l'état du marché et une demande supérieure à l'offre, le renforcement des liens commerciaux.
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Alimentation des monogastriques : Quand les matières premières se font désirer
Hausse du prix des céréales, difficultés à trouver des matières premières riches en protéines (tourteaux de soja ou de tournesol, pois et féveroles...), la filière monogastriques peine à stabiliser ses sources d'approvisionnement alimentaire, tout au moins à des coûts raisonnables. Certains éleveurs de porcs font le choix de fabriquer à la ferme leur aliment, en utilisant leurs propres productions (triticale, orge, féverole, petit pois, lupin, soja...) et en achetant parfois à l'extérieur (soja extrudé, tourteau de tournesol déhuilé...). Pour les éleveurs de volailles, la fabrication à la ferme est plus délicate et seul l'aliment finition semble vraiment rentable. Des étudiants de l'ESA d'Angers ont étudié quelles matières premières nouvelles pourraient être utilisées dans l'optique d'une évolution de la réglementation imposant 100% d'aliments bio dans les rations. L'avoine nue, les tourteaux de carthame et de sésame, les germes de caroube semblent intéressants dans ce contexte. Concernant la germination des céréales très peu d'informations circulent.
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Assemblée générale de l'ITAB : Objectif "coordination"
Renforcé il y a un an dans son rôle de coordinateur de la recherche et du développement par le Ministère de l'Agriculture, l'ITAB cherche aujourd'hui les moyens d'investir pleinement sa fonction et de regrouper le maximum de données obtenues lors d'expérimentations. Avec, à la clé, une meilleure diffusion générale de l'information, qui sera bienvenue pour tous.
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Le bio passe à table
Même si la demande en produits bio dans la restauration collective tend à s'accroître, la France détient malgré tout un faible taux d'incorporation de produits biologiques dans l'alimentation. Plusieurs paramètres sont en cause : le prix encore élevé des produits, l'organisation de la filière à parfaire. Les communes qui veulent s'impliquer ont deux moyens d'action, soit organiser des opérations exceptionnelles pour faire découvrir les produits, soit mettre en place des rendez-vous bio plus réguliers. Elles ont aussi à leur disposition des outils d'aide car il s'agit d'aiguiller les municipalités vers les agriculteurs bio de leur secteur et de les aider à la rédaction des appels d'offre. Des formations sont également proposées aux agents par des structures bio. Enfin, la mise en place de repas bio passe par le développement des surfaces cultivées en bio. Elles sont considérées comme la garantie d'une offre plus large et de coûts plus compétitifs. Il est permis d'appréhender ces initiatives favorables à la bio à travers les exemples de pratiques en Bretagne, en Ariège et dans le Rhône.
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Un bon pain sans sacrifier l'humain
Avec Dominique Rezonville, Jean-François Moulin s'est lancé dans le pain bio en 1986. Cinq ans plus tard, l'association s'est transformée en Société coopérative ouvrière de production (Scop). Un choix qui rejoint la volonté des sociétaires, désormais au nombre de cinq, de faire de la bio une "éthique de vie".
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Cidre, pommeau, calvados... : Les pommiers basse-tiges ont du jus !
Installé en 1984, sur l'exploitation familiale bas-normande convertie à la bio dès 1974, Jean-René Pitrou transforme les 150 tonnes de pommes de son verger en jus, pommeau, calvados, vinaigre mais surtout cidre. Président de l'Association Régionale de Recherche Appliquée Cidricole (Arac), il place avant toute autre chose la maîtrise technique.
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Désherbage : Ces nouveautés qui rendent la tâche moins rude
L'article fait le point sur des études réalisées et les résultats obtenus par les Instituts techniques, GAB, Chambres d'Agriculture, et les dernières innovations techniques pour lutter contre les adventices. Plusieurs matériels de désherbage mécanique (herse étrille, désherbage thermique, bineuse équipée de dents Lelièvre et doigts Kress, bineuse à étoiles) ont ainsi été testés par la FNAMS sur une culture de carottes porte-graine. L'ACTA, l'ITAB, ARVALIS, le CREAB et l'INRA ont étudié la lutte contre le chardon en grandes cultures (tournesol et féverole). Enfin, des agriculteurs donnent leur avis sur les dernières innovations techniques (guidage électro-hydraulique, autoguidage par caméra numérique, guidage électronique des bineuses). Un conseiller technique rappelle également que les mesures préventives sont bien sûr très importantes (tri et calibrage des semences, rotations, travail du sol pendant l'interculture, faux semis, retard de semis ).
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L'économie des élevages, de 2001 à 2004 : Performante, stable, mais dépendante
De 2001 à 2004, malgré des prix en baisse et des conditions de production fourragère contrastées, les résultats économiques des exploitations laitières et allaitantes bio se sont maintenus à un bon niveau. Un bilan que l'Institut de l'élevage attribue, dans une toute récente étude, à la très bonne maîtrise des charges opérationnelles et à la hausse des aides. Les éleveurs laitiers ont agrandi leurs exploitations en moyenne de 8 ha, pour atteindre 86 ha de SAU en 2004, avec une production par vache de 5 170 l/an. Le produit brut a progressé de 19% en quatre ans. Les conditions climatiques ont été le principal facteur de variation des résultats économiques. Les exploitations allaitantes avaient une superficie moyenne de 101 ha dont 89% en SFP, consacrée essentiellement à l'herbe, avec 93 UGB total (50 vaches en moyenne). La production brute de viande vive était de 15% moindre qu'en conventionnel, du fait du choix d'animaux à cycles longs, de croissances moindres et de finitions plus courtes (moins de concentrés). Le produit brut a légèrement progressé en 4 ans (moins de 2%), avec des variations notables.
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Elevage bovin viande : L'homéopathie, entre autres...
A la tête d'un élevage d'environ 70 bovins charolais, Raymond Depoil utilise l'homéopathie depuis 1993, année de la conversion de son exploitation en bio. Si cette pratique donne des résultats, l'éleveur utilise également l'aromathérapie ou même l'allopathie dans son élevage : pour chaque cas, il se laisse la liberté du choix. Un tableau présente les principaux laboratoires et leurs gammes (gammes Boiron, Bonapp/Coophavet, Dolisos, TVM, Virbac).
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Filière émergente : Du lentillon aux pommettes rosées
Sa couleur rosée le différencie de sa cousine bien connue, la lentille verte du Puy. Source de protéines végétales et de fourrages, il offre aussi l'avantage de très bien se conserver et de posséder de bonnes qualités gustatives. La moitié des 100 tonnes de lentillons est produite en bio. Le lentillon se sème en automne, en association avec une céréale. Il est résistant aux maladies sauf en cas d'orage qui le plaque au sol. La récolte s'effectue en juillet-août. Après le triage, la récolte est actuellement vendue à des grossistes, à des particuliers et à des restaurateurs. La filière (producteurs bio et conventionnels confondus) tente aujourd'hui d'obtenir une appellation d'origine contrôlée (AOC).
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Le géant Danone à la conquête du marché bio
Le numéro 1 mondial des produits laitiers frais lance sa gamme de yaourts bio Les 2 vaches des fermiers du bio. Si l'objectif de développement à long terme est clairement affiché, les modalités de fonctionnement de l'activité restent peu dévoilées.
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L'homéopathie vétérinaire : Observations et recherches
Maîtriser la pratique de l'homéopathie nécessite une initiation de base et un apprentissage de longue haleine. D'où parfois le risque de se décourager, étant donné le temps nécessaire et les difficultés souvent rencontrées, notamment pour les débutants. A force d'observations et de recherches, des résultats sont néanmoins possibles. Témoignages et expérimentations menées sur le sujet.
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Journées techniques élevage de l'Itab : Mieux se connaître entre signes de qualité
Pour ses Journées techniques élevage les 17 et 18 octobre à Angers, l'Itab avait convié trois représentants, respectivement de l'AOC comté, d'une AOC normande et des poulets Label rouge Loué. Objectif : connaître ce qui se fait ailleurs et, à terme, étayer l'avis de l'Itab sur différents points du cahier des charges bio, en vue d'en accompagner l'évolution.
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Monogastriques : Maîtrise du parasitisme : Un équilibre à trouver
Parce qu'aucun traitement ne permet de se débarasser de façon exhaustive des parasites de l'animal, c'est vers un équilibre entre son immunité et la pression parasitaire qu'il faut tendre, en additionnant les différents moyens de lutte possibles : nettoyage et désinfection des locaux et du parcours, recours aux produits alternatifs et/ou allopathiques autorisés. Tour d'horizon en volailles et porcs.
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Mycotoxines : La réglementation n'évoluera pas d'ici juillet 2005
Alors qu'on l'attendait pour le premier semestre 2004, le réglement européen, qui fixera les teneurs maximales en mycotoxines des aliments destinés à l'alimentation humaine, est toujours en discussion à Bruxelles. Son entrée en vigueur devrait attendre juillet 2005. La bio aussi est concernée.