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Auteur S. DUPARD |
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Décoction, infusion ou macération... des tisanes au secours des plantes
Les plantes sont un réservoir de principes actifs qui sont toujours liés à d'autres substances qui contrôlent, et même modifient leurs actions, rendant très complexes les interactions biologiques au sein d'un même végétal. A l'heure où l'utilisation de produits chimiques (de synthèse) apparaît clairement comme un désastre écologique, on trouve de nombreuses recettes pour fabriquer ses propres fertilisants ou produits de traitement à base de plantes. Cet article vous livre quelques unes de ces recettes, réalisées en infusion, en décoction ou en macération.
Mauvaises herbes et plantes utiles
Les "mauvaises herbes", comme on aime à les appeler, sont un bon indicateur de l'état du sol. Chaque espèce est en effet adaptée à des conditions particulières de fertilité ou de structure du sol. Ainsi le Séneçon, de part sa taille, indique si le sol est stérile ou non. Mais ces plantes n'ont pas seulement un rôle d'indicateur, elles sont également d'excellents éléments pour créer un bon compost ou préparer des fertilisants liquides, des insectifuges et autres produits capables de prévenir les maladies fongiques. Ainsi, l'observation des herbes présentes peut apprendre beaucoup à un jardinier avisé.
Optimiser la lutte contre le carpocapse
En agriculture biologique, la protection du verger est essentiellement basée sur la prévention. Il n'existe que peu de moyens de lutte efficaces et il est souvent difficile de casser le cycle d'un ravageur. Il est donc important de bien connaître le redoutable ennemi qu'est le carpocapse pour pouvoir l'affronter. Fruits Oubliés présente donc ce papillon nocturne, ainsi que de nombreux moyens de lutte.
Les plantes compagnes
Une "plante compagne" est une espèce végétale qui favorise, de quelle manière que ce soit, une autre espèce végétale. Les processus utilisés par certaines plantes pour s'influencer les unes les autres ne sont pas connus exactement. Certains types de relations impliquent le dégagement d'odeur ou de gaz qui repousse les insectes parasites ou contrôle les maladies. D'autres, par la libération d'exsudats racinaires, permettent de retarder, ou d'activer, la croissance des plantes voisines. "Fruits Oubliés" nous les présente dans cet article.
La taille des oliviers
L'olivier fructifie sur les rameaux développés l'année précédente. Naturellement, il aura tendance à produire en alternance du bois ou des fleurs. La taille permet d'équilibrer la vigueur de l'arbre et donc d'atténuer le phénomène dit "d'alternance de production". Par ailleurs, l'olivier ne tolère pas longtemps une humidité élevée. L'aération et l'éclairement provoqués par la taille diminuent les risques d'attaques et d'évolution des maladies cryptogamiques.
La conservation naturelle des pommes et des poires
La conservation naturelle des fruits est influencée par l'équilibre sucre/acide contenu dans les tissus. Cependant, de nombreux facteurs déterminent la qualité et la longueur de la conservation : les variétés, les engrais attribués, le mode de conduite, l'âge des arbres, le degré d'équilibre entre la charge de l'arbre en fruits et son potentiel nutritionnel (feuilles). Le processus de maturité et de conservation est très différent selon qu'il s'agit de fruits d'été ou de fruits d'automne et d'hiver. Les petits trucs qui permettent d'évaluer si un fruit est prêt à être cueilli sont détaillés ici. Les variétés anciennes, aptes à une longue conservation naturelle, possèdent, de par leur patrimoine génétique, des résistances qui font d'elles d'excellentes variétés de garde (condition obligatoire, il y a 50 ans, pour avoir des fruits toute l'année).
Bouturages de l'olivier
Les différentes méthodes de bouturage de l'olivier : la bouture "à bois", la bouture "herbacée", "l'éclat de souche".